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L’ACCOMPAGNEMENT VERS L’INSERTION DES PERSONNES EN DIFFICULTES SOCIALES ET/OU PSYCHOLOGIQUES

L’ACCOMPAGNEMENT VERS L’INSERTION DES PERSONNES EN DIFFICULTES SOCIALES ET/OU PSYCHOLOGIQUES. SANTé MENTALE, Précarité , souffrance psychique et handicap psychique. Santé mentale.

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L’ACCOMPAGNEMENT VERS L’INSERTION DES PERSONNES EN DIFFICULTES SOCIALES ET/OU PSYCHOLOGIQUES

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Presentation Transcript


  1. L’ACCOMPAGNEMENT VERS L’INSERTION DES PERSONNES EN DIFFICULTES SOCIALES ET/OU PSYCHOLOGIQUES

  2. SANTé MENTALE, Précarité, souffrance psychique et handicap psychique

  3. Santé mentale

  4. Organisation Mondiale de la Santé (1946) : La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité. • La Santé Mentale n’est pas l’absence de maladie mentale. C’est un état d’équilibre psychique, apporté par des facteurs biologiques psychologiques et environnementaux

  5. Précarité

  6. Au-delà du manque objectif des sécurités basiques de la vie quotidienne, la précarité est liée au sentiment d’avoir ou pas la maîtrise de son existence actuelle ou à venir. • Ainsi, sur son versant psychique, la précarité correspond à la vulnérabilité du sujet humain vis à vis de sa dépendance à autrui sachant que seul il ne peut rien, qu’il a besoin de l’autre, des autres, d’être reconnu comme digne d’exister. • Ne pas être reconnu comme digne d’exister dans un groupe humain donné, c’est précisément la définition de l’exclusion.

  7. Handicap psychique et souffrance psychique

  8. Handicap psychique • Selon la loi du 11 février 2005 : « Le handicap psychique représente toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie par une personne dans son environnement en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions psychiques  » • Il n’y a pas de définition unique ou exacte…cependant un consensus existe sur la souffrance psychique qu’il engendre

  9. La souffrance psychique peut aller du mal-être, en passant par la désespérance, la dépression, jusqu’aux troubles psychiatriques. • Elle peut faire basculer la personne et entraver son insertion sociale. • Pour Jean Furtos (psychiatre et directeur de l’ORSPERE), il s’agit « d’une douleur d’existence »

  10. Un autre aspect important: • Cette loi permet la reconnaissance des difficultés vécues au quotidien par les personnes qui sont atteintes de ces troubles psychiques et amorce le passage d’un statut de malade à celui de personne en situation de handicap • Un accompagnement social et des compensations éventuelles peuvent être alors être envisagés

  11. L’Accompagnement des publics EN DIFFICULTES PSYCHIQUES

  12. L’accompagnement: « aller avec », étymologiquement c’est l’idée de « manger son pain avec » (« con pane »). • « …les subtilités de l’être humain ne se laissent pas apprécier par les seules catégories du faire et de l’avoir. Il ne faudrait pas réduire le sujet à un paquet de besoins à qui on offrirait un paquet de prestations. La prétention de rétablir le bon fonctionnement de l’individu au regard des exigences de l’insertion sociale ne doit pas se réaliser au détriment du risque de la rencontre. »(Sébastien Muller, « Comprendre le Handicap Psychique)

  13. Quelles difficultés rencontre la personne « handicapée psychique »dans son insertion? Et que peut faire le professionnel?

  14. Positionnement de la personne face à son handicap: comment le vit-elle? • L’existence de son propre handicap et la difficulté à accepter la nécessité des soins, à faire le deuil de sa “vie d’avant”, voire à demander de l’aide, sont des situations difficiles à vivre . • Ainsi elle peut exprimer des souhaits n’étant pas en accord avec ses possibilités actuelles

  15. Le professionnel: que peut-il faire? • S’efforcer de : • respecter la personne jusqu’à admettre qu’elle ne puisse accepter de suite la réalité • continuer à faire des propositions, sans les imposer, ni décider à sa place Sauf exception et urgence naturellement… La personne doit faire sa propre expérience… • Éviter de : - Établir un rapport de force en dénigrant sa façon de voir ou en imposant notre interprétation

  16. Et la relation à l’autre…La difficile question du lien social

  17. Que vit la personne? • Une personne handicapée peut sembler, par moments, dans un monde différent et se couper des autres, par exemple : • ressentir un vide intérieur, qui va se manifester par du mutisme, un retrait, des angoisses, une grand indécision • être angoissée par des situations nouvelles comme de rencontrer des personnes inconnues • écouter attentivement mais, en réalité, ne pas entendre. • avoir des perceptions auditives ou visuelles qu’elle ne peut partager avec personne • inquiéter par des attitudes qui paraîtront bizarres.

  18. Notre attitude… • S’efforcer de : • respecter la personne dans ce qu’elle est, • comprendre son isolement comme une réelle défense contre l’anxiété, • l’inviter à tisser des liens, • développer sa confiance en elle, • faire fonctionner un réseau autour d’elle, réseau qui continuera à offrir des liens qu’elle ne peut pas établir d’elle-même. • Éviter de : • vous sentir affecté par une attitude distante ou une discontinuité dans la relation, • couper la relation par crainte de la difficulté ou d’un refus.

  19. Les manifestations psychiques du handicap: que vit la personne? • Une très grande sensibilité au stress qui peut provoquer anxiété, voire angoisse qui peuvent se traduire par des phobies : • la claustrophobie : angoisse de se trouver confiné dans un espace étroit et clos, pouvant générer la phobie des transports en commun par exemple. • la proximité physique avec d’autres personnes peut aussi être source d’angoisse en donnant à la personne le sentiment qu’on envahit son espace. • l’agoraphobie : angoisse d’affronter la rue, les espaces, les lieux inconnus, sans accompagnateur. • Mais aussi • un état d’agitation intérieure intense • souvent un sentiment de culpabilité, qui crée une hyper sensibilité ou un manque de motivation apparent • des obsessions, des idées récurrentes qui l’amène à des conduites répétitives • des conduites addictives

  20. Le professionnel: que peut-il faire? • S’efforcer de : • Etablir une relation de confiance • Rassurer la personne • Prendre en compte les angoisses et les phobies dans la construction des projets de la personne en l’incitant à chercher des activités adaptées (travail accessible à pied, en cas d’angoisse dans les transports en commun), • Éviter de : - porter un jugement en minimisant ou en dévalorisant les angoisses et les phobies de la personne

  21. Les manifestations cognitives du handicap : que vit la personne? • Des difficultés de concentration : difficulté à regarder un film jusqu’au bout, à écouter une conversation, à suivre son interlocuteur, besoin de retourner dans sa « bulle » • Confusion, difficultés à aller au bout d’un raisonnement, la personne commence une phrase et oublie ce qu’elle était en train de dire • des troubles de la mémoire à court terme : la personne se sent confuse, embrouillée, a des difficultés à assimiler certains éléments nouveaux, comme mémoriser une procédure nécessaire à la réalisation d’un travail par exemple, une difficulté à programmer ou à organiser

  22. Lenteur: elle peut avoir besoin de temps pour structurer ses idées ou pour répondre à une question. • Ces incapacités peuvent concerner des activités apparemment simples comme prendre une douche, faire les courses, organiser une soirée… À plus forte raison, s’il s’agit de poursuivre des études ou d’assurer une activité professionnelle. • Les mêmes troubles provoquent des difficultés d’attention qui empêchent le plus souvent de pouvoir élaborer des projets et d’imaginer des perspectives d’avenir.

  23. Que peut faire le professionnel? • S’efforcer de : • reconnaître que la personne ne met pas de la mauvaise volonté • accepter que sa lenteur soit une des manifestations de son handicap • faire preuve de patience et de respect • répéter calmement s’il le faut • lui proposer de se fixer des repères : mémento, agenda, listes… • Éviter de : • faire preuve d’agacement ou se montrer irritable, • donner l’impression d’être pressé, par exemple en lui coupant la parole ou en finissant les phrases à sa place.

  24. Et son corps, comment le vit-elle? • Elle peut le négliger avec une sorte d’indifférence pour le vécu corporel ainsi que pour l’apparence. • Le perception de son propre corps devient moins précise : elle peut avoir des difficultés à en évaluer les dimensions (difficultés pour conduire, maladresse pour se mouvoir, p ex) • prendre soin de sa santé, aller consulter le généraliste ou le dentiste n’est pas chose simple. Ainsi, les problèmes somatiques s’ajoutent souvent aux troubles psychiques.

  25. …et l’hygiène de vie • beaucoup n’ont pas une bonne hygiène alimentaire. En plus, les effets secondaires de certains médicaments ne sont pas négligeables sur la prise de poids. • Leur rythme jour/nuit est souvent perturbé. Certaines personnes ont besoin de beaucoup dormir. Le sommeil peut être considéré comme réparateur de la fatigue accumulée du fait de l’agitation psychique. Les répercussions sur la vie sociale peuvent être importantes.

  26. Comment faire , quelle attitude avoir? • S’efforcer de : • accepter que, pour cette personne, l’apparence ne soit pas prioritaire • l’informer avec gentillesse et respect quand elle n’a pas la tenue adéquate, • la laisser libre de faire ce qu’elle peut faire, en négociant des limites à ne pas dépasser • faire preuve de patience sans tout laisser faire, • créer un climat rassurant… • Évitez de : - répéter toujours les mêmes conseils, attitude ressenti par la personne handicapée psychique comme du harcèlement, -prévoir des rendez-vous en début de matinée.

  27. Les limites de notre intervention…  Il est important de connaître les limites de son intervention : • Chaque professionnel doit prendre la mesure de ses compétences (accepter les limites de son accompagnement) pour faire appel à d’autres partenaires. • Contacter un partenaire spécialisé.  Mettre en place des stratégies opérationnelles pour travailler en réseau : Le travail en réseau est indispensable. La coopération entre les acteurs du champ de l’insertion professionnel, du sanitaire et/ou du médico-social est fondamentale. Les différents partenaires coopèrent de façon complémentaire à la démarche d’insertion, ils sont tous concernés à un moment par le parcours et contribuent à l’évaluation, l’orientation, l’accompagnement. L’accompagnement crée le lien entre les différents professionnels.

  28. Coordination handicap psychique 01 Formation CIBC 14 octobre 2013

  29. Le partenariat et le travail en réseau • C’est quoi le travail en partenariat? • Logique institutionnelle • Contractualisation • C’est quoi le travail en réseau? • Logique d’acteurs • Innovation • Y-a-t-il une différence entre le travail en partenariat et le travail en réseau?

  30. Historique coordination 01 • Un cadre législatif qui évolue: • loi du 11 février 2005 • loi du 21 juillet 2009 HPST • 2 années de rencontres et de réflexions avec • les structures du soin, • les établissements médico-sociaux et sociaux, • les usagers, • l’ARS, • le Conseil Général. • Diffusion et adhésion de la charte partenariale. • 2010: lancement de la coordination, création d’un poste de coordination (0,5 ETP) portée par l’ORSAC, financée par l’ARS et animée par un comité de pilotage.

  31. Objectifs • Objectif principal • Améliorer la prise en charge des personnes en situation de handicap psychique et favoriser leur intégration dans la cité. • Objectifs opérationnels • Constituer une base de données ou annuaire « vivant » des ressources du territoire, • Favoriser la connaissance mutuelle des acteurs, • Proposer des formations pour les professionnels des secteurs sanitaire, social et médico-social, • Favoriser la mise en place des groupes de travail sur des thématiques transversales.

  32. Périmètre d’action • Les membres concernés: acteurs du sanitaire, du social et du médico-social. • Le public concerné: toute personne adulte en situation de handicap psychique. • Le périmètre géographique: département de l’Ain. • Fin 2012: 33 adhérents (associations, structures ou établissements, qui soignent, accueillent, accompagnent, hébergent ou forment des personnes handicapées psychiques).

  33. Action information auprès des professionnels • Centre ressources • Création d’un site internet • Constituer un fond commun ressource avec la création d’un annuaire • Grand intérêt des professionnels • Annuaire vivant consultable directement en ligne • Veille documentaire • Lettre infos Coordination 01

  34. Formation auprès des professionnels • Action formation pour une meilleure connaissance inter institutionnelles et inter disciplinaires • Formationfavorisant la rencontre des professionnels: partage d’expériences et de réflexions • Formation « accompagnement des personnes ayant un handicap psychique » • Formation « approche et accueil des personnes ayant un handicap psychique » • Formation de réflexion autour de la personne en situation de handicap psychique.

  35. Articulation entre les secteurs • Mise en place de groupes d’échange de la pratique autour de l’accompagnement des personnes en situation de handicap psychique • inter institutionnel • pluridisciplinaire • 3 thématiques • L’insertion professionnelle • Vers ou dans le logement • La vie quotidienne

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