E N D
1. GESTION DU RISQUE INFECTIEUX CHEZ LA PERSONNE AGEE
« Les incontournables »
2. LES BESOINS NUTRITIONNELSDE LA PERSONNE AGEE Besoin en protéines
Besoin en énergie
Besoin en eau
Les fibres
Les lipides
Les vitamines
Les minéraux
3. LES BESOINS EN PROTEINES Constat :
Le vieillissement s’accompagne d’une fonte musculaire (sarcopénie)
Une réduction des apports ne peut être compensé que par un catabolisme des tissus musculaires
4. APPORTS RECOMMANDES
1 g/kg de poids
Voir 1,2 à 1,5 g/kg en cas de catabolisme important
ou de dénutrition
Garantir des apports énergétiques suffisants
Glucides/protides (en g/j) > 2,5
5. EQUIVALENCES PROTIDIQUES 20 g de protéines =
100g de viande, abat, jambon, volaille
100g de poisson
2 œufs
100g de moules
600ml de lait
4 yaourts
250 g de fromage blanc
80g de camembert ou 70g de gruyère
6. BESOIN EN ENERGIE Constat :
La dépense énergétique se compose de la DER (60%)+ la dépense liée à l’effet thermique des aliments (10%) + la dépense liée à l’exercice physique
Les besoins sont au moins équivalents à ceux de l’adulte à activité physique égale
L’hypercatabolisme lié au états pathologiques fréquents et au stress augmente les besoins énergétiques.
7. BESOIN EN ENERGIE
8. BESOIN EN EAU Constat : RISQUE DESHYDRATATION +++
Le seuil de perception de la soif ? avec l’âge
La quantité d’eau corporelle ? avec l’âge = réserves moins importantes
De nombreux facteurs de déshydratation : prise de diurétique, peur de l’incontinence, état fébrile
? du pouvoir de concentration des urines = adaptation à la déshydratation retardée
9. BESOIN EN EAU
10. LES FIBRES Constat :
La constipation est un trouble fréquent chez les PA
Les fibres ont un rôle majeur dans la régulation du transit et la mobilité gastrique
Elles se différentient en fibres solubles (pectine, mucilages, gomme…) et fibres insolubles (cellulose, hemicellulose, lignine…)
11. LES FIBRES
12. LES LIPIDES Constat :
L’alimentation des PA montre une consommation importante d’acides gras saturés au détriment des AG mono et poly-insaturés
Réduction de l’activité des désaturases d’où augmentation des besoins en AG à chaînes longues polyinsaturés.
13. LES LIPIDES
14. LES VITAMINES Constat
Les PA sont un groupe à risque de déficience (vitamines C, D, groupe B)
Facteurs de risques de déficit
Apport énergétique total insuffisant
Besoins augmentés pour des raisons physiologiques ou pathologiques
Altération de l’absorption
Solitude, isolement, faibles ressources, techniques culinaires inadéquates
15. LES VITAMINES
16. LES OLIGO ELEMENTS ET MINERAUX Constat
En dessous de 1500 kcal on estime que les besoins en minéraux ne sont pas couverts
Ces carences sont plus accentuées en milieu urbain / milieu rural
La fréquence et l’impact des carences sont difficiles à évaluer ainsi que les recommandations de suppléments
17. LE CALCIUM
18. LE CALCIUM Equivalences calcique : 300mg de Ca
250 ml de lait ou 3 c. à s. de lait en poudre
300g fromage blanc ou 10 petits suisses
2 yaourts
30g d’emmental
80 g de camembert
19. Le FER : les besoins sont identiques à l’adulte (15mg/j) couverts par l’alimentation : supplémentation systématique inutile et dangereuse
Le MAGNESIUM : apports souvent insuffisants, supplémentation en cas de stress, éthylisme, traitement diurétique ou corticoïde au long cours
Le ZINC :insuffisance d’apport fréquente en institution due à une ? des apports en particulier protidiques et une ? des besoins (hyper métabolisme, perte cutanée …)
supplémentation limitées à qq cas = 25 à 50 mg/j
20. DENUTRITION du SUJET AGE
21. DEFINITION « La dénutrition est la conséquence d’une insuffisance d’apport protéique (dénutrition exogène) ou d’un hypercatabolisme lié par exemple à un cancer ou une infection (dénutrition endogène) » La dénutrition protéino-énergétique résulte d’un déséquilibre entre les apports et les besoins de l’organisme. Ce déséquilibre entraîne des pertes tissulaires, notamment musculaires, qui ont des conséquences fonctionnelles délétères.
Chez la personne âgée, la dénutrition entraîne ou aggrave un état de fragilité ou de dépendance, et favorise la survenue de morbidités. Elle est également associée à une aggravation du pronostic des maladies sous-jacentes et augmente le risque de décèsLa dénutrition protéino-énergétique résulte d’un déséquilibre entre les apports et les besoins de l’organisme. Ce déséquilibre entraîne des pertes tissulaires, notamment musculaires, qui ont des conséquences fonctionnelles délétères.
Chez la personne âgée, la dénutrition entraîne ou aggrave un état de fragilité ou de dépendance, et favorise la survenue de morbidités. Elle est également associée à une aggravation du pronostic des maladies sous-jacentes et augmente le risque de décès
22. CAUSES DE LA DENUTRITION Modifications pathologiques liées à l’âge : troubles digestifs, douleurs chroniques, dépression, polypathologie et prise médicamenteuse
Insuffisance d’apports
Incapacités physiques : mastication, troubles moteurs et/ou de la déglutition, perte autonomie
Détériorations intellectuelles, démence
Isolement social, dépression
Erreurs diététiques et thérapeutiques
Situations d’hypercatabolisme
Pathologies inflammatoires
Infections
Défaillances organiques
Cancer
23. Les 12 signes d’alerte de la dénutrition Revenus financiers insuffisants
Dépendance pour les actes de la vie quotidienne
Veuvage, solitude, état dépressif
Syndromes démentiels et autres troubles neurologiques
Problèmes bucco-dentaire
Régimes restrictifs
Troubles de la déglutition
Changement des habitudes de vie : entrée en institution…
Consommation de seulement de 2 repas/jour
Prise de plus de 3 médicaments/j
Toute affection aiguë ou décompensation d’une pathologie chronique
24. CONSEQUENCES DE LA DENUTRITION Amaigrissement
Asthénie
Anorexie
Altération de l’état général, risqu chute
Troubles psychiques: apathie, syndrome dépressif
Épuisement des réserves ? retard cicatrisation ? escarres
Déficience immunitaire ? aggravation des états infectieux
25. LE DEPISTAGE DE LA DENUTRITION
Repérage des situations à risque
L’estimation de l’appétit et/ou des apports alimentaires
La mesure du poids
L’évaluation de la perte de poids par rapport au poids antérieur
Le calcul de l’indice de masse corporelle IMC = Poids/Taille2 ; Poids (kg), Taille (m)
26. LE SUIVI DU POIDS : PRIMORDIAL! Il est particulièrement recommandé de peser les personnes âgées :
en ville : à chaque consultation médicale
en institution : à l’entrée, puis au moins une fois par mois
à l’hôpital : à l’entrée, puis au moins une fois par semaine en court séjour, tous les
15 jours en soins de suite et réadaptation
1 fois par mois en soins de longue durée.
27. DIAGNOSTIC DE LA DENUTRITION Données anthropométriques : poids, IMC…
Perte de poids = 5 % en 1 mois ou = 10 % en 6 mois
Indice de masse corporelle < 21 Bilan calorique, relevé des ingesta
Données biologiques
Albuminémie < 35 g/l (couplé à un dosge de la protéine C-réactive)
Le MNA (Mini Nutritional Assessment)
MNA global < 17
28. Objectifs de la prise en charge chez lapersonne âgée dénutrie Apports énergétiques de
30 à 40 kcal/kg/j
Apports protéiques :
1,2 à 1,5 g/kg/j
29. STRATEGIE DE PEC DE LA DENUTRITION
30. L’enrichissement protidique Dans les potages, purées :
Jaune d’œuf ou œuf dur haché
Lait en poudre
Fromage frais ou fondu
Jambon viande ou poisson mixé
Dans les desserts
Lait en poudre
Jaune d’œuf
Enrichissement spécifique : poudre de protéines ( maximum 10g par part)
31. Enrichissement énergétique Les corps gras :
Beurre, crème, chantilly
Poudre d’amande
Huile
Les sucres :
Saccharose, miel, confiture
Dextrines maltose (industrielles)
33. Ils se classent en fonction de :
Leurs qualités nutritionnelles : Apport calorique, apport protidique(10 à 20 g/200ml), apport glucidique…
Leurs textures : pâteuse, liquide, poudre à dissoudre, poudre épaississante.
Leurs goûts : salés, sucrés (lactés ou fruités)
Leurs formes : prêt à l’emploi ou non.
Leurs fonctions : enrichissants, épaississants, destinés à des pathologies spécifiques (diabète, cicatrisation, cancer) Les compléments industriels CNO (complément nutritionnel oral)
34. L’alimentation entérale Les voies d’abord
SNG (pas plus d’un mois)
GPE (pour des périodes plus importantes et, pour un meilleur confort du patient
Les techniques d’administration
Par gravité
Par nutripompe
Par bolus ou en continu
36. Les produits d’alimentation entérale Ils se classent en fonction de leur apport en :
Calories
Protéines
Lipides
Glucides