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Pratiques et métiers du développement territorial dans le ROC. Sébastien Savard Ph.D Université d’Ottawa Séminaire Pratiques et métiers du développement territorial intégré Université du Québec en Outaouais 6 au 9 mars 2012. Méthodologie Mixte. ROC ≠ bloc monolithique.
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Pratiques et métiers du développement territorial dans le ROC Sébastien Savard Ph.D Université d’Ottawa Séminaire Pratiques et métiers du développement territorial intégré Université du Québec en Outaouais 6 au 9 mars 2012
Méthodologie Mixte • ROC ≠ bloc monolithique. • Analyse documentaire: • Trois monographies récentes • Brown, J.D. and D. Hannis (2011). Communitydevelopment in Canada. 2ndedition. Toronto: Perason Canada. 198 pages. • Parada, H. Barnoff, L. Moffat, K. & M.S. Homan (2011). Promotingcommunity change: Makingithappen in the real world. Canadian edition. Toronto: Nelson editor. 409 pages. • Lee. B. (2012). Pragmatics of communityorganization. 4thedition. Toronto: CommonAct Press. 305 p. • 33 articles scientifiques et rapports de recherche. • 3 entrevues semi-dirigées avec des agents de développement communautaires.
Points en commun des 3 monographies: • Se situent à l’intérieur du courant idéologique de l’intervention anti-oppressive (anti-oppressive practice ou aop). • Les problèmes vécus dans les communautés ont pour principale cause la répartition inéquitable des ressources et du pouvoir. • Le changement dans les communautés ne peut venir que de l’organisation des citoyens concernés (approche endogène). • La cible du changement peut être locale mais il faut également situer la démarche dans un contexte plus global où la répartition du pouvoir et des ressources est la finalité ultime. • S’intéressent à l’amélioration des conditions de vie, du pouvoir d’agir et à l’organisation des communautés défavorisées et marginalisées.
Points en commun (suite) • Partent du principe que ceux qui possèdent les ressources et le pouvoir ne voudront pas les partager avec ceux qui en sont privés. • Les approches d’intervention basées sur la typologie de Rothman (1987). • Lee (2012) propose une quatrième approche : Pragmaticapproach qui est une intégration des approches du développement local et de l’action sociale ou sociopolitique. • La création d’alliance se fait avec des groupes qui défendent des populations et des intérêts communs et non avec des groupes considérés comme externes aux préoccupations des groupes opprimés. NDR Est-ce que ces principes sont pertinents et valables dans un contexte de développement intégré où les participants ciblés ne sont pas toujours et sont mêmes rarement les populations marginalisées et même les citoyens hors affiliation organisationnelle? Est-ce à dire que l’incidence ou l’influence du service social comme discipline sur le développement des communautés n’est plus d’actualité ?
Objectifs du développement des communautés • Objectif central: Soutenir le pouvoir d’agir des citoyens (citizenempowerment) . • Développer les capacités de la communauté (capacity building) et les nouveaux apprentissages (social learnings): • Autonomie, • Habilités ( skills), • Connaissances du système (system knowledge), • Analyse structurelle. • Favoriser la participation citoyenne. • Promouvoir le sentiment d’appartenance à la communauté. • Créer des organisations. • Obtenir des gains concrets pour la communauté.
Rôles et compétences des agents de développements: • Instigateur (catalyseur/agitateur), Encourageur/supporteur, Éducateur populaire, médiateur, planificateur (Lee, 2012); • Pouvoir naviguer dans la bureaucratie; Animer des rencontres; Trouver du financement; Développer l’esprit d’équipe, gérer des conflits, défendre les droits et les intérêts (Brown & Hannis 2011). • Écoute, recherche d’information, analyse, facilitateur, négociateur. • Empathie et empathie sociale, authenticité, conscience de soi, ouverture, patience (Schmolling, Youkeles & Burger ,1997 cités dans Parada, Barnoff, Moffat et Homan, 2011). • Créer des relations (relationship building) et développer l’empowerment individuel et collectif (Shebib, 2007 dans Parada, Barnoff, Moffat et Homan, 2011). • Rôle et compétences dans un contexte d’intervention avec des communautés défavorisées, oppressées et marginalisées. • Nécessité de les adapter à un contexte de développement intégré ? • Entrevues avec agents de développement: Intervention avec les populations défavorisées = création de services ≠ Répartition du pouvoir ou développement de l’empowerment .
Les organismes communautaires comme acteur du développement local • Participation des o.c. à la co-construction des politiques publiques = très difficile en Ontario (Brock &Bullpitt, 2007; Brown, 2000; Evans & Shield , 2000; Reed and Howe, 2004) • Niveau d’autonomie très faible; • Contrôle budgétaire continue et très serré. • Contrat de services imposé par le RLISS sans possibilité de négociation. • Ingérence dans les décisions (fusion, partenariat, etc.) (Brock et al. 2007). • Pas de financement pour la mission de base. • Financement par service uniquement. • Mise en place d’un modèle de sous-traitance (Proulx, Bourque et Savard, 2007) par l’intégration intensive des o.c. dans les programmes publics comme dispensateurs de services; • Les o.c. ontariens = Appareils (Lemieux 1989; Robichaud 1993). • Pas d’entendre cadre pour la reconnaissance des O.C. (Brock et Bullpitt, 2007) • Les o.c. ont de la difficulté à agir comme instrument ou véhicule favorisant l’expression et la participation citoyenne. • Qui va favoriser la représentation citoyenne dans les projets de développement intégré ?
Le salut par le DEC ou l’ÉS ? • Le DEC est une approche qui gagne en popularité au Canada anglais. • Création en 1999 d’un réseau d’organisations qui travaillent en DEC réunissant 600 organisations membres. • Veut améliorer la visibilité et financement du DEC au Canada. • Le DEC fonctionne davantage à partir d’une philosophie inspirée du développement local de type communautaire qu’à partir de cadre de référence structurel. • Plus adapté au développement territorial intégré qui vise la participation d’acteurs intervenant dans différents secteurs. • Au Canada anglais, l’économie sociale est davantage perçue comme un outil pour favoriser la prise en charge du développement économique de la communauté par elle-même que comme un lieu où les travailleurs peuvent co-consutruire leur milieu de travail. • Au Canada Anglais, les organisations qui travaillent en DEC font face à des défis et à des obstacles particuliers (Chamberlain, 2008; Elson et Rogers: 2010;Loxley et Simpson 2008) • L’institutionnalisation du financement du DEC est beaucoup moins présent dans le ROC • Faible participation des acteurs du DEC à l’élaboration des politiques publiques • Difficulté à créer des alliances entre le secteur privé et l’Économie sociale
Conclusion • Le développement des communautés tel qu’enseigné ou documenté fait-il une place suffisante au développement territorial intégré ? • En limitant le rôle des organisateurs communautaires à l’empowerment des communautés et des groupes défavorisés, maintient la pratique à la marge ? • Accorder une place plus importante au DEC et à l’ES. • Attention à ce que le développement territorial ne se fasse sans se préoccuper de la place et du rôle des groupes défavorisés.
Bibliographie • Abucar, M. H. (1995). The canadian experience of community development: The case of guysborough county. Community Development Journal, 30(4), 337-346. • Brouard François, Elson Peter, Gouldsborough Andres, Manfro Whitney (2009). Renovating the house that law built [electronic resource] : A comparative analysis of proposed changes to the governance of nonprofits and social economy enterprises in ontario and quebec / • Brock Kathy L, Bulpitt Cheryl, (2007]). Encouraging the social economy through public policy [electronic resource] : The relationship between the ontario government and social economy organizations . • Brown, J.D. and D. Hannis (2011). Community development in Canada. 2nd edition. Toronto: Perason Canada. 198 pages. • Campbell, K. M. (2007). FROM THE FIELD: 'what was it they lost?' the impact of resource development on family violence in a northern aboriginal community. Journal of Ethnicity in Criminal Justice, 5(1), 57-80. • Chamberlain, P. (2008). Place-based poverty reduction initiative [electronic resource] : How community economic development is reducing poverty in canada and how it could be doing more : Final report / • Chappell, N., Funk, L., Carson, A., MacKenzie, P., & Stanwick, R. (2006). Multilevel community health promotion: How can we make it work? Community Development Journal, 41(3), 352-366. • Chipeniuk, R. (2008). Some tools for planning for amenity migration in remote rural settlements: Lessons from participatory action. Community Development Journal, 43(2), 222-238. • Clover, D. (2007). Feminist aesthetic practice of community development: The case of myths and mirrors community arts. Community Development Journal, 42(4), 512-522. • Connelly, S., Markey, S., & Roseland, M. (2011). Bridging sustainability and the social economy: Achieving community transformation through local food initiatives. Critical Social Policy, 31(2), 308-324. • Dahms, T., McMartin, D., & Petry, R. (2008). Saskatchewan's (canada) regional centre of expertise on education for sustainable development. International Journal of Sustainability in Higher Educationgmatics of community organization. 4thedition. Toronto: CommonAct Press. 305 p.
Bibliographie (suite) • Draper, D. (2000). Toward sustainable mountain communities: Balancing tourism development and environmental protection in banff and banff national park, canada.Ambio, 29(7), 408-415. • Elson Peter R (c2011.). High ideals and noble intentions : Voluntary sector-government relations in canada / • Elson Peter R, Rogers (c2010). Voices of community [electronic resource] : The representation of nonprofit organizations and social enterprises in ontario and quebec / • Elson Peter, Gouldsborough Andres, Jones Robert(2009). Building capital, building community [electronic resource] : A comparative analysis of access to capital for social enterprises and nonprofits in ontario and quebec / • Goodfellow-Baikie, R. L., & English, L. M. (2006). First nations and community economic development: A case study. Community Development Journal, 41(2), 223-233. • Hewitt, W. E. (1996). Canada-latinamerica municipal exchange as a strategy for regional development: Some observations on the cost-benefit balance sheet. Journal of Developing Areas, 30(4), 447-462. • Hudson, P. (1999). Community development and child protection: A case for integration. Community Development Journal, 34(4), 346-355. • Kelly, K., & Caputo, T. (2006). Case study of grassroots community development: Sustainable, flexible and cost-effective responses to local needs. Community Development Journal, 41(2), 234-245. • Lee. B. (2012). PraKarabanow, J. (1999). Creating community: A case study of a montreal street kid agency. Community Development Journal, 34(4), 318-327. • MacAulay, S. (2001). The community economic development tradition in eastern nova scotia, canada: Ideological continuities and discontinuities between the antigonish movement and the family of community development corporations. Community Development Journal, 36(2), 111-121. • MacKinnon, S. (2011). Building capacity through participatory action research: The state of the inner-city report project. Community Development Journal, 46(2), 154-167. • Markey, S. (2005). Building local development institutions in the hinterland: A regulationist perspective from britishcolumbia, canada. International Journal of Urban and Regional Research, 29(2), 358-374. • Markey, S., Halseth, G., & Manson, D. (2008). Challenging the inevitability of rural decline: Advancing the policy of place in northern britishcolumbia. Journal of Rural Studies, 24(4), 409-421.
Bibliographie (fin) • Morin, R., & Hanley, J. (2004). Community economic development in a context of globalization and metropolization: A comparison of four north american cities. International Journal of Urban and Regional Research, 28(2), 369-383. • Panet-Raymond, J. (1999). A postscript: Community development in quebec: Between hope and doubt. Community Development Journal, 34(4), 340-345. • Parada, H. Barnoff, L. Moffat, K. & M.S. Homan (2011). Promoting community change: Making it happen in the real world. Canadian edition. Toronto: Nelson editor. 409 pages. • Ravensbergen, F., & VanderPlaat, M. (2010). Barriers to citizen participation: The missing voices of people living with low income. Community Development Journal, 45(4), 389-403. • Savan, B. (2004). Community–university partnerships: Linking research and action for sustainable community development. Community Development Journal, 39(4), 372-384. • Spence, N., White, J. P., & Maxim, P. S. (2007). Modeling educational success of first nations students in canada: Community level perspectives. Canadian Ethnic Studies, 39(1-2), 145-167. • Sullivan, E. M., Sullivan, N. E., Cox, D. H., Butt, D., Dollemont, C., & Shallow, M. (2011). ‘You are taking who?! to a national conference on social policy?’: A place for youth in the social policy life of their communities. Community Development Journal, 46(4), 511-525. • Tastsoglou, E., & Miedema, B. (2003). Immigrant women and community development in the canadianmaritimes: Outsiders within? Canadian Journal of Sociology/Cahiers Canadiens De Sociologie, 28(2), 203-234. • Van derPlaat, M., & Barrett, G. (2006). Building community capacity in governance and decision making. Community Development Journal, 41(1), 25-36. • Walter, G. R. (2003). A process‐discursive approach to community economic development. Community Development Journal, 38(2), 109-119.