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Mœurs et coutumes grecques ANASTENARIA. École de Musique de Serres COMENIUS 2010-2012. Association de Partenariat Scolaire Multilatéral Comenius "L'Orient et l'Occident, la fusion de deux mondes". 2010-1-ES1-COM06-20408.
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Mœurs et coutumes grecquesANASTENARIA École de Musique de Serres COMENIUS 2010-2012
Association de Partenariat Scolaire Multilatéral Comenius "L'Orient et l'Occident, la fusion de deux mondes".2010-1-ES1-COM06-20408
Ce projet a été financé avec le soutien de la Commission Européenne. Cette publication n'engage que son auteur et la Commission n'est pas responsable de l'usage qui pourrait être fait des informations qui y sont contenues.
Anastenaria au village de Sainte Hélène, Serres, Grèce du Nord. • Une des traditions les plus célèbres de Serresa lieu chaque année le 21 mai, fête des saints Constantin et Hélène. Ce coutume a son origine dans l'Antiquité, qui suit invariablement les cérémonies religieuses en l'honneur du dieu Dionysos. Certaines régions de la Grèce ont conservé des coutumes qui se réclament à la fois du christianisme et du paganisme.
Le plus choquant , physiquement dangereux et contre la nature, c'est la fête d’Anastenaria. Il s'agit d'une marche traditionnelle sur le feu effectué dans certains villages au nord de la Grèce et dans la Bulgarie du Sud.
Le jour de la fête des saints Constantin et Hélène (21 mai), se déroulent à Langada et à Sainte-Hélène, à Melike, à Mavrolefke et à Kerkini de Serrés des cérémonies apportées de Thrace orientale par des réfugiés venus en 1922. Les exécutants s'y préparent par le jeûne et la retraite.
Le jour même, ils sacrifient un veau suivant un certain rite, puis ils se rendent à agiasma (fontaine sacrée), où le prêtre bénit l'eau et en asperge la foule; dans l'après-midi, les femmes descendent à la fontaine et y dansent en portant les icônes des saints Constantin et Hélène.
La cérémonie la plus curieuse est la marche dans le feu,' qui a lieu au coucher du soleil. Un bûcher a été allumé. Quand il ne présente plus que des braises, on s'y rend en procession avec les icônes.
Hommes et femmes y dansent à leur tour, pieds nus, au son de la musique, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus que des cendres. Aucun ne porte de brûlures ni ne paraît incommodé par la chaleur qui se dégage du foyer.
Certains semblent en proie à une véritable extase, comme d'ailleurs pendant la danse sacrée de la veille. Les tenants de cette coutume, les anastenarides, prétendent que le « saint » (saint Constantin) demande ces cérémonies pour écarter les fléaux. En tout cas, ils se disent de vrais orthodoxes, et il n'y a pas lieu d'en douter, malgré ces rites bizarres.
Une légende populaire liée à son origine, une fois que l'église a pris feu avec les saints piégé en elle. Certains habitants courageux sur l'audition des appels à l'aide des saints, se précipita dans le bâtiment en flammes pour sauver les saints révérend. Le feu flamboyant n'a pas nuire à la population locale et à partir de ce jour, aujourd'hui, les rituels de la Anastenaria sont réalisées dans cinq villages du nord de la Grèce: Ayia Eleni, Langadas, Melike, Mavrolefke et Kerkine.