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Conjoncture de l’industrie française au printemps 2012 Denis Ferrand, Directeur Général de Coe-Rexecode Jeudi 15 mars 2012. Les 5 traits marquants de la conjoncture industrielle.
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Conjoncture de l’industrie française au printemps 2012 Denis Ferrand, Directeur Général de Coe-Rexecode Jeudi 15 mars 2012
Les 5 traits marquants de la conjoncture industrielle L’activité industrielle a fléchi en France (- 1,6 % depuis août dernier), comme en Europe, durant la seconde partie de 2011. Ce fléchissement paraît interrompu. Une substitution des moteurs de la croissance s’est opérée en 2011 : La demande finale de produits industriels a moins été tirée par la consommation et plus par les commandes d’entreprises. Les projets d’investissement de l’industrie restent favorables de même que les perspectives d’embauche. La compétitivité reste en défaut. Les pertes de parts de marchés sont toutefois moins significatives que par le passé. La situation financière des entreprises s’est améliorée. Le niveau des marges reste bas.
La production industrielle mondiale a fait preuve d’hésitations courant 2011. Elle paraît se redresser. 3,5 % sur un an en décembre 2011 2,2 % l’an sur les trois derniers mois
L’Europe et la France restent pour l’instant à l’écart de ce mouvement de redressement. 113,4 en janvier 2012 3,2 % sur un an 101,0 en janvier 1,0 % sur un an 92,1 en janvier 2012 0,6 % sur un an
Le climat des affaires dans l’industrie européenne et française a toutefois cessé de se dégrader. Dernier point connu : février 2012
La consommation de produits manufacturés par les ménages n’a quasiment pas progressé en 2011. -1,8 % sur un an en janvier 2012 0,1 % l’an sur trois mois
L’investissement en produits industriels poursuit son redressement. 6,3 % sur un an au 4ème trimestre 2011 9,7 % l’an (T4 / T3)
Les exportations industrielles ont dépassé leur point haut d’avant la récession de 2008-2009. 7,1 % sur un an en janvier 2012 9,1 % l’an sur trois mois
Recul des parts de marché à l’exportation jusqu’à la mi-2011, mais moins fort que sur la période 1998-2007. Rappel PDM Allemagne : 29,7 % en 1998, 31,3 % en 2011 PDM France : 16,7 % en 1998, 13 % en 2011 De 2007 à 2011 : -0,15 point de part de marché par an De 1998 à 2007 : -0,4 point de part de marché par an
Le creusement du déficit des échanges extérieurs de produits industriels est interrompu. -40,4 milliards d’euros en 2011 -26 milliards d’euros l’an en janvier 2012
L’investissement industriel poursuivrait en 2012 son rebond amorcé en 2011. + 10 % en 2011 + 7 % pour 2012 attendu en janvier 2012
Les effectifs d’emplois industriels avaient légèrement progressé en 2010 et jusque mi 2011. Ils reculent depuis à un rythme modéré. 3,55 millions de postes au quatrième trimestre 2011 -0,5 % sur un an -18,6 % depuis 2000 L’emploi industriel (direct + intérim) représente environ 22,1 % de l’emploi salarié des secteurs principalement marchands
Le montant de l’EBE (excédent brut d’exploitation) est orienté à la hausse mais demeure faible. • 46,6 milliards d’euros l’an au troisième trimestre 2011 • +30,8 % sur un an • 28,3 % depuis 2000 • L’EBE représente environ 5,8 % de la valeur de la production de la branche de l’industrie manufacturière
Le taux de marge dans l’industrie européenne a quasiment retrouvé son niveau de 2007 , mais reste encore inférieur de 5 points en France. Zone euro : 38,3 % en 2011 (37,6 % en 2000) Allemagne : 34,4 % en 2011 (28 % en 2000) France : 29,9 % en 2011 (38,4 % en 2000)
Le coût de l’heure de travail dans l’industrie manufacturière en France est supérieur à celui observé en Allemagne.
Le crédit bancaire au secteur industriel manufacturier se stabilise après 3 années consécutives de recul 0,1 % sur un an en janvier 2012 0,3 % sur un an
Perspectives 2012 L’activité industrielle en France comme en Europe pourrait avoir dépassé un point bas. L’affaiblissement de l’euro (-7,7 % en taux de change effectif depuis juin)apporte un peu de soutien à une compétitivité défaillante. L’environnement extra-européen reste porteur : BRIC Une phase de croissance modeste paraît se dessiner mais sur fond d’instabilités récurrentes (cours des matières premières, énergie, crise de la divergence européenne). Les conditions d’une franche reprise ne sont pas encore réunies (niveau des marges, difficulté d’accès au crédit, compétitivité encore fragilisée...).