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Campagne Antibiotiques de l’AP-HP Prévenir les infections. 10. Prévenir les infections. 9. 8. 7. Mieux utiliser les antibiotiques. 6. 5. 4. Savoir arrêter un traitement. Savoir dire non aux antibiotiques. Ré-évaluer la prescription à 48 heures. 3. 2.
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10 Prévenir les infections 9 8 7 Mieux utiliser les antibiotiques 6 5 4 Savoir arrêter un traitement Savoir dire non aux antibiotiques Ré-évaluer la prescription à 48 heures 3 2 Traiter l’infection, pas la colonisation Traiter les seules infections bactériennes 1 Préserver l’efficacité des antibiotiques à l’hôpital 3 volets, 10 messages clés Vacciner 2008 Prévenir la transmission croisée Limiter les dispositifs invasifs Modalités d’administration appropriées 2007 Savoir dire non aux associations Bien choisir le traitement initial 2006
Evolution de la consommation des antibiotiques dans les hôpitaux de l’AP-HP Source : AGEPS-Direction de finances, Analyse : Equipe d’hygiène - Direction de la Politique Médicale -8% -3%
Taux de résistance de deux pathogènes majeurs en Europe en 2006 S. aureus et méticilline S. pneumoniae et pénicilline G 27% 32% Souches de sensibilité diminuée ou résistantes Souches résistantes EARSS annual report 2006. www.earss.rivm.nl
Evolution de l’incidence de bactéries multirésistantes à l’AP-HP (hôpitaux de court séjour) Source : Collégiale de Bactériologie-Virologie-Hygiène, AP-HP SARM : staphylocoques dorés résistants à la méticilline E-BLSE : entérobactéries multirésistantes
Vacciner 10 Prévenir les infections Prévenir la transmission croisée 9 Limiter les dispositifs invasifs 8 Préserver l’efficacité des antibiotiques 3° volet – Campagne 2008 Modalités d’administration appropriées 7 Mieux utiliser les antibiotiques Savoir dire non aux associations 6 Bien choisir le traitement initial 5 4 Savoir arrêter un traitement Savoir dire non aux antibiotiques Ré-évaluer la prescription à 48 heures 3 2 Traiter l’infection, pas la colonisation Traiter les seules infections bactériennes 1
Message 8 : Limiter les dispositifs invasifs • Les dispositifs invasifs sont directement responsables d’infections nosocomiales • Les cathéters intra-vasculaires sont la première cause de bactériémies nosocomiales (>50% des cas) • Le sondage urinaire est la première cause d’infections urinaires nosocomiales • Les pneumopathies nosocomiales sont associées dans 80% des cas à l’intubation endo-trachéale
Message 8 : Limiter les dispositifs invasifs • Eviter la pose de dispositif invasif lorsque cela n’est pas indispensable • Utiliser les substituts aux cathéters et sondes • Utiliser la voie orale dès que possible • Substituer un condom pénien à la sonde urinaire • Utiliser la ventilation mécanique non-invasive plutôt que la ventilation par voie endo-trachéale • Ré-évaluer quotidiennement la nécessité d’un cathéter intra-vasculaire, d’une sonde urinaire, d’une ventilation par voie endo-trachéale
Prévenir les infections de cathéter central Efficacité de 5 mesures simples • 103 unités de réanimation, 375 757 cathéter-jours. • Mises en place de mesures simples : • Hygiène des mains renforcée, • Précautions chirurgicales lors de l’insertion des cathéters, • Désinfection cutanée à la chlorhexidine, • Site fémoral évité autant que possible, • Ablation rapide des cathéters devenus inutiles. • Pilotes de projet (médical + infirmier) dans chaque unité. Pronovost et al, NEJM 2006; 355:2725-32.
Infection de cathéter/1000 cathéter-jours, médiane 5 Hop. universitaire Hop. extra-univ. 4 3 2 1 0 Baseline J0 0-3 4-6 7-9 10-12 13-15 16-18 Mois après début de l’intervention Prévenir les infections de cathéter central Réduction du nombre d’infections de cathéter Médiane 2.7 …............................................................................................ 0 Moyenne 7.7 ………………………………………………………………………………………………………... 1.4 Pronovost et al, NEJM 2006; 355:2725-32.
Message 9 : Prévenir la transmission croisée • L’incidence élevée des principales bactéries multi-résistante (SARM, E-BLSE,…) est en grande partie liée à la transmission croisée • Ces bactéries sont sources d’échec du traitement initial et de surmortalité • Ces bactéries sont responsables d’infections difficiles à traiter, récidivantes, et induisent l’utilisation de multiples antibiothérapies, elles-mêmes source d’accroissement des résistances • La prévention de la transmission croisée, notamment par l’hygiène des mains, réduit l’incidence de ces bactéries et en conséquence, le risque d’infection secondaire et d’utilisation des antibiotiques de recours (vancomycine, imipénème,…)
Evolution de la consommation des produits hydro-alcooliques (PHA) dans les hôpitaux de l’AP-HP Une consommation globale de PHA qui progresse à l’AP-HP…. …mais une consommation inégale selon les hôpitaux
Friction hydro-alccolique Lavage antiseptique Lavage simple Lavage simple Observance de l’hygiène des mains (%) Audits semestriels de 1994 à 1997 Message 9 : Prévenir la transmission croisée Augmenter l’observance de l’antisepsie des mains permet de diminuer les infections nosocomiales et les bactéries multirésistantes Année Pittet et al, Lancet 2000;356:1307-12
Message 10 : Vacciner • La vaccination anti-pneumococcique des sujets hospitalisés réduit le risque ultérieur d’infection • La vaccination anti-grippale des sujets âgés ou à risque réduit le risque de cas secondaires • La vaccination anti-grippale des personnels réduit le risque de cas secondaires chez les malades hospitalisés
Estimation de la couverture vaccinale dans les hôpitaux de l’AP-HP Source : Indicateur AP-HP «Prévention des infections nosocomiales» Personnel • Estimation de la couverture vaccinale anti-grippale du personnel en 2006 • Personnel médical : 41% • Personnel soignant : 25% Patients • Couverture vaccinale anti-grippale des patients de SSR-SLD estimée à 95% • Couverture vaccinale anti-pneumococcique des patients en SSR-SLD estimée à 40%
Taux de couverture vaccinale du personnel Part du personnel parmi les cas de grippe confirmée Part des cas nosocomiaux parmi les cas confirmés Message 10 : Vacciner La vaccination anti-grippale du personnel prévient aussi la grippe chez les patients 80 60 40 20 0 80 60 40 20 0 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00 Salgado et al, Infect Control Hosp Epidemiol 2004: 25:923-28
HR 0.55, P=0.013 HR 0.6, P=0.324 HR 0.79, P=0.032 HR 0.75, P=0.007 HR 0.41, P=0.02 0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,2 1,4 1,6 1,8 2 Hazard ratio Message 10 : Vacciner Efficacité du vaccin anti-pneumococcique 23-valent : étude de cohorte chez 11 241 patients de plus de 65 ans Pneumonie à pneumocoque Infection invasive à pneumocoque Pneumonie Hospitalisation pour pneumonie Décès par pneumonie 1 Vila-Corcoles et al. CID 2006;43:860-8
Message 10 : Vacciner Incidence des infections invasives à pneumocoque après introduction du vaccin conjugué chez l’enfant Introduction du vaccin Introduction du vaccin Incidence des infections invasives à pneumocoque résistant à la pénicilline chez les patients âgés de 2 à 65 ans Incidence des infections invasives à pneumocoque sensible et résistant à la pénicilline Kyaw et al. N Engl J Med 2006;354:1455-63
Taux d’ISO (%) sans AB avec AB 40 35 35 30 25 25 25 20 15 12 15 10 7 5 1.5 0.5 0 Antibioprophylaxie en chirurgie Une arme efficace pour prévenir les infections du site opératoire (ISO) • Classe I et II d’Altemeier (classe III et IV : antibiothérapie curative) II. Propre-contaminée I. Propre III. Contaminée IV. Sale Cruse PJ et al Surg Clin North Am 1980; 60 :27-40
Antibioprophylaxie en chirurgie Une arme efficace pour prévenir les ISO, mais pour une durée la plus courte possible afin de ne pas augmenter le risque de sélection de résistance Harbath S et al Circulation 2000;101:2916-21
L’avenir des antibiotiques se construit aujourd’huiPréservons-le ensemble Campagne Antibiotiques de l’AP-HP