280 likes | 769 Views
La pathologie. Pathologie infectieuse : la pyélonéphrite Pathologie vasculaire : l'hypertension réno-vasculaire Pathologie obstructive "haute" : Syndrome de la jonction pyélo-uretérale, mégauretère. Les méthodes d'exploration. Imagerie statique : le DMSA
E N D
La pathologie • Pathologie infectieuse : la pyélonéphrite • Pathologie vasculaire : l'hypertension réno-vasculaire • Pathologie obstructive "haute" : Syndrome de la jonction pyélo-uretérale, mégauretère
Les méthodes d'exploration • Imagerie statique : le DMSA • Imagerie dynamique : le néphrogramme isotopique au DTPA ou au MAG3 • Tests pharmacologiques : néphrogramme sous Captopril, néphrogramme sous lasilix (= test de vidange) • Explorations vésicales : cystographie isotopique
Anatomie rénale • A : rein • C : artère rénale • D : veine rénale • G : bassinet • F : uretère • I : jonction pyélo-uretérale d'après l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert
d'après l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert Anatomie rénale (2)
Principaux composants du rein glomérule tubule glomérule anse de Henlé NEPHRON = glomérule + "tubule"
Scintigraphie au DMSA • DMSA : traceur "cortical" , qui se fixe sur les tubules. (pas de fix° si atteinte tubulaire) • Reflet de la "masse corticale fonctionnelle". • Fixation progressive avec un plateau au bout de 12h environ : environ 45% de la dose injectée chez l'adulte, rapport G/D proportionnel à la fonction rénale séparée • la fixation augmente chez l'enfant au fur et à mesure de la croissance rénale.
Technique • Injection IV du DMSA : 50 µCi/kg • Images statiques :18 h après : • face postérieure(coll // ± pinhole) • éventuellement obliques postérieures • peu d'intérêt de la tomographie • Quantification relative (G-D) ± absolue (% de fixation de la dose injectée). Incidences antérieure et postérieure avec caméra 2 têtes pour la correction de profondeur
Fixation du DMSA plateau Images planes
Résultats • Fixation homogène sur le cortex, en forme de "haricot". • Taux de fixation absolu ( 45% ± 7) • Fixation relative (symétrique) • En cas de pyélonéphrite : hypofixation corticale, souvent polaire, pouvant être multiple, avec éventuelle diminution de la fixation totale et asymétrie fonctionnelle.
Scintigraphie au DMSA normale fixation homogène zones d'interêt quantificationrelative quantificationabsolue
La pyélonéphrite aiguë • Atteinte bactérienne interstitielle, de la médullaire et du bassinet • Sémiologie d'une infection urinaire fébrile • pathologie fréquente chez l'enfant, en particulier chez les filles (sex ratio : 10). • Fréquence des récidives (50 à 80% des cas) • Risque de séquelles graves : HTA sévères, insuffisance rénale
Lesfacteursfavorisants • Uropathie : reflux vésico-uretéral • Dysplasie rénale <=> Uropathie • Virulence du germe • Qualité de la réponse immunitaire
Aspects Scintigraphiques des Pyélonéphrites aigues Focale localisée Focale étendue Diffuse
Performances d'après Bouissou & coll
Pyélonéphrite aiguë chez un nourrisson de un an Scintigraphies au DMSA et valeurs de fixation absolue 21% 14% 16% 8% 9 mois plus tard Phase aiguë Pas de séquelles
Autres applications du DMSA • Évaluation précise de la fonction rénale séparée(pour indication de néphrectomie) • Suivi de la fonction compensatrice controlatérale après ablation • L'imagerie des tumeurs ou autres masses est abandonnée au profit des US, TDM et IRM
Conclusion • Technique performante(meilleure sensibilité dans la PNA) • Technique peu irradiante(vs UIV ou TDM) • Technique reproductible et quantifiable • Seule méthode de quantification de la fonction rénale séparée NON INVASIVE • ABSENCE d'injection d'iode(pas d'allergie ni de néphrotoxicité)
Données de radioprotection r e i n v e s s i e o v a i r e t e s t i c u l e U I V 1 8 7 5 4 3 5 0 3 0 5 5 7 8 D M S A 1 4 6 0 3 6 0 4 0 2 1 ( 2 m C i ) ( - 2 2 % ) ( - 9 2 % ) ( - 9 9 % ) ( - 7 3 % ) D T P A 2 4 7 1 7 1 3 6 7 5 0 ( 5 m C i ) ( - 8 7 % ) ( - 6 1 % ) ( - 9 8 % ) ( - 3 6 % ) Les techniques isotopiques sont moins irradiantes
Cystographie isotopique • Exploration de la vessie après remplissage par du Tc 99m • Remplissage physiologique ou actif (sonde) • clichés statiques séquentiels + dynamique per mictionnel • manoeuvres de provocation • méthode sensible et peu irradiante • permet de détecter le reflux (gradation ?)
Cystographie isotopique positive a 1h30 per mictionnel