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Facteurs déterminants de la pauvreté en Guinee : Demande d’éducation et de santé

Facteurs déterminants de la pauvreté en Guinee : Demande d’éducation et de santé. Sekou Falil Doumbouya,Ingénieur Statisticien Economiste (ISE) Aboubacar Kaba, Doumbouya,Ingénieur Statisticien Economiste (ISE). OU SE TROUVE LA GUINEE ?. Plan de présentation.

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Facteurs déterminants de la pauvreté en Guinee : Demande d’éducation et de santé

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  1. Facteurs déterminants de la pauvreté en Guinee : Demande d’éducation et de santé Sekou Falil Doumbouya,Ingénieur Statisticien Economiste (ISE) Aboubacar Kaba, Doumbouya,Ingénieur Statisticien Economiste (ISE) DETERMINANTS DE LA DEMANDE D'EDUCATION ET DE SANTE EN GUINEE

  2. OU SE TROUVE LA GUINEE ? DETERMINANTS DE LA DEMANDE D'EDUCATION ET DE SANTE EN GUINEE

  3. Plan de présentation • Présentation générale de la Guinée • Principales questions de recherche et objectifs du projet • Contribution scientifique de la recherche, • Pertinence politique • Méthodologie • Données utilisées et les sources disponibles • Résultats DETERMINANTS DE LA DEMANDE D'EDUCATION ET DE SANTE EN GUINEE

  4. Présentation générale de la Guinée • Superficies : 245 857 Km2 • Population : estimée à 7 156 406 habitants avec taux d’accrois. naturel de 2,8% (RGPH 1996) • 51% de femmes et 46% de personnes agées de moins de 15 ans • Régions naturelles : au nombre de 4 (GM, MG, HG, GF) • 49,2 % de la population vivent en dessous du seuil de pauvreté (60% en milieu rural) • Le taux brut/net de scolarisation au primaire : 81 % ; 53.3 % • Dont (58,6 % pour le sexe masculin et 48 % pour le sexe féminin) • zones rurales : 43,7 % • Taux d’alphabétisation des adultes (15 ans et plus) : 28,3% • Taux d’accès de la population aux structures sanitaires39 % (28,4 % en milieu rural et 66,7 % au niveau des centres urbains de l’intérieur du pays et 63,7 % à Conakry). Pour les ménages pauvres (31,6 %) contre 44,1 % pour ceux non pauvres. • Taux de consultation médicale : 18,6 % dont pour les pauvres 14,5 % • Proportion des dépenses de santé et d’éducation des ménage : 9,3% et 3,5% DETERMINANTS DE LA DEMANDE D'EDUCATION ET DE SANTE EN GUINEE

  5. Carte de la pauvreté DETERMINANTS DE LA DEMANDE D'EDUCATION ET DE SANTE EN GUINEE

  6. Principales questions de recherche et objectifs du projet • L’examen des caractéristiques des indicateurs d’éducation et de santé en Guinée selon le genre, les classes de revenus, le milieu de résidence • L’estimation des paramètres de demande pouvant présenter un intérêt pour la politique gouvernementale. • Objectif : Ce projet propose d'entreprendre un diagnostic approfondi des services d’éducation et de santé de base en Guinée, en s’appuyant sur l’analyse de l’enquête auprès des ménages de 1994/1995, en particulier en termes d’utilisation des facilités par les ménages, de problèmes rencontrés par ces ménages, et des priorités telles qu’exprimées par la population. Le projet s’efforce aussi d’estimer les effets attendus de la politique gouvernementale et des réformes institutionnelles pour améliorer l’accès aux services sociaux de base. DETERMINANTS DE LA DEMANDE D'EDUCATION ET DE SANTE EN GUINEE

  7. Contribution scientifique de la recherche • Pénurie de travaux analytiques sur les ménages • OMD • Crise économique DETERMINANTS DE LA DEMANDE D'EDUCATION ET DE SANTE EN GUINEE

  8. Pertinence politique • SRP, 2000 • DSRP validé en janvier 2002 • Les trois piliés de la SRP : • une croissance accélérée à travers la création et la promotion des activités génératrices de revenus, • un accès équitable aux services sociaux de base, et • une bonne gouvernance et un renforcement des capacités institutionnelles et humaines. DETERMINANTS DE LA DEMANDE D'EDUCATION ET DE SANTE EN GUINEE

  9. La méthodologie • Connaissance des faits • Compréhension des phénomènes • Juste appréciation des effets a attendre des politiques gouvernementales et des reformes institutionnelles. DETERMINANTS DE LA DEMANDE D'EDUCATION ET DE SANTE EN GUINEE

  10. Modélisation des comportements : cas de l’éducation • Nous partons d’un modèle théorique stipulant que le ménage (ou les parents) dérive une utilité du capital humain (l’éducation) de ses enfants et de la consommation de tous les autres biens et services disponibles dans l’économie. • Le ménage doit choisir entre soit inscrire l’enfant à l’école publique, ou à l’école privée, soit ne pas l’inscrire du tout. • Inscrire un enfant à l’école pour une année supplémentaire aura pour résultat d’augmenter le capital humain de l’enfant, mais comme des coûts sont associés à la scolarisation, cette décision se solde par une baisse de la consommation d’autres biens et de services par le ménage. • De plus, les coûts et la qualité de l’école, puis l’accroissement du capital humain résultant d’une année d’études supplémentaire, seront en général différents selon que le ménage opte pour l’alternative en faveur de l’école publique ou de l’école privée. • Le ménage choisit l’alternative de scolarisation (y compris l’alternative de non inscription) qui lui apporte la plus grande utilité DETERMINANTS DE LA DEMANDE D'EDUCATION ET DE SANTE EN GUINEE

  11. Les équations du modèle : cas de l’éducation • Uij = uij(Sij,Cij) + eij (1) • Sij = Sij(Xi,Qj) (2) • Cij = Yi - Pj (3) • U* =max(U non inscription, U public, U privée) (4) • Uij = β0j + β1jXi + β2jQj + β3jYi + β4jPj + eij (5) • Uij = β0j + β1jXi + β2jQj + β3jYi + β4j1Pj * Quartile1 + β4j2Pj * Quartile2 + β4j3Pj * Quartile3 + β4j4Pj * Quartile4 + eij (6) • La variable dumny Quartilek (k=1, …., 4) est égal à 1 si les dépenses per capita du ménage tombent dans le quartile k, et zéro autrement • Uij = Vij + eij (7) • où Vij = β0j + β1jXi + β2jQj + β3jYi + β4jPj * Quartile1+ β4j1Pj * Quartile1 + β4jPj * Quartile2 + β4j3Pj * Quartile3 + β4j4Pj * Quartile4 DETERMINANTS DE LA DEMANDE D'EDUCATION ET DE SANTE EN GUINEE

  12. Xi: des variables micro • sexe de l’enfant • structure du ménage, • milieu de résidence, • sexe, niveau d’instruction et catégorie socio-professionnelle du chef de ménage et des parents de l’enfant • dépenses des ménages en services éducatifs. DETERMINANTS DE LA DEMANDE D'EDUCATION ET DE SANTE EN GUINEE

  13. Xi: des variables communautaires (Disponibilité et proximité) • nombre d’infrastructures d’éducation disponible, • temps (distance) DETERMINANTS DE LA DEMANDE D'EDUCATION ET DE SANTE EN GUINEE

  14. Données utilisée et les sources disponibles • EIBC, 1994/1995 • l'Enquête Intégrale de Base pour l’Evaluation de la Pauvreté (EIBEP,2002-2003) : 7 611 ménages , DETERMINANTS DE LA DEMANDE D'EDUCATION ET DE SANTE EN GUINEE

  15. RESULTATS • Modèle Probit DETERMINANTS DE LA DEMANDE D'EDUCATION ET DE SANTE EN GUINEE

  16. DETERMINANTS DE LA DEMANDE D'EDUCATION ET DE SANTE EN GUINEE

  17. DETERMINANTS DE LA DEMANDE D'EDUCATION ET DE SANTE EN GUINEE

  18. DETERMINANTS DE LA DEMANDE D'EDUCATION ET DE SANTE EN GUINEE

  19. DETERMINANTS DE LA DEMANDE D'EDUCATION ET DE SANTE EN GUINEE

  20. Commentaires • Les analyses descriptives, objet des deux précédentes sections, conduisent à un certain nombre d’observations générales touchant à l’accès aux services d’éducation et de santé. • En premier lieu, il existe des différentielles significatives par niveau de revenu et localisation du ménage, en ce qui concerne l’utilisation de ces services. Les individus les plus pauvres ont moins tendance que les plus aisés à rechercher un traitement à une maladie et, les enfants pauvres sont significativement moins susceptibles d’être scolarisés. En ce qui concerne la localisation, les inscriptions scolaires et les taux de consultation pour des services de soins curatifs sont beaucoup plus bas en zone rurale qu’en zone urbaine, ce qui reflète les différences entre zone rurale et urbaine dans le revenus moyens et, probablement, dans la disponibilité de prestataires. DETERMINANTS DE LA DEMANDE D'EDUCATION ET DE SANTE EN GUINEE

  21. Commentaires • Comme les ménages ruraux sont en général pauvres, une stratégie de ciblage des dépenses publiques vers l’éducation et la santé dans les zones rurales avantagerait les pauvres d’une manière disproportionnée. Remarquons cependant que plus de 67% de la population guinéenne (selon l’enquête EIBC1994-1995) vivent dans les zones rurales. Dans le monde rural guinéen même, il existe des disparités significatives de revenu et les écarts d’inscription scolaire, en particulier entre les quintiles les plus pauvres et ceux les plus riches de la population rurale, sont très grands. Par conséquent, les inégalités d’accès aux services, en zone rurale (de même qu’en zone urbaine) ont besoin également d’être reconnus et traités au moyen de politiques. • En deuxième lieu, l’incidence des services d’éducation et de santé est pratiquement régressive par tête. C’est-à-dire que les inscriptions dans les établissements publics et les consultations par personne sont plus élevées pour les quintiles supérieurs que dans les quintiles les plus bas. Les questions relatives à l’incidence des services publics sur des groupes de revenu, ne peuvent pas être séparées des questions de localisation et de placement des services : plusieurs services publics clés, tels que les écoles secondaires et les hôpitaux ont tendance à être localisés dans les centres urbains, où les ménages sont relativement aisés. DETERMINANTS DE LA DEMANDE D'EDUCATION ET DE SANTE EN GUINEE

  22. Commentaires • En troisième lieu, les alternatives privées en faveur de services publics, pour l’éducation comme pour la santé, sont utilisées de manière disproportionnée par les ménages les plus aisés. Sur la base de l’analyse statique, nous pouvons conclure dans un premier temps que les prestataires privés ne représentent pas une alternative viable pour les pauvres, et en second lieu, que l’expansion continue des secteurs privés de l’éducation et de la santé avantageront de manière disproportionnée les personnes aisées, rendant la répartition du capital humain encore plus inégal. Toutefois, alors qu’elles sont plausibles ces conclusions ne peuvent être déduites avec certitude à partir d’une analyse purement descriptive. • En particulier, le recours actuellement faible aux prestataires privés par les pauvres peut refléter un manque d’accès local, non pas seulement les coûts plus élevés de ces prestataires privés. Si l’expansion des services privés a lieu dans des domaines non couramment desservis par le secteur privé, les pauvres pourraient en bénéficier. Comme il est décrit ci-dessous, pour la scolarisation primaire et les services de santé, les calculs du modèle de données et de comportement (de demande) nous permettent de traiter cette question grâce à des simulations des impacts de l’expansion du secteur privé sur le niveau et la répartition des inscriptions scolaires et de l’utilisation des services de santé. • Quatrièmement, les charges financières associées à l’inscription d’un enfant à l’école (mesurées respectivement par rapport aux dépenses du ménage per capita) sont généralement plus lourdes pour les ménages pauvres, et cela a lieu en dépit du fait que les riches paient substantiellement plus en termes absolus (c’est-à-dire en FG). Enfin, comme dans la plus part des pays en voie de développement, on trouve de différences liées au genre dans les taux d’inscription scolaire. DETERMINANTS DE LA DEMANDE D'EDUCATION ET DE SANTE EN GUINEE

  23. Estimation du modèle • Les coefficients et les effets marginaux sont affichés dans les tableaux 9-14 et appellent plusieurs observations. En premier lieu, les tests de vraisemblance selon le genre sont significatifs dans le modèle de référence. Cependant, nous estimerons notre modèle de base sur l’ensemble des individus, ce qui suppose qu’une seule équation de choix est en mesure d’exprimer, pour une population de référence donnée, la probabilité d’accès à l’école. Par la suite, on introduira un terme d’interaction selon le genre. • Tableaux • La qualité de l’estimation de notre modèle de base est acceptable. Le modèle du Chi2 qui teste l’hypothèse nulle que tous les paramètres estimés du modèle (sauf la constante) sont nuls est significativement différent de zéro. Par contre le pseudo-R2 est assez faible. • En deuxième lieu, considérons les estimations du tableau 9. Il apparaît que les filles sont très défavorisées par rapport aux garçons quant à leur accès à l’école. Le coefficient relatif au sexe féminin est négatif et est égal à –0,65 environ. Ceci indique que le genre a un impact sur le choix en faveur de la scolarisation. Les tableaux 11 et 14 montrent les estimateurs des coefficients des variables explicatives mises en interaction avec le genre. DETERMINANTS DE LA DEMANDE D'EDUCATION ET DE SANTE EN GUINEE

  24. Estimation du modèle • Le tableau 11 montre que l’éducation scolaire de la mère et du père a pour effet d’augmenter la demande d’éducation pour les filles par rapport à la non-inscription. L’éducation scolaire du père a aussi pour effet d’augmenter la demande d’éducation pour les garçons, mais ce n’est pas le cas pour l’éducation scolaire de la mère. • De même, le revenu permanent du ménage, représenté par le logarithme de la dépense par tête, a un effet positif et fortement significatif sur la demande d’éducation aussi bien pour les filles que pour les garçons. L’effet est beaucoup plus important chez les filles. • Ces estimations suggèrent l’existence de différences importantes selon le genre des effets de l’éducation scolaire des parents et du revenu familial. Cependant, les coefficients probit ne mesurent pas leurs impacts réels en raison de la non linéarité de la structure du modèle. Les impacts réels doivent être plutôt évalués à partir des statistiques calculées sur les coefficients estimés et sur les données. Les tableaux 12 et 14 présentent les résultats d’un tel exercice. DETERMINANTS DE LA DEMANDE D'EDUCATION ET DE SANTE EN GUINEE

  25. Estimation du modèle • Le tableau 12 montre qu’un niveau d’éducation secondaire ou supérieur chez la mère augmente la probabilité qu’une fille soit scolarisée par environ 30 points de pourcentage de plus que dans le cas d’une mère sans passé scolaire. Ces effets sur les filles sont plus larges que ceux calculés sur les garçons. Quant aux effets du niveau d’éducation du père, on constate qu’ils influencent plus la scolarisation de garçons par rapport aux filles. Toutefois, la différence d’impact pour les filles et les garçons du niveau d’éducation du père est moins significative par rapport à celle révélée par le niveau d’éducation de la mère. • Ces simulations indiquent que l’amélioration du niveau d’éducation de la mère a des effets plus grands sur la scolarisation des filles que sur celle des garçons. L’éducation des parents semble bien favoriser les filles. Avec une mère éduquée, les bénéfices relatifs pour les filles, définis comme la différence entre les effets induits sur leur scolarisation et ceux des garçons sont plus élevés que pour un père éduqué. Ce résultat est expliqué par des modèles d’allocation des ressources dans un ménage : les mères éduquées ont une préférence pour les filles éduquées et leur niveau d’éducation leur confère le pouvoir de diriger les ressources du ménage dans le développement du capital humain de leurs filles. Il est possible aussi que le fort effet de l’éducation de la mère sur les filles soit expliqué par le fait que les mères passent beaucoup plus de temps avec leurs filles. Ainsi, une amélioration du niveau d’éducation de la mère augmentera l’efficacité de l’apprentissage et la demande de scolarisation des filles. Les données ne nous permettent pas de tester le pouvoir explicatif de ces interprétations, mais elles semblent cohérentes avec ce que l’on sait sur les ménages en Guinée. DETERMINANTS DE LA DEMANDE D'EDUCATION ET DE SANTE EN GUINEE

  26. Implication en terme de Politiques Publiques • Le modèle probit du choix d’école pour les enfants montre que les décisions des parents en ce qui concerne l’envoi de leurs enfants à l’école sont influencées par le revenu, l’urbanisation, l’éducation des parents, la composition du ménage, la localisation géographique. Ces résultats comportent un certain nombre d’implications pour la politique. • Le revenu du ménage a un impact positif sur la scolarisation des enfants et cet impact dépend du sexe des enfants. Des politiques qui conduisent à la croissance des revenus s’accompagneront par conséquent de l’effet bénéfique supplémentaire d’une augmentation des investissements consentis par le ménage pour la scolarisation de leurs enfants . Ces investissements seront beaucoup plus importants chez les filles que chez les garçons. Ainsi, les politiques qui améliorent les revenus des ménages vont accroître l’équité du genre dans la scolarisation. La vitesse de réalisation de cet objectif d’équité va dépendre de la manière dont ces politiques affecteront le coût d’opportunité relatif des filles et des garçons et les rendements relatifs du marché du travail par rapport à la scolarisation des filles et des garçons. DETERMINANTS DE LA DEMANDE D'EDUCATION ET DE SANTE EN GUINEE

  27. Implication en terme de Politiques Publiques • Quant aux effets de l’éducation scolaire des parents, notamment de la mère, les politiques qui conduisent à la hausse des inscriptions auront des effets positifs d’une génération à l’autre sur la scolarisation et sur l’équité selon la scolarisation, en augmentant les investissements que ces filles feront éventuellement une fois devenus des mères, dans l’éducation de leurs propres filles. Ceci est confirmé par le fait que l’effet de l’éducation de la mère est plus fort chez les filles. • Etant donné que le taux de scolarisation des garçons est aussi faible en Guinée, il est difficile de suggérer que les efforts d’éducation doivent être diriger sur les filles. De plus, les politiques qui font la promotion de l’éducation en général plutôt que celles ciblées sur les filles peuvent aussi servir à réduire le différentiel de scolarisation selon le genre. Mais leur efficacité sera moindre étant donné que l’effet de l’éducation du père est plus fort sur la scolarisation des garçons que sur celle des filles. DETERMINANTS DE LA DEMANDE D'EDUCATION ET DE SANTE EN GUINEE

  28. Implication en terme de Politiques Publiques • Lorsque l’on regarde le coût d’opportunité de l’éducation, les résultats présentés ici indiquent que les filles sont contraintes dans leur scolarisation par la demande qui porte sur leur temps. Dans la mesure où ces contraintes dépendent de la croyance des parents sur le rôle des filles dans l’économie du ménage, leur suppression sera un véritable défi politique. Dans le long terme, l’accroissement des substituts du travail domestique par le marché (ex : les plats préparés) et le changement de la technologie du foyer (ex : utilisation de l’électricité, des réfrigérateurs, etc) pourraient réduire la dépendance du ménage par rapport au travail des filles (Schultz, 1993). Les résultats montrent que la réduction de cette dépendance peut être déclenchée avec la croissance des revenus et l’urbanisation. Comme le note Glick et Sahn (1998), la subvention des garderies d’enfants, l’allègement du programme scolaire des filles, les campagnes publicitaires peuvent être utilisés par le gouvernement pour réduire le coût d’opportunité du temps des filles. DETERMINANTS DE LA DEMANDE D'EDUCATION ET DE SANTE EN GUINEE

  29. MERCI DE VOTRE ATTENTION DETERMINANTS DE LA DEMANDE D'EDUCATION ET DE SANTE EN GUINEE

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