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Journée de la prévention de la maltraitance, 2009. Aimons-nous les uns les autres. Département des ministères en faveur des femmes Conférence générale des adventistes du septième jour.
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Journée de la prévention de la maltraitance, 2009 Aimons-nous les uns les autres Département des ministères en faveur des femmes Conférence générale des adventistes du septième jour
Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres : car l’amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour. Voici comment l’amour de Dieu a été manifesté envers nous : Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde afin que nous vivions par lui. Et cet amour consiste non pas en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous a aimés et qu’il a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés. Bien- aimés, si Dieu nous a tant aimés, nous devons, nous aussi, nous aimer les uns les autres. 1 Jean 4:7-11
Dieu accorde à chaque chrétien la possibilité de choisir. Souvenons-nous des paroles de Josué aux enfants d’Israël dans Josué 24:15 : « Et si vous ne pensez pas devoir servir l’ÉTERNEL, choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir. »
VIVRE DANS UN MONDEDE SOUFFRANCE Nous vivons dans un monde plein de souffrance et de maux de toutes sortes. Mais nous servons un Dieu puissant ; un Dieu qui se soucie de tout ce qui nous concerne ; un Dieu qui nous donne une espérance et la joie dans un monde qui aspire à la paix et à la guérison ; un Dieu qui nous aime.
Jésus nous rappelle : « Sois sans crainte … J’étais mort, et me voici vivant aux siècles des siècles. » Apocalypse 1:17, 18. Quelle belle certitude ! Peu importe où nous sommes aujourd’hui, Dieu est avec nous.
1 Jean 4:18, 19 nous dit : « Il n’y a pas de crainte dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la crainte. … Nous aimons parce que lui nous a aimés le premier. » Une fois remplis de l’amour de Dieu, nous n’avons plus rien à craindre.
Mais, pour de nombreuses personnes dans ce monde, la peur est leur compagne de tous les jours ; elles n’ont pas expérimenté l’amour de Dieu ; et c’est pourquoi, en cette journée de la prévention de la maltraitance, nous allons examiner de plus près la violence que des femmes ont dû subir, à notre époque et à l’époque biblique.
En le faisant, nous devons nous poser la question : « Que puis-je faire pour aider ? En quoi puis-je apporter une différence ? Comment puis-je aimer d’une manière guérissante ? »
Définition du terme « violence envers les femmes », d’après le vote de l’Assemblée générale des Nations unies en 1993 : La « violence envers les femmes » désigne tout acte de violence de caractère sexuel, qui cause à une femme, ou va vraisemblablement lui causer, un tort ou une souffrance physique, sexuel ou psychologique, y compris les menaces d’accomplir ces actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ceci ait lieu en public ou en privé.
La Bible abonde en histoires de femmes qui ont été maltraitées de diverses manières : Tamar, la belle-fille de Juda (Genèse 38) ; la fille de Jephté (Juges 11) ; la femme surprise en flagrant délit d’adultère (Jean 8) ; la Samaritaine au puits de Jacob (Jean 4) ; la concubine du Lévite (Juges 19) ;
Tamar, fille du roi David, qui fut violée par son frère (2 Samuel 13) ; Agar, servante de Saraï (Genèse 16) ; Dina, fille de Jacob (Genèse 34) ; et Anne, mère de Samuel (1 Samuel 1). Et ce ne sont que quelques-uns des nombreux récits de maltraitance envers les femmes que nous trouvons dans la Bible.
Partons ensemble en voyage pour examiner de plus près ce problème de la violence envers les femmes, qui a été un fléau dans notre monde depuis les temps anciens jusqu’à aujourd’hui.
Dina, fille de Jacob (Genèse 34) Lisez avec moi Genèse 34:1, 2 : « Dina, la fille que Léa avait enfantée à Jacob, sortit pour voir les filles du pays. Sichem, fils du Hévien Hamor, prince du pays, la vit, l’enleva, coucha avec elle et la déshonora. »
L’un des éléments qui manquent dans ce récit est le respect : le respect pour Dina ; le respect pour la demande de Hamor et de Sichem, qui souhaitaient redresser le tort commis ; le respect pour le caractère sacré de la vie humaine ; et le respect pour leur père Jacob.
Ellen G. White nous dit que nous devons « chérir l’amour de Jésus dans notre cœur et le respect les uns pour les autres, car Christ a donné Sa vie pour nous. Chaque âme est précieuse aux yeux de Dieu. C’est une chose merveilleuse que Dieu se souvienne de nous et s’occupe de nous à chaque heure. » Manuscript Releases, vol. 7, p. 204
Saviez-vous qu’aux Etats-Unis, une femme est violée toutes les 6 minutes ? • Saviez-vous qu’au Pérou, 90% des jeunes filles âgées de 12 à 16 ans, qui mettent un enfant au monde, ont été victimes de viol, ou souvent d’inceste ? • Saviez-vous qu’en Afrique du Sud, un délit de caractère sexuel se commet toutes les 20 secondes ?
Agar, servante de Saraï(Genèse 16) 16:3, 4 Alors Saraï, femme d’Abram, prit sa servante égyptienne Agar, et la donna comme femme à Abram, son mari, après qu’il eut habité dix ans dans le pays de Canaan. Il alla vers Agar, et elle devint enceinte. Quand elle se vit enceinte, elle regarda sa maîtresse avec mépris.
Anne, mère de Samuel (1 Samuel 1) 1:6, 7 Sa rivale ne cessait pas de lui causer du chagrin, pour qu’elle se révolte parce que l’Eternel l’avait rendue stérile. Toutes les années, il en était ainsi. Chaque fois qu’Anne montait à la maison de l’Eternel, Peninna lui causait du chagrin de la même manière. Alors elle pleurait et ne mangeait pas.
Que fit Dieu dans chacunede ces situations ? • À Agar, Il dit : « Je multiplierai beaucoup ta descendance » (Genèse 16:10). Dieu fit une promesse à Agar. • À Anne, Dieu fit la promesse, par l’intermédiaire du sacrificateur Eli, qu’elle aurait un fils ; et elle promit à Dieu de Lui rendre ce fils.
Quatre cas de maltraitanceenvers des femmes • Tamar, belle-fille de Juda : abus de pouvoir • Dina, fille de Jacob : maltraitance sexuelle, abus de pouvoir • Agar, servante de Saraï, et • Anne, mère de Samuel : maltraitance émotionnelle par une autre femme
AIMEZ-VOUS LES UNS LES AUTRES « Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres, car l’amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour. » 1 Jean 4: 7, 8
1 Jean 4. Regardez les versets 12 à 16 : « Personne n’a jamais vu Dieu. Si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour est parfait en nous. A ceci nous connaissons que nous demeurons en lui, et lui en nous : c’est qu’il nous a donné de son Esprit. Et nous avons vu et nous témoignons que le Père a envoyé le Fils comme Sauveur du monde.
Celui qui confesse que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu. Et nous, nous avons connu l’amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour : celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui. »
Que pouvons-nous donc faire ? • Reconnaître que la violence de caractère sexuel est un mal pernicieux, qu’elle n’est jamais acceptable ni excusable. • Aider à en prendre conscience. Partager des publications sur la violence de caractère sexuel avec votre église et avec la communauté qui vous entoure.
Assurer un soutien permanent à un asile local pour les femmes ou à un autre organisme qui travaille en faveur des victimes de la violence de caractère sexuel. • Les ministères dans les prisons : s’occuper des auteurs de maltraitance sexuelle. • S’occuper des âmes blessées dans notre église. Ne porter aucun jugement. Créer des groupes de soutien.