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Les configurations et les acteurs de la mondialisation. Syndicats et Mondialisation Stage 520.36 PED - Turin, 14 au 18 septembre 2005 BEN CHIBANI Mohsen - CISL. Les configurations de la mondialisation. La mondialisation est anti-sociale : l’économie de marché ne fonctionne pas.
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Les configurations et les acteursde la mondialisation Syndicats et MondialisationStage 520.36 PED - Turin, 14 au 18 septembre 2005 BEN CHIBANI Mohsen - CISL
Les configurations de la mondialisation La mondialisation est anti-sociale : l’économie de marché ne fonctionne pas. • 3 milliards de personnes, dont 2/3 sont des femmes, ont moins de 2 dollars/jour • Pas une polarisation Nord-Sud, • Une guerre économique entre tous les pays, surtout du sud
Des tragédies sont moins visibles, facilement prévisibles et parfaitement évitables. • Toutes les heures, plus de 1200 enfants meurent loin de l’attention des médias, cela équivaut à Trois Tsunamis (plus de 300 000 tués) par mois • Au milieu d’une économie mondiale de plus en plus prospère, 10,7 millions d’enfants naissent chaque année sans la perspective de fêter leur cinquième anniversaire • Plus d’un milliard de personnes survivent dans la pauvreté absolue avec moins d’un dollar par jour • L’épidémie de VIH/SIDA a causé la mort de 3 millions d’individus et en a infecté 5 millions d’autres. • Source : Rapport mondial sur le développement Humain septembre 2005
Les 500 personnes les plus riches du monde ont un revenu combiné plus important que celui des 416 millions les plus pauvres. Selon les indicateurs actuels, un enfant né en Zambie aujourd’hui, a moins de chances de vivre au-delà de 30 ans qu’un enfant né en Angleterre en 1840 Les risques de mortalité liés aux grossesses vont de 1 sur 18 au Nigéria à 1 sur 8700 au Canada. « La faim est véritablement le pire de toutes les armes de destruction massive. Elle fait des millions de victimes chaque année. Lutter contre la faim et la pauvreté et promouvoir le développement sont les seuls moyens durables d’atteindre la paix dans le monde. Il n’y aura pas de paix sans développement, de même qu’il n’y aura ni paix ni développement sans justice sociale ». Président Lula da Silva
Les 189 Etats membres de l’Organisation des Nations Unies se sont engagés à réaliser, d’ici à 2015, les objectifs suivants : Réduire de moitié l’extreme pauvreté et la faim Assurer l’éducation primaire pour tous Promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes Réduire la mortalité infantile Améliorer la santé maternelle Combattre le VIH/Sida, le paludisme et d’autres maladies Assurer un environnement durable Mettre en place un partenariat mondial pour le développement Objectifs de développement pour le Millénaire :
La mondialisation est antisyndicale : une pression vers le bas sur les normes de travail. Violations des droits syndicaux • Le licenciement • Action syndicale indépendante • = répression dure • L’application des lois • = déficiences
En Asie, le licenciement constitue la forme de répression la plus courante. Ces licenciements ont eu lieu principalement en Inde (350 000), mais aussi en Corée du Sud (774), au Sri Lanka (700), en Turquie et en Thaïlande. En chine, les moindres tentatives d’action syndicale indépendante continuent à être frappées de la répression la plus dure. Les Zones franches d’exportation (ZFE) (Bangladesh, à Fidji, en Inde, en Corée, au Pakistan, aux Philippines et aux Sri Lanka).
En Europe, l’année écoulée a vu dix pays de la région mettre la dernière main aux préparatifs en vue de leur accession à l’Union européenne (UE) L’application de ces lois dans les faits peut parfois présenter des déficiences.(En République tchèqueEn Belarus,En Bulgarie, En Moldavie, En Roumanie
Dans les pays arabes, les violations des droits et libertés syndicales continuent à persister dans les secteurs privés et publics Les motivations économiques (Privatisations) ou politiques (lutte contre les fondamentalistes ou état de siège à cause de la guerre) sont souvent invoqués comme motifs pour violer les droits fondamentaux des travailleurs et travailleuses Le syndicalisme libre et démocratique n’est pas encore une règle dans les pays Moyen-Orient et du Golfe.
La mondialisation, de ce fait, ce n’est pas une polarisation Nord-Sud, mais aussi, et de plus en plus, une guerre économique entre tous les pays, surtout du sud Le Bangladesh, avec la fin du système de quotas, aura une perte sèche d’un million de postes de travail dans le secteur textile. C’est vrai aussi pour le Honduras, le Sri Lanka, ou le Mexique. Qui vient aussi de vivre une perte sèche d’emploi de plus de 200 000 postes (électronique, assemblage) en trois ans. La plupart sont allés en Chine.
L’intégration des marchés des marchandises, des capitaux et du travail. Un niveau d’interdépendance Des mouvements rapides et massifs de capitaux. C’est quoi la mondialisation ?
Culturelle, Sociale, Economique, Politique Ecologique. Dimensions de la mondialisation : Les problèmes écologiques nécessitent aujourd’hui une réponse mondiale. L’aspect économique fut une partie très importante de ce nouveau monde : FMI et la Banque mondiale. Le troisième pilier : l’Organisation mondiale du commerce,OMC.
L’investissement étranger direct avec un rôle important aux firmes multinationales L’internationalisation des marchés financiers Les instituions financières internationales, FMI, Banque mondiale et OMC Les groupements de libre échange Les acteurs de la mondialisation :
Stratégies des acteurs de la mondialisation: 1. Premier acteur : l’Europe • Comment l’Europe peut-elle fonctionner efficacement à 25 et faire face aux grands défis qui l’attendent et confrontées à la mondialisation ? • Comment consolider le modèle social européen ? • Le modèle social européen c’est aussi la question de l’accès de tous à l’emploi et de la lutte active contre le chômage.
2. - L’impunité des Multinationales : acteurs de la mondialisation. • Le chiffre d’affaire cumulé des 500 plus grandes entreprises de la planète, s’élève à 14 900 milliards de dollars, mieux que les 14 100 milliards obtenues lors du boom des nouvelles technologies en 2000, et celui de leur bénéfices est de plus 731,2 milliards. • L’exempleWorld Com opérateur téléphonique long distance américain etdu scandale de la fraude du Groupe ENRON (Fin 2001). Ce sont les travailleurs sont les premières victimes des faillites du secteur privé : L’importance de responsabiliser ces multinationales et les doter d’un code de conduite basé sur le respect des principales conventions internationales de l’OIT.
3. –Troisième acteur de la mondialisation : • a. - Les politiques des Institutions Financières Internationales (IFI) et les échecs de la mondialisation dirigée : nécessité de changer de modèle • Le Consensus de Washington, s’est traduit dans sa mise en œuvre par les politiques d’ajustement structurelLes politiques des IFI visant à promouvoir la privatisation, la déréglementation en faveur du marché et l’ouverture à l’investissement étranger. • b. - Les réformes au régime des retraites : La Banque Mondiale doit adopter une nouvelle approche • Echec des privatisations de la sécurité sociale en Amérique Latine • c. - Le même modèle imposé en Europe centrale et orientale • d. - Le FMI aussi soutient la réduction de la sécurité sociale publique • Le FMI retrace que « sur les 30 dernières années, la croissance du PIB européen par habitant a été entretenue par une hausse rapide de la productivité, mais minée par un déclin dans l’utilisation du travail ». La CES a condamné, le 5 août 2004, cet appel opportuniste du FMI de travailler longuement la semaine en précisant que la semaine standard de 40 heures n’est pas ce que l’Europe a besoin, ce qu’elle a besoin plutôt, ce sont des méthodes plus intelligentes de travail.
4. -Quatrième acteur de la mondialisation : • L’OMC : crise de la gouvernance mondiale • Après les conférences ministérielles de à Singapour (décembre 1996), Genève, Suisse (en 1998), Seattle(Etats-Unis(décembre 1999), Doha(Qatar, novembre 2001), la 5èmeConférence ministérielle de l’OMC à Cancún (septembre 2003) s’est soldée par un échec en raison de l’incapacité de l’OMC à faire face aux besoins des pays en développement et aux problèmes sociaux du commerce.
Repenser la Structure de l’OMC • En principe, l’OMC est une « institution extrêmement démocratique » et la règle primordiale à respecter : « Un pays, une voix » • Chaque membre ayant le droit d’exercer sont droit de véto sur toute décision • En termes formels : le Benin possède autant de voix que les Etats-Unis et le Bangladesh en possède autant que l’Union Européenne • En pratique cette façade »un pays, une voix »dissimule les relations de pouvoir inégales qui influencent les résultats des négociations au sein de l’OMC • Les superpuissances économiques mondiales (Etats-Unis, Europe) ont su modeler les règles multilatérales à l’image de leurs politiques nationales(Ex : l’Accord sur l’Agriculture défend les subventions proposées par l’UE et les USA).
Le Rapport de la Commission mondiale sur la dimension sociale de la mondialisation : Une mondialisation juste, créer des opportunités pour tous • Un Etat démocratique et efficace, • Un développement durable, • Des marchés productifs et équitables • Des règles de l’économie mondiale équitables • Une mondialisation solidaire • Des partenariats approfondis entre les acteurs privés, publics, monde de travail, société civile, institutions multilatérales • Un système des Nations unis plus efficace
Vers une mondialisation équitable • Le besoin de politiques macroéconomiques mondiales pour le plein emploi • Le besoin d’une cohérence politique : condition préalable importante au changement • Le besoin d’un organe de coordination et de contrôle : • Le besoin d’une action politique • Neuf mois après sa publication, le rapport de l’OIT n’avait pas encore produit de conséquences politiques • Le besoin d’une société civile forte
Conclusions : • Le respect des principes démocratiques, la démocratie et l’état de droit sont des facteurs très importants pour la stabilité sociale, ce qui favorise les investissements et la réussite des modèles de développement. • Pour réduire les mouvements spéculatives : la Loi TobinRenforcer leurs exportations, par la création de marchés régionaux. Les processusd’intégration régionale sont très importants. • Promouvoir plus le transfert technologique avec plus d’accessibilité pour les PVD. • Renforcer l’OIT, et établir des liens de coopération plus étroits avec les autres organisations internationales comme l’OMC, • La propre notion d’“Etat-Nation” est ainsi fortement questionnée. Les droits fondamentaux des travailleurs devraient être protégés. • La responsabilité est mondiale mais il faut agir d’une manière locale également. Aux organisations syndicales locales, nationales de jouer pleinement leur rôle.