340 likes | 474 Views
Plan du cours 4 Les cancers. Epidémiologie incidence et mortalité Prévention Dépistage Programme cancer du sein Programme cancer colorectal. Taux d’incidence standardisés (TSM) par région pour les 10 tumeurs les plus fréquentes en Wallonie, 2004-2008.
E N D
Plan du cours 4 Les cancers • Epidémiologie incidence et mortalité • Prévention • Dépistage • Programme cancer du sein • Programme cancer colorectal
Taux d’incidence standardisés (TSM) par région pour les 10 tumeurs les plus fréquentes en Wallonie, 2004-2008 Source : Fondation Registre du Cancer
Taux d’incidence standardisés (TSM) par région pour les 10 tumeurs les plus fréquentes en Wallonie, 2004-2008 Source : Fondation Registre du Cancer
Fréquence relative des 10 premières causes de décès par cancer en Wallonie en 2010 Source : DGSIE, calculs OWS
Fréquence relative des 10 premières causes de décès par cancer en Wallonie en 2010 Source : DGSIE, calculs OWS
Mortalité par cancers taux standardisés pour 100.000 habitants
Hommes Femmes Évolution du nombre de fumeurs réguliers en Belgique Source : CRIOC
DÉCÈS ÉVITÉS PAR LA PRÉVENTION • Dans le Hainaut, en 23 ans : • Décès cancer pulmonaire homme (80% des déces) : • 1 744
LE DEPISTAGE EST UN SERVICE DE SANTE PUBLIQUE QUI CONSISTE A PROPOSER UN TEST OU UN QUESTIONNAIRE A UNE POPULATION DEFINIE, QUI NE SE PERCOIT PAS NECESSAIREMENT A RISQUE OU DEJA ATTEINTE D’UNE MALADIE OU D’UNE COMPLICATION, DANS LE BUT D’IDENTIFIER LES INDIVIDUS QUI VRAISEMBLABLEMENT BENEFICIERONT D’AUTRES TESTS OU TRAITEMENTS POUR REDUIRE LE RISQUE DE MALADIE OU DE COMPLICATIONS. UK National Screening Comittee (2000)
ALL SCREENING PROGRAMMES DO HARM. SOME DO GOOD AS WELL, AND OF THESE, SOME DO MORE GOOD THAN HARM AT REASONABLE COST J.A. MUIR GRAY ANGELA E. RAFFLE
CRITERES DE QUALITE D’UN DEPISTAGE ORGANISEWILSON ET JUNGNER - 1968 1. LE DEPISTAGE DOIT CONCERNER UN PROBLEME DE SANTE IMPORTANT 2. UN TRAITEMENT EFFICACE DOIT ETRE DISPONIBLE POUR LA MALADIE DEPISTEE 3. LES RESSOURCES EXISTENT POUR LE DIAGNOSTIC ET LE TRAITEMENT 4. LA PHASE LATENTE (OU SYMPTOMATIQUE PRECOCE) DOIT POUVOIR ETRE IDENTIFIEE 5. IL FAUT UN TEST DE DEPISTAGE EFFICACE
FIABILITE D’UN TEST DE DEPISTAGE • SENSIBLE (ne pas rater les cas positifs) • SPECIFIQUE (éviter les faux positifs) • REPRODUCTIBLE (performance indépendante de l’opérateur et de ses outils)
CRITERES DE QUALITE DU DEPISTAGE WILSON ET JUNGNER - 1968 6. LE TEST DOIT ETRE ACCEPTABLE PAR LA POPULATION 7. L’HISTOIRE NATURELLE DE LA MALADIE DOIT ETRE BIEN COMPRISE 8. IL FAUT UNE POLITIQUE BIEN ETABLIE DE DEFINITION DES CAS QUI BENEFICIERONT D’UN TRAITEMENT 9. LE DEPISTAGE DOIT ETRE UN PROCESSUS CONTINU ET PAS UN PROJET ONE SHOT 10.RECHERCHER L’EQUILIBRE FINANCIER ENTRE LE COUT [DEPISTAGE + TRAITEMENT] ET COUT DU NON PROGRAMME
test de dépistage test diagnostic intervention population générale population éligible dépistage test positif test négatif programme de dépistage résultats anormaux résultat négatif clinique Bénéfices individuels et collectifs
PROPOSITION DE CRITERES DE QUALITE POUR LA GESTION D’UN PROGRAMME DE DEPISTAGE • COMPETENCES • - PLANIFICATION – ORGANISATION • - COMMUNICATION PROFESSIONNELLE ET GRAND PUBLIC • - THEMATIQUE • IMPLIQUER TOUS LES ACTEURS (LES REPRESENTANTS du(des) PUBLIC(S), LES PROFESSIONNELS DE SANTE PUBLIQUE, LES SERVICES PUBLICS, LES DECIDEURS FINANCIERS)
PROPOSITION DE CRITERES DE QUALITE POUR LA GESTION D’UN PROGRAMME DE DEPISTAGE • METTRE EN PLACE UN SYSTEME D’ASSURANCE ET DE CONTRÔLE DE QUALITE DE TOUTES LES PROCEDURES • EVALUATION CONTINUE EN TERME D’IMPACT SANTE ET PRODUCTION REGULIERE DE RAPPORTS ANALYTIQUES
Le Cancer du sein est un problème majeur de Santé Publique En Belgique : • +/- 6000 nouveaux cas par an • 1 femme sur 10 en sera atteinte • 1 femme sur 25 en mourra • principale cause de décès des femmes de 40 à 65 ans
Incidence du cancer du sein en Belgique : 5737 cas dont plus de 75 % au-delà de 50 ans 3/4 des cas
Recommandations européennes Pour qui ? Toutes les femmes de 50 à 69 ans - sans symptômes cliniques - sans antécédents Comment ? Radiographie des seins « Mammotest » Quand ? Tous les 2 ans, systématiquement
Dépistage cancer du sein Fédéral : - INAMI - Institut de Santé Publique Communauté française : - Centre de référence communautaire dépistage du cancer du sein
Les objectifs • A long terme (7 à 10 ans) - diminution du taux de mortalité de 30 % auprès des femmes de 50 à 69 ans - participation de 70 % de ces femmes • A court terme (2 ans) 1. l'implantation du programme 2. l'assurance d'un dépistage de qualité 3. l'accessibilité à toutes les femmes
2. L'assurance d'un dépistage de qualité • La qualité des appareillages et des clichés RX • l’agrément • des médecins radiologues premiers et seconds lecteurs • des centres de radiologie • la double lecture des «mammotests» • le délai le plus court pour les résultats • l’accueil des femmes dans les centres • les groupes de travail et le comité de pilotage • la formation des professionnels • l’évaluation continue
Taux de couverture 2006-2007 • Mammotests: 9,1% • Mammographie hors programme:47% • Pas de dépistage: 43%
Dépistage cancer du sein Evaluation du 1/1/2007 au 31/12/2009 49277 mammotests Anomalies RX 6235 soit 12,7% ( norme de qualité < 5% ) dont 303 cancers (dont 10% dépistés par la 2è lecture)
Dépistage de cancer colorectal • Epidémiologie : • 7 700 nouveaux cas par an(3è cancer chez l’homme, 2è chez la femme) • mortalité de 40 à 50 % • incidence faible avant 50 ans
Organisation du dépistage • Envoi par le Centre de gestion d’une invitation à toutes les personnes âgées de 50 à 74 ans • Le généraliste réalise le test de recherche de sang dans les selles (lecture au Centre de gestion)
Organisation du dépistage • Si négatif – réinvitation dans 2 ans • Si positif : coloscopie chez un gastroentérologue (réinvitation après 5 ans en cas de test négatif) • Le centre réalise une collecte des données et une évaluation de qualité
Coloscopie d’emblée chez les personnes à risque • Antécédents héréditaires • Maladie inflammatoire des intestins • Maladie héréditaire
Evaluation 1/3/2009au31/1/2010 • 40800 participants (taux de participation de 7,6 %) • 60 % des généralistes participent au programme • 3,1% de tests positifs sang dans les selles • 5 % de personnes à risque (coloscopie directe) • Détection cancer2,5 pour mille (86) • Détection adénome avancé 16,8 pour mille(271)