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Dyspepsie fonctionnelle : un nouvel échec thérapeutique. Objectif : apprécier l’efficacité d’un inhibiteur de la recapture de la sérotonine (venlafaxine) dans la dyspepsie fonctionnelle.
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Dyspepsie fonctionnelle : un nouvel échec thérapeutique • Objectif : apprécier l’efficacité d’un inhibiteur de la recapture de la sérotonine (venlafaxine) dans la dyspepsie fonctionnelle. • Méthode : essai multicentrique randomisé, en double aveugle versus placebo. Durée 8 semaines : évaluation des symptômes, qualité de vie, anxiété et dépression à 0, 4 et 8 semaines. • Résultats : 160 patients : 59 % des patients sous venlafaxine et 74 % des patients sous placebo ont terminé l’essai.En ITT, même réduction du score symptomatique dans les deux groupes.Patients asymptomatiques = 23 % et 20 %, p = 0,7. • Conclusion : le traitement avec inhibiteurs de la recapture de la sérotonine n’est pas plus efficace que le placebo dans la dyspepsie fonctionnelle. UEGW 2007 – D’après Kerkhoven L et al. Gut 2007;56 (suppl III) :A9
Un endoscope à trois visions • Objectif : évaluer une imagerie endoscopique « tri-mode » pour la détection de la dysplasie et du cancer sur œsophage de Barrett. • Méthode : endoscope avec système ETMI Olympus : haute résolution + autofluorescence + narrow band imaging (NBI).Étude internationale multicentrique : 84 patients avec suspicion de dysplasie sur Barrett (33) ou suivi après traitement endoscopique (9) ou au cours d’un programme de surveillance (42).Examen en haute résolution puis autofluorescence, puis NBI.Biopsie selon protocole de Seattle et sur lésions identifiées. • Résultats : 30 patients avec dysplasie de haut grade ou cancer précoce.L’autofluorescence permet d’augmenter la sensibilité des biopsies dirigées de 53 à 90 %. Le NBI permet de faire passer les faux positifs de 81 à 26 %. • Conclusion : l’excès de faux positifs avec l’autofluorescence est corrigé avec le NBI avec un seul appareil. À quel prix ? UEGW 2007 – D’après Curvers W.L. et al. Gut 2007;56 (suppl III) :A1
Transplantation de cellules souches autologues pour la maladie de Crohn • Objectif : évaluer l’efficacité et la tolérance de la transplantation autologue de cellules souches sans sélection des cellules CD34+ dans la maladie de Crohn réfractaire à tout traitement médical et étudier ses mécanismes d’action. • Résultats de l’efficacité : à 3 mois, une rémission clinique a été obtenue chez les 6 malades inclus malgré l’arrêt de tous les traitements médicaux. Une cicatrisation muqueuse endoscopique était observée chez les deux tiers des malades. Après un suivi médian de 13,5 mois, seul un malade a présenté une rechute. • Tolérance : un abcès périanal, une pleuro-péricardite et une tuberculose urinaire révélée par une hématurie ont été observés. • Analyses immunologiques : des taux moins élevés de TNF, d’IL-12, et des taux plus élevés de cellules T régulatrices ont été rapportés à l’issue de l’étude chez les sujets répondeurs. • Conclusion : le rapport bénéfice/risque de ce traitement doit maintenant être évalué sur une large cohorte de malades. UEGW 2007 – D’après Ardizzone S et al. Gut 2007;56 (Suppl III) :A1
Intérêt de l’échoendoscopie pour prédire le caractère malin et invasif des tumeurs intrapancréatiques mucineuses et papillaires (TIPMP) • Rationnel : aucune étude n’a pu déterminer précisément quels étaient les facteurs de risque de transformation maligne des TIPMP. • Méthode : 103 patients opérés pour une TIPMP et ayant bénéficié d’une échoendoscopie (EE) préopératoire ont été inclus. • Résultats : la concordance entre histologie et EE pour déterminer l’atteinte du canal pancréatique principal était de 91 %. • La concordance entre histologie et EE pour prédire un cancer invasif était de 70 %. • La présence d’une masse et/ou d’une dilatation du canal pancréatique > 10 mm à l’EE, le sexe féminin et un âge avancé étaient des facteurs prédictifs de cancer invasif et/ou de tumeur maligne. • Conclusion : l’EE est fiable pour déterminer l’atteinte du canal pancréatique principal et prédire le caractère invasif et malin des TIPMP. UEGW 2007 – D’après O’Toole D et al. Gut 2007;56 (Suppl. III) :A1
Étude de la flore chez des jumeaux sains ou atteints de MICI • Objectif : analyser la composition de la flore chez des jumeaux monozygotes « discordants » (un jumeau atteint de MICI et un jumeau sain) et chez des jumeaux sains (monozygotes ou dizygotes). • Résultats : chez les jumeaux monozygotes atteints de maladie de Crohn mais aussi chez les jumeaux monozygotes sains, les Firmicutes étaient l’espèce bactérienne prédominante, suggérant que la flore est génétiquement déterminée. • Chez les jumeaux homozygotes atteints de rectocolite hémorragique, le pourcentage de bactéries du genre Escherichia était plus élevé que chez leur jumeau sain, suggérant une implication des bactéries dans la pathogénie de la rectocolite hémorragique. • Globalement, les bactéries du genre Clostridium étaient plus fréquemment retrouvées chez les jumeaux sains que chez les jumeaux atteints de MICI, suggérant un rôle protecteur de cette espèce bactérienne. • Conclusion : la flore est influencée par des facteurs génétiques et environnementaux UEGW 2007 – D’après Lepage et al. Gut 2007;56 (Suppl. III) :A1