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La Contention en Psychiatrie

La Contention en Psychiatrie. Sommaire :. Histoire de la contention. Le Cadre Législatif. Modes de Contention d’aujourd’hui. Soins et rôles infirmiers. Les différents modes de contention de la renaissance à nos jours…. Le Corsage de force. Entraves pour le corsage de Force.

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La Contention en Psychiatrie

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Presentation Transcript


  1. La Contention en Psychiatrie

  2. Sommaire : • Histoire de la contention. • Le Cadre Législatif. • Modes de Contention d’aujourd’hui. • Soins et rôles infirmiers.

  3. Les différents modes de contention de la renaissance à nos jours…. Le Corsage de force

  4. Entraves pourle corsage deForce

  5. Combinaison de Force

  6. Liens utiliséschez les « Fous »

  7. Le Fauteuil et le litavec liensde contention

  8. La Contention : Définition

  9. La contention en médecine désigne tout dispositif médical ou procédé destiné à immobiliser l'intégralité ou une partie du corps . • Ellepeut être employée en psychiatrie à des fins thérapeutiques : la contention consiste en différentes techniques visant à contrôler par des moyens physiques un épisode violent du comportement d'un patient.

  10. Au moyen âge…. Au Moyen-âge, le malade mental était le plus souvent "soigné" à domicile, il était en général nécessaire d'attacher «les fous furieux ». Ce recours semblait alors traduire l’attention des proches qui veillaient à protéger le fou de lui-même tout en préservant la sécurité de chacun. Les moyens de contention ne permettaient pas d'isoler mais de maintenir le fou dans sa famille ou dans la communauté.

  11. Plus tard, il s'agira d'enfermer les errants, les déviants de toutes sortes, dont les fous. Isolement et contention seront alors utilisés non plus pour maintenir à domicile mais pour assigner une place, pour emprisonner, pour exclure.

  12. AU SIÈCLE DES LUMIÈRES… Au siècle des Lumières, un peu partout en Europe, les fous sont enfermés, parfois nus, dans d'étroits cachots, et nourris par des guichets au moyen de récipients de cuivre attachés à des chaînes. On utilise des camisoles de force et des chaînes fixées au mur et au lit pour immobiliser les malades en se fondant sur la théorie que plus la contention est douloureuse, meilleurs sont les résultats obtenus. La Révolution Française et sa remise en cause de l'arbitraire royal va interdire les lettres de cachet et différencier l'insensé du prisonnier ordinaire. Le fou devient un malade qu'il faut traiter par l'art de l'aliéniste. Si Pinel libère les aliénés de leurs chaînes, il n'en supprime pas pour cela l'isolement et la contention. Pinel, et surtout Esquirol, vont, au contraire, faire de l'isolement un des concepts centraux du traitement moral. La loi du 30 juin 1838 va institutionnaliser l'isolement en créant l'asile.

  13. Nommé médecin-chef de Bicêtre en 1793, Il conçoit, avec son surveillant Jean-Baptiste Pussin , le projet de l'abolition des chaînes. Philippe PINEL: «J’ai la conviction que ces aliénés ne sont si intraitables que parce qu’on les prive d’air et de liberté» Ph. PINEL retire les chaînes mais introduit la camisole de force.

  14. En l’absence de traitement sédatif l'usage traditionnel de la contrainte physique, afin de maintenir l'ordre dans les hospices, constitue le modèle du travail de «surveillant» en psychiatrie. • Ce modèle sera renforcé par la double mission de la psychiatrie française (d'abord par la loi de 1838 puis celle de 1990) qui associe soin et maintien de l'ordre social. • Ni la découverte des neuroleptiques , ni l'utilisation des psychothérapies, ni la place du secteur psychiatrique (qui renvoie à une philosophie de soin rigoureusement inverse) ne permettront d'abolir la contention et l'isolement à tel point qu'il apparaît aujourd'hui impossible de se passer de ces techniques dans les situations de grande violence.

  15. La loi du 30 juin 1838est une loi promulguée sous le règne du roi Louis-Philippe, dite "Loi des aliénés", qui traitait des institutions et de la prise en charge des malades mentaux. Cette loi est restée presque complètement valide jusqu'en 1990. Avant 1838, n'importe qui pouvait faire hospitaliser quelqu'un d'autre, ce qui constituait un sérieux problème, en raison d'abus : Certaines personnes, sur prétexte de folie, étaient ainsi envoyées à l'asile, et leurs biens étaient récupérés par la famille ou les proches. D'autres part, les conditions d'internement étaient mal définies et de nombreux internés vivaient encore dans des conditions misérables.

  16. Cette loi permit trois grands apports à la psychiatrie française et au traitement des malades : • Institution d'un établissement psychiatrique par département. • Meilleures conditions d'internement des malades : la loi permit par exemple la mise en place d'activités rémunérées pour les malades à l'intérieur des établissements. • Notion de placement volontaire et de placement d'office

  17. La Contention aujourd’hui… Aujourd’hui, la contention dans les hôpitaux est régit par la : Loi n° 90-527 du 27 juin 1990 relative aux droits et à la protection des personnes hospitalisées en raison de troubles mentaux et à leurs conditions d’hospitalisation.

  18. La contention est un acte thérapeutique appliqué dans les cas suivants: • prévention d'une violence imminente d'un patient envers lui-même ou envers autrui, quand les autres moyens d'apaisement ou de sécurité ne sont pas efficaces, ne sont pas suffisants ou ne sont pas appropriés. • prévention d'un risque de rupture thérapeutique alors que l'état de santé impose des soins et que les autres moyens disponibles ne sont pas efficaces, ne sont pas suffisants ou ne sont pas appropriés. Les contre-indications sont l'utilisation de la contention comme punition, répression, ou dans une recherche de confort du service aux dépens du patient. Les contre-indications somatiques regroupent les pathologies cardiaques, respiratoires, circulatoires, ou traumatiques incompatibles avec le maintien dans la position contenue.

  19. La pose de contention doit répondre à deux intérêts : assurer la sécurité du patient et/ou de son entourage lorsqu'il existe un danger pour le patient ou son entourage. Cependant, hormis le cas de l'urgence, il n'appartient pas à l'infirmier de prendre la décision de poser des contentions à un patient.

  20. La contention se fait sur prescription médicale • Elle se définit comme la limitation de l’autonomie du patient et de ses mouvements au moyen d’un procédé mécanique. • La contention ne limite pas les contacts relationnels du patient. • Les différents types de contention : • L’isolement (réduction de l’espace) • Camisole (garde l’autonomie de la marche) • Ceintures à bracelets pour les membres • Sangle abdominale

  21. Soins infirmiers et contention… La contention n'est légitime qu'à partir du moment où elle est prescrite dans l'intérêt du patient ou de celui des autres patients pour assurer leur sécurité.«  La pratique de la contention s'explique par des raisons sécuritaires pour faire face à des périodes de grande agitation, pour permettre l'administration de soins, pour réduire les périodes de déambulation et limiter le risque de chute. » Préalablement, à la pose de contention, il est important de faire l'analyse des bénéfices recherchés par la mise sous contention et les risques consécutifs au défaut de contention et des risques liés à la contention.En effet, le rapport de l'ANAES mentionne les risques de décès liés à la pose de contention : strangulation, par asphyxie ou résultant de traumatismes liés à la contention. " L'exemple de patients décédés, étranglés, par le matériel de contention alors qu'ils avaient glissé entre la barrière du lit et le matelas en tentant de descendre du lit est souvent rapporté. Malgré le manque de données épidémiologiques précises, ces évènements sont estimés responsables de 1/1 000 .

  22. Il est important qu'une surveillance écrite et programmée soit organisée à intervalles réguliers.Les modalités de la surveillance peuvent se faire au regard des circonstances suivantes :☞risques à gérer liés à la contention, ☞Les besoins et les risques spécifiques liés à l'état de santé du sujet maintenu.

  23. Rôle infirmier… • Mettre le patient en pyjama. • Etre vigilant à l’état général, vérifier les signes vitaux toutes les heures. • Attention aux simulations de malaise, éviter les dangers, vérifier la fermeture de la porte. • Ne pas ouvrir la chambre seul. • Expliquer la contention. • Rassurer le patient. • Avoir attitude et propos fermes mais rester ouvert . • Ne pas hésiter dans les réponses. • Aider le patient à verbaliser.

  24. Surveiller l’hydratation : on lui proposera de boire lors des passages et l’on quantifiera les entrées. Il est important de vérifier l’hydratation du patient en surveillant l’absence de signes de déshydratation (pli cutané, bouche sèche, langue rôtie…) Surveiller l’Alimentation : On ne mettra pas de couverts en verre, ni de couteau mais des couverts en plastique et un gobelet en plastique.

  25. Surveillance de l’état cutané : Des lésions suite aux efforts du patient pour se dégager des contentions tels que prurit, érythème de contact, macérations plaies, escarres et douleur peuvent s’installer. Lésions locomotrices causées par ankylose, perte de l'habitude du mouvement, l'ostéoporose d'immobilisation, peuvent se rencontrer.

  26. Surveillance de l’élimination : proposer à chaque passage en chambre d’aller aux toilettes (attention au risque infectieux dû à la stase urinaire), surveillance des selles, des urines et de la transpiration ( quantifier noter dans fiche de suivi). ne pas mettre ni urinal ni bassin (éviter le risque de projection).

  27. FIN…. Document réalisé par Laurence Fourment Et Romain Keryhuel Sources : soins infirmiers.com. santé mentale59/62. Wikipédia.

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