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Les Ecoles d’ingénieurs. Une opportunit é d’avenir à saisir?. Plan de la présentation. Les voies d’accès en école d’ingénieur. Le cycle d’ingénieur civil et informatique Les perspectives de carrière et les débouchés. L’admission. Plusieurs niveaux d’accès :
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Les Ecoles d’ingénieurs Une opportunité d’avenir à saisir?
Plan de la présentation • Les voies d’accès en école d’ingénieur. • Le cycle d’ingénieur civil et informatique • Les perspectives de carrière et les débouchés
L’admission Plusieurs niveaux d’accès : Les écoles d’ingénieurs proposent des entrées à plusieurs niveaux. La voie royale reste d’intégrer une classe préparatoire puis, au bout de 2 ans de tenter les différents concours permettant d’intégrer les écoles les plus prestigieuses pour une scolarité en 3 ans. Environ 80 % des nouveaux entrants sont titulaires d’un bac S, toutes options confondues, notamment quand ils sont passés par une classe préparatoire. Cependant, les écoles s’ouvrent de plus en plus aux bacheliers technologiques et ce, dans les écoles accessibles après un BTS ou un cycle universitaire, dans les écoles universitaires et dans les écoles spécialisée.
Intégrer une classe préparatoire, c'est choisir la voie royale d'accès aux études d'ingénieurs, mais également la voie la plus difficile. Les rythmes de travail sont intenses et il faut posséder une grande discipline de travail et pouvoir affronter la pression psychologique des concours qui en constituent l'horizon. Environ 130 écoles parmi les plus prestigieuses recrutent leurs élèves après 2 ans de classes préparatoires. • L'admission se passe par le biais, principalement, de concours communs. Les inscriptions sont centralisées sur www.scei-concours.org. Une fois admis au sein d'une école, les étudiants suivent alors le cycle ingénieur pendant 3 ans.
La prépa intégrée est une préparation à l'entrée dans une école d'enseignement supérieur qui se fait sur deux ans après le bac sous la forme d'un contrôle continu. Dans les écoles d'ingénieur, ce cycle de deux années est considéré comme les deux premières années d'enseignements fondamentaux nécessaires avant l'intégration au « cycle d'ingénieur » proprement dit, qui dure ensuite trois ans jusqu'à l'obtention du titre d'ingénieur délivré par l'école (de niveau Bac + 5). • En France, plus d'une soixantaine d'écoles d'ingénieurs sont accessibles après le bac de cette façon. • Il existe deux types de prépas intégrées dans le cadre de la formation d'ingénieur : • Les prépas intégrées propres à chaque école : la prépa se fait au sein de chaque école. Elle permet de viser l'intégration au cycle d'ingénieur de l'école où elle a lieu. • Les prépas intégrées communes à plusieurs écoles d'ingénieurs permettent de préparer (toujours en contrôle continu) son entrée dans plusieurs écoles au choix : • les « Cycles Préparatoires Polytechniques » (CPP) : il en existe plusieurs en France. Ils préparent à l'entrée dans les INP (Instituts Nationaux Polytechniques) qui comptent chacun plusieurs écoles d'ingénieurs publiques spécialisées dans différents domaines (ENSAT, ENSEM, ENSIC, ENAC...) • Les « Cycles Préparatoires Intégrés des Ecoles de Chimie » (CPI)préparent à l'intégration dans une des 18 grandes écoles de chimie et de génie chimique de la Fédération Gay-Lussac (ENSCP-Paris, INSA-Rouen, ENSIACET-Toulouse,...) • Le « Cycle Préparatoire du Polytechnicien de Bordeaux » (CPPBx)intégré dans le cycle de Licence de l'Université de Bordeaux, permet de préparer son intégration dans une des écoles d'ingénieurs d'Aquitaine (ESTBB, ENITAB, ESTIA,...)
Mode de recrutement d'une prépa intégrée : • Les prépas intégrées en écoles d'ingénieurs, qu'elles soient communes ou non, recrutent des bacheliers scientifiques (essentiellement S et STI, plus rarement STL) sur sélection, comme les prépas classiques. Cette sélection se fait sur dossier et entretien, éventuellement à partir des notes obtenues au bac et, dans certaines écoles, sur concours. De façon générale, un bon niveau scolaire est exigé pour pouvoir suivre une prépa intégrée. • Modalité du cursus : • La formation dure deux ans, sans possibilité de redoubler une année et le passage dans l'année supérieure s'effectue à partir des notes obtenues dans les différentes matières pendant le contrôle continu. Une sélection importante s'opère pendant ces deux années, d'abord à la fin de la première année, et ensuite à la fin de la deuxième année au moment de l''intégration en cycle d'ingénieur. • Attention : ce n'est pas parce que la prépa intégrée n'est pas une classe préparatoire classique, avec des concours à la fin de la 2ème année, que l'intégration en cycle d'ingénieur est garantie. Il faut savoir que le niveau de cette formation correspond à celui d'une préparation exigeante demandant un travail soutenu. Le programme recouvre en effet celui des classes prépas classiques. Aussi, beaucoup d'élèves ne franchissent-ils pas le cap de la 1ère année. Les élèves présentant certaines difficultés dès la 1ère année peuvent se voir rapidement proposer une réorientation vers les universités ou les IUT.
Les avantages d'une prépa intégrée : • La prépa intégrée offre de nombreux avantages pour les élèves qui redoutent les classes préparatoires classiques à cause de leur rythme de travail particulièrement intensif et de leur niveau d'enseignement particulièrement élevé: • La prépa intégrée représente une alternative de qualité à la classe préparatoire. Les écoles avec prépa intégrée, même si elles ne font pas partie des écoles d'ingénieurs les plus prestigieuses, sont malgré tout reconnues, spécialement dans le monde professionnel. • La prépa intégrée permet d'éviter les concours de fin de cycle, et cela comporte deux avantages non négligeables. Cela permet en premier lieu d'éviter de devoir choisir son école d'ingénieur en fonction de sa place dans les classements aux concours et non en fonction de ses envies. La prépa intégrée permet par conséquent d'éviter la compétition et le stress associés aux concours et à leurs enjeux. • La prépa intégrée propose un enseignement un peu moins théorique et scolaire que la prépa classique : il y a plus de travaux pratiques, les cours prennent en compte les STI (Sciences et Technologies de l'Ingénieur), des options de spécialisation et des stages professionnels peuvent être proposés dès la 1ère année dans certaines écoles.
Entrer en école d'inégnieurs après le bac ou bac+1 • Environ 90 écoles sont accessibles directement après le bac. Les bacheliers scientifiques sont les plus nombreux, sans oublier les titulaires d'un bac STI et STL, acceptés notamment dans les écoles à vocation technologique ou dans les FIP. L'admission se fait principalement sur dossier, entretien, voire concours. Une trentaine d'écoles d'ingénieurs proposent une procédure commune d'inscription via le site : http://www.grandesecoles-postbac.fr/. • Entrer en école d'inégnieurs après un bac+1 et plus • En admission principale ou parallèle (secondaire), plus d'une centaine d'écoles recrutent des bac + 2. Il est possible de se présenter avec une L2 en sciences et technologies. Cependant, la sélection, sur dossier ou concours est assez sévère. • Au contraire, les admissions après un DUT, voire un BTS, sont en hausse constante. • La banque d'épreuves DUT-BTS leur est destinée spécifiquement. Parmi les DUT, les formations les plus appréciées sont les mentions génie électrique et informatique industrielle, mesures physiques, génie mécanique et productique, génie des télécommunications et des réseaux. Une vingtaine de BTS permettent aussi de se présenter.
Les concours communs après le bac : • Vous n'êtes pas obligé de passer par une classe Prépa pour entrer dans une école d'ingénieurs. Plusieurs concours permettent de se présenter aux admissions en écoles après le baccalauréat. Sachez cependant que de nombreuses écoles organisent des épreuves spécifiques et suivent une procédure qui leur est propre. • Concours Avenir : Nouvellement créé, le Concours Avenir permet d'intégrer 4 écoles d'ingénieurs. • Concours des ENI : Le Concours des ENI permet d'intégrer les ENI de Brest, de Metz, de Saint-Étienne, de Tarbes et du Val de Loire en 1re année. Ce concours s'adresse aux étudiants de terminal S ou STI. • Concours FESIC Bac : La FESIC rassemble 26 grandes écoles d'ingénieurs et de commerce. Le Concours FESIC Bac est ouvert aux étudiants inscrits en terminale S ou titulaires d'un Bac S depuis moins d'un an. • Concours GEIPI-Polytech : Le Concours GEIPI-Polytech permet d'intégrer 25 écoles d'ingénieurs publiques.
Les concours communs après prépa : • Les classes préparatoires représentent le contingent le plus important des écoles d'ingénieurs. Il n'est donc pas étonnant que les Concours ouverts aux étudiants issus de classes préparatoires scientifiques soient les plus nombreux. • Voici les principaux concours qui permettent de se présenter aux admissions en écoles après le baccalauréat. Sachez cependant que de nombreuses écoles organisent des épreuves spécifiques et suivent une procédure qui leur est propre. • Concours Archimède: Le Concours Commun Archimède a pour vocation de permettre à 36 écoles d'ingénieurs des universités de recruter sur concours écrits des élèves issus des classes préparatoires aux grandes écoles. • Banque PT : La Banque PT est une banque d'épreuves utilisée par toutes les écoles d'ingénieurs qui recrutent des étudiants de classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) issus de la filière Physique-Technologie (PT). • Concours Centrale-Supélec : Le Concours Centrale-Supélec est un des concours les plus sélectifs pour les étudiants de classe préparatoire. Il attire chaque année plus de 23 000 étudiants qui se partagent 15 000 places. • Concours Communs Polytechniques : Ce concours permet d'intégrer l'une des 33 écoles d'ingénieurs regroupées au sein du Groupe Concours Polytechnique. • Concours Communs TPE : Le Concours Commun TPE (Travaux Publics de l'Etat) est organisé au profit de cinq écoles et est également utilisé en Banque de notes pour le concours de l'Ecole des Ingénieurs de la Ville de Paris - Génie Urbain (EIVP). • Concours e3a: Le Concours e3a regroupe 64 écoles d'ingénieurs réparties sur toute la France. Il attire chaque année plus de 10 000 candidats pour environ 3 000 places. • Concours FESIC Prépa : Le Concours FESIC Prépa s'adresse aux étudiants inscrits en 2ème année de CPGE scientifiques et permet de se présenter à 10 grandes écoles d'ingénieurs. • Concours G2E : le Concours G2E s'adresse aux étudiants issus des classes préparatoires BCPST (Biologie, Chimie, Physique, Sciences de la Terre). Il permet d'intégrer 8 écoles d'ingénieurs. • Concours Mines-Ponts : le Concours Commun MINES PONTS s'adresse aux étudiants souhaitant intégrer une des écoles d'ingénieurs suivantes : Ecole Nationale des Ponts et Chaussées, Sup Aéro, ENSTA, ENST, Mines de Paris, Mines de Saint-Etienne, Mines de Nancy, Télécom Bretagne, Ecole Polytechnique. • Concours X-ESPCI : L'Ecole Polytechnique utilise ses propres concours pour les filières MP, PC et PSI, recrute par l'intermédiaire du Concours Mines-Ponts pour les élèves issus de la filière TSI et par l'intermédiaire du Concours Banque PT pour les étudiants de la filière PT.
Les admissions parallèles après un bac + 2 et plus : • Les admissions sur titres sont un moyen très astucieux d'entrer dans une école d'ingénieurs après un Bac +2, un Bac +3 ou un Bac +4. Ces profils sont d'ailleurs de plus en plus recherchés par les écoles qui peuvent ainsi diversifier - et enrichir - leurs promotions. • Concours ATS : le Concours ATS s'adresse uniquement aux élèves inscrits en Prépa ATS durant l'année scolaire. • Concours National DEUG : le Concours National DEUG fait partie des Concours Communs Polytechnique. Il s'adresse aux étudiants ayant validé 4 semestre de Licence dans le domaine des Sciences et Technologies. • Filière universitaire du Concours Polytechnique : le Concours de la Filière Universitaire s'adresse aux étudiants de L2 (DEUG) mention Sciences et Technologies, mention Mathématiques, Informatique et Applications aux Sciences (MIAS) ou mention Sciences de la Matière (SM) obtenu avec la mention Bien ou la mention Très Bien et aux étudiants en L3 ou en 1ère année de Magistère dans l'un des domaines suivants : mathématiques, informatique, mécanique, sciences de la matière.
Bien choisir son école d'ingénieurs • Les écoles d'ingénieurs peuvent avoir différents statuts : plus de 50 % dépendent du ministère de l'Éducation nationale, 20 % d'écoles sont placées sous la tutelle d'un autre ministère (Industrie, Agriculture, Défense...). Les autres établissements sont consulaires, c'est-à-dire qu'ils sont rattachés à une chambre de commerce et d'industrie, à une chambre d'agriculture, ou tout simplement privés. • Mais qu'elles soient privées, publiques ou consulaires, une école d'ingénieurs doit avant être habilité par le CTI(La commission des titres d’ingénieurs)pour pouvoir garantir à ses étudiants le titre d'inégnieur. C'est ce titre qui donne d'officele grade master et permet donc la poursuite d'études. Un diplôme qui garantit aussi que, quelle que soit l'école choisie, la formation sera de qualité, reconnue par les professionnels, et correspondra aux besoins actuels des entreprises.
Les écoles qui reçoivent le label de la CTIproposent plusieurs cursus; cesont donc au total plus de 500 formations qui débouchent surle titre d'ingénieur. De plus, au total, 224 écoles délivrent un diplôme d'ingénieur habilité par la Commission des titres d'ingénieur (CTI). Alors, comment choisir parmi toutes ces écoles ? • Bien choisir son école d'ingénieur : les questions à se poser • Une fois que vous vous êtes assuré que les écoles d'ingénieurs qui vous intéressent sont habilitées par la CTI, plusieurs autres critères sont à prendre en compte pour faire le choix de la meilleure école possible compte tenu de vos projets et de vos possibilités. -Il convient en effet de savoir si : -C'est une école généraliste ou spécialiste, -Une part est accordée à la recherche, -L'école dispose d'un réseau, -L'école entretient un partenariat avec les entreprises, -Elle dipose d'une ouverture à l'international, -Et aussi ... quelle est sa notoriété. • Choisir entre une école d'inégnieurs généraliste ou spécialiste • La plupart des écoles s'affirment généralistes, car la formation d'ingénieur est transversale et nécessite autant de qualités de management et d'organisation que de compétences techniques. Elles offrent, toutefois, une palette de spécialités, certaines dès la 1ère année. C'est souvent le cas dans les secteurs porteurs de l'informatique et des télécoms, ou dans des domaines précis comme l'aéronautique ou l'agronomie. L'intérêt d'une école généraliste réside dans son champ de possibilités.
La part accordée à la recherche • Devenir ingénieur-docteur suppose, après le diplôme d'ingénieur, de continuer ses études tout en travaillant pendant trois ans au minimum pour écrire une thèse. • Le réseau de l'école d'ingénieur • Il est rare aujourd'hui qu'une école d'ingénieurs ne fasse pas partie d'un réseau. L'appartenance à un réseau permet de passer du temps dans une autre école du réseau, de mutualiser les moyens pour la recherche ou encore d'améliorer la notoriété des écoles. Les réseaux peuvent prendre différentes formes en fédérant des établissements identiques essaimés dans toute la France. • Partenariat avec les entreprises • Les entreprises sont depuis longtemps des partenaires privilégiés des écoles d'ingénieurs. C'est ainsi qu'au cours de sa scolarité, l'étudiant effectue plusieurs stages avec une prise de responsabilité progressive, du poste d'ouvrier à celui de chef de projet. Le dernier stage, d'au moins 6 mois, est souvent un pas vers un premier poste. Les entreprises prospectent de futures recrues, et les élèves commencent dès l'école à se faire connaître auprès des recruteurs.
Ouverture à l'international • Outre l'anglais obligatoire, l'apprentissage d'une seconde langue est souvent la norme et les écoles les plus grandes proposent déjà une troisième langue. Certains cours sont dispensés en VO et les promotions accueillent de plus en plus d'étudiants étrangers (environ 8 % selon la CGE). • Enfin, demandez quelle est la part d'étudiants étrangers dans l'école. Le melting-pot est enrichissant, et pas seulement pour l'extraordinaire ouverture sur le monde que permet la fréquentation d'étudiants venus de toute la planète. • Grâce aux accords d'échanges avec des établissements étrangers, désormais toutes les écoles proposent des séjours d'études à l'international (États-Unis, Asie...). Certaines, comme l'EPF ou les INSA, ont même développé des filières biculturelles, qui font alterner cours en France et au sein de l'université partenaire étrangère. D'autres proposent de décrocher un diplôme conjoint ou, mieux, un double diplôme. • A NOTER / LE RESEAU TIME • Ce réseau (Top Industrial Managers for Europe) a pour but de former des ingénieurs biculturels européens. Il est constitué d'une trentaine d'écoles. www.time-association.org • La notoriété de l'école • La seule reconnaissance officielle est l'habilitation du diplôme par la Commission des titres d'ingénieur (CTI), tous les six ans. Une autre garantie du sérieux de la formation est le label fourni par la Conférence des grandes écoles. • Enfin, la notoriété des écoles fait l'objet de différents classements. La répartition officieuse en 4 groupes (A, B, C et D) est connue des professeurs de classe préparatoire. • La presse (L'Usine nouvelle, 01 informatique, Le Point, Le Nouvel Observateur, l'Express, etc.) publie régulièrement des classements. Y sont recensées les écoles « préférées » des recruteurs, les écoles les plus innovantes, les grilles de salaires des débutants, etc.