130 likes | 336 Views
E N D
1. Séminaire PLU 6049Troubles de la mobilité et de la postureProfesseur responsable Hubert Labelle
2. Introduction
3. Introduction suite…
4. Objectif 1 - de cette présentation
5. Étude 1 : Koralewicz & Engh (2000) Méthodologie
n1 = 117 patients (67.9 ans)
n2 = 40 contrôles (68.3 ans)
Test de proprioception
- Seuil de détection d’un mouvement passif
- Départ genou à 45 degrés – flexion/extension
- Système Biodex (vitesse de 0,5 degré / seconde)
6. Étude 1 : Koralewicz & Engh (2000)
7. Étude 1 : Koralewicz & Engh (2000) Les résultats montrent une altération de la proprioception chez les gonarthrosiques par rapport à des personnes saines ( similaires aux travaux de Barrett et al., 1991).
Les résultats montrent aussi (1) aucune différence proprioceptive pour les analyses bilatérales chez les gonarthrosiques et (2) aucune association entre le niveau de sévérité radiologique de l’arthrose et la proprioception. Cela remet en cause le lien entre la proprioception et la pathologie - cause ou conséquence ????
8. Étude 2 : Bennell et al., (2003) Déterminer s’il existe une relation entre la proprioception, la douleur et les incapacités fonctionnelles chez une large cohorte de patients gonarthrosiques (n = 220 patients)
Méthodologie
Test proprioceptif : évaluation du sens de position articulaire (par repositionnement réel)
Évaluation des capacités fonctionnelles : WOMAC et batterie de tests cliniques
Évaluation de la douleur : WOMACdouleur et EVA lors des tests cliniques
Résultats / discussion
Association non significative entre la précision à reproduire une position articulaire et la douleur (accord avec les travaux de Hassan et al, 2002)
Association non significative entre la précision à reproduire une position articulaire et les résultats aux tests de capacités fonctionnelles (controverse dans la littérature)
9. Objectif 2 de cette présentation Remplacement des deux surfaces articulaires fémoraux-tibiales (et de la surface articulaire fémoro-patellaire) par une prothèse
Cas de gonarthrose sévère (> grade 3) et atteinte à plusieurs compartiments
10. Étude 3 : Pap et al., 2000 Méthodologie
n1 = 15 patients (60 ans) – RTG après 4,6 ans
n2 = 15 contrôles (60 ans)
Test de proprioception
- Seuils de détection et de fin d’un mouvement passif
- Départ genou à 45 degrés – flexion/extension
Système « maison » (vitesse de 0,6 degré / seconde)
Test clinique
- Knee Society Score
11. Étude 3 : Pap et al., 2000
12. Étude 3 : Pap et al., 2000
13. Étude 4 : Warren et al., (1993) Déterminer les effets d’un remplacement total du genou sur la proprioception entre des cas de conservation du LCP et ceux de retrait du LCP.
Méthodologie
Participants : 50 patients (56-85 ans) opérés (+ d’un an)
Test proprioceptif : sens de position articulaire
Mesure de l’erreur moyenne sur le changement de position angulaire (0-60 degrés)
Résultats / discussion
Les résultats montrent une meilleure proprioception chez le genou opéré comparativement à celui non opéré (n = 31 patients) – erreur de mesure de 10,89 vs 13,17 degrés.
Les résultats montrent également une meilleure proprioception post-chirurgie chez les cas (n = 25) de prothèseLCP que chez les cas (n = 30) de prothèse – erreur de mesure de 10,93 vs 12,27 degrés.
14. Conclusion générale Les patients gonarthrosiques semblent avoir une moins bonne proprioception que des personnes saines du même âge (Koralewicz et Engh, 2000), et cela de façon bilatérale.
La perte proprioceptive ne semble pas être liée à la douleur chez les gonarthrosiques et aurait peu d’impact sur la capacité fonctionnelle des patients (Bennell et al., 2003)
La littérature démontre une controverse sur les effets proprioceptifs du remplacement total de l’articulation du genou :
Différence entre le type d’évaluation proprioceptive effectuée : positionnement (Warren et al., 1993) vs sensibilité (Pap et al., 2000)
Effets seraient relatifs au type de prothèse utilisée – la conservation du LCP semble être importante (Warren et al., 1993)
La perte proprioceptive post-chirurgie pourrait être causée au fait que l’intervention chirurgicale implique l’extraction de structures intra articulaires riches en mécanorécepteurs (ex : LCA) - (Pap et al., 2000)