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LIVRE BLANC DE LA CARDIOLOGIE LIBERALE 2008-2015. J.F . Thébaut, C. Aviérinos , P. Arnold, P. Assyag, D. Guedj- Meynier , G. Jullien, C. Ziccarelli. Les 9 propositions du livre blanc. 1- Créer un conseil national professionnel de cardiologie
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LIVRE BLANCDE LA CARDIOLOGIE LIBERALE 2008-2015 J.F. Thébaut, C. Aviérinos, P. Arnold, P. Assyag, D. Guedj-Meynier, G. Jullien, C. Ziccarelli
Les 9 propositions du livre blanc 1- Créer un conseil national professionnel de cardiologie 2- Accompagner la « nouvelle citoyenneté » du patient patient cardiaque 3- Créer un collège de l’innovation et du développement en cardiologie (CIDECAR) 4- Promouvoir un secteur optionnel « qualité + » 5- Une batterie de mesures pour pallier la décrue démographique
Les 9 propositions du livre blanc 6- Garantir, par la solidarité nationale l’accès à l’innovation diagnostique et thérapeutique 7- Explorer progressivement le principe de la rétribution forfaitaire et du paiement « à la performance » 8- Conduire des expériences d’éducation et d’accompagnement thérapeutique du patient 9- Soutenir le regroupement volontaire et modulaire des cardiologues, la coopération avec les autres spécialités et professions, dans l’indépendance professionnelle
Plan • Profil des cardiologues • Démographie • Modes d’exercice • Exercice en groupe monodisciplinaire • Exercice en groupe pluridisciplinaire • Lieux d’exercice multiples • Activité en clinique • Activité à l’hôpital • Avenir : enquête auprès des internes en cardiologie
Profil des cardiologues • Le nombre des cardiologues : selon le CNO 5890 spécialistes des maladies du cœur et des vaisseaux dont 20% sont des femmes. • L’âge moyen : 50ans • L’âge de la primo-installation : 39ans • La grande disparité : • 22 cardiologues pour 100 000habitants à Paris • 3 cardiologues pour 100 000habitants dans la Mayenne
Modes d’exercice : Exercice en groupe monodisciplinaire prédominant 70.6% des cardiologues exercent en groupe (source 2007) Cabinet le plus souvent monodisciplinaire : 61% Cabinet pluridisciplinaire : 38.8% Le plus souvent, les regroupements se font sous forme de Société Civile de Moyen (SCM). A noter qu’entre 1999 et 2007, une augmentation des SCP et des SEL.
Secteur 1 : toujours largement majoritaire 78% des cardiologues sont en secteur 1. Dans les grandes villes, il existe une proportion égale de secteur 1 et secteur 2. Appartenance forte des médecins au secteur 1 de la même manière que les pneumologues, radiologues, néphrologues et anatomo-cytopathologistes. 78% Secteur 1 20.5% Secteur 2 1.5% Secteur DP
Des lieux d’exercice multiples Les cardiologues exercent en cabinet et le plus souvent en clinique privé 7 sur 10 cardiologues ont une activité en clinique 4 sur 10 exercent à la fois en cabinet et en clinique Plus d’un cardiologue sur deux exerce à l’hôpital Ils sont 22% à exercer en cabinet privé et à l’hôpital Un peu moins d’un cardiologue sur dix est salarié à temps partiel dans un centre de santé
Répartition des temps hebdomadaires de l’activité des cardiologues libéraux 70% du temps consacré à l’activité du cabinet 32.4 heures réalisées en cabinet sur les 46.4 heures par semaine 9 heures sont consacrées aux interventions effectuées en clinique 5 heures à l’hôpital
Les cardiologues libéraux : activité en clinique Chez les 78% des cardiologues ayant une activité en clinique, la plus fréquente est effectuée au niveau des plateaux techniques dans le cadre de la mise à disposition par la clinique. 55% des cardiologues ont une activité en clinique liée à une activité préopératoire. 47% des cardiologues ont une activité en clinique impliquant une hospitalisation du patient.
Statut et activité des cardiologues libéraux exerçant à l’hôpital La majorité (61%) intervient à l’hôpital avec un statut d’attachéhospitalier public. 25% ont un exercice libéral en bénéficiant de l’accès au plateau technique hospitalier. Un peu moins de 20% ont un statut de praticien hospitalier à temps partiel.
L’avenir : les résultats de l’enquête auprès des internes en cardiologie • L’exercice de la cardiologie serait : • Cardiologie clinique associée à un autre exercice de la cardiologie (rythmologie interventionnelle) • Un exercice hospitalier important • Un exercice sur différents sites (60% des internes) • Un exercice recentré sur les soins • Un exercice dans une ville moyenne ou une grande ville intramuros • Principalement dans les régions suivantes : • Ile de France • Sud-Ouest (Aquitaine, Midi-Pyrénées) • PACA • Puis Bretagne, Rhône-Alpes et Pays de la Loire
Une crise démographique attendue , mais de portée encore imprévisible Un défiépidémiologique,sociologique, économique et politique Un challenge organisationnel à relever d’urgence
La crise démographique Un recul quantitatif prévisible
1. La crise démographique Des hypothèques qualitatives imprévisibles - la féminisation de la spécialité aujourd’hui = 17,5 % des effectifs (contre 38,5% dans les autres spé) Mais … 33% dans la tranche âge 30-39 et 49 % à l’entrée en internat
1. La crise démographique Des hypothèques qualitatives imprévisibles - Le refus de la « cardio de papa » = aspiration à la qualité de vie (horaires + gardes) = refus de l’installation « solo » = revendication exercice mixte clinique/technique (rythmointervent.)
2. Le défi épidémiologique, sociologique, économique, politique Une pathologie très évolutive : recul de la pathologie aiguë mais « explosion » des maladies chroniques du vieillissement (IC, FA)
2. Le défi épidémiologique, sociologique, économique, politique Une revendication déstabilisante venue des associations « consuméristes » - 381 associations de patients - un foisonnement de sources d’informations sur internet (100 000 contributions « MCV » sur Doctissimo) - un activisme politique sur les questions d’accessibilité aux soins (interv.= honor.)
2. Le défi épidémiologique, sociologique, économique, politique Un cadre réglementaire instable - quelle gouvernance pour le système ? (ARS, instrument de décentralisation ?) - quel avenir pour le système conventionnel : collectif versus individuel - Quelles nomenclatures dans un système de T2A incluant les médicaments/DMI
3. Le challenge organisationnel - apprendre les nouvelles méthodes de « gestion du risque » : ETP + DM (apprise dans les réseaux de santé) - négocier avec des nouveaux partenaires (assurances complémentaires, collectivités loco/régionales, associations diverses) - explorer de nouvelles modalités de rétribution (forfaits/capitation, P4P, …), de nouvelles pratiques de mutualisation des tâches (délég. + télécardiologie)
3. Le challenge organisationnel Ré-organiser l’offre au niveau des territoires de santé - regrouper l’ensemble des compétences professionnelles au niveau loco/régional (territoires de santé) de façon à négocier collectivement avec les ARS, avec les établissements (publics/privés) - diversifier l’offre au sein de « Maisons du Cœur » garantissant prestations techniques (interv. + rythmo.) Et les prestations « intellectuelles » (ETP, coaching) - inventer le dialogue avec les associations de patients (= alliés dans la planification des équipements)
3. Le challenge organisationnel Se réinventer une place « incontournable » - dans le parcours de soins réforme du système ALD statut de spécialiste-traitant - garantir le continuum de la prise en charge (de la prévention primaire à la rééducation CV - sortir de l’individualisme forcené