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L’insuffisance rénale chronique. Sujet d’actualité. Du 7 au 14 octobre 2007: « la semaine du rein ». C’est un problème de santé publique. 2001 : le « plan greffe ». 2002 : décrets sur les traitements de l’IRC par dialyse. 2003 : enquête nationale IRCT.
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Sujet d’actualité Du 7 au 14 octobre 2007: « la semaine du rein »
C’est un problème de santé publique • 2001: le « plan greffe ». • 2002: décrets sur les traitements de l’IRC par dialyse. • 2003: enquête nationale IRCT. • 2004: loi de santé publique et SROS IRC.
Selon la loi de santé publique en 2004, deux priorités: • Stabiliser l’incidence avant 2008: 123 pmh en 2003 ( x 2 en 10 ans). • Réduire le retentissement sur la qualité de vie, en particulier chez les malades dialysés.
DIAGNOSTIC Le diagnostic est biologique: créatininémieclairance calculée • Y penser devant: - signes généraux (asthénie) - troubles digestifs - signes cutanés (pâleur, prurit) - points d’appel: HTA, oedèmes, anomalies urinaires.
On ne devrait plus voir: • O. A. P. • Péricardite • Polynévrite • Hyperkaliémie • Anémie
La fonction rénale • Quantifiée par le débit de filtration glomérulaire. • En pratique, estimée par la clairance de la créatinine. • La formule de GAULT etCOCKCROFT est utilisée (mal évaluée chez le sujet âgé et l’obèse).
La créatinineB 10 ( 3 euros ) • Affirme et quantifie l’insuffisance rénale. • Formule de COCKCROFT et GAULT: clairance = ( 140 – âge ) x poids x k créatinine
Chez l’enfant Formule de SCHWARTZ : clairance = k x taille créat. (normale inf. à 70 µmol )
Femme 80 ans 40 kg 140 µmol18 ml/mn 700 µmol 4 ml/mn Homme 40 ans 80 kg 140 µmol70 ml/mn 700 µmol14 ml/mn Exemples de clairances: La clairance varie: - à l’inverse de la créatinine - augmente avec le poids - diminue avec l’âge - plus basse chez la femme (- 15%)
Créatininémie : valeur d’alerte et de surveillance. • Seuil pathologique (à 85 %): > 137 µmol / L chez l’H > 104 µmol / L chez la F • Pour un même sujet, toute ou témoigne de l’évolution de la fonction rénale.
Stadesd’insuffisance rénale:définis par la clairance • Modérée: inf. à 60 ml / mn • Sévère : inf. à 30 ml / mn • Terminale: inf. à 15 ml / mn Préoccupations: 1) Etiologiesurveillance et pronostic. 2) Freiner l’aggravation. 3) Limiter les conséquences..
Stade de maladie rénale chronique • Clairance < 90 ml / mn (et > 60 ml / mn). • Avec marqueurs d’atteinte rénale > 3 mois: • Microalbuminurie ( 30 à 300 mg / 24 h). • Proteinurie > 300 mg / 24 h. • Hématurie > 10 /mm3. • Leucocyturie > 10 / mm3. • Anomalie morphologiques rénales.
Etiologies des insuffisances rénales terminales • Glomérulaires 23 % • Vasculaires 20 % • Diabète 17 % • Tubulo-interstitielles 13 % • Polykystose 8 % • Autres 9 % • Indéterminées 10 %
Les insuffisances rénales évitables(celles qu’on ne devrait pas voir): • Infectieuses. • Lithiasiques. • Toxiques:analgésiques chimiothérapies produits de contraste iodés ciclosporine herbes chinoises
Insuffisances rénales dépistables(celles qu’on devrait trouver) • Toute symptomatologie rénale (proteinurie, hématurie, infection urinaire, lithiase). • Malades à risque (antécédents familiaux, HTA, diabète, médicaments…).
Peut-on ralentir la progression de l’IRC ? • Traiter l’HTA: Néphropathies = 1è cause d’HTA HTA = cause majeure d’IRC Gravité de l’HTA. Objectif 130 / 80. • Agir sur la proteinurie. IEC et ARA2. • Le régime alimentaire: IRC modérée: non ! IRC sévère: le K tue, le Na est dangereux. • Eviter les toxiques: . pour le rein . . pour l’insuffisant rénal.
Limiter les conséquences de l’IRC • Désordres phospho-calciques: Carbonate de calcium ( 3 à 5 grammes ) Vitamine D ( Un alpha*, Rocaltrol*) • Troubles digestifs: Gastrites, ulcérations Se méfier des anti-émétiques • Acidose: eau de Vichy, bicarbonate de Na • Anémie: Corriger les carences ( fer ) Erythropoiétine ( Eprex*, Neorecormon*, Aranesp*)
PREPARATION A LA DIALYSE • Préserver les vaisseaux. Capital veineux = confort + survie (hémodialysé) • Vaccination anti-hépatite B. 3 à 6 injections, rappel à 1 an. • Ne pas transfuser. Immunisation + 3 années en dialyse. • Informer le malade et son entourage. « Chemin » vers la dialyse. Choix de la technique. • Intervention chirurgicale. 1) Soit fistule artério-veineuse ( 1 mois ). 2) Soit cathéter péritonéal ( 15 jours ).
Le constat actuel est mauvais ! • 1/ 3 des malades sont vus tardivement (moins de 6 mois avant la dialyse). • On n’a pas freiné ! • On n’a pas préparé (vaccin, os, vaisseaux…). • Morbi-mortalité majorée (hospitalisation, infections).