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Universit é Hassan II – Mohammedia Observatoire de Recherche en Didactique et Pédagogie Universitaire «  ORDIPU »

Universit é Hassan II – Mohammedia Observatoire de Recherche en Didactique et Pédagogie Universitaire «  ORDIPU ». ANALYSE DE CONTENU. Encadré par le professeur : M. Said ELJAMALI Module : Méthodologie de recherche. Réalisé par Mmes : Achouaq Jalila AAZIM Fatima ELABBASSI

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Universit é Hassan II – Mohammedia Observatoire de Recherche en Didactique et Pédagogie Universitaire «  ORDIPU »

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Presentation Transcript


  1. Université Hassan II – Mohammedia Observatoire de Recherche en Didactique et Pédagogie Universitaire « ORDIPU» ANALYSE DE CONTENU Encadré par le professeur : M. Said ELJAMALI Module : Méthodologie de recherche • Réalisé par Mmes : • Achouaq Jalila AAZIM • Fatima ELABBASSI • Aouatif NAJOUA

  2. Questions-clés Quoi ? Qu’est ce qu’une analyse de contenu Qui ? Qui procède à une analyse de contenu Où chercher l’information à analyser Où ? A quel moment de la recherche fait-on appel à une analyse de contenu Quand ? Quelles sont les techniques et les méthodes utilisées Comment ? Pourquoi ? Pourquoi procède- t-on à une analyse de contenu

  3. PLAN INTRODUCTION I - APERCU HISTORIQUE II - DEFINITIONS III - OBJECTIFS IV - CARACTERISTIQUES DE L’ANALYSE V - TYPES D’ANALYSE DE CONTENU VI- ETAPES DE L’ANALYSE DE CONTENU VII- METHODOLOGIE DE L’ANALYSE DE CONTENU CONCLUSION

  4. POURQUOI ANALYSE DE CONTENU Éliminer la subjectivité Éviter les interprétations personnelles S’initier aux méthodes d’analyse

  5. Schéma de la communication LASSWELL POURQUOI ? Récepteur Émetteur Message Canal Rétroaction Qui parle ? A qui ? Pour dire quoi ? Avec quel effet ? Comment ?

  6. ANALYSE DE CONTENU QUOI Matériel créé pour la recherche Matériel de communication verbale et non verbale

  7. Aperçu historiquede l’Analyse de Contenu Début du siècle : elle était journalistique et mesurable 40-50 : analyse de la presse soupçonnée de subversion 50-60 : désintérêt après la guerre, puis relance sensible. 60-75 : développement avec l’avènement de l’informatique Après 75 : révolution avec l’intelligence artificielle

  8. QUOI ? DEFINITION ANALYSE : «  décomposition d’un tout en ses parties, opération par laquelle l’esprit, pour parvenir à la connaissance d’un objet le décompose en ses éléments » Hachette 1998 CONTENU : « toute expression de la pensée qui passe par des mots, des propositions qui s’enchaînent et peut prendre une forme écrite (article d’un journal) ou orale (entretien)

  9. DEFINITION QUOI ? ANALYSER UN CONTENU « rechercher les informations qui s’y trouvent, dégager le sens ou les sens de ce qui est présenté, formuler, classer le contenu du document ou de la communication »

  10. DEFINITION QUOI ? L’ensemble des communications utilisant des procédures systématiques et objectives des descriptions du contenu, des messages,à obtenir des indications quantitatives ou non permettant l’inférence de connaissances relatives aux conditions de production » Laurence BARDIN

  11. COMMENT? CARACTERISTIQUES quantitative Objective exhaustive méthodique Tous les analystes doivent arriver au même résultat Procéder selon des règles claires et précises Aboutir à des résultats mesurables Ne rien oublier de son objet

  12. Explorer un domaine, rechercher des hypothèses. Champ d’utilisation: interviews avec échantillon réduit d’une population-cible exploration Types d’analyse de contenu vérification Vérifier le degré de validité des hypothèses bien définies.Déterminer avec précision les objectifs de recherche. qualitative comprendre le sens du mot, de la phrase,du thème,  le poids sémantique par rapport au contexte Dénombrer les fréquences d’apparitions du mot, de phrase. Le plus déterminant est ce qui apparaît le plus souvent. quantitative directe Comprendre la signification littérale du contenu : sens maifeste indirecte Dégager le contenu non directement perceptible : sens latent

  13. COMMENT? Types d’analyse de contenu analyse d’un document Combinaison de tout ou partie des différents types d’analyse

  14. COMMENT? Étapes de l’analyse de contenu Etapes Pré-analyse catégorisation inférence codage

  15. Étape 1 La pré-analyse Plate forme sur laquelle reposent toutes les opérations de l’analyse. Sa mission : le choix des documents à soumettre à l’analyse et la formulation des hypothèses et des objectifs de la recherche. la lecture flottante permettant d’avoir des impressions , en conséquence, émerger des hypothèses claires et précises. détermination de l’ensemble des documents à soumettre aux procédures d’analyse : constituer le corpus

  16. Règles du corpus Exhaustivité aucun élément ne doit être négligé l’échantillon d’analyse doit représenter l’univers de départ Représentativité exclusion de toute singularité pour obtenir des résultats globaux Homogénéité la source d’information, doit correspondre à l’objectif de l’analyse. Pertinence

  17. Étape 2 LA CATEGORISATION  «Une Analyse de Contenu vaut ce que valent ses catégories » BERELSON opération de classification d’éléments constitutifs d’un ensemble par différenciation puis regroupement par genre.  

  18. LA CATEGORISATION  COMMENT ? C’est donc : Classer dans des rubriques Attribuer un nom ou un titre à chacune des classes

  19. Étape 2 Démarche de la catégorisation Deux étapes Inventaire: isoler les éléments 1 Classification : - répartir ces éléments - chercher et imposer une certaine organisation 2

  20. Étape 2 LA CATEGORISATION  Déterminées Classification selon les catégories prédéfinies Catégories Indéterminées Définition via les lectures

  21. Étape 2 Qualités de la catégorisation

  22. Étape 2 LA CATEGORISATION A éviter Des catégories: trop rigides, trop fermées, en nombre insuffisant, nombreuses, détaillées, trop subdivisées.

  23. Étape3 LE CODAGE « Savoir pourquoi on analyse pour savoir comment analyser » «Le codage est le processus par lequel les données brutes sont transformées systématiquement et agrégées dans des unités qui permettent une description précise des caractéristiques pertinentes du contenu ». HOLSTI

  24. Étape3 LE CODAGE Transformation des données brutes du texte Description précise des caractéristiques pertinentes du contenu • découpage • Agrégation • dénombrement

  25. Unité d'information CODAGE Élément le plus petit possible qui sera retenu pour signifier l'appartenance d'un sujet à une catégorie ou à une autre : Caractère Mot Phrase Idée générale Partie de texte

  26. Unité d’enregistrement CODAGE Élément unitaire qui servira de base à la quantification ultérieure phrase mot concept Fréquence d’apparition

  27. unité de numération CODAGE Méthode de base de décompte. Porte sur le temps : date, heure, minute, … l’espace : page, ligne, paragraphe

  28. CODAGE Quantification Transformation des éléments retenus et décomptés en quantité mathématiquement traitables • Dénombrer les unités d'information par unité • d'enregistrement et de numération. Accorder à chaque sorte d'unité d'information un poids relatif, un coefficient chiffré. dégager les fréquences des différentes unités d'information par catégorie. Pondérer ces fréquences par le coefficient accordé à chaque unité d'information.

  29. Etape 4 L’inférence/ interprétation contrôlée « L’intention de toute investigation est de faire des inférences valides » Holsti « c’est l’induction à partir des faits » Namenwrith émetteur message L’inférence canal / médium récepteur

  30. L’analyse de contenu est un bon instrument d’induction chercher À partir L’inférence : processus et variables Effets Causes Variables d’inférences/indicateurs Variables inférées Ex. : Intelligence Facilité de communication Anxiété, agressivité, habitudes langagière Unités lexicales, Structure syntaxique, Pauses, erreurs, Expressions gestuelles

  31. METHODES D’ANALYSE DE CONTENU

  32. CHAMP DE METHODES D’ANALYSE DE CONTENU COMMENT? Méthode sémantiques et sémantiques structurales Méthode logico-esthétique et formelle Méthode logico-sémantique Herméneutique Domaine de la linguistique

  33. Méthodes logico-sémantique Elles s’intéressent au contenu manifeste Par dénombrement, Caractérisation-codification, Recherche éventuelle des corrélations Index Quelques domaines d’application : Réponse à des questions ouvertes : cas de question ouverte simple Réponse dans le cadre d’un entretien semi-directif

  34. Index COMMENT? Liste de tous les concepts ou mots-clés ou mots importants, par rapport aux idées de l’auteur et aux développements du texte.

  35. Réponse à une question ouverte simple que vous a apporté la session de formation sur le plan professionnel ? Exemple : Voir polycopiés

  36. COMMENT? Méthodes logico-esthétiques et formelles Elles s’intéressent aux caractéristiques socio-affectives, psycho-affectives et socio-linguistiques. Analyse stylistique Communication entre plusieurs personnes Analyse des procédés de discours

  37. COMMENT? Méthodes d’analyse sémantiques et structurales Elles dépassent le contenu manifeste explicite en cherchant le sens implicite. Comprendre celui qui parle à travers le sens de son discours sémantique Permet de saisir la structure du discours c’est-à-dire les relations entre ses différents éléments. structurale

  38. Méthodes d’analyse sémantiques et structurales COMMENT? Les règles d’analyse : Relation de disjonction Les structures

  39. Relation de disjonction COMMENT? Exemple : Le ciel est le symbole de la spiritualité, parce qu’il oblige à lever le regard vers le haut ; la terre, qui ramène les yeux vers le bas est par contre le symbole de la matérialité.

  40. Le ciel est le symbole de la spiritualité, parce qu’il oblige à lever le regard vers le haut ; la terre, qui ramène les yeux vers le bas est par contre le symbole de la matérialité. La relation de disjonction est une relation : Entre deux termes du discours (postulat de binarité) telle que, du point de vue du locuteur, ces deux termes (A, B) «ex : Ciel et terre». Se réfèrent à une même catégorie de réalité, appelée axe sémantique (X) critère d’homogénéité) « ex : les symboles » Sont mutuellement exclusifs (critère d’exclusivité) « ex : il n’y a pas de recouvrement entre la catégorie du ciel est celle de la terre » Constituent par leur réunion l’ensemble des formes possibles de l’axe sémantique (critère d’exhaustivité) « ex : le ciel et la terre permettent bien de décrire l’ensemble des symboles ; le locuteur n’envisage pas d’autres catégories de symboles.

  41. COMMENT? Relation de disjonction Elle se note : X B A Les symboles Terre ciel A l’inverse de B et réciproquement. L’inverse d’une réalité peut prendre deux formes. L’inverse est non-marqué si c’est la négation grammaticale du premier terme ou une forme équivalente de cette négation. Sinon, on parlera d’inverse marqué.

  42. Relation de disjonction COMMENT? Ex : gagner de l’argent / ne rien gagner du tout (inverse est non-marqué) • Le locuteur peut connoter un ou plusieurs des termes d’une disjonction à l’aide d’un indice de valorisation. L’inverse du terme valorisé est affecté de la valorisation opposée.

  43. Relation de disjonction COMMENT? Ex : Interview d’un inspecteur : • Là, on a un bon inspecteur (…). Il met un peu de côté cette notion de programme pour mettre l’accent sur les travaux personnels.. Ce matériau contient l’indice de valorisation bon, qui indique quelle catégorie d’inspecteur est préférable.

  44. Relation de disjonction COMMENT? Les attitudes par rapport à la notion de programme Le mettre un peu de côté + (insister dessus) -

  45. COMMENT? Relation de disjonction : activité Ex : J’ai compris que c’était au niveau de nos mentalités que ça devrait changer. Décrire les disjonctions de l’exemple ci- dessus Corrigé Niveau de changement Nos mentalités (nos comportements)

  46. Structures : Structure parallèle COMMENT? Les structures unissent deux ou plusieurs disjonctions entre elles. La structure parallèle est faite de disjonctions dont les termes se trouvent membre à membre dans une relation de double implication logique. De manière générale, une structure parallèle se représente de la manière suivante.

  47. Structures : Structure parallèle COMMENT? Schéma général : X1 B1 A1 X2 B2 A2

  48. COMMENT? Structures : Structure parallèle Ex : extrait de l’interview d’un jeune Tout ce qui est nécessaire, ce sont mes parents qui achètent ; ce qui est superflu, c’est moi qui achète (Les acheteurs) moi Mes parents (les achats) Superflu nécessaire

  49. Structures : Structure parallèle COMMENT? Activité : Ex : extrait de l’interview d’un jeune Celui qui va à l’école, il ne gagne rien. A ce moment-là, ça ne me plaisait pas fort. J’avais envie de gagner de l’argent. C’est pour ça que j’ai été travailler. Décrire le matériau ci-dessus

  50. Structure parallèlecorrigé COMMENT? (les activités contraintes du jeune) Travailler + L’école - (Rétribution des activités) Ne rien gagner - Gagner de l’argent +

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