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CAS CLINIQUE n°1. Un homme de 40 ans pesant 40 kg porteur du VIH 1 et VIH 2 présente une tuberculose pulmonaire à microscopie positive. Son taux de CD4 est à 360/mm 3 . Il est AgHBs+. Le patient est-il éligible pour le traitement ARV ? Justifiez votre avis.
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CAS CLINIQUE n°1 Un homme de 40 ans pesant 40 kg porteur du VIH1 et VIH2 présente une tuberculose pulmonaire à microscopie positive. Son taux de CD4 est à 360/mm3. Il est AgHBs+. • Le patient est-il éligible pour le traitement ARV ? Justifiez votre avis. • Proposez un schéma de prise en charge thérapeutique de ce patient. • Citez les 2 effets indésirables les plus probables
CD4 CRITERIA FOR INITIATION OF ART IN ADULTS AND ADOLESCENTS
TOXICITIES OF FIRST LINE ARV AND RECOMMENDED DRUG SUBSTITUTIONS
TOXICITIES OF FIRST LINE ARV AND RECOMMENDED DRUG SUBSTITUTIONS
CAS CLINIQUE n°2 • Mr B, 50 ans, est un PVVIH que vous avez perdu de vue depuis 2 ans. Il présente une candidose orale avec dysphagie. Il est en très mauvais état général et pèse 38 kg. Le bilan révèle : Hb 8g/dl, PN 1500/mm3, créatininémie 13 mg/l, CD4 88/mm3 1) Quels sont les problèmes médicaux que pose ce patient ? 2) Un traitement ARV est-il nécessaire? Si oui, que proposez vous ? Si non, pourquoi?
CAS CLINIQUE n°3 • Un confrère cardiologue vous adresse un patient de 52 ans dont il vient de découvrir la séropositivité HIV. Antécédents : HTA, diabète, hypercholestérolémie • Traitement en cours : Glucophage, Tahor, Adalate • Examen clinique normal • Bilan : CD4 144/mm3, glycémie 1,20g/l, cholestérol 1,5g/l, triglycérides 0,80g/l, creatininémie 15 mg/l • Quelles conclusions tirez-vous de ce bilan ? • Si vous prescrivez un traitement ARV, lequel et citez les effets secondaires attendus.
CAS CLINIQUE n°4 Un homme de 35 ans, porteur de l ’infection à VIH depuis 5 ans, avec une co-infection par le VHB, est hospitalisé pour une décompensation ascitique. Le taux de prothrombine est à 45%, les CD4 à 180/mm3. • Y a-t-il indication aux ARV et, si oui, lesquels?
Cas clinique n°5 Mr K, 28 ans, Commerçant au chômage zona il y a 3 ans Consulte pour : - diarrhée depuis 3 mois - amaigrissement de 10 kg environ Examen : T° 37°5, candidose buccale
Proposez une conduite à tenir • Au niveau 1 (pas de biologie sauf test rapide VIH) • Au niveau 2/3 (accès à NFS, biochimie, bactériologie, parasitologie, CD4)
Au niveau 1approche syndromique • Test rapide HIV positif • Traitement empirique présomptif avec ? • Prise en charge nutritionnelle précoce • Référence?
Au niveau 2: • 2 Tests rapides VIH (+) • NFS : 4100 GB ; 11.9 g Hb; 140; créatinine 85; CD4 à 380 • Coproculture : RAS; Parasitologie : I. belli • Conduite à tenir/traitement ?
Isosporose • Dg facile • Cotrimoxazole 1600/320 x 2/j, 2-3 semaines • Prophylaxie combinée (toxo, PCP, autres infections) • récidives fréquentes sans Traitement d’entretien • Guérison avec les ARV
Cas clinique n°6 • Mr C., 63 kg, groupe 3 OMS, sous Triomune (3TC, D4T, NVP) depuis 3 mois • Bonne amélioration clinique, reprise de poids • Apparition d’une gène douloureuse avec sensations de brûlure et picotement des pieds • Hypothèses ? • Conduite à tenir
Décision de ne pas modifier le traitement • Aggravation du tableau : paresthésies et douleurs invalidantes, déficit objectif épicritique en chaussette Conduite à tenir ?
Neuropathie périphérique… • Viser le diagnostic utile = action possible • Neuropathie iatrogène : arrêt et remplacement de l’ARV (D4T, DDI) ou autre médicament (INH) • Ne pas trop attendre (risque d’irréversibilité + régression très lente) • TTT symptomatique • Antalgiques banals peu efficaces • Préférer neurotropes: Laroxyl, Rivotril, Neurontin… • Essayer vitaminothérapie B1 B6 • Kinésithérapie (faire marcher…)
Principales autres causes de neuropathies périphériques • Infectieuses : • VIH : peut se voir à tous les niveaux de CD4 • CMV (immunodépression importante) • Carentielles • Alcool, nutrition… • Toxiques
Cas clinique n°7 • Madame B, 47 ans, 40kg a été découverte séropositive pour le VIH en 2003 (CD4 à 425) • Le monitoring des CD4 montre: • 0ctobre 2003: 410/mm3 • Avril 2004: 350/mm3 • Août 2004: 250/mm3
Cas n°7 • La patiente a été mise sous cotrimoxazole à dose préventive depuis la première consultation • Lors de la consultation en Août 2004, le médecin constate une lésion papuleuse violine unique siégeant sur le nez. • A quoi pensez-vous?
Cas clinique n°7 • Le médecin pense à un sarcome de Kaposi et décide de faire un bilan préthérapeutique pour mettre la patiente sous ARV. Hb=10g/dl, créat: 12mg/L, ALAT:42UI/L, glycémie à jeun:0,8g/L • Après éducation thérapeutique, elle est mise sous ARV en octobre 2004 avec: d4T30+3TC+NVP
Cas n°7 • En février 2005, taux de CD4 à 300/mm3 • Cliniquement, elle pèse 48Kg et va mieux. La lésion de « Kaposi » semble diminuer de taille. • Par ailleurs elle dit bien tolérer son traitement
Cas n°7 • En juin 2005, elle est revue en consultation. A la surprise du médecin, d’autres lésions de Kaposi sont apparues au menton et sur la cuisse gauche. Le taux de CD4 est de 205/mm3 • A quoi pensez vous? Que faites vous?
Cas n°7 • Au cours de l’entretien avec le médecin, la patiente soutient toujours bien prendre son traitement. • Le médecin n’a pas accès à la charge virale • Il envoie la patiente en consultation d’aide à l’observance et donne un RV dans 2 mois
Cas n°7 • En Août 2005, le taux de CD4 est passé à 135 et les lésions de Kaposi sont disséminées. Elle se plaint aussi d’une dysphagie et l’examen de la cavité buccale retrouve un muguet. Son poids est à 38kg • Quel est votre diagnostic? • Que faites vous à présent?
Cas n°7 • Le médecin met en place un traitement de candidose oesophagienne: fluconazole 100mg/j pendant 15 jours et décide de changer le protocole thérapeutique ARV. • Quel schéma lui proposez-vous?
Cas n°7 • Avec les molécules à sa disposition, le médecin met la patiente sous AZT, DDI, NFV. • Elle est revue fin septembre et, cliniquement, se sent moins fatiguée; le poids est à 40kg mais les lésions de Kaposi n’ont pas régressé
Cas n°7 • A cette consultation de septembre, la patiente dit à un des médiateurs que le nouveau traitement est meilleur car elle a moins mal aux jambes et dort mieux. En effet elle avait des brûlures des plantes des pieds qui l’amenaient à ne plus prendre les doses du soir • Qu’est ce qui a pu se passer à votre avis?
Cas n°8 • Patiente de 43 ans • dépistée VIH2 positive en 1998 lors d’un zona • 51 kgs, Indice de Karnofsky à 80% • Pneumopathies récidivantes • Stade B de la classification CDC • Bilan initial : CD4 353 (14%) Hb: 8.1, creat 70 ASAT 48 , ALAT 52, RxP N
Cas n°8 • Cette patiente est t’elle éligible pour un traitement ARV? Justifiez votre réponse?
Cas n°8 • Oui parce qu’elle est symptomatique et a un pourcentage de CD4 bas <15%
Cas n°8 • Quel schéma thérapeutique proposez vous? Molécules, posologie, modalités de prise. • Argumentez le choix des molécules?
Cas n°8 • Quel schéma thérapeutique proposez vous? 2IN + 1IP=D4T + 3TC + (LPV/r ou autre) 2 prises/j matin et soir 8h-20h au repas • Argumentez le choix des molécules? Hb à 8.1g: pas d’AZT. VIH-2 résistant naturellement aux INNRTI: pas d’EFV ni de NVP
CAS CLINIQUE N°9 • Patient de 39 ans, VIH1+ • ATCD: • diarrhée chronique guérie sous Bactrim • Patient sous D4T + DDI depuis 10 mois (CD4 à 220 au début du TT) • Examen: candidose buccale, prurigo, poids= 65 kg; • Bilan initial: CD4, CV , hémogramme, glycémie , créatinine • Ce bilan est il complet? Justifiez votre réponse
CAS CLINIQUE N°9 * Résultats de votre bilan CD4=160/mm . CV=320000 copies (5,5 log) Hb (12,5g/100ml), neutrophiles (3100/ml) ASAT 41UI/ml, ALAT 54ui/ml, Amylase 240UI/ml Rx pulmonaire: image de miliaire, adénopathies médiastinales et BAAR dans les crachats * Commentez ces résultats
Cas clinique n° 9 *Ce patient est t’il en échec thérapeutique? *Quelle en est la principale raison? *Quelle est votre attitude thérapeutique?
Cas clinique n°9 • Ce patient est en échec thérapeutique • A cause d’un traitement sub-optimal et/ou IO • Il faut prescrire une trithérapie et un traitement anti-tuberculeux: 2 IN nouveaux (AZT+3TC) + EFV (800 mg)
Définitions reflétant l’évolution du concept au sein de la communauté médicale • Compliance: comportement selon lequel la personne prend son traitement avec assiduité et régularité, selon les conditions prescrites et expliquées par le médecin • Adhésion/ adhérence : capacité du patient à être partie prenante de son traitement et de ses soins avec un désir de s’impliquer dans le projet thérapeutique • OBSERVANCE : s’approprier son traitement de façon à le rendre le plus efficace possible
Facteurs de non-adhésion au traitement Relation signant soigné Équipe de soins Toxicité Effets secondaires Complexité Nbre de prises / cps repas / intervalles prises Durée du traitement Perception personnelle des bénéfices du traitement NON ADHÉSION Support social/ économique Hébergement / éducation entourage / dépendance drogue / chômage Coût des ARV Facteurs psychologiques, émotionnels Syndrome dépressif
Dans quelles situations la non observance est la plus fréquente? • Pour les traitements au long cours • Lorsque le nombre de médicaments, et le nombre de prises sont élevés • Lors d’apparition des effets secondaires douloureux ou invalidants • En l’absence d’un soutien psycho-social • Dans des situations de précarité ou de vulnérabilité • Lorsque la relation avec les soignants/médecins est mauvaise
ADHÉSION : RAISONS DE “NON-PRISE” • Enquête téléphonique (665 patients / prescripteurs) • Causes invoquées expliquant la “non-observance” : • CHESNEY et coll. Genève 1998
Discussion • Dans votre expérience quelles sont les raisons qui empêchent les malades de bien prendre les traitements prescrits par le médecin ? • Comment avez-vous fait pour aider le patient à bien prendre ses médicaments ? • Avez-vous réussi ? Quelles difficultés avez-vous rencontrées ?
Stratégies d’intervention pour améliorer l’observance des traitements • Centrées sur la mise en place de programme d’appui • Programme d’accompagnement psycho-social assuré par une équipe pluridisciplinaire • Programme et consultation de counseling • Intervention par des médiateurs de santé/accompagnateurs/conseillers formés • Programme d’éducation thérapeutique/Club d’observance: expérience du CESAC/Bamako • ANSS/Bujumbura
A FRAMEWORK for Monitoring and Evaluation for ARV Therapy Programmes Input Process Output Outcome Impact Resources Staffing Policies Services available (testing & counseling, ART, lab) Quality services Public understands ART Survival Quality of life HIV/STI transmission reduced People on Treatment Knowledge HIV status Stigma lower Behavioural change Training Logistics Management Education etc.
2006 Guideline Recommendations for Initial HAART Regimen *Plus TDF/FTC, ABC/3TC, or ZDV/3TC. 1. DHHS Guidelines. Available at: http://aidsinfo.nih.gov/Guidelines/. Accessed Sept. 15, 2006. . 2. Hammer SM, et al. JAMA. 2006;296:827-843.
Recommendations for Initial PI-Based Regimens 1. DHHS Guidelines. Available at: http://aidsinfo.nih.gov/Guidelines/. Accessed Sept. 15, 2006. . 2. Hammer SM, et al. JAMA. 2006;296:827-843.
Moderate to Severe GI Adverse Effects With PIs (%)* *From prescribing information.
Important Drug Interactions With PIs • ATV: TDF, omeprazole, famotidine • All PIs: cardiovascular drugs • Calcium channel blockers • Antiarrythmic medications • Statins • All PIs: rifampin • All PIs: St John’s wort