1 / 50

Les pratiques culturelles : d’une culture institutionnelle à une culture citoyenne Interrogations sur les changements su

Les pratiques culturelles : d’une culture institutionnelle à une culture citoyenne Interrogations sur les changements survenus à la fin du 20 e siècle. Rosaire Garon Ministère de la Culture et des Communications Québec, 16 décembre 2002. Structuration des pratiques à partir :.

ira
Download Presentation

Les pratiques culturelles : d’une culture institutionnelle à une culture citoyenne Interrogations sur les changements su

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. Les pratiques culturelles :d’une culture institutionnelle à une culture citoyenneInterrogations sur les changements survenus à la fin du 20e siècle Rosaire Garon Ministère de la Culture et des Communications Québec, 16 décembre 2002

  2. Structuration des pratiques à partir : • des produits et services des institutions culturelles • de l’industrie • et de l’engagement personnel

  3. Les trois assises de la politique culturelle Institutionnalisation Industrialisation Responsabilisation civique 1961 1978 ± 1996 Émergence d’une action culturelle menée sur les principes de la démocratie et de la citoyenneté Création de la SODIC (Société québécoise de développement des industries culturelles) Création ministère des Affaires culturelles

  4. La lecture • Une baisse du lectorat de l’imprimé sur ses supports traditionnels et augmentation des non lecteurs. Les lecteurs occasionnels de naguère sont devenus des non lecteurs • Vieillissement du lectorat • La lecture est perçue principalement comme une activité de divertissement par la population (fiction, histoires de vie). Elle est concurrencée à ce titre par les autres activités de loisir

  5. Les non lecteurs des quotidiens, des revues et magazines et des livres en progression

  6. Vieillissement du lectorat

  7. Lectorat du livre : les écarts ont disparus entre les générations

  8. Principale raison de lire des livres en 1999

  9. Genres de livres lus le plus souvent en 1999

  10. Le spectacle • Un élargissement du public du spectacle, en général, au cours des vingt dernières années • Mais stabilité voire régression de l’audience des genres plus traditionnels • Auditoire âgé des spectacles à caractère traditionnel • Vieillissement plus rapide que la moyenne québécoise de certains auditoires

  11. Élargissement du public du spectacle en général

  12. L’assistance aux spectacles à caractère plus traditionnel

  13. L’âge moyen du public des arts d’interprétation, 1999

  14. Le vieillissement des publics, 1989 - 1999

  15. Le spectacle • L’enchantement du grand écran • Les festivals : nouveaux lieux de sociabilité et de contact avec les arts d’interprétation

  16. Le cinéma

  17. Les festivals L'assistance à des spectacles lors de festivals, 1999 70,0 52,3 60,0 50,0 40,0 % 25,2 30,0 19,1 16,8 13,0 20,0 8,9 7,7 8,0 10,0 0,0 Jazz Chanson Western Humour Film Autre Autre Tous culturel populaire festivals

  18. La fréquentation des établissements culturels Augmentation généralisée de la fréquentation des bibliothèques et des librairies • Chez les hommes et les femmes, les jeunes et les personnes plus âgées • Parmi la population active mais aussi inactive • Les bibliothèques et les librairies sont de plus en plus fréquentées par des personnes qui lisent peu • Mais elles sont moins fréquentées maintenant qu’en 1979 par les étudiants et les personnes plus scolarisées

  19. La fréquentation des établissements du livre

  20. La fréquentation des établissements du patrimoine et le marché des œuvres d’art et des métiers d’art • La fréquentation des établissements du patrimoine est à la hausse, musées d’art notamment, sites et monuments historiques • Mais le marché des œuvres d’art et des métiers d’art est à la baisse et la relève s’annonce difficile

  21. La fréquentation des établissementsdu patrimoine

  22. La fréquentation des musées Grands musées : Musée des beaux-arts, Musée d ’art contemporain, Musée du Québec Musée de la civilisation, Musée des civilisations

  23. L’achat d’œuvres d’art et des métiers d’art

  24. Les équipements culturels • L’accessibilité aux équipements culturels demeure encore problématique dans certaines régions, périphériques aux grands centres ou éloignées

  25. Moyenne québécoise Score d’accessibilité deséquipements culturels selon les régions,1999 Équipements culturels: Bibliothèque publique Salle de spectacle Cinéma Musée ou centre d ’exposition Centre d’archives

  26. Les équipements culturels • La mise en place d’infrastructures culturelles accroît l’accessibilité • Exemple: sur la Côte-Nord, en 1989, seulement 2 personnes sur 10 trouvaient que les salles de spectacles étaient accessibles. En 1994, après la construction du Théâtre de Baie-Comeau et de la Salle de spectacle de Sept-Îles, 7 personnes sur 10 les trouvent accessibles • La construction de la bibliothèque centrale de Québec (Gabrielle-Roy) et celle du Musée de la civilisation (Québec) a produit un achalandage plus grand des bibliothèques publiques et des institutions muséales sur le territoire de la Communauté urbaine de Québec

  27. Ouverture du Musée de la Civilisation (1987) Ouverture de la bibliothèque Gabrielle-Roy (1983) Fréquentation de la bibliothèque publiqueet des musées, CUQ, 1979 - 1999

  28. L’enregistrement sonore,la vidéocassette et la télévision • Renouvellement de la discothèque familiale avec l’adoption du lecteur de disques compact. • Le visionnement de vidéocassettes louées : une pratique répandue, complémentaire à la sortie au cinéma • La télévision : du jeu à l’information

  29. L’enregistrement sonore et la vidéocassette

  30. La télévision

  31. Les pratiques engagées • Dans la pratique amateur • Dans le perfectionnement artistique • Dans l’adhésion à des regroupements culturels et artistiques • Dans le bénévolat • Dans la philanthropie

  32. Les pratiques engagées

  33. La pratique en amateur et les autres pratiques culturelles Importance des pratiques en amateur comme moyen de sensibilisation à d’autres modes de consommation culturelle. Elles favorisent l’insertion sociale et l’engagement dans la société • Cumul des pratiques: plus les pratiques amateur sont nombreuses, plus les autres pratiques sont nombreuses et diversifiées • La pratique en amateur comme mécanisme d’engagement social et culturel : plus les pratiques amateur sont nombreuses, plus grand est l ’engagement dans le développement communautaire

  34. Le cumul des pratiques amateur avec les autres pratiques culturelles Taux d'assistance aux spectacles professionnels et amateur au moins une fois au cours des douze derniers mois selon le nombre d'activités artistiques pratiquées en amateur*, 1999.

  35. La pratique amateur et l’engagement social et culturel • Nombre d’activités en art pratiquées en amateur* • et autres pratiques engagées, 1999.

  36. Pour comprendre la dynamique du développement culturel:le domicile, lieu d’accès à la culture • Le domicile, avec les nouveaux équipements audiovisuels, est devenu un lieu de divertissement et d’accès à la culture • Le sur-équipement des ménages n’entraîne pas une augmentation des pratiques casanières; c’est dans les ménages les plus équipés que les sorties sont les plus élevées

  37. Pour comprendre la dynamiquedu développement culturel:persistance des disparités et des exclusions • Des disparités et des différences de pratique encore très marquées selon les groupes sociaux : sexe, âge, scolarité, situation par rapport au marché du travail et à la profession • Un groupe de Québécois demeure frappé de l’exclusion culturelle, laquelle coïncide avec une exclusion sociale et économique: surtout les femmes, les personnes à la retraite et à faible revenu. Cette exclusion semble toutefois s’atténuer au fil des ans

  38. Pour comprendre la dynamiquedu développement culturel:le déclin de la culture humaniste • Déclin de la culture humaniste et importance grandissante de la culture véhiculée par les industries culturelles et les médias • Il demeure cependant une forte hiérarchisation des pratiques associées à la culture humaniste (art et littérature), selon la scolarité et le statut socioprofessionnel: la culture comme facteur de distinction • La scolarité demeure toujours le facteur le plus déterminant mais elle a perdu de son influence depuis 1979 • Le noyau dur des pratiques à caractère humaniste se transforme, surtout chez les étudiants et les diplômés universitaires

  39. Pour comprendre la dynamiquedu développement culturel:la culture populaire et la cohésion sociale • On observe par ailleurs un certain «égalitarisme» dans la participation aux activités plus populaires offertes par l’industrie (cinéma, discothèque, spectacle de musique populaire, spectacle présenté dans des bars, vidéocassette) : la culture comme facteur d’identité et de cohésion sociale

  40. Moyenne québécoise Score de participation à la culture humaniste et à la culture populaireselon la scolarité, 1999

  41. Moyenne québécoise Score de participation à la culture humaniste et à la culture populaire selon la catégorie socioprofessionnelle, 1999

  42. Pour comprendre la dynamiquedu développement culturel: le vieillissement de la population • Vieillissement des publics et émergence d’un pouvoir culturel gris : les baby boomers vont former une masse critique qui va modifier le marché de la consommation culturelle. Ils auront les avantages du nombre, de l’argent et du temps libre. La place des jeunes?

  43. Pour comprendre la dynamiquedu développement culturel: les disparités territoriales • Les niveaux de participation aux activités culturelles varient de façon appréciable selon les régions, certaines montrant des signes d’anémie culturelle (régions de l’est), d’autres de vitalité (Capitale-nationale, Montréal, Outaouais • La vie culturelle est plus intense dans les régions fortement urbanisées et dans les régions périphériques aux grands centres que dans les régions éloignées • La vie culturelle des citadins est plus intense et plus diversifiée que celle des ruraux

  44. Moyenne québécoise Indicateur global de participation aux activités culturelles dans les régions(établissements du livre, établissements du patrimoine, sorties, festivals)

  45. Pour comprendre la dynamique du développement culturel: une structuration des pratiques à partir des champs d’intérêts • Les pratiques s’articulent autour de dimensions ou de pôles d’intérêts qui témoignent des influences de la culture institutionnelle, de la culture industrielle et d’une culture citoyenne • On peut distinguer cinq types différents de Québécois selon leurs centres d’intérêts : l’humaniste, l’engagé, le fêtard, le musicman et le replié • Ces types se distribuent inégalement selon l’âge, la scolarité, le revenu, la catégorie socioprofessionnelle, la situation maritale et la langue parlée

  46. Les types de participation aux activités culturelles, 1999

  47. Les types de participation aux activités culturelles, 1999 • Le musicman: il assiste à des spectacles musicaux (jazz, chanson, rock, western, groupes populaires). Il est surtout de sexe masculin, assez jeune (38 ans), fait partie de la population active et a une scolarité post-secondaire • L’engagé: il organise des activités culturelles dans son milieu; il fait partie de clubs ou d’associations artistiques ou culturelles, il cherche à se perfectionner en suivant des cours en art, il fait du bénévolat dans le domaine de la culture et s’adonne à des pratiques artistiques ou scientifiques en amateur. Il est surtout de sexe féminin, assez jeune (40 ans), fait partie de la population active ou est aux études et a une scolarité post-secondaire

  48. Les types de participation aux activités culturelles, 1999 • L’humaniste: il fréquente les établissements du patrimoine (musées, galeries, salons des métiers d’art, sites et monuments), il assiste à des spectacles musicaux (opéra, opérette, comédie musicale…); il achète plus souvent que les autres des œuvres des métiers d’art. Il a également un penchant prononcé pour la lecture et la fréquentation des établissements du livre. On le retrouve aussi au concert classique, au théâtre. Il est surtout de sexe féminin, plus âgé que la moyenne (49 ans), il fait partie de la population active et est le plus scolarisé

  49. Les types de participation aux activités culturelles, 1999 • Le replié: comme son nom l’indique, ce type participe peu à la vie culturelle. Il écoute davantage la télé et la radio que les autres. On y retrouve autant d’hommes que de femmes. Ce type est le plus âgé (52 ans). On y retrouve une bonne proportion d’inactifs. C’est le moins scolarisé de tous les types • Le fêtard: il aime les sorties au cinéma, aux spectacles dans les bars-spectacles et fréquente les discothèques. Il visionne souvent des vidéocassettes, participe aux festivals et écoute souvent de la musique. On y retrouve un peu plus d’hommes que de femmes. Avec 34 ans, il est le plus jeune de tous les types. Il fait partie de la population active mais on y retrouve une proportion plus grande que la moyenne d’étudiants. La scolarité de ce type correspond à celle de la moyenne

  50. Conclusion • Les Québécois, à la fin du XXe siècle, ont adopté des pratiques modelées par l’offre institutionnelle, par l’offre industrielle et par des pratiques d’engagement. Quelles leçons pouvons-nous en tirer dans la révision des politiques culturelles?

More Related