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QU’EST CE QUE LE PARP? Plan d’action pour la réduction de la pauvreté. Résultat d’une consultation intra-gouvernementale sous la direction de la Primature Le PARP vient préciser la vision gouvernementale en matière de lutte contre la pauvreté
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QU’EST CE QUE LE PARP? Plan d’action pour la réduction de la pauvreté • Résultat d’une consultation intra-gouvernementale sous la direction de la Primature • Le PARP vient préciser la vision gouvernementale en matière de lutte contre la pauvreté • Basé sur une approche de protection sociale et ancré sur le PSDH (Plan Stratégique de développement d’Haiti) • Il présente les grands chantiers indispensables à la mise en oeuvre des projets sociaux en Haïti • Il vient recentrer l’action gouvernementale sur les 19 projets prioritaires visant la réduction de la pauvreté • Il se décline sur 3 ans • Il rassemble les actions des secteurs clés: MAST, MSPP, MENFP, MARNDR, MPCE, MEF
POURQUOI LE PARP? La nécessité de rédiger un Plan d’action • Depuis 3 ans, le Gouvernement a fait de la lutte contre la pauvreté une priorité • Ainsi, de nombreux projets sociaux ont été lancés comme PSUGO, Ti Manman Chéri, KoreMounAndikapé, RestoranKominote et ont donné des résultats • Les ressources financières étant limitées, il était essentiel d’identifier les axes prioritaires pour une concentration des ressources sur les axes au plus grand potentiel • Prioriser les projets permettra un élargissement des projets et un passage à l’échelle nationale • Les besoins sont importants les ressources limitées: la coordination intersectorielle est indispensable
HISTORIQUE Les fondements du PARP • En 2012, le Gouvernement présente le PSDH, plan stratégique de développement d’Haiti visant à faire d’Haiti un pays émergeant en 2030 • Le PSDH se décline à travers le Cadre de croissance accélérée et équilibrée de l’économie et de réduction de la pauvreté 2013-2015 • Le Grand Chantier numéro 3 vise la refondation sociale et se décline sous 9 axes • Conscient que les projets implémentés n’étaient pas formellement repris par le PSDH et voulant accélérer la réduction de la pauvreté, en novembre 2013, le Premier Ministre demandait qu’un exercice de priorisation des actions de l’Etat en la matière soit opéré • Conscient que la majorité des actions en cours sont souvent fragmentées et dupliquées ce qui diminuent leur impact • La définition des projets prioritaires vise à définir les rôles et responsabilités des différents secteurs et de permettre une extension nationale d’un paquet d’interventions prioritaires • Ainsi, le PARP vient apporter une réponse pragmatique
UNE REPONSE AUX PROBLEMES • Le PARP vient aujourd’hui présenter les réponses gouvernementales aux problèmes identifiés et présenter sur 3 années les objectifs de chacun des programmes. • De plus, il présente les responsabilités de chacune des institutions de l’Etat vis à vis de la mise en œuvre. Le PARP ne peut être mis en œuvre que par un ensemble d'institutions et demande une coordination et un engagement de l’ensemble des acteurs pour réussir. • Le Plan présenté est un point de départ vers le développement d’une protection sociale intégrée sur le long terme pour Haïti en adressant une réponse immédiate aux besoins criants de la population. • Le Plan ne reprend que des interventions déjà en cours d’implémentation
LES ACTEURS L’ancrage institutionnel du PARP: Implémentation des différents programmes inclus dans EDE PEP Coordination des agences internationales et Planification, priorisation géographique, suivi et évaluation
LE PARP REPOSE SUR 4 PILIERS Indispensable pour assurer la cohérence et l’efficacité des interventions multidimentionnelles visant la réduction de la pauvreté
LA REPONSE PROGRAMMATIQUE: 19 INTERVENTIONS • Réduire les inégalités et promouvoir l’insertion sociale • Promouvoir et développer le capital humain de la population • Promouvoir l’insertion économique • Promouvoir le développement d’un environnement digne
1/ LE SYSTEME D’INFORMATION • L’implémentation du PARP demande un système d’information qui inclut un RUB- registre unique de bénéficiaires • Ce registre est déjà discuté au sein d’un groupe technique au sein du MAST • Un questionnaire court, incluant 21 variables a été validé par le groupe, il sera la base de l’analyse de vulnérabilité • Une carte avec les communes couvertes a été produite pour répartir les taches de chacun • Le FAES devrait être l’agence d’implémentation au niveau national • Un décret de formation est en cours de préparation • Les acteurs internationaux inclus dans le processus sont: BM, USAID, PAM, PNUD, UNICEF • Des fonds additionnels devront être mobilisés pour couvrir tous le territoire
2/ L’ACCOMPAGNEMENT DES FAMILLES • A ce stade nous avons l’initiative KoreFanmi qui implémente un réseau d’agents communautaires polyvalents • Nous avons également des réseaux d’agents de santé • La question de la coordination et de l’uniformisation du suivi des familles doit être discuté et statué pour ne développer ici encore qu’une seule stratégie • Un relais entre les projets et les familles est indispensable, que cela prenne la forme d’un bureau/cellule et/ou d’agents
3/ LE FINANCEMENT DES INTERVENTIONS • Comme exemple nous avons le financement du programme de cantines scolaires, essentiellement assuré par le PAM, les financements se réduisent et donc de plus en plus d’enfants n’ont plus accès aux repas • Un travail interne du Gouvernement est en cours pour trouver d’autres sources de financement • Les partenaires sont invités à appuyer les interventions listées dans le PARP, le Gouvernement ayant mis un investissement conséquent sur le domaine • Les interventions sur l’eau et l’assainissement seront à développer, ainsi que celles sur l’énergie/combustibles et la création d’emplois • Enfin, l’appui sur la production de statistique et le système de suivi et évaluation est nécessaire
4/ LA COORDINATION • Le PARP est multisectorielle et donc demande une grande coordination • Il y a beaucoup d’acteurs impliqués dans la protection sociale et donc au niveau international aussi il faut une bonne coordination pour ne pas dupliquer les efforts et les financements • Un dialogue régulier entre le Premier Ministre et l’international devrait être mis en place sur ce thème • L’appui technique et financier est indispensable pour la mise en oeuvre