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Intérêt et limites du suivi thérapeutique pharmacologique des antirétroviraux. Jean-Marie Poirier Unité d’Aide à la Prescription & Laboratoire de dosage de médicaments Pôle de biologie-Imagerie - Hôpital Saint-Antoine, Paris le 09 décembre 2010. 1. Sources de variabilité pharmacocinétique.
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Intérêt et limites du suivi thérapeutique pharmacologique des antirétroviraux Jean-Marie Poirier Unité d’Aide à la Prescription & Laboratoire de dosage de médicaments Pôle de biologie-Imagerie - Hôpital Saint-Antoine, Paris le 09 décembre 2010
Sources de variation inter-individuelle de réponse au traitement
Influence du bol alimentaire • ATV, ETR, RAL : prise au cours d’un repas +++ = ASC > à 50% • Importance pas un uniquement de la prise alimentaire mais aussi de sa composition • Pour le RAL et le MVC : pas de recommandation formelle
Atazanavir et bol alimentaire • Etude pharmacocinétique réalisée chez 12 patients VIH indétectables et traités par 300/100 mg QD d’ATV/r (Giguerre et al., IWCPHIVT 2010) En pratique clinique : même boosté l’ATV doit être pris au cours d’un repas
Sources de variation inter-individuelle de réponse au traitement
Influence du polymorphisme génétique • Abacavir : si présence de l’haplotype HLA B*5701 ABC contre indiqué car 50% de risques de réactions d’hypersensibilité • Névirapine : patients porteurs de l’haplotype HLA-DRB1*0101 risque plus élevé d’hypersensibilité mais pas de recommandation formelle • Efavirenz : patients présentant certains allèles du gène codant pour le cytochrome CYP2B6 (CYP2B6*6 = non fonctionnel) demi-vie de prolongée avec un risque de surexposition et d’augmentation de toxicité, fréquence accrue chez les patients d’origine africaine • Indinavir et atazanavir : hyperbilirubinémies plus fréquentes chez les patients ayant un syndrome de Gilbert (UGT1A1*28) et un déficit en UGT1A1, enzyme qui participe à la glucuronoconjugaison de la bilirubine • Raltégravir : concentrations sont plus élevées chez les patients homozygotes pour l’allèle UGT1A1*28, mais sans à priori de conséquence sur l’efficacité ou la tolérance
Influence des données démographiques (*) âge : 18-65ans • Classe des IPs : ATV Cmin si co-inf mais score de fibrose ? LPV et TPV Cmin en cas de faible poids corporel DRV et TPV Conc. un peu chez la femme • Classe des INNTIs : EFV et ETV Cmin si faible poids EFV et NVP Cmin chez les patients de race noire • Autres classes : RAL NS MVC : âge et poids ?
Sources de variation inter-individuelle de réponse au traitement
Insuffisance hépatique • Altération + importante du profil pK en cas de médicament fortement extrait = médicament présentant un effet de 1er passage hépatique important (CYP) = IPs et INNTIs • des Cp • Majoration possible de la toxicité • INTIs Elimination rénale (sauf ABC) • INNTIs et IPs Métabolisme hépatique (CYP P450) • IH • IH • Inhibiteurs d’entrée • T20 : peptidases • MVC : Métabolisme hépatique (CYP P450) • Inhibiteurs d’intégrase RAL : Métabolisme hépatique (UGT1A1) • IH • IH
Insuffisance hépatique ABC, INNTIs, IP, RAL et MVC : utilisation très prudente en cas d’IH sévère IP: IH notamment chez le patient co-infecté VHB ou VHC dosage recommandé pour optimisation éventuelle de la posologie FPV/r: réduction de posologie à 300 mg FPV bid + 100 mg RTV qd chez le patient présentant une IH sévère RBV chez le patient co-infecté VHB ou VHC association de l’AZT/D4T/ddI et RBV déconseillé ou CI (majoration toxicité mitochondriale des nucs) association RBV + ABC à faire avec prudence (diminution efficacité de la RBV) (Rapport Yeni, 2010) • Moins bonne réponse à la RBV en cas d’association à l’ABC notamment en cas d’administration de faibles doses de RBV En pratique clinique : suivi thérapeutique pharmacologique de la RBV en cas d’association à l’ABC
Insuffisance rénale INTIs (sauf ABC) : adapter la posologie en fonction de la sévérité de l’IR MVC + IP/r : réduire la posologie en cas de cl créat. < 80 mL/min 150 mg QD si IP/r ≠ FPV 150 mg BID si FPV/r (RCP MVC version 05/2010 et Rapport Yeni 2010) IP boosté (hors FPV ou TPV) si CL créat < 80 mL/min 150 mg QD
Adaptation posologique du MVC en cas d’IR : recommandations US (SFC Selzentry, version 05/2010) IP boosté ( sans restriction) si CL créat > 30 mL/min 150 mg BID • Si un patient IR tolère bien le MVC (pas d’hypotension orthostatique ni de vertiges par ex.) → normalement pas de surdosage En pratique clinique : en cas d’IR mesure de la Cmin du MVC avant d’éventuellement envisager de réduire la posologie
Variabilité inter- et intra-individuelle de la Cmin des ARVs • Variabilité inter-individuelle importante de la pharmacocinétique des ARVs essentiellement pour ceux éliminés par métabolisme hépatique : tous sauf les nucs – l’ABC difficile de prédire le niveau de concentration obtenu après administration d’une posologie standard Variabilité inter-individuelle : - très importante avec l’ATV non boosté, le RAL, l’ETR et le DRV/r en QD - pour les autres ARVs entre 50 et 90% Variabilité intra-individuelle : - RAL 55% - pour les autres ARVs entre 13 et 40%
L’efavirenz (Marzolini, AIDS 2001) • Zone thérapeutique : méthode statistique correspondant au plus grand nombre patients en succès virologique et dénués d’effets secondaires importants • EFV : 1000-4000 ng/mL [EFV] < 1000 ng/mL échec viro. • Toxicité SNC : 4/17 (24%) des patients > 4000 ng/mL 9/103 (9%) des patients 1000-4000 ng/mL Effets indésirables : nécessité de prendre en compte la susceptibilité individuelle
Relations concentration efficacité du tipranavir dans les essais Resist Sans T20 <20500 ng/mL >20500 ng/mL Avec T20 <20500 ng/mL >20500 ng/mL (Naeger et al., CROI 2006) • Etudes Resist : globalement meilleure réponse virologique (> 1 log de CV à S24) si Cmin TPV > 20500 ng/mL • Impact du nombre de mutations à la baseline et du nb de molécules restant actives (T20 notamment) +++
Relations concentration efficacité du darunavir dans les essais Power (Sekar et al., CROI 2006) • Chez les patients très lourdement pré-traités (index de résistance phénotypique > 40) : pas de relation conc;/efficacité la réponse au Tt dépend essentiellement du nombre de molécules restant actives • Chez des patients moins lourdement pré-traités (index de résistance phénotypique 4-40) : meilleure réponse virologique si Cmin > 2260 ng/mL • Chez des patients pleinement sensibles au DRV (index de résistance phénotypique <4) : la de la CV est indépendante du niveau de concentration Cmin >> CE50
Le darunavir : données pharmacologiques de l’étude Odin • DRV QD ou BID : même efficacité chez le patient peu pré-traité (pleinement sensible au DRV) • Meilleur profil lipidique en QD • plus de 50% des patients avec une Cmin de DRV < 2000 ng/ml (Cmin médiane DRV = 1896 ng/mL) (Cahn et al., CROI 2010) Importance du nb de mutations à baseline sur la réponse au traitement
Relations concentration efficacité du raltégravir dans les essais Benchmrk (Grinsztej et al., ICAAC 2007) • 200 à 600 mg BID de RAL + TO : même efficacité immuno-virologique • une de 50% de la dose ou des conc. circulantes du RAL n’est pas cliniquement significative • mais une de 50% des conc. circulantes est significative d’un point de vue pharmacocinétique • difficultés d’appréciation
Relations concentration efficacité du raltégravir • 332 patients prétraités analysés (phases II/III) Au seuil de 400 copies pas de cut-off de concentration déterminé Le nb de molécules actives et de la CV à baseline ont plus d’influence sur la réponse au traitement que la pK du RAL (Wenning et al., IWCPHIVT 2008) • Complexité de réaliser un modèle pK-pop en raison de la très importante variabilité inter-individuelle de la pharmacocinétique du RAL (Dickinson et al., IWCPHIVT 2009) Même si l’efficacité est similaire sous le seuil de l’IC95 (14 ng/mL) une Cmin < IC95 est une concentration anormalement basse et devrait être contrôlée « par sécurité » car pouvant être le signe d’un défaut possible d’observance RAL + tout Tt associé sans ATV • 99,4% (167/168)> 14 ng/mL
Raltégravir + Atazanavir en bithérapie /400+300 mg BID : essai Spartam • 6 échecs viro sur 63 patients inclus (5/6 mutations sur le RAL) • Cmin (ATV et RAL) chez les patients en échecs? En pratique clinique • Conc. RAL et ATV à contrôler rapidement dès lors que la décroissance de la CV n’est pas optimale ou en cas de blip même si la relation Cmin/efficacité n’est pas clairement établie
Relations concentration efficacité du maraviroc (patient prétraité) Essais Motivate 1&2 • Essais de phase 3 chez des patients VIH pré-traités à tropisme R5 traités par 150 mg ou 300 mg de MVC QD ou BID selon l’IP/r associé (4 posologies ≠) + T0 • 414 patients MVC QD + 426 patients MVC BID • GSS = 0 : 24% , GSS = 1 : 29% • Probabilité d’échec virologique (CV > 50 copies à S24) : • Cmin MVC < 50 ng/mL (Mc Fayden L et al., EACS 2007) (FDA – Maraviroc AC meeting – Pharmacometrics, 2007) • 83% de probabilité de Cmin (C12h) de MVC > 50 ng/mL si 150 mg BID + IP boosté • 34% de probabilité de Cmin (C12h) de MVC > 50 ng/mL si 300 mg BID En pratique clinique : importance du choix de la dose en fonction des traitements associés
Association : MVC ETR et RAL chez le patient prétraité 28 patients multi-traités en échec recevant 400 mg RAL + 200 mg ETR + 600 mg MVC BID sans nucs (Calcagno A et al.,IWCPHIVT 2010) • Cmin ETR et RAL > IC95 chez 98% des patients dans cette association • Cmin MVC < 50 ng/mL chez 39% des patients mais28/28 patients indétectables ! Chez le patient pré-traité le nb de molécules sensibles à baseline parait + important que la pK du MVC
Relations concentration efficacité de l’étravirine (patient prétraité) (Kakuda, CROI 2007) TO = LPV/r T20 • En présence de DRV/r boosté (600/100 mg BID, essais Duet) à la posologie de 200 mg BID (nouvelle formulation) il n’a pas été observé de relation entre l’efficacité virologique et la Cmin de l’ETR (Kakuda, ICAAC 2008) importance malgré tout de la dose et donc de la concentration sur la réponse au traitement Mais aussi du nb de molécules actives associées : meilleure réponse virologique si au moins 2 molécules actives associées à l’ETR (Trottier et al., HIV Clin Trials, 2010)
ATV/r vs ATV : Etude Aries (Squires K et al., IAS 2009) En pratique : données St Antoine • ATV/r 300/100 mg QD + 2 nucs : Cmin ATV (C20-28h) médiane = 514 ng/ml (n=595) • ATV 400 mg QD + 2 nucs : Cmin ATV (C20-28h) médiane = 107 ng/ml (n=221) Après déboostage Cmin ATV réduite d’un facteur 4,8 en moyenne
Zone thérapeutique de l’ATV (Lescure FX et al., AIDS 2010) • Concentrations-seuils différentes pour l’ATV selon la CV des patients - Patient détectable : Cmin (C24h) = 300 ng/mLou C12h = 1000 ng/mL - Patient indétectable en switch : Cmin (C24h) = 180 ng/mL ou C12h = 500 ng/mL • Le niveau de concentration nécessaire pour atteindre l’indétectabilité est supérieur à celui nécessaire pour la maintenir
Rapport Yeni 2010 : Indications du dosage des ARVs 1. Pour quels ARVs ? • A l’heure actuelle les dosages pharmacologiques ne sont recommandés que pour les INNTIs et les IPs 2. Indications Suivi d’un nouveau traitement • La réalisation d’un dosage précoce : entre J15 et M1 est recommandé dans certaines situations pour optimiser la réponse virologique ou diminuer/prévenir la toxicité - en cas d’interaction médicamenteuse - chez les patients co-infectés VHB ou VHC - en cas d’IR ou d’IH - chez les patients dénutris ou obèses - chez l’enfant (en particulier ARVs sans AMM) - chez la femme enceinte - en cas de malabsorption digestive
Rapport Yeni 2010 : Indications du dosage des ARVs • Échecs • La réalisation de dosages est recommandée en cas d’échec virologique précoce ou lors d’un rebond virologique après obtention d’une CV indétectable • si la concentration est basse : rechercher les raisons d’une mauvaise adhésion au traitement , si observance bonne envisager d’augmenter la posologie • Toxicité • La réalisation d’un dosage est préconisée devant une toxicité dose-dépendante (troubles neuropsychiques et efavirenz, cytolyse hépatique et IP, …) mais le risque de diminution d’activité antivirale après diminution de la dose doit être évalué
En pratique clinique : indications du dosage des ARVs Le suivi thérapeutique pharmacologique pour quels ARVs ? • Quels ARVs doser ? : tous sauf les INTIs pour lesquels il n’y a pas de relation entre les concentrations plasmatiques (pro-drogues) et les concentrations intra-cellulaires tri-phosphorylées (formes actives) • RAL et ETR : pas de relation concentration-efficacité clairement établie mais souvent utilisés chez des patients pré-traités à options thérapeutiques limitées • Un dosage d’ARV « systématique » paraît souhaitable en cas : - de non optimale de la CV ou de blip - de suspicion de mauvaise adhésion au traitement - de toxicité - d’interaction médicamenteuse suspectée • En cas d’administration d’une bi-thérapie incluant le RAL • Chez des patients à options thérapeutiques limitées • Chez le patient naïf : en cas d ’associations d’ARVs et/ou de de posologies non validées • Ex. RAL 800 mg QD, ETR 400 mg QD
Rapport Yeni 2010 : Indications du dosage des ARVs • 3. Réalisation des prélèvements • La mesure de la concentration résiduelle (Cmin) est la plus simple à réaliser et la plus facile à interpréter. • Un prélèvement au moment du pic de concentration (Cmax) pourra être effectué en plus de la Cmin, lors de difficultés de diagnostic entre malabsorption et problème d’adhésion. • Un dosage non programmé pour contrôler l’adhésion peut être réalisé, avec l’accord du patient, au moment de la consultation, quel que soit l’horaire de la dernière prise. • La posologie des ARVs, l’heure et la date de la dernière prise et l’heure et la date du prélèvement doivent obligatoirement accompagner le prélèvement pour assurer la meilleure interprétation (Rapport Yeni, 2010) En pratique clinique : interprétation différente si QD ou BID indiquer la posologie unitaire et le nb prises/24h (4 Cps/j = 2 Cps BID ou 4 Cps QD ?) • Indiquer posologie ≠ d’indiquer nombre de Cps car plusieurs dosages disponibles (Ex. Reyataz ® 150, 200 et 300 mg)
Limites du suivi thérapeutique pharmacologique : les nouveaux ARVs • Les variabilités inter- et intra-individuelles de la Cmin de ces ARVs peuvent entraîner des changements inappropriés de posologie • L’absence de relations concentration-effet dans la zone des concentrations observées en thérapeutique rend difficile l’optimisation de la posologie de certains ARVs (Rapport Yeni, 2010) En pratique clinique • Chez le patient pré-traité : - l’histoire thérapeutique - le nb de molécules sensibles à baseline paraissent au moins aussi importants que leur comportement pharmacocinétique : TPV/r, DRV/r, ETR, RAL, MVC si patient lourdement pré-traité : • une Cmin réputée « efficace » peut ne être pas suffisante association de plusieurs molécules actives, BID à priori de rigueur • une Cmin faible est toujours insuffisante • Chez le patient en switch avec CV indétectable : - le niveau de concentration souhaité (à part l’ATV) n’est pas connu
Limites du suivi thérapeutique pharmacologique : l’observance • L’état d’équilibre des concentrations nécessite 5 T1/2 si T1/2 = 10h 5 T1/2 = 50h l’état d’équilibre demande 2 jours • A l’arrêt d’un traitement, au bout de 5 T1/2 le médicament a totalement quitté l’organisme • si T1/2 = 10h 5 T1/2 = 50h • l’obtention d’une concentration nulle demande 2 jours = vacance thérapeutique lors d’un WE S’il y a une mauvaise observance Ex. : patient ne prenant pas son traitement durant 15 jours puis prise du traitement 1 semaine avant le prélèvement obtention d’une concentration normale le suivi thérapeutique pharmacologique n’est pas un bon marqueur de l’observance, sauf si l’on trouve une concentration anormalement basse ou nulle
Concentration nulle : une situation fréquente ? • Quel que soit le délai dernière prise/prélèvement • 1 ou plusieurs dosages/patient • Quelles que soient les associations médicamenteuses • % faible pour les INNTIs • 3-4% pour les IPs en BID • 6% pour l’ATV boosté en QD • 10% ! Pour l’ATV non boosté en QD • Cmin nulle: - mauvais espacement des prises médicamenteuses - interaction pharmacocinétique • Cmin nulle : - signe d’alerte pour le clinicien
Optimisation du traitement antirétroviral: Monitoring pharmacologique et virologique Atelier SFLS Cas clinique G.Béraud
Bruno L., 40 ans VIH + depuis 1990 en rupture thérapeutique Coinfection VHB 2004: Ziagen, Invirase, Videx, Fuzeon 2005: Ziagen, Invirase, Viread, Fuzeon Depuis 2006: Invirase, Viread, Kaletra, Kivexa Observance médiocre Nouvelle prise en charge en 2010 PCR CMV +++, asymptomatique Mycobactériose à M. genavense: Atteinte ganglionnaire, splénique, digestive +/- pulmonaire Ansatipine 300 1/j Zeclar 500 2cp x 2/j Ethambutol 800 1/j Moxifloxacine Amikacine 600 /j IV
Initiation d’un traitement le 19/05/2010 (et suivi en HAD): Truvada 1cp/j Etravirine 200 mg x 2/j Raltegravir 400 mg x 2/j M1: Panentérite probable Baisse de la charge virale de 2 log TDF/FTC: Taux corrects ETRAVIRINE & RALTEGRAVIR: Taux faibles Prise d’un traitement par Rovalcyte M2: CV indétectable, amélioration clinique, discrète aggravation scannographique M3: recommandation de prendre les ARV au milieu du repas M6: CV indétectable, CD4↑ Malgré des dosages d’Etravirine et de Raltegravir bas, pas de modification de traitement car amélioration clinique
Interactions prévisibles • Clarithro + ETR ASC ETR 42% et Cmin ETR 46% • Rifab + ETR ASC ETR 37% et Cmin ETR 35% • RAL + ETR ASC ETR 4% et Cmin ETR 17% ASC RAL 10% et Cmin RAL 34%
Dosages M1 M2 M4 200 mg ETR + 400 mg RAL bid + nucs • RAL 9 patients /10 Cmin (C10-14h) > 49 ng/mL • ETR 10 patients/10 Cmin (C10-14h) > 71 ng/mL (data St Antoine)