E N D
1. Cours de gestion des ressources humaines Séance 8. Gérer les mobilités
2.
Exposés
Combien de carrières dans une vie ? (Clara Sgard, Virginie Manac’h)
Qu’est-ce que "sécuriser" un parcours professionnel ? (Mathieu Suarez, Mathieu Jeandel)
Intervention
Point sur la monographie / les exposés
4. Gestion des mobilités et des carrières
Les modèles de gestion des carrières
Illustration : la mobilité internationale
5. Nécessité et freins
Formes de la mobilité
Dilemmes et outils
6. La mobilité verticale, ou promotion
Progression hiérarchique / même métier ou fonction
La mobilité horizontale, ou professionnelle
Nouveau métier / même niveau hiérarchique
La mobilité d’environnement
Nouveau service, pays, nouvel établissement...
Mais elle peut être aussi :
« Subie » ou « choisie » ;
« interne » ou « externe »
7. À partir du moment où vous avez recruté...
... Sur le marché du travail externe...
... Vous avez un marché du travail interne !
La mobilité
Est un moyen d’encadrer ce marché interne
Fait écho à d’autres processus de GRH (cf. séances précédentes)
8. Au brassage culturel (vecteur d’acculturation)
Au changement (« anti-rouille »)
A un meilleur ajustement besoins/ ressources (accompagner la GPEC),
A un élargissement des compétences (opportunités d’apprentissage)
A la motivation individuelle (perspective de progression / découverte)
Aux relations entre unités (connexions nouvelles)
...
9. Quel volume de mobilité souhaité ?
Quel équilibre souhaitable entre mobilité interne et mobilité externe ?
Quel temps raisonnable d’occupation d’une fonction ?
Quelles filières possibles de mobilités ?
Quelles assurances donner aux acteurs ?
10. Risques et opportunités
pour le salarié Risques et opportunités pour le management
« On ne change pas une équipe qui gagne » ?
Freins structurels : culture de l’entreprise, valorisation de l’expertise.
11. la hiérarchie directe est inégalement enthousiaste
garder les bons et refiler les mauvais
on sait ce qu'on perd, on ne sait pas ce qu'on gagne
la période d'apprentissage coûte en temps et en performances
on préfère récompenser ceux qui restent...
12. les directions, au-delà des discours
cela prend du temps et de l'énergie
on ne casse pas une équipe qui gagne
il y a des pertes d'expériences voire du gaspillage d'expertises
cela engendre des efforts de formation
les coûts de mobilité géographiques ne sont pas négligeables...
14. Les outils de stimulation
de l’initiative individuelle
Les bourses de l’emploi
Les forums métiers
Les cellules d’orientation
Les cartes des métiers Les outils à l’initiative de l’organisation
Les revues de personnel
Les cellules de gestion des hauts potentiels
Les démarches d’orientation – évolution
Les organigrammes de remplacement
Les cellules de reconversion
15. Trois modèles principaux
Les modèles nationaux de sélection des élites
16. À la culture (nationale et organisation)
Au contexte économique / au secteur d ’activité (instabilité de l ’environnement)
A la taille de l'organisation
A la stratégie de développement de l'organisation : adéquation ressources/besoins
Aux caractéristiques des salariés (ancienneté, qualifications, âge, …)
Aux caractéristiques de l ’encadrement
...
23. La sélection des futurs dirigeants n’est pas une préoccupation nouvelle
Des différences nettes sur la façon de définir et d’identifier / développer le potentiel
Mais des résultats équivalents
On retrouve les mêmes dominants
Homme âgé de 35 ans environ, diplômé de l’enseignement supérieur et en CDI
Performant, repéré pour sa personnalité, disponible à l’international et très motivé pour évoluer
24. Des dispositifs spécifiques à cette catégorie de salariés
Une liste (secrète) de cadres HP
Des formations spécifiques
Des acteurs dédiés
Des formes de rétribution spécifiques
Des postes réservés
Et aussi: plan de carrière, coaching...
Une gestion individuelle qui nécessite du doigté !
25. Les modèles traditionnels de la carrière exigent...
Une économie prévisible
Des organisations stables
L’identification de parcours types et de compétences cibles stables
Un primat de la gestion
... Bref, un environnement Fordiste
26. Le contexte post-Fordiste se caractérise par:
Une économie instable et turbulente (« Supercapitalism »)
Des organisations nouvelles : réseaux, outsourcing versus compétences clés
Une recherche d’innovation, de développement. Économie de la connaissance
Difficultés à prévoir les carrières
Les entreprises ne gèrent plus
Les individus sont mis au centre du processus
27. Les modèles traditionnels de la carrière impliquent :
Une construction des parcours par les organisations
Un faible pouvoir de décision des individus
Évolution hiérarchique majoritaire
Mais évolutions sociologiques
La réussite personnelle et la compétition sont privilégiées
La liberté de choix
La recherche de reconnaissance individuelle
28. Nouveaux comportements des individus
Ils gèrent leurs parcours en mettant en concurrence les employeurs
Ils sont architectes de leurs compétences
Émergence de « nouvelles carrières »
nomades, inter-entreprises, inter-métiers
Nouvelles difficultés pour les entreprises
fidéliser, développer les compétences-clés
29. Peut-on encore parler de « carrière » ?
Les pratiques d’orientation
aider les salariés à élaborer un projet professionnel négociable
une tentative de conciliation des intérêts de l’organisation et des individus
La notion « d’employabilité »
Une responsabilité partagée entre l’entreprise et le salarié
30. Dispositifs et carrières
31. Pallier le manque de compétences locales
Ou enjeu stratégique :
l’expatrié est l’ambassadeur de l’entreprise mère en exportant ses valeurs.
dans une entreprise multinationale, l’expatriation remplit une fonction centrale de contrôle et de coordination des activités entre le centre et les unités locales
l’expatrié doit combiner les intérêts locaux et la stratégie globale
34. Rémunération, même si elle est moins généreuse qu’avant
Développement des compétences : travailler efficacement dans des cultures différentes
Véritable investissement dont le retour est une progression de carrière (si elle est bien gérée)
35. L’expatrié est confronté à un changement de son environnement physique et humain
L’entreprise doit l’aider
soutien organisationnel et matériel
soutien social
Une pratique : le mentoring, le parrain maintient le contact avec l’entreprise d’origine et évite la déconnexion