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LES MINIMA SOCIAUX. en quoi ces differents dispositifs forment - ils une politique coherente ? . 1 ) HISTORIQUE. OU COMMENT SONT NES LES MINIMA SOCIAUX ?. DEFINITION MINIMA SOCIAUX.
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LES MINIMA SOCIAUX en quoi ces differents dispositifs forment - ils une politique coherente ?
1 ) HISTORIQUE OU COMMENT SONT NES LES MINIMA SOCIAUX ?
DEFINITION MINIMA SOCIAUX • Sous une appellation commune de minima sociaux se trouvent rassemblées neuf prestations sociales, conçues à des époques différentes. • La création des premiers minima sociaux a eu pour objectif d’apporter des ressources à des personnes : - qui ne pouvaient accéder au travail. - n’ayant pas cotisé suffisamment longtemps, ne pouvaient bénéficier des prestations des régimes de sécurité sociale. - ne bénéficiant que de très faibles prestations.
Définition politique sociale La politique sociale est composée de différentesactions mises en œuvre pour augmenter le bien-êtreglobal de la société et assurer les droits sociaux des citoyens : - droit au travail, à la santé, à la sécurité matérielle.
La création des minima sociaux est intimement liée à l’émergence de l’Etat providence • Définition : C’est une conception du rôle de l’Etat qui lui attribue des devoirs : - Croissance économique - Protection sociale - Corrige l’économie de marché qui serait incapable de produire elle-même une justice sociale
L’essor de l’Etat providence date de 1945 Il s’agit de reconstruire la France. Les principes de base étaient de reconnaître institutionnellement certains droits : droit à la santé (création de la sécurité sociale en 1945), droit à l’éducation, à la retraite et à l’emploi. • A partir des années 1970 Fin des trente glorieuses, l’Etat providence doit s’adapter à la morosité économique : il va devoir prendre en charge un nombre croissant de situations particulières. La croissance du chômage prive certains, des droits issus du travail. Le système est complété par l’aide sociale vers les personnes âgées et handicapées. • A partir des années 1980 • Création de minima sociaux où l’on attend des bénéficiaires qu’ils fassent des démarches pour retrouver un emploi. C’est le cas du RMI et de l’ASS.
LES MINIMA SOCIAUX AUJOURD'HUI
R.M.I. A.E.R. A.S.P.A. A.S.I. A.P.I. A.T.A. A.S.S. A.A.H. ils sont 9 au total
le revenu de solidarité + le R.S.O. • créé en décembre 2001, il est spécifique aux départements d’outre-mer (DOM), • il est versé aux personnes d’au moins 50 ans, bénéficiaires du RMI depuis au moins deux ans, qui n’exercent pas d’activitéprofessionnelle
ESSAYONS DE LES CLASSER AFIN QUE TOUT CELA DEVIENNE PLUS CLAIR ...
2 ) QUEL MINIMUM ASSURENT-ILS ? A ) Quels sont les montants de ces aides ?
Le seuil de pauvreté • Un individu (ou un ménage) est considérécomme pauvrelorsqu'il vit dans un ménage dont leniveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. • L'INSEE, comme Eurostat et les autres pays européens, mesure la pauvreté monétaire de manière relative alors que d'autres pays (comme les Etats-Unis ou le Canada) ont une approche absolue.
notion relative de la pauvreté • Les pays européens optent pour une toute autre mesure ; elle se fonde sur une notion relative de la pauvreté. • Tout d’abord elle exige que l’on définisse un niveau de vie standard en dessous duquel les individus seront considérés comme pauvres : le choix peut porter sur la moitié ou 60% de ce revenu appelé médian
Le revenu median ? 50 % gagne plus revenu median 50 % gagne moins
Revenu médian Seuil de pauvreté fixé à 50 % ou à 60% du revenu médian
Le seuil de pauvreté en chiffres Source : enquêtes revenus fiscaux 2005, Insee-DGI
Le seuil de pauvretese calcule suivant son revenu disponible REVENU DISPONIBLE = (Salaire net + allocations) – (impôts et certaines taxes)
Imaginons une personne au RMI vivant seule : - 440 € par mois ( sur 12 mois) = 5280 € / an + • 287 € d’allocation ( type APL) = 3444 € / an _________ REVENU DISPONIBLE (PAR AN) = 8724€ / an
Soit 727 € / mois Rappelons le montant du seuil de pauvrete. Dans cet exemple la personne se trouve donc en dessous du seuil de pauvreté.
Sont considérées comme pauvres (par le conseil européens), les personnes dont les ressources sont si faiblesqu’elles sont exclues des modes de vie minimums acceptables dans la société La pauvreté peut être perçue comme un manque de moyens empêchant les individus d’accéder à un « standard de niveau de vie minimum »
En ce sens, le seuil de pauvreté n’est plus tant perçu comme un minimum«physiologique », de survie, que comme un minimum « social » de participation à la communauté nationale, qui doit donc suivre l’évolution de la société
CONCLUSION • Alors oui, les bénéficiaires des minima sociaux sont souvent stigmatisés, car ils ne contribuent pas au fonctionnement de la société. • Mais d’un autre coté les aides financières leur permettent de survivre dans notre société. • Il est important de rappeler que les minima sociaux sont souvent les derniers filets de sécurité, mais ils ne permettent pas un niveau de vie qui favorise l’épanouissement de la personne. • Cela représente une aide, certes • Mais les questions sont :
Est-il possible de sortir de ce niveau de vie une fois rentré dans ce système d’aide? Les minima sociaux, n’auraient-ils pas tendance à rendre ces bénéficiaires prisonniers de leur statut?
3 ) DES BENEFICIAIRES PRIS AU PIEGE DE LEUR STATUT ?
DéfinitionDROITS CONNEXES • Les droits connexes sont des droits liés à la perception de certains minima sociaux
TRANSITION : Pour palier à cet enfermement, de nouveaux dispositifs sont actuellement à l’essai dans certains départements.
4 ) LES NOUVEAUX DISPOSITIFS
B / LE R.S.A. (MAIS ATTENTION CE N’EST PAS UN NOUVEAU MINIMA SOCIAL)
« Toutes les mesures prises préalablement n’ont pas été créées pour nuire aux personnes mais mises bout à bout elles mettent sur la touche un bon nombre de personnes. C’est donc le système d’insertion qu’il faut revoir » Martin Hirsch. Grenelle de l’insertion 2008. • Les minima sociaux permettent de vivre ou de survivre mais pas d’être un stimulant pour s’insérer dans le monde du travail pour ceux qui sont en capacité de le faire.
Plamenna Fagnières • Gérard Galas • Sandy Lang • Florence Legraverand • Swen Palas • Frédéric Valay