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QCM 1: Questions diverses. A- Sickness et illness peuvent s’articuler, et par exemple modeler des expériences individuelles de prévention et/ou de soins.
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QCM 1: Questions diverses • A- Sickness et illness peuvent s’articuler, et par exemple modeler des expériences individuelles de prévention et/ou de soins. • B- Les réponses des médecins à une demande du malade mobilisent le domaine social puisque leurs savoirs sont en partie porteurs d’une histoire sociale. • C- Les grands cadres d’une société sont d’abord collectifs, avant de s’inscrire dans des situations singulières. • D- Travailler sur les socialisations est une manière de travailler l’intériorisation de cadres sociaux, mais pas culturels. • E- Le concept d’acculturation façonne des pratiques dans la rencontre entre différentes sociétés.
QCM 2 : Sur la douleur : • A- L’anthropologie pense la douleur comme la traduction d’une lésion. • B- Des recherches anthropologiques ont montré que la médecine de la douleur mobilise souvent un raisonnement qui cherche à « vérifier », à « faire la preuve » d’une douleur pour agir en conséquences. C’est aberrant. • C- Pour l’anthropologie, la douleur est conçue comme un phénomène et un individu pour l’éprouver. • D- La douleur est avant tout une signification dans le regard de l’anthropologue. • E- L’anthropologie conduit à questionner et à mettre à distance l’idée de douleur comme mécanisme physiologique.
QCM 3 Pour l’anthropologie : • A- C’est le point de vue des acteurs qui nous intéresse, ce que nous appelons les catégories « émic ». • B- Les rapports des soignants aux risques sont marqués par les socialisations professionnelles. • C- L’alimentation crée des dynamiques culturelles. • D- On peut essayer de comprendre comment un individu construit ses raisonnements, à travers ce qu’il classe comme consommable ou non consommable. • E- Certains aspects de nos cultures alimentaires permettent de creuser les conceptions de l’altérité.
QCM 4: sur la douleur suite : • A- Ce n’est pas le corps qui souffre mais l’individu dans son entier : on peut accepter cette proposition comme juste en anthropologie. • B- Les situations douloureuses concernent toutes les populations : elles ne sont pas toujours perçues comme digne d’intérêt par les individus. • C- Mais elles appellent toujours la consultation d’un thérapeute. • D- Les tolérances à la douleur sont marquées par les repères culturels de chacun. E- « Supporter la douleur », ne peut pas être considéré comme une valeur sociale.
QCM 5 : selon les anthropologues : • A- De manière générale, les milieux populaires sont associés à une tolérance moins grande de la douleur. • B- Selon Elias, ce qui est bon à manger doit être bon à penser. • C- La socialisation pose des cadres au travail de la pensée. • D- On peut parler de savoir profane, fondé sur l’expérience accumulée des acteurs. • E- Selon les anthropologues de l’alimentation, certaines sociétés classent les animaux en trois catégories : sauvage, domestique, familier. Seuls ceux classés dans la catégorie « sauvage » peuvent être consommés.
QCM 6 : sur l’alimentation : • Dans certains pays , le chien peut être associé à des symboles de puissance, de force, et à cause de cela, être parfois consommé. • Le goût est affaire de symbole. • Par les manières de table, il s’établit de l’apprentissage social. • Le « savoureux » est toujours le produit d’une lecture individuelle, qui ne se réalise pas dans un cadre culturel. • Le « consommable » est soumis au phénomène d’appréciation, lui-même soumis à des dynamiques sociales.
QCM 7 : questions diverses • A- Quand voit-on apparaitre les pudeurs ? Voilà une question que s’est posée Norbert Elias. • B-Enseigner les convenances extérieures du corps, était un thème du traité d’Erasme. • C- Le traité signale ce qu’il est digne de faire pour une catégorie sociale, et ce qui ne l’est pas. • D- Elias rappelle aussi avec son travail, comment le corps et ses usages permettent de fabriquer de la distinction sociale. • E- L’ordre social est naturel ; car aucune société ne peut fonctionner sans ordre.
QCM 8 : divers • A- Bourdieu a travaillé sur la notion d’ordre social incorporé, sans l’associer à un concept. • B- Sur le plan méthodologique, nous partons des individus (avec des entretiens quantitatifs) pour remonter vers les systèmes sociaux en arrière plan. • C- D’après LAPLANTINE, nous avons deux types de registres à notre disposition pour produire du sens sur un problème de santé. • D- Le phénomène d’appréciation, ne concerne pas le juste et le vrai. • E- Cerner les phénomènes d’appréciation en anthropologie, c’est partir de la dichotomie classique : superstition-croyance, versus vérité.
QCM 9 : questions diverses • Le jugement fondé sur des faits, des preuves, domine dans certaines sociétés : exemple le couteau coupe donc il est bon. • Certains jugements sont en contradiction avec des faits observables. La pensée s’arrange pour qu’il n’y ait pas de dissonance cognitive. • Le phénomène d’appréciationest évolutif et dynamique. • Etudier cet aspect du fonctionnement des individus, c’est se donner les moyens de comprendre leurs actions. • Risque et culture ont été analysés par Mary Douglas. Pour elle, les valeurs culturelles nous fournissent des cadres pour hiérarchiser les menaces.
QCM 10 • A- Mary Douglas a parlé de « biais culturels » à l’égard du risque. • B- La conception que l’on se fait de la connaissance peut être considérée comme un biais qui façonne nos perceptions des risques. • C- La capacité à se projeter dans l’avenir ne peut être considérée comme un biais qui façonne nos perceptions des risques. • D- Le risque peut être une ressource en politique. • E- Nous sommes dans une relation de réaction directe aux risques.
QCM 11 : questions diverses • Les risques tels que pensés par les médecins ne peuvent comporter de stigmates sociaux. • Sexualité et parentalité pour les personnes handicapées mentales ont été étudiées par de nombreux anthropologues. • Le handicap mental est stigmatisé dans toutes les sociétés, de la même manière. • On peut dire que des violences structurelles s’expriment dans l’élaboration de savoirs. • On peut dire que des violences structurelles s’expriment dans l’élaboration de rôles professionnels.
QCM 12 • A- Par « savoir situé », on entend des savoirs qui s’enracinent dans le local (l’économique, le religieux), ils se modèlent en fonction d’un champ des possibles en situation d’action. • B- La différence entre anthropologie et ethnologie, c’est que cette dernière est une étude comparative des sociétés. • C- La société va façonner nos manières d’être à partir du moment où on rentre à l’école. • D- Les normes sont des façons de faire prescrites par la société. Elles peuvent varier d’une société à une autre mais pas dans une même société. • E- La culture est quelque chose que l’on a dès la naissance puisque c’est de l’inné.
QCM 13 : • A- A travers les représentations sociales, chaque être humain vivant en société va intégrer une part de la réalité pour en faire quelque chose qui appartient à l’ordre du Réel. • B- Pour créer cette réalité, on a besoin de plusieurs éléments, dont notre histoire personnelle, ainsi que des savoirs et des croyances que nous apporte notre environnement familial. • C- Notre expérience personnelle d’une maladie va influer sur la signification que l’on donne à cette maladie. • D- Cette réalité est unique puisqu’elle est dépendante de notre individualité. • E- Cette réalité n’est donc pas sociale.
QCM 14 : la relation médecin-patient • A- La recherche d'informations médicales est étroitement liée à une dimension culturelle. • B- Les patients sollicitant le plus d'informations sont ceux qui sont souvent le moins à même de la comprendre. • C- Le médecin va déchiffrer une demande du patient en calquant ses propres conduites sur ce qu'il pense être l'état psychologique de leur patient • D- Les catégories socio-professionnelles les plus dominées (en particulier) ont le sentiment d'être dépossédées de leur corps en milieu hospitalier • E- La recherche d'informations utilitaires est caractéristique des patients de catégories socio-professionnelles élevées
QCM 15 généralités • A- Le travail sur les sentiments correspond à un véritable travail de surveillance et de contrôle des parents de patients hospitalisés, par les soignants. • B- La capacité d'un médecin à contrôler ses propres affects est un critère de professionnalisme. • C- La distinction entre tolérable et intolérable ne concerne a priori pas toutes les cultures. • D- D'après le Code de Santé Publique, «le médecin doit au patient une information loyale, claire et appropriée sur son état, les investigations et les soins qui lui sont proposés ». • E- Le modèle de décision partagée précède le modèle paternaliste.
QCM 16 : Sur le diagnostic de la maladie selon les cultures • A- La question « quelle maladie » renvoie à la recherche de symptômes. • B- Rechercher l’agent, c’est rechercher la cause ultime. • C- Rechercher la cause, c’est rechercher les événements. • D- Rechercher la cause, c’est rechercher la cause instrumentale ou immédiate. • E- Les forces actives, correspondent à la recherche de la cause efficiente.
QCM 17 Questions diverses • A- Aujourd'hui comme hier, l'individu idéal répond à une norme sociale. • B- Ehrenberg explique que la prise d'initiative, valeur contemporaine, peut entraîner la dépression dans les pays occidentaux. • C- L'autorité des professionnels de santé ne fonctionne qu'avec la collaboration de ceux qui la « subissent ». Cette autorité n'a pas vraiment d'histoire, c'est devenu une norme qu'on ne questionne plus. • D- La déduction consiste à partir de théories afin de les vérifier sur le terrain. L’anthropologie l’applique. • E- La révolution française ( 1789, pas celle de 2010 contre la réforme des retraites) est à l'origine de nombreux bouleversements avec notamment l'apparition de la « patente ».
QCM 18 : divers : • A- La dissuasion ne peut être considérée comme une forme de contrôle social. • B- En anthropologie la socialisation décrit une dynamique. • C- En anthropologie la socialisation décrit un processus. • D- Pour l’anthropologie, il s’agit de comprendre les sociétés du point de vue des acteurs qui la composent. • E- L’éducation des enfants est une pratique sociale qui doit être étudiée comme tel en anthropologie.
QCM 19 questions diverses • A- L’histoire d’une société influe toujours sur la construction d’une représentation sociale. • B- Le principal objectif de l’anthropologie est de faire des entretiens semi-directifs. • C- Les anthropologues de la santé étudient les interactions entre le biologique, le social et le culturel. • D- Les relations médecins-malades peuvent influencer nos choix de vie : c’est un exemple de contrôle social explicite. • E- Les médecins, à travers des stratégies de dissuasion/incitation, vont pouvoir consciemment orienter les comportements de leurs patients.
QCM 20 : divers • A- Les formes de « gouvernement par la parole » sont sous-tendues par des missions explicitement attribuées par l’Etat aux médecins. • B- D’après Hughes, il y a 3 temps qui marquent la socialisation qui va amener le futur médecin à s’imprégner d’une nouvelle culture. • C- Le premier temps est la séparation du futur professionnel avec le monde profane. • D- Le 2ème est le « passage à travers le miroir » où chacun va apprendre à voir le corps humain autrement». • E- L’anthropologie pratique l’empathie : chercher à comprendre des pensées et y adhérer.
QCM 21 : Pour l’anthropologie : • Les risques tels que pensés par les médecins ne doivent pas comporter de stigmates sociaux. • Le risque est une catégorie d’analyse. • Le risque relatif au VIH est stigmatisé dans toutes les sociétés, de la même manière. • On peut dire que des violences symboliques s’expriment dans l’élaboration de savoirs. On peut le dire aussi pour des violences structurelles. • On peut dire que des violences symboliques s’expriment dans l’élaboration de rôles professionnels.