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Où est l´argent pour les droits des femmes ?. Une recherche-action de l’AWID en collaboration avec Just Associates. Objectifs. Dans le cadre du financement actuel, préciser la façon dont les groupes de femmes s’en sortent.
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Une recherche-action de l’AWID en collaboration avec Just Associates
Objectifs • Dans le cadre du financement actuel, préciser la façon dont les groupes de femmes s’en sortent. • Mettre l’accent sur les grandes tendances, les défis et les perspectives d’avenir en matière de financement dans les différents secteurs. • Augmenter les échanges entre les organisations de femmes et les bailleurs de fonds alliés sur la façon dont ils peuvent se positionner pour tirer profit de leurs divergences, et contribuer à la construction d’un mouvement fort.
Dans quel état sont les organisations des femmes?Les résultats du sondage 2006…
Répartitionrégionale Dans quel pays est basée votre organisation? (Code par pays) N = 299 N = 244 N = 139 N=128 N = 84 N=38 Base: 958 recensés
Tendance des cinq dernières années en matière de financement des organisations- Seulement parmi celles qui existaient il y a cinq ans Comparé a il y a cinq ans (2000), quelles sont les conditions de financement pour les activités de votre organisation? Base: 836 recensés
Taille du budget Quel était le revenu total de votre organisation en 2005 Dollars américains Base = 845 recensés
Fourchettes générales de revenus – 1995 à 2005 Moins de 10,000$ 10,000$ à50,000$ 50,000$ à100,000$ 100,000 à$500,000$ 500,000$ et plus N=218 N=261 N=285 N=84 N=167 N=268 N=33 N=64 N=100 Notez que ces données sont en dollars et en valeur absolue. Elles ne reflètent pas les fluctuations inflationnaires et le pouvoir d’achat sur la durée de l’étude. N=31 N=84 N=157 N=13 N=22 N=35 Base= 379/598/845 recensés
Fourchettes générales de revenus par région : 2005 Régions des personnes recensés Base = 845 recensés
Principaux défis… • Les organisations de femmes sont dans un état de survie et de résistance. • Lorsqu’on leur a demandé, en août dernier, la majorité d’entre elles ont déclaré qu’elles devraient doubler leur budget si elles voulaient réussir à faire tout ce qu’elles voulaient cette année. • Il est beaucoup plus difficile de travailler sur les droits des femmes étant donnée la prédominance des agendas conservateurs, du néolibéralisme, de la montée de la violence et de la destruction du tissu social. • Si on les compare à d’autres mouvements et secteurs sociaux, les organisations de femmes ont de petits budgets. • La capacité, le leadership et la vision de mobiliser de grandes ressources constitue également un défi.
Mais il y a des perspectives d’avenir… • On reconnaît un effet de retour du pendule, des perspectives d’avenir se profilent à l’horizon, et la disponibilité des ressources pourrait être plus importante que jamais. La question est de savoir comment on peut les exploiter. • Dans tous les pays, les organisations de femmes préparent leurs stratégies en vue d’élargir leur bassin de ressources au sein du mouvement et dans les organisations de femmes.
D’où vient l’argent? 1995 - 2005 Pourcentage qui reçoit un revenu de chaque source. Base = 454/504/729 recensés
Revenu total 1995 – 2005- Toutes les organisations, toutes les sources En moyenne: 106,394 $ par organisation En moyenne: 86,407$ par organisation En moyenne : 86,222$ par organisation Revenu total de toutes les organisations participantes
Le panorama en matière de financement Sources des gouvernements 1. Agences de développement bilatérales et multilatérales Fondations privées et philanthropie 2. Grandes fondations indépendantes 3. Dons individuels, petites fondations familiales 4. Philanthropie d’entreprises Fondations publiques 5. Fondations publiques - ONGI 6. Fonds pour les femmes
Les 20 donateurs les plus importants: 2005 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 Total des dons à toutes les organisations participantes Fo Base: 729 recensés
Aide bilatérale et multilatérale • Qui sont-elles? Elles disposent de fonds publics qui sont versés a travers « l’aide publique au développement » (APD) (par exemple, le gouvernement néerlandais,SIDA,UE, NORAD, DANIDA, UNIFEM, la Banque Interaméricaine de Développement) • Trente-cinq pour cent des participantes au sondage de l´AWID ont cité l’APD comme source de revenus en 2005 (une légère baisse par rapport à l’année 2000) • En 2005, pour les participantes au sondage, les ententes de financement bilatérales et multilatérales généraient 23 pour cent des revenus combinés. (Ce chiffre demeure inchangé depuis l’année 2000.)
En 2004, la quantité totale des fonds de l’APD s’élevait à 79 milliards $ EU. • De ces 79 milliards $ EU, seulement 4,2 pour cent ou 3,3 milliards $ ont été versés directement aux ONG. - La plupart des fonds des ONG sont distribués aux ONGI et seulement une partie est versée directement au Sud Global. - En 2004, le soutien financier de la Commission Européenne aux ONG s’élevait à 9 pour cent, (877 millions $ EU) de la totalité de l’aide extérieure, dont 50 pour cent a été acheminée à l’aide humanitaire et aux opérations de secours.
Combien d’argent est consacré à l’égalité des sexes? Environ six pour cent est destiné à l’égalité entre les sexes. En d’autres mots, il est difficile d’obliger les gouvernements à rendre compte des montants qu’ils contribuent véritablement à l’égalité entre les sexes. • De ce que nous savons, seulement 0,1 pour cent de ces fonds sont acheminés spécifiquement vers les programmes « femmes et développement », et 3,6 pour cent sont consacrés à des programmes qui ont comme principal objectif l’égalité entre les sexes (c’est le taux moyen selon l’analyse des données de 1999 à 2003).
Les défis Au sein des agences : • Les systèmes qui permettent de suivre l’argent à la trace et d’assurer l’imputabilité des engagements sont insuffisants et incohérents. Aussi, bien que la mise en place d’une politique soit une bonne chose, elle n’est pas toujours dotée d’un solide programme ni d’un financement important – c’est ce qu’on appelle parfois «l’évaporation des politiques». • L’intégration des questions relatives aux femmes comme concept est une approche qui semble avoir été interprétée à tort et mal appliquée. C’est une stratégie à deux volets : l’intégration de l’égalité entre les sexes dans toutes les politiques et tous les programmes et plus particulièrement la mise en évidence de l’acquisition de pouvoirs par les femmes. Le dernier volet n’est plus une priorité et l’intégration de l’égalité entre les sexes n’est plus une question politique. • Au cours des dernières années, depuis 1995, les spécialistes des rapports sociaux entre les sexes, les secteurs et les lignes budgétaires ont diminué.
D’autres défis à l’APD – un contexte extérieur en mutation… • Les programmes de sécurité ont envahi les politiques étrangères de nombreux gouvernements donateurs. En 2004, des 79 milliards de dollars de l’APD, 10 milliards ont été acheminés à l’Iraq et à l’Afghanistan, en plus des pressions exercées pour inclure les projets militaires dans les budgets d’aide étrangère. • À l’APD, l’administration Bush, la première en importance sur le plan de la contribution en chiffre absolu, a imposé des conditions notoires axées sur son idéologie relative au financement (Règle du baillon mondial, restrictions contre la prostitution, etc.) • La déclaration de Paris sur l’efficacité de l’aide en 2005 (document consensuel de l’APD), ne reconnaît ni l’égalité entre les sexes comme étant un élément central à l’efficacité de l’aide (contrairement au développement durable), ni le rôle important que joue la société civile. De nombreux donateurs cherchent toujours à comprendre quelle est la meilleure façon d’insérer le concept de l’égalité entre les sexes dans ce nouveau paradigme.
Par ailleurs, on considère que très souvent le succès se définit à partir de résultats mesurables. Pourtant, nous savons que tout ce qui est important ne peut pas toujours être mesuré. Favoriser l’imposition de « résultats mesurables » signifie bien souvent que les problèmes politiques sont adressés avec des perspectives techniques. La mise au point de modèles linéaires et apolitiques en matière de changement social ou de développement transpirent encore dans ces institutions sous forme de discours ou d’outils d’évaluation.
Perspectives d’avenir à l’APD • Les réseaux sur l’égalité des sexes de l’UNIFEM et de l’OCDE-CAD effectuent des travaux de recherche et élaborent des politiques pour relier la notion d’égalité des sexes au programme sur l’efficacité de l’aide. Ce dernier doit intégrer le soutien aux droits des femmes. • Environ une dizaine de donateurs évalués ont renouvelé leur engagement vis-à-vis l’égalité entre les sexes et les droits des femmes (DFID, NORAD, SIDA, Pays-Bas, etc.) • Selon une étude très récente, 27 donateurs ont indiqué que l’élément clé dans la promotion de l’égalité entre les sexes dans le nouveau contexte de l’aide au développement est le soutien aux mouvements et aux organisations indépendantes de femmes. En raison du fait que les nouvelles approches ont diminué les ressources financières mises à la disposition de la société civile et des organisations de femmes, d’autres approches devront être créées pour permettre aux femmes de s’organiser.
Perspectives d’avenir à l’APD… • Le financement de l’APD va en s’accroissant : en 2004, les montants s’élevaient à 79 milliards $ EU, en 2005 ils s’élevaient à106 milliards $ EU, et en 2010 ils pourraient atteindre 130 milliards $ EU. • Le soutien de l’APD envers les ONG a augmenté un peu : Le DFID est le plus important donateur suivi des Pays-Bas, du Japon, de la Suède, de l’Irlande et de la Suisse. • Les Fonds spéciaux augmentent en nombre, et les groupes qui luttent pour les droits des femmes pourraient potentiellement en bénéficier : le Fonds mondial pour la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, le Fonds des Nations Unies pour la démocratie, le Fonds d’action pour des avortements en toute sécurité récemment mis sur pied, et la nouvelle Agence des Nations Unies pour les femmes.
Grandes Fondations Indépendantes • Qui sont-elles? (La Fondation Ford, la Fondation MacArthur, la Fondation Gates, l’Institut pour la Société Ouverte, la Sigrid Rausing Trust, entre autres.) • En 2005 : – Treize pour cent des participantes au sondage ont mentionné ces fondations comme source de revenus (par rapport à 19 pour cent en 2000). – Les grandes fondations d’entreprises génèrent 13 pour cent des revenus combinés (par rapport à 20 pour cent en 2000).
Tendances en matière de financement dans les fondations indépendantes en ce qui concerne les femmes et les filles… Basé dans les rapports annuels de Foundation Center Data et Open Society Network
Les défis • Le financement des fondations pour les femmes et les filles poursuit sa tendance à la baisse. En 2004, il représentait seulement 5,2 pour cent, par rapport à 7,3 pour cent en 2003. • Selon les fondations elles ont des difficultés à appuyer les groupes de femmes: leur intérêt à augmenter progressivement leur financement se traduit par le fait qu’elles vont offrir moins subventions à des petits groupes et des subventions plus importantes aux groupes plus grandes.
Les défis • La valeur de l’actif de la Fondation Gates s’élève à 62 milliards $ EU avec la donation de 31 milliards $ EU de Warren Buffett, et elle amenuise la valeur de l’actif des autres fondations indépendantes. La Wellcome Trust est la deuxième fondation en importance avec un actif de 22,5 milliards, suivie de la Fondation Ford qui possède un actif de 11,6 milliards. • Quelle influence ces puissants joueurs auront-ils sur le processus de transformation sociale? • En raison de ceci, les services publics seront-ils privatisés? Le gouvernement des États-Unis a modifié le budget proposé en 2007, et supprimé un programme destiné à mettre sur pied des petites écoles, en expliquant que la Fondation Gates et les autres fondations étaient en mesure de fournir un financement privé. • Comment les groupes des droits des femmes peuvent-ils profiter de cet argent?
Perspectives d’avenir • Les dons internationaux provenant de fondations situées aux États-Unis sont en hausse (ils ont augmenté de 19 pour cent entre 2002 et 2005. En 2005, ils se chiffraient à 3,8 milliards $ EU. Le défi sera d’accroître la part dédiée aux organisations de femmes et aux organisations situées à l’extérieur des É.-U. (en 2004, seulement 30 pour cent des dons internationaux ont été versés directement aux organisations situées à l’extérieur des EU, par rapport à 40 pour cent en 2002). • En 2002, 13,7 pour cent (300 millions $ EU) de dons internationaux offerts par les fondations ont été consacrés au groupe cible « femmes et filles ».
3. ONGI/Fondations publiques • Qui sont-elles? Hivos, Oxfam-Novib, ActionAid, CARE, entre autres. • Selon le sondage de l´AWID, 25 pour cent des recensés ont cité les ONGI comme source de revenus (par rapport à 20 pour cent en 2000). • Les ONGI génèrent 14 pour cent des revenus combinés (par rapport à 12 pour cent en 2000).
Les défis • De nombreuses alliées des ONGI ont pris du recul au cours des dernières années. Elles sont aux prises avec les difficultés financières de leurs propres bailleurs de fonds (les gouvernements, les donateurs individuels et les groupes confessionnels, entre autres). • La nature même des partenariats entre les ONGI et les organisations nationales est complexe et reflète la réalité de la concurrence en matière de ressources. • Bon nombre sont dominées par les campagnes mondiales publiques de leurs propres secteurs, et cela touche à la façon dont elles travaillent, et avec qui elles collaborent. • Certaines sont critiquées parce qu’elles s’accaparent les ressources locales et effectuent des levées de fonds à partir des mêmes sources de financement que les organisations locales de femmes
Les défis • Les ONGI sont souvent utilisés comme intermédiaires par les donateurs de programmes bilatéraux pour faire transiter les subventions vers les organisations locales. Les ONGI reçoivent près de trois plus de APD que les ONG situées dans les pays bénéficiaires. Cela peut causer les tensions suivantes : • Quand elles financent leur propres idées et campagnes au lieu de donner des subventions aux organisations de base • Quand elles se positionnent en tant que leader sur les questions des droits des femmes, elles sont en mesure d’attirer des fonds provenant de sources privées et suscitent d’autres préoccupations, particulièrement au sujet de l’appropriation des ressources.
Perspectives d’avenir Leur argent pour les droits des femmes n´est pas insignifiant. Au cours de la dernière année, plusieurs ONGI ont réaffirmé leurs engagements vis-à-vis des droits des femmes : • Le budget d’Oxfam Canada, s’élève à 12 millions de dollars. Cette organisation s’engage à ce que les droits des femmes deviennent le thème central de ses activités. • Le budget de subventions de Oxfam Novib passera de 10 à 15 pour cent dans le cadre des programmes de soutien aux droits des femmes et des minorités, d’ici 2010. • Hivos s’est engagée à dépenser 30 pour cent de la totalité de son budget pour rejoindre les organisations de femmes, d’ici 2010. • Les groupes tels que CARE et ActionAid International consolident également le travail qu’ils font en matière des droits des femmes.
Dons individuels • En 2005, 28 pour cent des participantes au sondage ont cité les dons individuels comme source de revenus (par rapport à 26 pour cent en 2000). • Les dons individuels génèrent 10 pour cent des revenus combinés (semblable à ceux de l’année 2000). • Les dons individuels proviennent de gens riches qui font des dons substantiels ou proviennent de nombreux petits dons reçus par la poste, par souscription à une promesse de don, par des dons effectués en ligne ou recueillis au cours de levées de fonds.
Les défis • Contacter et entretenir des liens avec les donateurs individuels représente un réel défi, et les campagnes publiques de souscription de fonds sont un investissement majeur en temps et en argent. • Il est plus difficile de convaincre les personnes d’appuyer le mouvement des femmes et de s’engager à long terme dans la lutte pour les droits des femmes (ils sont plus susceptibles d’être intéressés à soutenir une crise, une urgence ou de répondre directement à une demande de besoins personnels). • Les groupes situés dans le nord global ont davantage accès à l’argent bien qu’il y a de plus en plus de possibilités d’y accéder dans le sud.
Oportunidades • Même les petits dons individuels et les frais d’adhésion favorisent la viabilité et l’indépendance. Ils permettent à l’organisation de trouver d’autres sources de financement parmi les donateurs institutionnels. • De façon générale, il y a plus d’argent, et les femmes en ont davantage : – La transmission intergénérationnelle de la richesse : jamais les femmes n’ont hérité autant d’argent – cela se chiffre en billions de dollars. – Il y a une augmentation importante des dons internationaux (pour les donateurs qui sont situés aux É.-U.) – Envisager la possibilité de solliciter des dons de la diaspora.
Fonds pour la promotion des femmes • Qui sont-ils? Semillas, Mama Cash, Fonds de l’Amérique centrale pour les femmes, Fonds des femmes africaines pour le développement, Fonds Slovaque-Tchèque pour les femmes… • Les fonds ne sont attribués qu’aux organisations de femmes ou aux initiatives en faveur des droits des femmes. • En 2005 : – Quarante-six pour cent des participantes au sondage ont cité les fonds pour les femmes comme source de revenus (par rapport à 28 % en 2000). – Les fonds destinés aux femmes génèrent cinq pour cent des revenus combinés (par rapport à trois pour cent en 2000).
En 2005, les fonds pour les femmes (fonds situés à l’extérieur des É.-U. ou ceux qui accordent des fonds à l’extérieur des É.-U.), ont eu des revenus de 26,5 millions $ EU (chiffre légèrement à la baisse depuis 2004, en raison de l’importante campagne du Fonds Mondial pour les Femmes l’année précédente). • En 2005, ils ont octroyé 15 millions $ EU aux organisations de femmes dans le monde entier. • En 2005, ils détenaient 27 millions $ EU d’actifs à long terme. • La moyenne des subventions accordées varie selon la taille du Fonds, soit entre 4 000 $ EU et 15 000 $ EU.
Les défis • Le rôle joué par les fonds destinés aux femmes suscite certaines préoccupations au sein des organisations de femmes: - Les ressources font l’objet d’une concurrence marquée (surtout entre les grandes organisations de femmes) - Détermination des subventions : y a-t-il un cadre stratégique commun? De quelle façon les fonds contribuent-t-ils à faire progresser le mouvement, surtout si les subventions sont si petites?
Perspectives d’avenir • Les fonds pour les femmes connaissent une croissance continue: - Leur nombre augmente et leurs revenus sont en hausse constante (ils sont situés dans environ une vingtaine de pays). De nouveaux fonds sont en train d’être mis sur pied au Moyen-Orient, en Argentine et en Géorgie. - Les fonds destinés aux femmes situés dans le sud et l’est global ont triplé leurs revenus depuis 2000. Ils ont recueilli 18 millions $ EU. Si cette croissance se maintient, ils récolteront 43,5 millions au cours des cinq prochaines années. • L’existence des fonds pour les femmes permet d’élargir le bassin de ressources auxquelles les organisations de femmes ont accès. • Plusieurs fonds destinés aux femmes font preuve de leadership en mettant sur pied des levées de fonds de façon novatrice,et en consolidant la viabilité financière du mouvement des femmes, particulièrement lorsqu’ils sont en mesure de recueillir 34 pour cent de revenus annuels combinés parmi les donateurs individuels.
Philanthropie d´entreprise • Qui sont-elles? En voici quelques-unes : la Fondation Levi Strauss, la Fondation Gap, la Fondation Nike, la Fondation Avon, etc. • La plus grande fondation d’entreprise est la Fondation Walmart. En 2004, elle a distribué 154,5 millions $ EU. • Les groupes de femmes sont également soutenus par bon nombre d’entreprises locales et de compagnies qui font des contributions en nature (entre autres, les réseaux de télévision qui diffusent la série télévisée Puntos de Encuentro ou les journaux qui offrent de l’espace publicitaire). • Le financement du secteur privé provient de différentes sources. Les agendas et les implications des fondations d’entreprises sont très différents selon les organisations avec lesquelles elles travaillent. • En 2005 : - Deux pour cent des participantes au sondage ont mentionné les fondations d’entreprises comme source de revenue (par rapport à un pour cent 2000) - Les fondations d’entreprises génèrent moins de un pour cent des revenus combinés des organisations participantes au sondage d’AWID.
Les défis • Il y a des préoccupations sur la possibilité de réconcilier les intérêts des entreprises avec les droits des femmes: - En certains cas les entreprises sont impliqués dans des pratiques d´exploitation des travailleurs ou de production qui affecte l´environnement et cherchent s´allier avec une ONG pour « nettoyer » leur réputation - De plus en plus entreprises cherchent augmenter leur participation dans le marché par l´association avec des « bonnes causes » - ceci est survenu par des expectatives du consommateur – et considèrent que faire « le bon » est bon - La plupart des programmes de dons d´entreprises ne sont pas liés à laresponsabilité social général des corporations
Perspectives d’avenir • Il y aura davantage d’argent disponible et de nouvelles expériences intéressantes seront mises sur pied: – Gap, Nike, et Levi Strauss sont des exemples de fondations d’entreprises qui ont choisi de cibler les femmes et les filles. – Les défenseurs de la justice sociale et les organisations collaborent avec les entreprises pour lancer des produits dont la vente générera des revenus pour des causes particulières ET aidera les entreprises à accroître leur part du marché. Les « produits rouges » pour lutter contre le VIH-SIDA, et les marques de commerce pour les femmes qui contribuent aux fonds pour les femmes, en sont des exemples. – Les petites fondations d’entreprises de différentes régions au niveau national sont ouvertes à l’idée de fournir des ressources et des dons en nature aux groupes de femmes sur le terrain.
En conclusion… • Les perspectives d’avenir ne sont pas ce qu’il y a de plus simple. • Les perspectives existent, mais elles doivent être adaptées aux réalités locales et nous devons leur porter une attention toute particulière en raison de la nature de notre travail et de l’avenir des programmes des droits des femmes. • Nous devons ouvrir notre esprit, être créatives, stratégiques et audacieuses quant à notre conception des problèmes et leurs conséquences sur l’urgence de faire avancer les droits des femmes. • La rencontre nous permettra de créer un climat essentiel pour amorcer une réflexion collective et élaborer des stratégies.