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Leptospirose à la Réunion et à Mayotte : apports de la surveillance épidémiologique pour le praticien Cire océan Indien. Pagès F, Raslan-loubatie J, Renault P, Magnin P, Dehecq JS, Caillère N, Lernout T,Filleul L. St Denis, le 26 avril 2013. Epidémiologie de la leptospirose. T°, humidité
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Leptospirose à la Réunion et à Mayotte : apports de la surveillance épidémiologique pour le praticien Cire océan Indien Pagès F, Raslan-loubatie J, Renault P, Magnin P, Dehecq JS, Caillère N, Lernout T,Filleul L. St Denis, le 26 avril 2013
Epidémiologie de la leptospirose T°, humidité Pluviométrie Saisons Non pathogènes : environnement Pathogènes : animaux sauvages, animaux domestiques, bétail => Réservoir => Elimination urinaire => contamination du milieu Blessure non protégée Immersion prolongée (eau, boue) Aucun symptôme Fièvre isolée/grippe Formes graves Décés
Diagnostic biologique 24 sérogroupes pathogènes: plus de 200 sérovars pathogènes Pcr sang : 0 à 5 jours Pcr urines : à partir 6° jour Elisa IgM : à partir 3 - 4° jour MAT Culture
Surveillance épidémiologique Définitions des cas: Cas possibles :signes cliniques évocateurs (fièvre et syndrome algique) et ELISA IgM + et MAT - ou non fait Cas Confirmés : PCR + or MAT + or culture +
Leptospirose à la Réunion 1953: 11 premiers cas rapportés 1970-1990: de 10 à 20 cas pour 100 000 habitants (??) 95% hommes: jardinage, chasse, pêche, contact avec des rats 85% sérogroupe icterohaemorraghiae 2003: étude cas témoins ORS (hospitalière) 7.7 cas pour 100 000 habitants 95% hommes: jardinage, chasse, pêche, randonnée,contact avec des rats Taux incidence pour 100 000 habitants Taux d’incidence surveillance Taux d’incidence CNR Enquête hospitalière ponctuelle
Quand 516 cas de 2002 à 2012 Des cas tout l’année mais essentiel durant été austral décembre à mai Pluie en mm Nombre de cas mensuel de 2002 à 2012
Où 2008 2009 2010 2011 2012 Taux d’incidence par année :de 4.7 cas /100 000 pour (2011) à 10 /100 000 (2010) Taux d’incidence par commune :de 0 à 80 cas pour 100 000 habitants par commune
hommes femmes Qui Sex ratio :95 % d’hommes Age : 1% de moins de 15 ans Létalité 2009-2012 : 3% Hospitalisation : 92% Distribution par âge âge moyen 40 ans pas de diffférence d’âge hommes - femmes pas de variations d’âge entre les années
Comment Risque domicilaire : eau non traitée, inondation, rats, élevage/ jardinage la cour Risque professionnel : agriculteur, autre profession à risque Activités aquatiques : baignade, pêche Chasse : tangs, nids de guèpe Contamination à domicile :41 % Activités aquatiques : 12% Profession à risque : 5% Chasse : 1% Plusieurs expositions : 41% Risque domicilaire : 80 % Absence de protection :7% se protègent à la fois au travail, à domicile ou durant les loisirs Activité professionnelle : - sujets en activité: 86% prof à risque - sujets “sans” activité: 69% “jardinage”
Leptospirose à Mayotte 1998 : premier cas rapportés au centre national de référence (CNR) 2008 : Mise en place d’une surveillance épidémiologique Nombre de cas Taux d’incidence
Incidence de 1998 à 2012 Nombre de cas Taux d’incidence 466 cas de 2008 à 2012 Taux d’incidence (TI) : de 28.4/100 000 (2010) à 59/100 000 (2012) max 88 p 100 000 en 2011 moyenne : 50 cas pour 100 000 habitants
Où et quand Variations entre communes: de 0 cas pour 100 000 à 130 cas pour 100 000 Variations au cours du temps TI cumulée 2009-2011 TI 2012 90% des cas de décembre à juin pluviométrie Nombre de cas
hommes femmes Qui Sex ratio :74 % d’hommes Age : 20% de moins de 15 ans Létalité 2009-2012 : 0.7% Hospitalisation : 39%
Comment Milieu rural ou péri-urbain :73 % Habitat insalubre : 58% Rats dans le voisinage : 81% Activité agricole ou jardinage occasionnel: 83%(44% chez les enfants) Baignade, lavage à la rivière :57%
Pourquoi des différences de gravité Mayotte : 50 cas pour 100 000, 39 % hospitalisation et létalité de 0.7% Réunion : 8 à 10 cas pour 100 000, 92 % hospitalisation et létalité de 3% Mayotte : Leptospirose animale (rats et chiens errants): 50% serogroup complex Mini 0% serogroup icterohaemorragiae leptospirose humaine : 70% serogroup complex Mini 0% serogroup icterohaemorragiae Réunion* : Leptospirose animale (rats et chiens errants): 43% serogroup icterohaemorragiae 15%serogroup canicola leptospirose humaine : 85% serogroup icterohaemorragiae * serogroup icterohaemorragiae Réunion années 80 : létalité de 10 à 20 % selon les études Seychelles 2009-2011: létalité 16%
Place du médecin généraliste Prévention primaire: avoir moins de cas - inciter les patients à risque professionnel à se protéger : vaccin, protections mécaniques - inciter les patients à se protéger lors des activités de loisir :jardinage, bricolage, élevage, - inciter les patients à désinfecter puis protéger leurs plaies - inciter les patients à risque à consulter rapidement Prévention secondaire: avoir moins de décés - y penser plus particulièrement chez les professions à risque - y penser plus particulièrement lors de l’été austral - y penser plus particulièrement après des activités aquatiques : pecheurs (bichiques +++), canyoning, baignade - élevage et jardinage “la cour” +++
Incidence de 2002 à 2012 • de 2004 à 2012 : • mise en place • modifications • évaluation ?? • Autres sources de données • PMSI : hospitalières • CNR : souches reçues
Evaluation de la surveillance 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012