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LES TYPOLOGIES DE PRODUITS. Définitions. Un produit ou système est dit actif lorsque les impacts de la phase d’utilisation sont dominant. Un produit est considéré passif lorsque les impacts de la phase d’utilisation ne sont pas dominant.
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Définitions • Un produit ou système est dit actif lorsque les impacts de la phase d’utilisation sont dominant. • Un produit est considéré passif lorsque les impacts de la phase d’utilisation ne sont pas dominant. • Un produit est considéré jetable ou de courte durée de vie si son nombre d’utilisation reste faible.
Principe • Le système étudié (cycle de vie, scénarios) • L’unité fonctionnelle
Filtre à particules Sèche main Perceuse Produits actifs • Classiquement, nous allons retrouver dans les produits actifs, tous les produits consommateurs d’énergie. • Pour bien caractériser les produits il faudra toujours prendre en considération le cycle de vie complet du système et l’unité fonctionnelle c’est-à-dire le champs de l’étude (point de vue de l’étude). • Pour la démarche d’éco-conception : • diminuer la consommation d’énergie à performance égale.
Utilisation par un bricoleur occasionnel : UF: percer 2 trous par mois pendant 3 ans PRODUITS ACTIFS • Exemples • Utilisation par un professionnel UF: percer 50 trous par jour pendant 2 ans
PRODUITS ACTIFS • Exemples Le produit devient passif car le besoin est différent. On peut alors se poser les questions suivantes : - Était il utile de produire cette perceuse ? - Combien de personnes sont dans ce cas ? - Existe il un autre modèle de consommation répondant au même service ? Cette approche permet de montrer que les solutions pour diminuer les impacts ne sont pas forcément lié à la conception mais aussi à l’utilisateur et même au gouvernant. Chacun peut avoir un geste éco-responsable en décidant de consommer autrement.
PRODUITS ACTIFS • Exemples • L’utilisateur peut louer ou emprunter ce type de matériel lorsqu’il en a besoin. • Le gouvernant peut mettre en place un service de prêt ou location dans des maisons de quartier ou en mairie. • La démarche d’éco-conception pourrait être : • - de proposer un service ( 1 perceuse pour X personnes) • - de diminuer la consommation de matière première • - de concevoir pour le recyclage
PRODUITS ACTIFS • Exemples • Utilisation sur les avions de ligne : UF: filtrer X m3 d’air pendant 3 ans 250g Ce produit sorti de son contexte peut être considéré comme passif. Par contre, si l’on regarde sur l’ensemble du cycle de vie, c’est lors des phases de vol que celui-ci sera le plus impactant du fait de sa masse qui induit une consommation de kérozène. 1 kg de moins = 300 l de kéro/an en moins Donc dans ce cas, il est important de travailler sur la masse du filtre puis dans un deuxième temps sur les matériaux. Filtre à particules 750g
PRODUITS ACTIFS • Exemples • Utilisation dans les grandes surfaces : UF: 1 paire de main séchée Lorsqu’un produit est consommateur d’énergie, il faut absolument travailler sur l’efficacité énergétique de celui-ci. On peut prendre comme exemple le sèche main Dyson qui en utilisant la technologie de l’air froid pulsé à grande vitesse permet d’économiser 24 W par paire de main séchée et de ce fait permet l’émission de 6 fois moins de CO2 dans l’atmosphère. Dans ce cas l’innovation technologique a permis d’éliminer la résistance chauffante, donc une diminution de la consommation d’énergie. http://www.dysonairblade.fr/technology/environment.asp
PRODUITS PASSIFS • Exemples • Utilisation en bureautique : UF: permettre à une personne de s’asseoir 10 h par jour pendant 10 ans Pour un produit passif, la démarche d’éco-conception est multiple. Pour réduire l’impact de manière significative, il faut tenir compte du contexte dans lequel il évolue et de manière générale augmenter sa durée de vie afin de limiter les transports, les fabrications, etc…
PRODUITS JETABLES • Exemples • Logistique : UF : livrer 1000L de jus de fruit Pour un produit jetable, la problématique est plus simple, on s’aperçoit que quelque soit le produit les phases de fabrication et de matière première ont un impact prédominant sur l’environnement. Ceci est dû au process de fabrication utilisé et à la matière consommée, il faut donc agir principalement sur la masse de l’emballage et les processus de fabrication utilisé. On le voit bien avec Tetra Pak qui, grâce à la masse de son produit (7,5 g contre 27 g pour une bouteille PET), lui permet de faire des gains environnementaux.
PRODUITS JETABLES • Exemples • Usage domestique : Le rasoir bic « écolution » a été conçu suite à une ACV. Pour réduire ses impacts, Bic a choisi d’utilisé un plastique issu de l’agriculture : le PLA. Il applique donc une deuxième règle pour les produits jetable : réduire à la source les impacts en utilisant d’embler un matériaux le moins impactant possible pour l’environnement. Mais dans ce cas, il y a un transfert d’impact lié à ce matériau issu de l’agriculture intensive (eutrophisation, acidification). UF : raser 1 barbe 1 fois par jour pendant 1 an
PRODUITS JETABLES • Exemples • Usage domestique : L’autre solution aurait été de choisir de la matière première secondaire (c’est-à-dire venant du recyclage) mais la problématique, alors technique, est l’obtention des couleurs. En effet lorsque l’on utilise des matériaux recyclés il n’y a pas de tri par couleur (sauf pour le PET), pour des raisons économiques. On se retrouve le plus souvent avec une couleur noire ou grise lorsqu’on utilise du plastique recyclé.
Brezet et al, 1997 Conclusion Suivant la typologie de notre produit, nous pouvons axé nos efforts de conception en fonction du champs de l’étude et d’un des 8 points clés de la roue de l’éco-conception :
Brezet et al, 1997 Conclusion 1 Choix des matériaux moins toxiques, renouvelables, peu énergivores, recyclés, recyclables 2 Réduction de l’emploi de matériaux réduction de la masse, réduction du volume 3 Techniques propres de production moins d’étapes de production, moindre consommation d’énergie, moindre production de déchets
Brezet et al, 1997 Conclusion 4 Optimisation du système de distribution moins d’emballages ou emballages réutilisables, emballages plus propres, moins nombreux, moins volumineux, modes de transport moins énergivores ou moins polluants 5 Phase d’utilisation moins de consommation énergétique, sources d’énergie plus propres, moins d’énergie non renouvelable
Brezet et al, 1997 Conclusion 6 Durée de vie des produits durabilité et fiabilité, maintenance et réparation, structure modulaire, lien produit-consommateur (fonction) 7 Fin de vie réutilisation, « refabrication », désassemblage, recyclage, incinération 8 Optimisation des fonctions du produit Dématérialisation, partage entre utilisateurs, nouvelles fonctions, optimisation fonctionnelle