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SANGARIS JANVIER 2014 /1. PPS RATZEL PATRICIA CLIQUEZ POUR CONTINUER. Centrafrique : pourquoi la France est seule.
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SANGARIS JANVIER 2014 /1 PPS RATZEL PATRICIA CLIQUEZ POUR CONTINUER
Centrafrique : pourquoi la France est seule Pourquoi la France intervient-elle seule aujourd’hui en Centrafrique ? La question se pose avec d’autant plus d’acuité que nous venons de perdre deux jeunes militaires du 8e RPIMa de Castres. La réponse, forcément complexe, s’articule autour de quatre grands axes qui fondent depuis longtemps la politique étrangère de la France, que le gouvernement soit de gauche ou de droite. - Des raisons historiques La première raison est bien évidemment historique. Les relations entre la France et ses anciennes colonies, aujourd’hui indépendantes, restent éminemment complexes, faites d’enjeux économiques, culturels, migratoires et bien sûr politiques. C’est cette fameuse «Françafrique» qui qualifie tout à la fois la politique africaine de la France - celle qui se décide à l’Elysée depuis de Gaulle - et un réseau d’influence aux multiples facettes, dont certaines, occultes, ne sont guère reluisantes. Ces dernières années, pour en finir avec les accusations de néocolonialisme, certains ont voulu en finir avec cette encombrante Françafrique. Nicolas Sarkozy a ainsi supprimé la cellule africaine de l’Elysée - jadis fondée par Jacques Foccart - pour s’en remettre alors à un seul conseiller… Claude Guéant. François Hollande ne l’a pas réactivée mais entretient des relations directes avec plusieurs chefs d’États de l’Afrique francophone. Les relations entre la France et ses anciennes colonies perdurent donc ; l’Hexagone voulant préserver la cohérence d’une zone d’influence géopolitique aux multiples intérêts, tout en impliquant les Africains puisqu’elle vient seulement en appui d’une force panafricaine. Avec un élément supplémentaire concernant la petite Centrafrique : c’est là que Bokassa a été couronné empereur puis démis sous l’égide de la France.
- Des raisons humanitaires Depuis le génocide rwandais en 1994, au cours duquel son rôle a été très critiqué, la France regarde avec minutie les risques de conflits ethniques. C’est d’ailleurs pour éviter que les divergences ne se terminent «en massacre» en Centrafrique - pour reprendre l’expression de François Hollande - que la France justifie aujourd’hui son opération Sangaris. Et même si certains contestent l’argument d’une intervention militaire à but humanitaire, la France reste celle qui a inventé un principe important du droit international : celui d’ingérence humanitaire, théorisé par Bernard Kouchner. - Des raisons militaires Si la France se retrouve seule en Centrafrique pour mener une opération militaire d’envergure, c’est aussi parce que les autres pays, nos alliés, ne veulent pas s’enliser dans une poudrière au devenir inconnu. Depuis leur débâcle à Mogadiscio dans les années quatre-vingt-dix, les États-Unis se refusent à envoyer des troupes au sol en Afrique (lire ci-contre). Les autres pays, notamment les membres de l’Union européenne, ne veulent pas s’impliquer car ils considèrent - à tort ou à raison - que la France est fondée à intervenir dans une ancienne colonie. Leur soutien est donc essentiellement logistique et, au niveau de l’Union européenne, financier, en de trop petites proportions selon François Hollande. Enfin, la France est en mesure de mener de telles opérations militaires, comme Serval au Mali ou Sangaris en Centrafrique, parce qu’elle en a les capacités techniques, en termes de savoir-faire ou d’hommes engageables rapidement sur le terrain grâce aux nombreuses bases sur le continent africain. Depuis les indépendances, on compte ainsi une cinquantaine d’interventions militaires.
Les États-Unis en retrait Historiquement, l’Afrique n’a jamais été un pré carré des États-Unis, qui sont en revanche plus présents au Proche et Moyen-Orient, notamment aux côtés d’Israël. Cette situation s’est aggravée au début des années 90 lorsque l’opération «Restore hope in Somalia» (Restaurer l’espoir en Somalie). Celle-ci se termine par un échec et de terribles images, diffusées aux États-Unis, d’un GI lynché par la foule à Mogadiscio. Dès lors, l’Amérique n’apporte qu’un soutien en matériel et financier. Ainsi au Mali, les États-Unis ont fourni des drones performants aux militaires français de l’opération Serval. Ils ont également apporté à l’armée française des avions ravitailleurs KC135 au profit des avions de chasse français et des avions C-17 (transport). En Centrafrique, ils ont fourni des avions de transport et promis 100 millions de dollars d’aide militaire.
Comment en est-on arrivé là ? Alors que les troupes françaises se positionnaient à Bangui dans le cadre de l’opération Sangaris, les flambées de violences inter-communautaires et les affrontements entre groupes « rebelles » ont fait plusieurs centaines de morts. Un niveau de violence qui en dit long sur le désastre en cours en république Centrafricaine. Le feu vert du Conseil de sécurité de l’ONU à une intervention de la France en soutien à la force africaine présente dans le pays vise à mettre fin aux exactions. La présence militaire à Bangui et dans les grands axes stratégiques devrait jouer un rôle dissuasif, au grand soulagement évident, pour l’instant, des populations. Mais qu’en sera t-il ailleurs dans ce pays plus grand que la France ?Depuis de longs mois, des associations, des ONG ont tiré la sonnette d’alarme. En mars dernier, lorsque la Séléka a pris le pouvoir, avec l’accord tacite de la France et l’implication du Tchad, le pays était déjà au bord du gouffre. Quelles mobilisations et quelles actions ont été menées ces dernières années sur le plan diplomatique, stratégique, et d’influence sur les pays voisins pour empêcher l’effondrement ? Aucune.La seule réponse est d’avoir attendu l’incendie généralisé pour procéder à ce que la France sait le mieux faire, intervenir militairement. Mais dans quel objectif ? Cette lourde question reste sans réponse.
Par le passé, l’armée française est en effet déjà intervenue des dizaines de fois. Depuis 124 ans, Paris occupe, fait et défait les régimes de Centrafrique. Lors de la colonisation, d’abord, d’une violence extrême, puis au travers de la Françafrique. On comprendra dès lors qu’il ne peut y avoir de blanc seing.La confiance n’est pas de mise quand bien même l’intervention s’apparente aujourd’hui à une opération de sécurisation. Car les mêmes acteurs qui ont failli – dont les pays de la sous-région – prétendent apporter une solution. Certes, la France s’engage sous couvert des Nations unies, au travers d’une résolution qu’elle a écrite. La vérité est que la France n’a pas l’esquisse d’une solution politique, au-delà des discours convenus et de la promesse d’organiser au plus vite des élections. Elle va en Centrafrique pour rétablir un « minimum d’ordre » dans la région et reprendre la main sur la plan économique, tout cela en lien avec l’Union européenne et les États-Unis.Dans ce contexte, l’annonce d’une présence « temporaire » des militaires français s’apparente à une fable. Cette façon de gérer le conflit ne peut conduire qu’à perpétuer l’instabilité, la violence et l’échec.La résolution du conflit est possible à la condition de prendre le contre-pied des motivations réelles qui ont conduit à cette intervention. Il s’agit de mettre au placard les vieux réflexes. Paris doit se désengager sur le plan militaire et agir pour une solution politique en faveur de la reconstruction du pays et de sa souveraineté.La France doit travailler à une véritable action multilatérale permettant de s’attaquer aux causes réelles qui ont conduit à la déstabilisation du pays, de mettre fin aux tensions régionales et de lutter contre la pauvreté, dans ce pays qui regorge de richesses. Parti communiste français,Paris, le 10 décembre 2013
CENTRAFRIQUE : La communauté chrétienne de moins en moins secourue par SANGARIS ET MISCA. Par CENTRAFRIQUE DEVELOPPEMENT Publié: 1 janvier 2014 dans AFRIQUE CENTRALE Après quelques semaines que l’opération de désarment a commencé dans Bangui, les Forces Françaises de SANGARIS et la MISCA sont de plus en plus distants de la communauté chrétienne. En effet, rappelons que cette opération de désarment a été dépêchée d’urgence par l ONU pour sauver la population Centraf…ricaine (chrétiens) dans les griffes des prédateurs SELEKA. Cependant, le comportement d’une partie de population soi-disant chrétienne pose de gros problèmes. Elle a montré la haine et l’esprit de vengeance, devant les medias, envers les musulmans. Malgré les interventions de SANGARIS ET MISCA, rien ne les arrête. Cette situation a créé une confusion totale. Maintenant les chrétiens sont passés de victimes en coupable. Ils ont perdu leur raison à cause de l’immaturité de certains. Leurs gestes banales et irréfléchis ont changé la donne. Les gestes du genre « on va les égorger » qu’ils font tout le temps devant les cameras n’ont pas joué en faveur de la communauté chrétienne. Si on constate bien, à cause de ces erreurs faites par certains compatriotes devant les medias, la population n’est plus prise au sérieux et en particulier la communauté chrétienne. La preuve ces derniers jours, lorsque les chrétiens en danger ont appelé les forces françaises de Sangaris ou les troupes de la Misca, ils ne sont pas venus les secourir. Les sélekas et ses mercenaires tchado-soudanais ont profité de la situation en se passant pour victime devant les cameras des médias Tandis que la communauté chrétienne se fait passer pour coupable. Si les anti-balakas pouvaient nous défendre mais pourquoi avons-nous fait appel à l’ONU et à la France ? Depuis lors, la population est tombée dans le piège de la seleka. Si aujourd’hui, nous parlons encore de ce régime sanguinaire c’est parce que certains ont opté pour la voie de la haine et de la vengeance. Si on avait choisi le chemin de la sagesse, on devait plutôt parler de l’après Djotodja. Peuple centrafricain, demeurons dans l’amour et le Pardon !!Que Dieu bénisse la Centrafrique et le Peuple Centrafricains !! Par CENTRAFRIQUE DEVELOPPEMENT
Un mois après son lancement, son issue militaire comme politique reste problématique, et l'implication de la communauté internationale incertaine. Mais qu’est-il allé faire dans cette galère? Près d'un mois après que François Hollande a ordonné l’intervention française en République centrafricaine, aucune stabilisation de la situation n’est en vue. Les mots «enlisement» ou «bourbier» commencent à être prononcés. C’est certes prématuré, mais significatif de l’état de l’opinion vis-à-vis de ces interventions extérieures, des guerres qui ne disent pas leur nom et qu’on aimerait voir terminées avant qu’elles aient vraiment commencé. Cette attitude est involontairement encouragée par les responsables politiques eux-mêmes: pour s’assurer un acquiescement majoritaire, ils ont tendance à minimiser et les forces engagées et la durée des engagements. En présentant l’opération Sangaris, le président de la République avait d’abord énoncé un objectif simple: éviter la répétition des massacres qui avaient commencé à Bangui; expédié des forces modestes: 1.600 hommes; pour un temps limité: six mois. Le contingent français venait officiellement en appui de la force interafricaine Misca, qui devait ensuite prendre le relais. Comme au Mali, la Minusma devait assurer la sécurité après le retrait, au moins partiel, des Français. Or, plusieurs constats peuvent être faits: 1) les soldats français doivent rester plus nombreux et plus longtemps que prévu à l’origine; 2) les forces africaines sont mal préparées aux missions qu’elles sont supposées remplir, sauf exception, par exemple les Tchadiens, qui posent par ailleurs d’autres problèmes; 3) la solution n’est pas militaire mais politique, mais ce qui a été —difficilement— possible au Mali ne l’est pas nécessairement en RCA. Tout ceci ne veut pas dire que François Hollande a eu tort de prendre la décision d’intervenir à Bangui. Cette intervention est légitime dans la mesure où elle vise à empêcher des massacres de populations civiles dans une situation que la Maison blanche a qualifiée de «prégénocidaire». Elle est légale puisqu’elle a reçu le soutien unanime du Conseil de sécurité de l’ONU à travers la résolution 2127, votée le 5 décembre.
La France a le douteux privilège d’être la seule puissance, européenne au moins, à avoir à la fois la capacité et la volonté d’intervenir en Afrique, a fortiori dans des anciennes colonies qui ont gardé des liens étroits avec l’ex-métropole. Dans les débats des années 2000, les interventionnistes de gauche aux Etats-Unis avaient fait de l’absence d’intérêts économiques immédiats un critère de la moralité des interventions extérieures. C’est globalement le cas en RCA. Venant après l’intervention au Mali, l’opération «Sangaris» n’en place pas moins les responsables français devant un certain nombre de défis auxquels ils n’ont, à ce jour, pas apporté de réponse. 1.Une mission ambiguë Au Mali, l’objectif était clair: empêcher que les groupes djihadistes ne déferlent sur Bamako et ne transforment le pays en un Etat terroriste. En Centrafrique, les rebelles de la Séléka ont déjà pris le pouvoir. Il est difficile de distinguer les milices des forces du nouveau régime. Pour éviter les massacres, qui ont fait plus d’un millier de morts rien que dans la capitale, il faut désarmer non seulement les combattants des deux camps, mais aussi les civils qui s’arment pour se défendre ou attaquer les adversaires. Les militaires ne sont pas les mieux placés et les mieux entraînés pour remplir des taches de rétablissement ou de maintien de l’ordre. Surtout quand le désordre dégénère en guerre civile. 2.Une guerre de religion Malgré les appels au calme commun des dignitaires religieux catholique, protestant, musulman, les affrontements prennent de plus en plus un tour confessionnel, les chrétiens reprochant aux musulmans de soutenir la Séléka tandis que les musulmans reprochent aux soldats français de les avoir désarmés les laissant à la merci des milices chrétiennes, le «anti-balaka» (ou anti-machettes). Alors que la France avait été bien accueillie au Mali, les premières manifestations antifrançaises ont eu lieu à Bangui.
3.Pas de solution politique évidente La RCA est le pays des coups d’Etat. Le président Michel Dotodjia est arrivé au pouvoir en mars à la suite de la victoire des Séléka sur les hommes de François Bozizé, arrivé lui-même à la présidence par un coup de force. Au début de l’année, François Hollande avait laissé faire, donnant simplement pour consigne au petit contingent français sur place (250 hommes) d’assurer la sécurité des Français et des Européens de Bangui. Officiellement, l’opération Sangaris n’a pas pour objectif un changement de régime en RCA, mais la France devrait veiller à la mise en place d’une transition permettant des élections démocratiques dans le courant de 2014. En même temps, François Hollande a déclaré que Michel Dotodjia s’était disqualifié en laissant faire, voire en encourageant, les massacres et qu’il ne pourrait donc pas concourir à la prochaine élection présidentielle. Cette «ingérence» a été dénoncée comme du «néocolonialisme». 4.Les faiblesses africaines Si le contingent français de 1.600 hommes est insuffisant pour stabiliser la situation, il devrait pouvoir compter sur le renfort des 4.000 soldats africains de la Misca. Malheureusement, ces derniers ne sont pas toujours à la hauteur des enjeux. Les pays contributeurs ne disposent pas des mêmes moyens; leurs troupes ne bénéficient pas du même entraînement et ne font pas preuve de la même combativité. Les dirigeants africains se méfient souvent d’une armée trop bien équipée qui pourrait se retourner contre eux. L’armée tchadienne fait exception. Elle a montré son savoir-faire —et parfois sa brutalité— au Mali. Mais en RCA, elle tend à être juge et partie. Les Tchadiens sont nombreux dans le pays; certains ont combattu aux côtés des Séléka. Ils sont accusés par les chrétiens de Bangui de prendre fait et cause pour les musulmans. Des incidents opposant des soldats appartenant à deux contingents de la Misca, des Tchadiens et des Burundais, ont fait des victimes pour la première fois dans une mission internationale.
5.L’Europe absente Réunis en Conseil européen pour parler, ironie de l’histoire, de la défense européenne, les chefs d’Etat et de gouvernement des Vingt-huit ont prodigué quelques bonnes paroles à la France et promis un appui logistique modeste, mais se sont bien gardés de s’engager dans l’opération Sangaris. Le président de la République française comptait au moins sur une aide financière, pas nécessairement immédiate, sous la forme d’un fonds destiné à financer les opérations extérieures. Cela lui aurait permis de desserrer quelque peu l’étau du budget militaire français, dont la baisse entre en contradiction avec les ambitions politiques de l’exécutif. Il en a été pour ses frais. «Qui paie, décide», telle a été la réponse de ses collègues européens. La France a décidé seule d’intervenir en Centrafrique. C’est à elle de supporter l’essentiel du fardeau. Il est vrai que la diplomatie française n’a pas déployé un zèle excessif pour consulter, ni même informer, les partenaires européens. Ceux-ci font mine de s’en plaindre: en réalité, ils ne sont pas mécontents de ne pas avoir à rejeter une demande qui ne leur a pas été faite. La demande ne leur a pas été faite parce que Paris a anticipé une réponse négative et a agi avec une urgence incompatible avec les interminables conciliabules bruxellois. Les Vingt-huit ont renvoyé à la deuxième quinzaine de janvier une décision sur une initiative européenne commune en Centrafrique. D’ici là, personne ne sait quelle sera la situation sur le terrain. Les réticences des partenaires de la France ont plusieurs explications. La première est un désintérêt pour l’Afrique. Il est difficile de faire comprendre à la plupart d’entre eux que la déstabilisation de la RCA pourrait avoir des conséquences négatives non seulement pour le continent mais aussi pour l’Europe. Au Mali, au moins on parlait d’al-Qaida, de terrorisme international, de danger migratoire, etc. Le Centrafrique est terra incognita pour la majorité des Européens.
La deuxième explication est une méfiance persistante à l’égard des véritables intentions de la France, soupçonnée de pulsions néocolonialistes incorrigibles. L’argument selon lequel Paris ne demande pas mieux que «d’européaniser» ses interventions ne réussit pas à convaincre de sa bonne foi. Et puis il y a le confort sécuritaire dans lequel vivent beaucoup de pays européens, soit qu’ils ne font pas la même analyse des menaces, soit qu’ils s’en remettent pour leur défense à l’Otan, c’est-à-dire aux Américains. La crise aidant, ils n’ont ni la volonté ni les moyens d’une véritable politique de sécurité. Hors la France, deux pays ont la capacité d’agir: la Grande-Bretagne et l’Allemagne. Mais la première rechigne à agir en dehors de l’Otan et refuse, en tous cas, tout ce qui pourrait renforcer une politique européenne de défense autonome. L’Allemagne, quant à elle, semble revenue à ses tendances pacifistes pré-Afghanistan. Elle a restructuré son armée en vue d’opérations extérieures que les responsables politiques ne veulent pas mener. 6.Où est l’ONU? Faute d’Europe, François Hollande a demandé au secrétaire général des Nations unies Ban Ki moon de renforcer l’action de l’organisation internationale en RCA et de prévoir la transformation de la Misca en opération de maintien de la paix de l’ONU. Le vote à l’unanimité de la résolution 2127 était un succès diplomatique français. C’était aussi un moyen pour les quinze membres du Conseil de sécurité de se décharger sur Paris de la solution de la crise. Décidément, dans cette affaire, la France est bien seule. Daniel Vernet
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