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Étude des effets du tableau blanc interactif (TBI) sur l’apprentissage et la réussite des élèves. Le cas de l’école secondaire Saint-Laurent de la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys. Par Émilie St-Jacques. LA CONTROVERSE…. PROBLÉMATIQUE : DÉCROCHAGE SCOLAIRE
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Étude des effets du tableau blanc interactif (TBI) sur l’apprentissage et la réussite des élèves Le cas de l’école secondaire Saint-Laurent de la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys Par Émilie St-Jacques
LA CONTROVERSE… • PROBLÉMATIQUE : DÉCROCHAGE SCOLAIRE • Plusieursacteurs du milieu de l’éducationpensentque le TBI peutreprésenterune solution au problème du décrochage: • MELS : Investissement de 240 M$ dans son budget 2011-2012 à l'établissement de tableaux numériques • ACSQ : TBI peut aider les garçons et les élèves en difficultés • CSMB : Objectifd’équiper 50 % des classes d’ici 2013 • Un groupe d’enseignants montréalais s’oppose à la mise en place des TBI dans les écoles du Québec. • Lobbyingde SMART Technologies qui aurait convaincu le gouvernement d’investir dans sa technologie, le SMART Board : • améliorer le taux de réussite des élèves • Assurer le virage numérique des écoles • Aucune étude indépendante qui prouve que le TBI diminue le taux de décrochage et mène à la réussite des élèves
qu’est-cequ’untbi? • Invention en quelleannée? 1990 • Par quellecompagnie? Xerox • Intégrationdans le milieu de l’éducation en…? 1991 • 4 outilstechnologiquescomposent le TBI? • Façons de manipuler le TBI? • Avantages? Interactivitéet rétroaction • 2 modalitésd’utilisation? Enseignementmagistral/ implication des élèves
Terrain d’étude • Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys (CSMB) • 50 000 élèves répartis dans 85 établissements • Territoire : Ouest de l’île de Montréal • Clientèle hétérogène • 1/3 des élèves sont nés à l’extérieur du Canada ou sont issus de deux parents nés à l’extérieur du Canada • ¾ des élèves ont au moins un parent qui est né à l’extérieur du Canada • Avant-gardiste en ce qui à trait aux TBI au Québec (base volontaire)
Échantillon et limites • École secondaire St-Laurent : classe de17 élèves de 4e année du secondaire • Classe d’orthopédagogie (soutien en français) • Élèves allophones • Immigration = réalité • Pas de différences significatives entre le taux de réussite des élèves allophones et celui des élèves dont la langue maternelle est le français • Classe avec ordinateurs, sans fenêtre • 4 cours par cycle de 9 jours sur une période de 4 mois dans leur environnement naturel
PRÉSENTATION DE LA RECHERCHE QUESTIONS DE RECHERCHE : • Dans le contexte de la CSMB, de quelle manière le TBI contribue à la réussite des élèves? • Existe-il des conditions propices à l’utilisation du tableau blanc interactif ? HYPOTHÈSES DE RECHERCHE : • Hypothèse 1 : L’écosystème des TBI • Effets positifs mais dans certains contextes et sous certaines conditions • Hypothèse 2 : L’enseignant • Hypothèse 3 : Apprentissage individualisé • + pour certains élèvesseulement (facilité d’utilisation et intérêt pour TIC) • + d’élèves → adapter les méthodes d’enseignement aux différents styles d’apprentissage avec 3 modalités : visuelle, audio et tactile • Aucun impact →façon différente
OBJECTIFS DE RECHERCHE : • Objectif 1 : Comprendre les mécanismes d’insertion du TBI dans l’apprentissage • Utilisation par enseignant et élèves+ insertion dans les pratiques pédagogiques • Objectif 2 : Analyser les facteurs de réussite scolaire • Comprendre comment les élèves conçoivent leurs apprentissages avec le TBI à travers leur discours • Objectif 3 : Élaborer un schéma conceptuel des effets du TBI sur la réussite
Les écoles de pensée… Méthodes douteuses, anecdote, difficilement généralisable, façon différente d’apprendre, apprentissages cognitifs/affectifs Lecture, résolution de problèmes, mémoire, structuration de la pensée, compréhension, etc. Surtout chez les garçons / effet de nouveauté / pas le TBI, les logiciels Efficace si création de synergie, enseignement interactif existait avant TBI à travers questions ouvertes + la leçon était interactive, - le TBI était utilisé TBI change l’interaction : Discussion de classe / travaux d’équipe, rapport d’autorité, questionsnombreuses / réponsescourtes
Autresconsidérations : ENseignants, cadre d’intégration et pédagogie • L’enseignantreste le facteur le plus influent. • Tout dépendde la façondont la technologieestintégréedans la démarchepédagogique. • Le TBI représenteunerévolution pour l’enseignement. • Les dynamiques d’apprentissage diffèrent : le TBI permet de mieux adapter l’enseignement aux différents styles d'apprentissage.
MÉTHODOLOGIE DE LA RECHERCHE • Analyse qualitative, démarche inductive • Conceptualisation et élaboration d’une théorie à partir de données (plutôt que de forcer une théorie sur les données) • Données qualitatives = mots, assemblage / regroupements • Choix analytiques : résumés, codage, repérage de thème, etc. Outils de collecte de données : • 1 - Observations (non participantes) • Façon dont le TBI est utilisé, l’interactivité entre les élèves, l’enseignante et le TBI, les réactions des élèves, leur motivation, leurs apprentissages, etc. • 2 - Journaux de bord • Perceptions et leur appréciation du cours, de l’enseignante et du TBI. • 3 - Entrevues • Historique du jeune, plus en profondeur
Résultats préliminaires MOTIVATION Caractéristiques du TBI INTERACTION (INTERACTIVITÉ) RÉUSSITE + Caractéristiques de l’ENSEIGNANT APPRENTISSAGE
Caractéristiques du TBI + / - + • Convergence numérique (applications du TBI et autres ressources) • Enregistreur, projecteur, etc. • Accessibilité aux ressources : Antidote, jeux en ligne, films, Internet, etc. • Adaptabilité • Annoter, s’adapter aux questions de la classe, démonstration sur le champ, changement de pages, erreur = CTRL+Z, différents exemples rapidement, variété dans les façons de faire, rétroaction immédiate, etc. • Rapidité d’exécution • Fonctionnalités (pour effacer : rond et clic à l’intérieur) - • Rapidité d’exécution • Problèmes techniques fréquents : synchronisation, calibration, décalage, importation de chaque document pour qu’il soit éditable, etc.)
Motivation + / - / ø + • Diversité et schémas visuels : « C’est captivant! » et « Ça aide à ma stimulation » • Tous les outils sont disponibles pour aider les élèves quand ils vont au tableau (autonomie et débrouillardise) - • Difficultés techniques : « Cette affaire-là est dégueulasse », « c’est tellement dur » (en essayant de déplacer un objet) et « moi et ça… non » ø • Un élève qui n’est pas motivé ne participe pas, qu’il y ait un TBI ou non (enseignement magistral). • Les élèves qui n’aiment pas aller au tableau n’y vont pas plus avec un TBI (implication des élèves).
Interactionø • Entre l’enseignant et les élèves : • Plus d’interactivité, mais pas nécessairement plus d’interactions. • Le TBI favorise les discussions de groupe, il peut laisser beaucoup de place aux élèves…. • C’est la pédagogie qui détermine l’interaction. • Le TBI facilite le travail de l’enseignant pour inciter l’interaction, mais un enseignant interactif l’est avec ou sans TBI. • Entre les élèves = ø
Apprentissage + • Concrétisation ++ • Mémorisation ++ • Compréhension ++ • Enseignement magistral : • Schémas visuels (Casse-tête pour notion de CD/CI, stratégies de lecture, annotations, différents exemples, etc.) • Implication de l’élève : • Jeux en ligne (Faire et expliquer)
Conclusions préliminaires • Le TBI (et son écosystème) soutient les explications d’un enseignant motivé à l’utiliser efficacement, ce qui favorise la compréhension des élèves. • Au niveau de la motivation, on observe une légère hausse chez les élèves préalablement motivés qui ont peut-être une tendance vers les outils technologiques. On observe également une baisse de la motivation lorsque des problèmes techniques se manifestent. À approfondir. • Au niveau de l’interaction, c’est l’enseignant qui fait la différence. Le TBI peut lui simplifier la tâche. • Au niveau de la technologie elle-même, elle offre des possibilités infinies, mais selon mes observations, elle présente encore plusieurs lacunes au niveau de la manipulation. • Même si les enseignants sont bien formés, qu’ils ont des ressources à leur disposition, que la volonté y est, les problèmes techniques sont inévitables et parfois, cela dépasse leurs compétences. • Ça ne sert strictement à rien d’imposer un TBI à un enseignant qui n’en veut pas, il n’en fera pas bon usage. / « S’ilfallaitqu’onm’enlèvemon TBI, je ne saurais plus comment enseigner»
Principalesréférencesbibliographiques • Betcher, Chris, et Mal Lee. 2009. The interactive whiteboard revolution : teaching with IWBs. . Australia. [En ligne] <http://moodle2.msad52.org/pluginfile.php/5937/mod_resource/content/1/The%2BInteractive%2BWhiteboard%2BRevolution.pdf> (consulté le 11 novembre 2011) • Blue, Elfreda, et Rose Tirotta. 2011. «The Benefits & Drawbacks of Integrating Cloud Computing and Interactive Whiteboards in Teacher Preparation». TechTrends: Linking Research and Practice to Improve Learning, vol. 55, no 3, p. 31-31-39. In Eric. [En ligne] <http://search.proquest.com/docview/864939278?accountid=14719 (consulté le 9 janvier 2012) • Condie, Rae, Munro¸ Bob, Liz Seagraves et Summer Kenesson. 2007. «The impact of ICT in schools-a landscape review ». Quality in Education Centre. [En ligne] <http://www.skolverket.se/polopoly_fs/1.140568!Menu/article/attachment/impact_ict_schools2007.pdf> (consulté le 7 octobre 2011)
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Lewin, C., B. Somekh et S. Steadman. 2008. « Embedding interactive whiteboards in teaching and learning: The process of change in pedagogic practice ». Education & Information Technologies, vol. 13, No 4, p. 291-303. • Smith, H., et S. Higgins. 2006. «Opening classroom interaction: the importance of feedback». Cambridge Journal of Education, vol. 36, No 4, p. 485-502. • Tanner, Howard, Gary Beauchamp, Sonia Jones et Steve Kennewell (2010). « Interactive Whiteboards and All That Jazz: Analysing Classroom Activity with Interactive Technologies », Mathematics Education Research Group of Australasia, 8 p. [En ligne] <http://search.proquest.com/docview/881462855?accountid=14719>(page consulté le 9 janvier 2012)