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Les rencontres internationales du salon L’agriculture familiale : un atout pour la Méditerranée. L’agriculture familiale : un atout pour la Méditerranée Par Mohamed ELLOUMI INRAT 25 février 2013. L’agriculture familiale : un atout pour la Méditerranée. Le contexte et les défis
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Les rencontres internationales du salonL’agriculture familiale : un atout pour la Méditerranée
L’agriculture familiale : un atout pour la Méditerranée Par Mohamed ELLOUMIINRAT25 février 2013
L’agriculture familiale : un atout pour la Méditerranée • Le contexte et les défis • Qu’entend-on par agriculture familiale ? Comment la caractériser ? • Le poids et l’apport de l’agriculture familiale • Les capacités d’adaptation et le rôle de l’agriculture familiale dans le développement agricole et rural ; • La crise du secteur agricole et du monde rural : une crise de reproduction de l’agriculture familiale; • Pour un contexte favorable à l’agriculture familiale • Pour conclure et ouvrir le débat
Le contexte et les défis • L’origine rurale des révoltes dans les pays arabes ; • La crise du monde rural est une crise de l’agriculture familiale • Cette crise a ses origines dans les politiques d’ajustement structurel aggravées par la gestion de la crise de 2008 ; • Il existerai actuellement un consensus : • Retour de l’agriculture au premier plan des agendas politiques • L’AF potentiellement capable d’apporter des éléments de solution à cette crise ?
Agricultures familiales • Essai de définition de l’AF : forte articulation entre l’unité de production (l’exploitation) et l’unité domestique ou ménage avec des flux et surtout une dialectique dans la prise de décision (FAO, CIRAD, RAFAC, H. Lamarche)) ; • Le recours aux statistiques agricoles et ses limites ; • Le besoins d’une meilleures connaissance de cette agriculture : le polymorphisme de l’AF et les difficultés méthodologiques ; • L’AF est en concurrence avec d’autres formes d’agricultures et notamment l’agriculture de firme (B. Hervieu).
Le poids et les apports de l’agriculture familiale • Le poids de la petites et moyennes exploitations dans les structures agraires des pays de la régions : : quelques exemples • Les apports de l’agriculture familiale : • Contribution à la sécurité alimentaire • Réservoir d’emploi et rôle de régulation de l’offre et de la demande d’emploi • La préservation de la biodiversité • Un usage souvent mieux raisonné des ressources naturelles, mais avec aussi des externalités négatives • Un ancrage territorial et une territorialisation de la production, etc.
Une agriculture résiliente, mais jusqu’où ? • Les modes d’adaptation de l’agriculture familiale : • la mobilité et ses différentes formes, • la pluriactivité et la diversification des sources de revenu, • la diversification des cultures et la gestion de l’aléa climatique, etc. ; • Le changement de l’environnement de la production et les limites de la capacité de résilience de l’agriculture familiale …
La crise de l’agriculture familiale et ses répercussions • Le poids des politiques agricoles : les politiques d’ajustement structurel et de libéralisation des échanges et l’AF ; • La crise de reproduction de l’AF : • le cas de la Tunisie comme exemple : une tendance à la dégradation du revenu et une accélération à partir de 2008 : L’exemple de la communauté de Zogmar dans la région de Sidi Bouzid • Le cas de l’Egypte et la contre réforme agraire
Les défis et les attentes • Les défis : • Stabilité politique des territoires ruraux ; • Réduction des fractures entre littoral et intérieure et entre rural et urbain ; • Création d’emplois et la réduction du chômage • Adaptation au changement climatique ; • Sécurité alimentaire dans ses multiples dimensions ; • Les attentes • Développement territorial : valoriser l’ancrage territorial de l’AF ; • Renforcer la différenciation des produits et les filières courtes ; • Augmenter les opportunités d’emploi en milieu rural ; • Reconnaître les multiples fonctions de l’agricultures familiales ; • Mettre en place une décentralisation effective et efficiente.
Les préalables • Sécuriser l’accès au ressources naturelles ; • Améliorer l’infrastructure et l’accès au marché • Diversifier l’économie rurale locale ; • Améliorer l’accès au financement sans pour autant aggraver l’endettement des agriculteurs ; • Améliorer le cadre institutionnel et renforcer les organisations professionnelles ; • Faciliter l’accès à l’innovation et • mettre l’agriculture familiale au centre du modèle de développement agricole.
En guise de conclusion • Nécessité d’un plaidoyer en faveur de l’AF • Protection vs ouverture • Préférence aux consommateurs vs politique favorable à l’AF : quelle politique de prix ? • Le rôle de la coopération régionale.
Les structures des EA au Maghreb Source : Bessaoud, 2014. Retour
Comparaison des structure des EA en Tunisie et au Maroc Retour
Réduction de la taille du cheptel et abandon de l'activité d'élevage Communauté de Zoghmar, Sidi Bouzid. Source : Houda Hassini, 2010 (Enquête 2009) Retour
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L’agriculture familiale : un atout pour la Méditerranée • Pierre Bascou, Chef d'Unité « Analyse de La Politique Agricole et perspectives » à Direction Générale de l'Agriculture et du Développement rural (Commission Européenne) • Hassan Benabderrazik, Economiste, consultant et ancien Secrétaire général du ministère de l'Agriculture (Maroc) • Pascal Bergeret, Directeur de l’Institut Agronomique Méditerranéen de Montpellier (France) • Mohamed Elloumi, Agro-économiste à l'Institut National de Recherche Agronomique de Tunis (Tunisie) • Benoit Horemans, Coordonnateur sous-régional, Bureau sous-régional pour l'Afrique du Nord, FAO (Tunisie) Animation : Lucien Bourgeois Économiste, Membre de l’Académie d’agriculture de France
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