E N D
1. SEMIOLOGIE DU PIED Docteur PATRICE STERN
3. LE PIED constitué de 26 os en 4 segments :
le tarse postérieur,
le tarse antérieur,
le métatarse
les phalanges
4. LA CHEVILLE ET LE PIED
5. MORPHOLOGIE 50% 30% 20%
6. Cheville = trochléenne? 1D° de liberté
LLI:Forme de 2 plans: = Plan profond ? Ligament tibio astragalien = Plan superficiel ? Ligament deltoïdien - Relie pointe de malléole interne au scaphoïde et calcanéum
LLE: pointe du malléole externe à l’ arrière pied
3 faisceaux = Faisceau antérieur =Ligament peroneo astragalien antérieur ? ligament de l'entorse = Faisceau Moyen= Ligament peroneo calcanéum = Faisceau postérieur= Ligament peroneo astragalien postérieur
7. ANATOMIE
8. MOUVEMENTS 1- position de référence
2- flexion -extension
et en association
3- abduction -adduction
4- supination -pronation
5- valgus -varus
6- mouvements combinés
9. Axe transv=
FL/EXT
Axe long de jambe=
ABD/ADD
Axe long.du pied= PRON/SUP
10. MOUVEMENTS COMBINES
11. VUE ANTERIEURE
12. ANATOMIE PALPATOIRE bord interne du pied, d'avant en arrière:
tête du 1er métatarsien
1er cunéiforme,
scaphoïde,
malléole interne,
tubercule postérieur de l'astragale,
sustentaculum tali du calcanéum,
tendon jambier antérieur,
tendon jambier postérieur.
14. L.L.I. palpé sous la malléole interne
tendu si valgus de l'arrière pied.
16. FACE MEDIALE
17. FACE MEDIALE
18. ANATOMIE PALPATOIRE bord externe du pied, d'avant en arrière
tête du 5ème méta,
styloïde du 5ème méta,
insertion du court péronier latéral,
cuboïde,
calcaneum
tendons péroniers
tubercule des péroniers
20. FACE LATERALE
21. FACE LATERALE
22. VUE POSTERIEURE
23. ARTICULATION SOUS TALIENNE congruente uniquement en position moyenne, normale.
Les autres positions sont incongruentes => instables, + mise en tension maximale des ligaments.
ligaments sont courts et puissants =>contraintes
++++ (course, sauts, marche):
- ligaments en haie (2 faisceaux) +++
- ligament astragalo-calcanéen externe
- ligament astragalo-calcanéen postérieur
- ligament astragalo-sustentaculaire interne
25. BIOMECANIQUE Le calcanéum :
- roule
- vire
- tangue
sous l’astragale
en inversion ou éversion
Selon axe de HENKE
27. MEDIO TARSIENNE ? l’interligne de Chopart constitué:
1- articulation astragalo-scaphoïdienne
- concave vers l’arrière
-supéro-interne
2- articulation calcanéo-cuboïdienne
- inféro-externe
- concave vers l’avant
Scaphoïde et cuboïde solidaires par 3 ligaments autour d’une surface articulaire plane (association lésionnelle)
28. LIGAMENTS DE LA MEDIO TARSIENNE 1- ligament glénoïdien ou calcanéo-scaphoïdien inférieur
2- ligament astragalo-scaphoïdien supérieur
3- le ligament en Y de Chopart venant de la grande apophyse
du calcanéum en 2 faisceaux
* interne ou calcanéo-scaphoïdien externe sagittal
séparant la médio tarsienne en 2 cavités synoviales distinctes
* externe ou calcanéo-cuboïdien interne horizontal
4- ligament calcanéo-cuboïdien dorsal
5- ligament calcanéo-cuboïdien plantaire ou grand ligament
plantaire avec 1 faisceau superficiel (qui ferme la gouttière du LPL
et s’étend sur la base des 4 métas externes) et 1 profond
Association traumatique lésion sous-astragalienne et médio tarsienne++++
29. MEDIO TARSIENNE Par rapport à l’astragale fixe/
Scaphoïde se déplace: par traction du JP
-En bas; En dedans
Cuboïde se déplace:
-En bas; Très peu en haut
En éversion :
- ligaments tendus:?
Chopart
ligament glénoïdien
LLI (deltoïdien)
En inversion:
• Contraction du JP?
• rapprochement de scaphoïde et calcanéum
• recul astragale
La souplesse du ligament glénoïdien donne l’élasticité de l’arche interne
30. INTER CUNEENNE ET LISFRANC
31. Les articulations intercunéennes :
- arthrodies très peu mobiles
- attaches capsulo-ligamentaires très puissantes
- constituent un bloc quasi indissociable
L’articulation tarso-métatarsienne ou Lisfranc:
- constitué entre les cunéiformes et le cuboïde et bases des 5 métas
- arthrodies très étroitement imbriquées
- M2 encastré dans les cunéiformes, fixé surtout à C1 par le
ligament de Lisfranc,
des ligaments directs et croisés (C2-M2, C3-M3, C2-M3, C3-M2 …) ,
des ligaments inter métatarsiens
des ligaments rayonnés dorsaux et plantaires,
insertions des PL (CPL sur M5, LPL sur M1)
32. ARTICULATION TIBIO FIBULAIRE
33. ARTICULATION TIBIO FIBULAIRE
34. MYOLOGIE
35. MUSCLES ANTERIEURS - jambier antérieur
- extenseur propre du I
- extenseur commun des orteils
- péronier antérieur
(inconstant)
36. MUSCLES LATERAUX externes: fléchisseurs et éverseurs
court péronier latéral
long péronier latéral
- internes: fléchisseurs et inverseurs
jambier postérieur
fléchisseur commun des orteils
fléchisseur propre du I
37. MUSCLES POSTERIEURS a- superficiels
- jumeaux
- soléaire
b- profonds
- jambier postérieur
- fléchisseurs communs des orteils
- fléchisseur propre du I
38. VUE MEDIALE
39. VUE LATERALE
40. POINTS D’ APPUIS
41. ARCHES PLANTAIRES
42. INNERVATION SYSTEMATISEE - L5 commande la dorsi flexion
- S1 commande la flexion plantaire
43. BIOMECANIQUE La stabilité de la cheville doit être
assurée dans le plan horizontal et
dans le plan sagittal grâce à 3 éléments
1- squelette
2- ligaments
3- muscles
44. STABILITE TRANSVERSALE
réglage actif de la pince tibio-fibulaire
- élément essentiel de la stabilité
- l’APT sup. :
* regarde en DD, AV, et Haut
* ligaments obliques en bas et en dehors
* la tête de la fibula tourne longitudinalement
et glisse dans tout sens du plan articulaire
- péroné courbe, courbure modifiable selon l’action des muscles
45. En flexion plantaire :
- sous l’action des extenseurs qui s’insèrent sur la fibula,
le péroné s’allonge, tourne en rotation externe et s’abaisse
=> resserre la pince alors que l’astragale présente sa partie la plus étroite
46. En dorsi flexion, les déplacements du péroné sont inversés:
- ascension
- rotation interne
- écartement de la pince pour accueillir la partie large du talus
47. rôles des ligaments collatéraux
les ligaments empêchent le talus de tourner en pronation ou en supination en agissant sur la tibio astragalienne et la sous astragalienne.
Chacun des faisceaux du LLI ou du LLE, assure la stabilisation:
en varus pour le LLE
en valgus pour le LLI
pour chaque degré de flexion-extension
48. Les faisceaux antérieurs du LLI et du LLE retiennent le col du talus
sont mis en tension lors de la flexion plantaire (entorse en varus)
Les faisceaux du LLE contrôle le varus.
Les faisceaux du LLI contrôle le valgus.
49. BIOMECANIQUE rôle stabilisateur des muscles
- rôle sur la pince des muscles qui s’insèrent
sur la fibula
- rôle des péroniers latéraux sur le contrôle
actif du varus (contraction valgisante) car éverseurs
et extenseurs
- rôle des muscles postérieurs profonds qui sanglent
et stabilisent l’arrière pied
- rôle + important des muscles valgisants car tendance au varus de l’arrière pied
50. EXAMEN CLINIQUE causes majeures de consultation+++
-métatarsalgies
-troubles de la marche,
-les déformations
- les troubles trophiques
problèmes extra-articulaires variés, dermatologiques( mycoses, verrues ....), vasculaires,
neurologiques
syndrome de conversion
51. EXAMEN CLINIQUE en statique (charge et décharge)
en dynamique (marche et course).
Comparatif+++
52. Age
Profession
sport
Motif de consultation:
- douleur +++
- troubles de la marche+++
- déformation++
- difficulté de chaussage
- troubles trophiques
- autres Histoire clinique
53. -date début des troubles
-brutal
-progressif
-facteurs déclenchants
-traumatiques
-autres
- prédominance D-G
54. Douleur:
-siège précis
-mécanique,
- inflammatoire:
- type:brûlures, élancement, piqûre
-unilatérale, bilatérale
-permanente, intermittente
55. EXAMEN CLINIQUE
statique
Examen en charge
Morphologie:
souplesse de l’articulation sous astragalienne
troubles vasculaires
Étude des chaussures
étude podoscopique : pied plat, pied creux.
-aplomb antérieur -normal -affaissé -inversé
-pulpe orteil
-durillons siège
56. EXAMEN CLINIQUE en décharge:
Exploration tendino-aponévrotique
troubles vasculaires
neurologiques
altérations cutanées
points douloureux++++
mobilité articulaire
toujours une raison mécanique aux dystrophies unguéales.++++
57. -avant-pied :
-hallux valgus
quintus varus triangulaire
-griffe type siège
-axe des membres inférieurs
58. EXAMEN CLINIQUE Étude dynamique
Étude de la marche:
-déroulement du pas
-sur la pointe
-sur le talon
-sur le bord externe, interne
de la course
? vérifier la répartition des pressions plantaires durant la phase d’appui = podométrie électronique.
59. R.X. radiographies standard avec parfois des comparatifs –
3 incidences ++++ ?
profil interne en charge,
la face en charge de l'avant-pied( souvent 2 clichés séparés),
le déroulé = vue planto-dorsale oblique couchée
ou profil oblique externe couché
62. INDICATIONS RX Tumeur de cheville et pied,
fracture de cheville et pied,
infection de cheville et pied,
arthrite inflammatoire
rhumatisme cristallin de cheville et pied
=>Radio de cheville et
de pied Recommandée+++
63. PATHOLOGIES Entorse de la cheville
Cheville instable
Arthrose de cheville
synostoses
Syndrome du canal tarsien
Luxation du tibial postérieur
Luxation de péroniers
Tendinites
Ruptures du tendon d’ achille
goutte
Syndrome du sinus du tarse
Fractures
Syndrome du carrefour postérieur
Aponévrosite plantaire
Maladie de Ledderhose
Maladie de Haglund
Maladie de Morton
Ostéochondroses
Déformations des orteils
64. ENTORSE DE CHEVILLE Entorse du LLE?
Lésion en inversion+++ en charge de l’ ARR pied
=> étirement du Faisceau péronéo astragalien antérieur+++
-structures étirées:
-Structures impactées:
-Éliminer fracture bi malléolaire++++
Pas de varus? pas d’ entorse du LLE
66. ENTORSE TIBIO TARSIENNE
67. EXAMEN CLINIQUE PROGRAMME Inspection:
Palpation
68. CLINIQUE Signes de gravité:
A l’ interrogatoire:
A l’ inspection:
69. ENTORSE DE CHEVILLE A la Palpation (valeur localisatrice)
- douleur ligt = valeur localisatrice mais Pas de signe de gravite++
Intensité de la douleur et impot. Fonct. Non parallèle à la gravité++++
Dans 20% des cas => complications :instabilité,soit douleur chronique ( si non guérie en 2 mois)
70. Mobilités passives:
Flexion?
LLE
Queue de l’ astragale
Capsule antérieure
Flexion dorsale? col de l’ astragale
Tiroir plus fiable que le varus++
Examen comparatif+++
Tests isométriques pour lésions tendineuses
71. RECHERCHE DE MOUVEMENTS ANORMAUX
DANS LE PLAN FRONTAL
1°CHOC ASTRAGALIEN
2°LE BALLOTEMENT ASTRAGALIEN
DANS LE PLAN SAGITAL
LA MANOEUVRE DU TIRROIR TIBIO ASTRAGALIEN
72.
LE CHOC ASTRAGALIEN
TECHNIQUE :
Varus forcé puis relachement.
En cas de rupture du L.L.E perception du choc de retour de l’astragale contre le pilon tibial.
SIGNIFICATION
-Atteinte du L.L.E
-Atteinte du ligament péronéo-tibial inférieur
BALLOTEMENT ASTRAGALIEN
-Technique :Translation frontale
-Signification :atteinte du ligament péronéo-tibial inférieur
LE TIRROIR ASTRAGALIEN
Ce tiroir est l’expression d’une rupture du faisceau antérieur du L.L.E
73. DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL syndrome du carrefour latéral de cheville:
Fracture de la malléole latérale
Entorse sous talienne; médio tarsienne
Tendinopathie des tendons fibulaires
Sub luxations des péroniers ou fissuration
Fracture osteochondrale supero latéral du talus
Fracture / arrachement de M5
Entorse latérale de Chopart ;de Lisfranc
association des différentes lésions+++
74. FRACTURE MALLEOLE EXTERNE
75. FRACTURE BASE DE M5
76. FRACTURE TALUS
77. FRACTURE OSTEOCHONDRALE DU TALUS
78. ENTORSE DE CHEVILLE Traumatisme de cheville? Radio de cheville
? Pas recommandée en routine
Seulement si:
Patient > 55 ans ou enfant
douleur au bord postérieur sur 6 cms ou à la pointe de la malléole interne ou externe
ou
si incapacité à faire deux pas sur chaque pied sans aide dans l'heure suivant le traumatisme et aux urgences
? (règles d'Ottawa).
12% = fractures
79. OTAWA
80. FRACTURE DE LA POINTE DE LA MALLEOLE LATERALE
81. RX Si discordance entre l'impression clinique et les clichés simples, => échographie.
=>éviter les clichés dynamiques en varus, douloureux et très peu sensibles++++.
82. RX cas litigieux =>arthro scanner
? éliminer l'essentiel des diagnostics différentiels du syndrome du carrefour latéral.+++
83. C.A.T. Objectifs:
Diminuer la douleur
Diminuer l’ œdème
Diminuer le saignement
Éviter la mobilisation
? RICE++++( =GREC)
1)Si bénigne : contention+antalgique
Reeduc. ? proprio
Renforcement des péroniers latéraux
=> revoir entre J3 et J8 => finir la reeduc.
84. 2) Si présence d’ un signe de gravité
Décharge
Orthèse
Revoir à J4
Lésion ligamentaire isolée=> idem bénigne
Doute=> ex. compl.
Associée certaine=> TT lésion associée
85. EN PRATIQUE Traitement de l’ entorse Non bénigne:
A)Si rupture partielle d’ un faisceau? attelle 21 j (jour)
Reeduc.+++
Sport > 3 sem. =progressive fonction terrain et type de sport
B)Si rupture totale d’ un faisceau :
? Attelle 21j ( jour et nuit) puis bilan + attelle jour 30à 45 J
Reeduc.+++
Sport> 45j
C)Si rupture totale de 2 faisceaux:? attelle 45 j ( jour et nuit)
Reeduc+++
Sport> 2 mois
86. SUR LE TERRAIN Traitement immédiat ?
Glace pendant 20à 30 min
compression par bande élastique
Surélévation
Décharge par béquille
Consultation dans les 12à 24 H
88. ENTORSE DU L.L.I. Le + svt. Associé à fracture de la malléole laterale
Bilan RX ? fracture osteochondrale
diastasis tibio astragalien interne
TT orthopédique > 6 sem. + reed. Proprioceptive
Chir. si lésion osseuse déplacée
Récupération longue
Complications= pied plat valgus=> TT chir.
89.
TRAUMATISME EN FLEXION PLANTAIRE
-Structure étirée: capsule antérieure +/_ partie antérieure du L.L.E et du L.L.I
-Structure impactée:
la queue de l’astragale
90. TRAUMATISME EN FLEXION DORSALE
Structure étirée:
tendon d’achille++,jambier postérieur et péroniers lateraux-
Stucture impactée:
L’interligne tibio-astragalien antérieur
91. ENTORSE DE LA SYNDOSMOSE TIBIO PERONIERE Douleur antérieure+++
Squeeze test >0
TT orthopédique
TT chir. avec vissage +/- suture si diastasis +++
93. CHEVILLE INSTABLE -Soit par laxité ligamentaire ou musculaire
-Soit par déficit proprioceptif
-Soit par troubles statiques
Associe :
succession d'entorses vraies,
de dérobements plus ou moins indolores
de sensations d'insécurité.
=>apprécier les circonstances de l'instabilité
=>noter l'aggravation dans le temps.
=> bilan complémentaire+++
? clichés en varus et tiroir antérieur
arthro scanner
IRM
94. CLINIQUE Laxité du LLE=> -entorse à répétition
-appréhension sur terrain instable
-Douleur par contusion du cartilage tibio astragalien interne
-Doul. Par étirement du nerf saphène interne++
Atteinte du faisceau moyen si laxité en varus > 10°
Atteinte du faisceau antérieur si tiroir > 8 °
95. RECHERCHE D’ UN TIROIR
96. TIROIR > 10°
97. VARUS>15°
98. DIAGNOSTICS DIFFERENTIELS l'instabilité sous astragalienne+++
des corps étrangers intra articulaires,
une luxation récidivante des tendons péroniers,
un déficit des muscles péroniers d'origine neurologique.( atteinte du SPE)
99. TRAITEMENT Traitement des étiologies+++
-Atteinte du LLE?
Reprise de la Reeduc. Proprioceptive
Suppression des talons hauts
Semelles à coin pronateur postéro externe
Contention pendant les sports
Chir. Avec différentes écoles+ Reeduc.+ sport>3-4 mois
?++ ligamentoplastie de cheville au périoste avec remise en tension capsulo-ligamentaire = technique simple =>
avantages :
-ne pas sacrifier le muscle court péronier latéral++
- caractère relativement anatomique
100. AUTRE COMPLICATION
La douleur chronique :?
-Tenosynovite des péroniers 77%
-Conflit antero latéral 67%++
-Sub luxation des péroniers 54%
-Corps etrangers 26%
-Lésions osteochondrale 23%+++
-Lésions ligts. peroneo tibiaux inf. 11%
-L.L.I.5%
101. LAXITES NON TIBIO TARSIENNES Sous talienne? douleur du sinus du tarse avec mobilité ANLE de la sous talienne=> IRM ou Scanner
=> TT médical par Reeduc. + infiltration du sinus
Si échec=> chir. Par ligamentoplastie
Medio tarsienne = rare=> cliché en stress de l’ interligne
TT par strapping
Chir. = arthrodèse
102. ARTHROSE DE CHEVILLE Interrogatoire :
Affections favorisantes :
Causes traumatiques
Traumatismes sévères ou mal traités +++
Causes micro-traumatiques : sportifs +++
Malformations congénitales
Épiphysite de croissance
Synostose du tarse
Causes inflammatoires
Arthrites infectieuses
Arthropathies nerveuses
103. SIGNES FONCTIONNELS 1) La douleur :
Mécanique
Aggravation progressive
Type variable.
Intensité variable
aucune corrélation clinico-radiologique++++
104. SIGNES FONCTIONNELS 2) La tuméfaction articulaire :
Région pré-malléolaire externe
Puis pré-tibiale interne
=> comblement de l’articulation
Apparition d’ un empâtement dégénératif
Œdème péri-articulaire = poussée congestive
3) La raideur :
4) Dérouillage < 15 min
5) Craquements
6) Gêne fonctionnelle :+++
105. SIGNES PHYSIQUES Debout :
Examen de la marche
Recherche d’une désaxation de l’arrière pied
Examen podoscopique
En décubitus dorsal :
Inspection
Palpation
Mobilisation active et passive
Examen :sub-talaire; Chopart ; Lisfranc
106. IMAGERIE R.X. :
Souvent suffisant pour le diagnostic
classique : pincement, géodes sous-chondrales, ostéophytes
Souvent ostéochondromatose secondaire
TDM, IRM, scintigraphie, arthrographie
Intérêt en cas de doute diagnostique+++
107. ARTHROSE
108. DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL Pathologie tendineuse :
Pathologie osseuse
Pathologie articulaire :
Infectieuse
Inflammatoire
Tumorale
109. EVOLUTION Imprévisible
Facteurs pronostiques positifs :
Arthrose en apparence primitive
Mobilité conservée
Arrière pied axé
Absence de surpoids
Vie sédentaire
110. TRAITEMENT Préventif+++
Économie articulaire
Correction d’un trouble statique du pied
Symptomatique
Symptomatique d’action lente
Chirurgie
111. SYNOSTOSES rares, 1 %
principalement :dans 80 à 90%
1) la synostose calcanéo-scaphoïdienne La fusion souvent incomplète => pied plat.
2) la synostose astragalo-calcanéenne.
RX de profil ? absence de solution de continuité entre le relief supérieur du calcanéum et le relief inférieur du sustentaculum tali normalement séparés.
- les ponts osseux : = des synostoses
- les ponts cartilagineux : = des synchondroses
- les ponts fibreux : = des syndesmoses
113. CLINIQUE diagnostic post-traumatique ou fortuit.
pied plat valgus contracturé et douloureux chez un jeune adolescent par ailleurs en bonne santé.
Polymorphe++
caractère mécanique.
de la sensation d’instabilité->
Au pied plat douloureux.
+ déformation en valgus calcanéen
+ saillie interne du médio tarse.
enfant actif,
antécédents douloureux,
impotence fonctionnelle
114. la mobilité passive forcée douloureuse,
valgus et varus forcés = raideur sous-astragalienne
+ éversion forcée du pied avec appui passif sur le sinus du tarse
? une synostose calcanéo-naviculaire en cours de formation
signes indirects :
contracture douloureuse des péroniers,
des extenseurs,
du jambier antérieur
test de mise sur la pointe des pieds:
115. DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL Forme adulte 14 ans chez F et 16 ans chez G.
Empreinte plantaire présente 6/7 ans
20% des adultes = pieds plats
*Pied plat physiologique:
-? test de Jack>0
-Marche NL
-Mobilisation indolore, souple et symétrique
*Hyperlaxité ( synd. De Marfan..)
*Pied plat neurologique
+++ les semelles sont sans effet sur l’ architecture du pied en croissance= TT de compensation à visée symptomatique
118. TRAITEMENT
but : soulager le pied
diminuer l’ impotence fonctionnelle.
Le traitement orthopédique peut associer des semelles et des orthèses souples.
si échec=>Techniques chirurgicales :
- résection du pont osseux
- arthrodèse sous talienne
119. SYNDROME DU CANAL TARSIEN altération de la fonction nerveuse du nerf tibial postérieur par compression anatomique de voisinage
120. CANAL TARSIEN = un tunnel ostéo-fibreux
de la partie postéro-interne de la cheville vers la zone plantaire du scaphoïde.
deux parties :
le compartiment tibio-astragalien en haut
le compartiment astragalo calcanéen en bas.
Contient le tendon du fléchisseur commun des orteils, en ARR du jambier postérieur,
le tendon du fléchisseur propre du gros orteil (FPGO)
et le nerf tibial postérieur.
+ plexus vascu.+++
121. CANAL TARSIEN
122. ETIOLOGIES MALADIES
TRAUMATISMES
ANATOMIQUES
MECANIQUES
IDIOPATHIQUES
123. CLINIQUE Paresthésies ou brûlures (86 %),
douleurs (56 %) dans les territoires des nerfs plantaires,
Douleurs nocturnes (43 %),
hypoesthésie plantaire (74 %)
faiblesse de la flexion des orteils (22 %).
accentuées durant la marche, le sport, la station debout prolongée, la nuit,….
empâtement rétro malléolaire+/-
signe de Tinel positif (63 %).
124. DIAGNOSTICS DIFFERENTIELS
125. Examens complémentaires+/-
Traitement:
-AINS
-Semelles
-Ostéopathie
-chirurgie
126. LE TIBIAL POSTERIEUR Les ruptures ou désinsertions traumatiques sans antécédents de tendinite ou d'élongation sont rarissimes.
association avec une fracture de la malléole interne.
deux types de lésions sont possibles:
la gaine fibreuse peut être déchirée sans désinsertion de sa lèvre antérieure le périoste est alors intact et le tendon est sous la peau.
La luxation peut aussi être " sous-périostée ".
La lévre antérieure de la gaine est désinsérée et reste en continuité avec le périoste qui forme une poche
127.
- entorse en varus chez un homme lourdement chargé;
- pied bloqué au sol + hyperflexion dorsale;
violent accident où le pied forcé en rotation externe et en flexion dorsale.
Le diagnostic précis si la lésion vue rapidement.
Après un délai trop long => œdème++
la sensation d'une corde mobile sur la malléole interne
testing du T.P. douloureux
L'impossibilité de se tenir sur la pointe du pied malgré un tendon d'Achille fonctionnel signe en revanche une dysfonction du T.P.++++
Test isométrique++++
128. favorisée par l'association d'une dysplasie du sillon rétromalléolaire avec certains types de traumatismes
L'association avec une contraction contrariée du T.P. aboutirait à la luxation lorsque le pied se trouve en flexion dorsale éversion et rotation externe. 2 - Le traitement de la luxation doit être chirurgical.
Complication:pied plat valgus d'abord réductible puis fixé.
129. LUXATION DES PERONIERS
Mécanisme:
homme = femme
+++ chez le jeune
<= traumatisme indirect
? flexion dorsale forcée du pied, avec inversion ou éversion.
flexion forcée du pied +adduction => contracture réflexe des tendons
=>rupture;désinsertion;décollement de la gaine fibreuse => brèche=> luxation devant la malléole externe.
130. FACE LATERALE
132. CLINIQUE douleur +++ région malléolaire
claquement
ressaut
oedème
ecchymoses (8 jours).
sensation d'instabilité,
+ douleurs rétro-malléolaires externes
134. RX= l'arrachement ostéo-périosté
le plus souvent le traitement est chirurgical avec une réparation simple et sans risque des lésions,
reprise du sport après 3 mois.
La luxation récidivante
l'échographie dynamique a un intérêt diagnostique certain.
Le traitement est chirurgical avec confection d'un lambeau périosté.
135. LUXATION DES PERONIERS
136. CONFLIT TIBIO ASTRAGALIEN ANTERIEUR
? " impingement exostose antérieur " = " syndrome astragalien ou tibio-tarsien "
suite à des chocs répétés entre la marge antérieure de l'extrémité antérieure du tibia et le col de l 'astragale
lors de flexion dorsale forcée
=> exostose antérieure, col-tête de l'astragale, => douloureux en flexion dorsale forcée .
138. TENDINITES
Tendon= résistance et élasticité+ innervation sensitive très riche+++
Mais vascularisation souvent limite (Partie moyenne du tendon d’ Achille par ex)
L’ enthèse = siège de métabolisme actif+
139. Tendinites mécaniques:
D’ insertion ( svt. avec bursite)
De trajet ( Achille ++)
De jonction myo tendineuse( péroniers latéraux++)
Teno synovites( P.L. LFGO)
Nodulaires
Calcifiantes
Ruptures partielles ou totales
140. Étiologies : micro traumatismes++
:Sénescence
F.D.R. :
-perturbation de la bio mécanique+++
-Technopathies
-Sur entraînement
-Facteurs métaboliques
-Mauvaise condition physique
141. CLINIQUE Douleur= signe d’ appel+++
Lancinante
Aigue ou chronique
+/- calmé par le repos
+/- boiterie
Irradiations
Mobilité passive = Nle.
Actif contre résistance++
Mise en tension++
Palpation+++
Ex. compl.= Écho et IRM
142. TRAITEMENTS -Calmer la douleur
-Faire disparaître l’ inflammation
-Permettre la cicatrisation
-Reprise des activités
Prévention++++++
143. TENDINITE D’ ACHILLE fréquence:+++
Contraintes
Étiologies:? interrogatoire+++++
-Erreur d’échauffement
- Modification de l’entraînement et de la compétition
-Problème de matériel ou de terrain
- Technique de jeu
- Facteurs climatiques
-Troubles morpho- statiques
144. - Causes anatomiques
- Antecedant traumatique
- Hydratation et alimentation
- facteurs métaboliques
- Médicaments toxiques
- Foyers infectieux bucco- dentaires; pharyngiens
- Contexte psychologique
145. TENDINOPATHIES AUX FLUOROQUINOLONES ++++après 60 ans,
60-70 % chez l'homme.
tendon d'Achille +++
. Bilatérale 50%
30-50 % ? rupture tendineuse
+++ corticothérapie et l'insuffisance rénale.
Clinique:
début souvent brutal,
+ oedème. .
échographie et l'IRM+/-
Arrêt des douleurs =1 ou 2 mois,
traitement :
arrêt définitif des fluoroquinolones,
repos
immobilisation 2 à 3 semaines.
146. DIAGNOSTICS DIFFERENTIELS Rhumatisme inflammatoire ( SPA ; pso.)
Maladie goutteuse
Pathologie de l’ ARR pied:
- lésion musculaire ( J.I.; soléaire)
-syndrome de la queue de l’ astragale
-Bursites
-Maladie d’ Haglund
-Maladie de Sever
-Épine calcanéenne
-Fracture de fatigue du calca.
147. RUPTURE DU TENDON D’ ACHILLE au cours d'un effort de traction musculaire très violent
- soudaine= « coup de fouet » ? choc violent sur la partie postéro inférieure de la jambe+claquement audible => impotence fonctionnelle. ? Impossibilité de prendre appui sur la pointe du pied.
- adulte jeune,
-tendon fragilisé, (tendinite; corticoïdes).
- Le siège : 4 ou 8 cm de l'insertion calcanéenne
148. Palpation:
dépression sur le
trajet du tendon
- Si œdème
palpation =
encoche sur le tendon.
signe de THOMPSON.+
La flexion plantaire
contre résistance
impossible
149. SIGNE DE THOMSON
150. EVOLUTION cicatrisation =6 à 8 semaines.
récupération du muscle >>
reprise de la marche progressive,
sur élévation du talon au début
rééducation +++
reprise progressive des activités sportives > 4 mois.
Traitement orthopédique ? fonctionnel+++
Traitement chirurgical (fonction de l'âge, de l'activité sportive et de l'expérience du chirurgien). ? risque = nécrose ; thrombose
151. TENDON D’ ACHILLE COURT =>
-Tendinite d’ Achille
-Rupture d’ Achille
- Kohler
-Sever
-Épine calcanéenne
-Maladie de Morton
-Hallux valgus
-Ongle incarné
-Instabilité de cheville
-Syndrome femoro patellaire
152. GOUTTE = dépôts tissulaires d'urate de sodium du fait d'une anomalie du métabolisme de l'acide urique ++++
l'homme 90% des cas
femme post menopause,
- le plus svt entre 30 et 50 ans
- goutte primitive
-goutte secondaire
153. GOUTTE AIGUE la goutte aiguë: ? crises douloureuses et fluxionnaires
Conditions de survenue
1°)Étiologies diverses
2°) - Les prodromes inconstants :
Généraux
Viscéraux
Locaux
- 2X/ 3. ? première articulation métatarso-phalangienne
154. CLINIQUE début brusque
douleurs +++
signes inflammatoires locaux +++
signes biologiques+
évolution de la crise :
durée variable
sensibilité à la COLCHICINE*+++
-crises atypiques
-crises des autres articulations: généralement mono-articulaires
- crises extra articulaires
Évolution générale
Le + svt. vers la répétition des crises
155. DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL Devant une crise aiguë :
Mono articulaire :
une arthrite infectieuse aiguë,
une bursite aiguë sur hallux valgus.
Poly articulaire :
un rhumatisme articulaire aigu ou un rhumatisme infectieux
un rhumatisme inflammatoire chronique au début.
Dans tous les cas :
chondrocalcinose articulaire diffuse .
156. GOUTTE CHRONIQUE ? surcharge uratique des tissus
sous cutanés = les tophi,
articulaires = arthropathies uratiques,
rénaux = lithiase et les néphropathies.
157. CLINIQUE Les tophus sous-cutanés
après plusieurs années d'évolution :
? nodules indolores,
saillant sous la peau , fine + varicosités, contenu blanc jaunâtre.
isolés ou réunis en une masse bosselée.
d'une tête d'épingle à celle d'une orange
molle puis dure,
-pavillon de l'oreille,
-les coudes,
-les pieds,
-les mains
+ arthropathies chroniques uratiques
+ lithiase et les néphropathies.
158. DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL Les chondromes des doigts,
les calcinoses sous cutanées de certaines collagénoses,
les nodosités de la PR.
l'arthrose,
rhumatisme psoriasique,
autres lithiases,
autres néphrites.
159. TRAITEMENT CRISE AIGUE
? traitement symptomatique
1° Le repos
2° - Le régime
légumes, fruits, hydrates de carbone avec 2 litres d'eau minérale (EVIAN, VITTEL, CONTREXEVILLE) par jour, dont 1/2 litre d'eau de VICHY pour alcaliniser les urines
3° médicaments =
COLCHICINE
AINS si C.I.
TRAITEMENT DE FOND
? réduire la surcharge uratique.
- régime
- augmentation de la diurèse,
- medicaments
160. SYNDROME DU SINUS DU TARSE tunnel osseux allongé de DH en DD et d’AV en ARR
Orifice int.(entrée) étroit derrière le sustentaculum tali
Orifice ext.(sortie) + large en AV de la malléole
renferme:
dans sa partie externe les pieds interne et moyen du rétinaculum inférieur des extenseurs.
ligament en haie dans sa portion interne. qui se tend en supination++
Le ligament bifurqué inséré à la partie latérale du sinus
Artère du sinus du tarse et veines et nerf sural
( rameau du N. tibial)
Ce syndrome apparaît après un traumatisme initial( entorse de cheville) voire des troubles biomécaniques (pied plat,creux).
161. Clinique
Douleurs pré et sous-malléolaires externes
+ au niveau de l’orifice externe du sinus
-augmentées à la marche,terrain inégal++
-diminuant au repos,
-sensation d’instabilité sur terrain en pente
-Œdème à la sortie
-Limitation de l’ ARR pied
Imagerie
• Radiographie : peu contributive.
• Échographie : oedème des tissus mous.
Traitement
AINS,
repos,
infiltration,
stabilisation chirurgicale de la sous-astragalienne
162. FRACTURES DE FATIGUES activité physique soutenue, intensive, répétitive.
manque d’adaptation du pied
Les métatarsiens +++, en particulier le 2°,
deux grands symptômes
La douleur
l’œdème
trait de fracture est difficile à mettre en évidence
seuls les signes de consolidation, au bout de quelques semaines, attirent l’attention
TT=Marche sans appui, pendant une durée de 45jours, avec l’aide de béquilles.
164. FRACTURES Fractures malléolaires
Mécanisme
presque toujours indirect
les circonstances de survenue variables :
accident de sport,
de travail
de la voie publique chez le sujet jeune,
simple chute sur un terrain accidenté (voire en descendant le trottoir) chez les sujets âgés.
165. classification de DUPARC et ALNOT
Fractures par ADDUCTION ou sous-ligamentaires ou sous-tuberculaires (5 à 10 %) :
-le trait malléolaire externe est transversal, sous les ligaments tibio-péroniers inférieurs qui sont toujours intacts,
jamais de diastasis intertibio-péronier+++,
166. PAR ADD.
167. Fractures par ABDUCTION PURE (15 à 20 %) : sus-ligamentaires ou sus-tuberculaires hautes
le trait malléolaire externe est transversal, de niveau variable mais au dessus des ligaments péronéo-tibiaux inférieurs, avec fréquente comminution externe,
les ligaments péronéo-tibiaux inférieurs antérieurs et postérieurs sont toujours lésés avec diastasis vrai,
le trait malléolaire interne est horizontal, au ras ou sous le plafond de la mortaise, parfois remplacé par une rupture du LLI
168. PAR ABD.
169. Fractures par ROTATION EXTERNE
sus-ligamentaires ou sus-tuberculaires basses (10 à 15 %) :
le trait malléolaire externe est spiroïde (ou oblique), au dessus des ligaments péronéo-tibiaux inférieurs,
le ligament péronéo-tibial inférieur et antérieur est toujours rompu, le ligament postérieur rompu ou intact,
il peut exister un diastasis vrai,
170. PAR R.E.
171. CAS PARTICULIERS la fracture de Maisonneuve :
trait sur le péroné sur le col,
=> lésion de l'ensemble de la membrane intertibio-péronière.
la fracture "équivalent bimalléolaire" :
le trait malléolaire interne est remplacé par une rupture du LLI,
=>instabilité ++++,,
diagnostic =
une douleur à la palpation du LLI,
existence d’un écart de plus de 4 mm entre malléole médiale et astragale de face.
172. CLINIQUE fractures en abduction +/- rotation externe :
pied dévié en dehors, en éversion,
coup de hache externe,
saillie du fragment tibial proximal interne sous la peau,
subluxation postérieure avec saillie antérieure du pilon tibial,
pied raccourci de profil,
concavité du tendon d'Achille en arrière.
fracture par adduction :
pied dévié en dedans en inversion,
saillie externe du péroné,
varus de l'arrière-pied.
l'oedème +hématome ++++
recherche :
une possible douleur au col du péroné,
des complications vasculo-nerveuses,
des lésions cutanées+++,
d'autres lésions associées par l’examen loco-régional et général
173. EXAMENS COMPLEMENTAIRES Radiologiques
radiographies simples :
nécessaires et suffisants cheville de face pris avec 20° de rotation interne+++ : cette rotation interne ++++
cheville de profil.
Complications:
mauvais pronostic ?
âge élevé,
fracture sus-tuberculaires,
lésions cutanées,
délai prolongé avant traitement.
=> precoces? cutanées ,deplacement secondaires, infections,thrombo emboliques
Tardives ? raideur, oedeme;cals vicieux ; arthroseTT; pseudarthrose
174. TRAITEMENT Urgence chir.
Orthopedique : reduction +immobilisation ( cruro pedieux)pdt 6à 8 sem. Puis 1 mois platre de marche
Osteosynthese à foyer ouvert
175. RX DE CONTROLE sur une radiographie de face stricte:
Mesure du diastasis:
ab > bc(8mm) (2mm)
si bc > ab
= diastasis
176. R.X. DE CONTROLE test de Skinner ? l'axe du tibia doit passer par le centre de l'astragale
177. Rééducation:
L'appui > 2 à 3 mois
Surveillance:
Clinique.
Radiologique:
J2, J7, J15, puis toutes les trois semaines jusqu'à acquisition de la consolidation.
Biologique:
traitement anticoagulant
178. ANGLE DE BOEHLER
179. R.X. Angle de Boehler:
Normalement, les 2 droites passant par le sommet de l'articulation astragalo calcanéenne postérieure, l'une par le bec de la grande apophyse, l'autre par le sommet de la tubérosité postérieure, font un angle de 140 à 160deg..b) Fracture-tassement du calcanéum : ouverture de l'angle.
180. CONFLIT POSTERIEUR DE LA CHEVILLE Plusieurs entités cliniques:
-Syndrome de la queue de l’ astragale
-Syndrome de l’ os trigone
-Syndrome du carrefour postérieur
Frqt. chez danseurs ++ et tous sports à impulsion réception
(foot;rugby;escrime;110m Haies…)
Soit trauma aigu
Soit lésions de surmenage de la cheville
181. ANATOMIE ( RAPPELS) Processus postérieur du talus?
Proéminence née d’ un noyau d’ ossification
- processus long
-Os trigone ( art. talo trigonale)
-Processus court
Malléole int.:
De DH en DD: FPH. FCO. TP
Le FPH lors de l’ appui sur l’ AV pied catapulte le talus en AVT++++
182. ANATOMO PATHOLOGIE En flexion plantaire maxi=> contact entre calcanéum et tibia=> lésions des structures post
Favorisé par laxité++
*Si PPT court: lésions parties molles? inflammation de la capsule postérieure ( IRM)
*Si PPT long:
-Lésion aigue: fracture sur trauma violent en Flex., varus ,supination avec appui sur l’ AV pied
-Lésion chronique: surmenage en hyper flexion association+/-:
- érosion de la face sup. du PPT
-Arthrose tibio talienne
-Calcifications post des parties molles
-Fracture de fatigue
*Si os trigone:
-Surmenage
-Trauma aigu=> fracture comminutive
183. CLINIQUE Accident aigu
Craquement+/-
Impotence variable
Douleur post+++
Tendon calcanéen=NL
Oedème d’ installation rapide mais disparition rapide
Reprise sport=> doul.+++
184. CLINIQUE
Interrogatoire+++
Retard diagnostic fréquent+++
Début progressif augmenté par le sport
Limitation douloureuse de la Flex.++++
Palpation:
Douleur sur le coté
Diagnostic différentiel: Tenosynovite du FPH
185. EXAMENS COMPLEMENTAIRES
RX de profil de cheville avec 20%de RE
? lésion du trigone
Scanner? lésions osseuses
IRM? lésions capsulo ligamentaires
Échographie ? guide de l’ infiltration diagnostic d’ anesthésique
186. FRACTURE DE LA QUEUE DE L’ ASTRAGALE
187. TRAITEMENTS 1) Accident aigu:
Cryothérapie
Antalgiques
Si fracture? TT orthopédique ou chir. d’ emblé
2) CPC:
TT médical en 1ere intention
Repos fonctionnel: 3à 4 sem. Avec appui
Infiltration
Correction des technopathies
Reeduc.
TT chir. Si echec? arthroscopie
188. APONEVROSITE De forme triangulaire à sommet postérieur
Inflammation du bord interne de la loge plantaire moyenne
Facteurs étiologiques:
- contraintes mécaniques répétées :
- les causes anatomiques : pied plat + + (>pied creux)
Etiopathogénie:
- Microtraumatisme : réaction inflammatoire de l’insertion du fascia plantaire sur la tubérosité calcanéenne
- Rupture partielle aponévrose (secteur postéro-médial) ou kyste intra aponévrotique
189. CLINIQUE Installation progressive, profonde,
insidieuse
• Coureur à pied
• Présentation clinique:
impotence fonctionnelle partielle
microtraumatismes répétés
chaussure de sport avec hémicoupole interne trop marquée
190. IMAGERIE RX :
- épine calcanéenne :
- calcifications cicatricielles des parties molles
IRM:
- état N : structure linéaire en hypo signal entre le coussinet graisseux (hyper signal) et les groupes musculaires (signal intermédiaire) IRM:
- lésion chronique : aspect fusiforme, nodulaire (hypo signal si cicatriciel,
hyper signal si cavité pseudo kystique)
- lésions récentes : solution de continuité, élargissement , rehaussement
d’autant plus important que la lésion est fraîche
191. EPINE CALCANEENNE
192. RUPTURE DE L’ APONEVROSE PLANTAIRE
Douleurs brutales
++ choc de réception chez un sportif (sauteur ou coureur)
-Sensation de déchirure
-Impotence fonctionnelle majeure
- Oedème local, ecchymose
clinique:
soit douleurs => impotence fonctionnelle totale :
? Rupture de l’aponévrose sur aponévrosite
préexistante
soit impotence fonctionnelle totale chez un sportif de haut niveau indemne de toute douleur :
? Rupture fraîche
193. Examen :
Douleur exquise à la palpation
Sensation de défect ou de masse dure et douloureuse
Douleur vive à la dorsiflexion de pied
Localisation:
- soit près de l’insertion sur le tubercule antéro-interne du calcanéum
- soit à 4 cm de l’insertion
194. Forme postéro médiale:
La plus fréquente, meilleur pronostic
• Forme moyenne et latérale:
=>risque de douleurs résiduelles à la course ou à la marche
=>régression du niveau sportif++++
Échographie :
IRM : +++
? Solution de continuité:
En pleine aponévrose
ou proche de l’épine calcanéenne
195. TRAITEMENT Gérer la douleur
AINS et antalgique
Décharge - Orthèses plantaires
Infiltrations “loco dolenti” ? •
Optimiser la cicatrisation
Respect des délais de remise en charge
Physiothérapie (US - OC - “chocs” - MTP)
Chirurgie exceptionnelle (pseudokyste)
196. Rechercher et traiter les facteurs en cause
Facteurs de fragilisation tissulaire
Biologiques
– Hyperuricémie
– Granulomes apicaux dentaires •
Iatrogènes
Contraintes mécaniques anormales
Équilibration du système suro-plantaire
Réduction des tensions excessives
Réduction des “à-coups” dynamiques
197. MALADIE DE LEDDERHOSE notions de:
-traumatisme du membre inférieur,
-immobilisation
-chirurgie orthopédique
-diabète,
-infection
-alcoolisme chronique.
L’échographie ? la taille et le nombre des nodules( qlq millim ou centim de diamètre),
sans rétraction de l'aponévrose et des orteils;
Indolore le + svt
Examens biologiques:
glycémie +enzymes hépatiques + glycosurie
Évolution lente
198. Traitement:
Port de semelles de confort L’aponévrotomie partielle ou totale ? aux rétractions et/ou aux gênes fonctionnelles++
=>récidives fréquentes.
=> douleurs cicatricielles
200. MALADIE DE HAGLUND Rapport entre une modification anatomique du bord postérieur du calcanéum, le port de chaussures basses et rigides et la présence de phénomènes inflammatoires (bursites pré et rétro-achiléennes).
élément déclenchant = présence d’une
anomalie du calcanéum qui est haut et pointu.
:augmente si pied creux
201. HAGLUND Clinique:
douleur sur le bord postérieur du calcanéum à la
marche ou en station debout.+++
Imagerie:
RX de profil, pieds en charge.
Traitement:
AINS,
adapter: le chaussage,
: l’activité professionnelle.
Diagnostic différentiel :spondylarthropathie de typage HLA (scintigraphie).
Résection chirurgicale
203. MALADIE DE MORTON = une tuméfaction fusiforme au niveau du 3ème espace interdigital
Etiopathogenie:
-facteurs mécaniques +++,
-ischémie
-Phénomènes inflammatoires
-syndrome canalaire
205. MORTON Clinique:
douleurs paroxystiques à la
Marche
+ hyperesthésie cutanée
voire hypoesthésie ou anesthésie.
Test de Mulder : compression transversale de l’avant pied+++
Imagerie : échographie.
Traitement :
chaussage adapté,
Ostéopathie,
infiltration,
excision chirurgicale
206. OSTEOCHONDROSES
Douleurs aux insertions tendineuses sur des
noyaux d’ossification secondaire en pleine
croissance
Contraintes en traction et cisaillement.
Quatre localisations:
-Scaphoïdite Tarsienne
-Apophysite postérieure calcanéenne
-Sésamoïdite de l’ Hallux
-Osteodystrophie M2;M3
208. INSERTIONS TENDINEUSES
209. OSTEOCHONDROSES
211. SEVER Apparition du N.O.S. 7- 10 ans
Fusion du N.O.S. 16 – 18 ans
7à 12 ans( G>F) la + frqte
étiologie:
Inflammation de l’apophyse du calcanéum ( insertion du tendon d’ Achille)
-? de l’activité métabolique de l’apophyse
-Manque de coussin au talon
-Chaussures avec crampons au talon
-Sur utilisation dans les sports de course et de saut
Clinique:
Douleur chronique reliée à l’activité au talon
? flexibilité du trijumeau
Pied plat (25% des cas)
Douleur à la palpation
212. Sport de course avec changement brusque de direction
? sports d’équipe : football
ou sport avec chaussage léger et réceptions
fréquentes sur le talon
? gymnastique
souvent bilatéral et asymétrique
pied d’appel
douleur élective
tendon court, valgus arrière pied
213. DIAGNOSTICS DIFFERENTIELS
Ostéomyélite (à rechercher)
Fracture du calcanéum
Tendinite du tendon Achilléen
Pathologie rhumatismale
kyste, ostéome ostéoïde...
214. R.X.
À faire si présentation atypique
? Sclérose de l’apophyse avec élargissement de la plaque de croissance
Associé à la croissance, pas pathologique
215. TRAITEMENT Traitement
? volume et intensité de l’entraînement
Exercices d’étirements
Élévation et coussin au talon
Glace et AINS
216. KÖHLER ? Ostéochondrose de
l’os naviculaire
Apparaît entre
18 et 24 mois chez
les ?
30 et 36 mois chez
les ?
1 ou plusieurs noyaux
d’ossification
Vascularisation par un
réseau artériel
217. KOHLER- MOUCHET 6,5 ? / 1 ?
4 à 8 ans
enfants hyperactifs plus que réellement sportifs
Bilatéral dans 15-20% des cas
Étiologie: inconnue
Clinique:
-douleurs à la marche,
- Boiterie
-Oedème, érythème et chaleur sur le pied
- bord interne++
-trouble statique inconstant : excès d ’appui interne
218. KOHLER
219. 2 apparences radiologiques:
1)Os aplati avec contours irréguliers et sclérotiques
2)Plus commun
Contour et volume normal, mais ? densité
Le plus svt. le scaphoïde est plus petit, fragmenté et dense, contrastant avec les os de voisinage = aspect normal.
La scintigraphie précoce ? hypofixation
La restitution ad integrum est lente mais presque inéluctable.
Différents Traitements:
Plâtre avec ou sans mise en charge pour 3 à 6
semaines
=>Raccourcit durée des symptômes
Semelles coussinées
220. Pronostic =Excellent
Retour à radiographie
normale
Seule complication:
Fibrose entre talus et
os naviculaire
Arthrodèse nécessaire
221. KÖHLER
222. FRIEBERG
Ostéochondrose de la tête de 2e, 3e ou 4e métatarse
2e 68%
3e 27%
4e 5%
Physio patho:
Nécrose avasculaire 2nd au stress
Surtout chez ?
Clinique:
Douleur chronique de l’avant-pied
Douleur à la palpation de la tête concernée
radiographie semblable à Köhler
Diagnostic diff.= fracture de fatigue ; patho. rhumatismale
223. Au début: RX normale,
seule la scintigraphie => hypofixation.
Petit à petit: la tête du méta paraît plus petite puis va:
-se densifier,
-se fragmenter
- s'aplatir.
A plus long terme: la guérison se fait vers un aplatissement et un élargissement de cette tête du métatarsien
224. Difficile
mise en décharge
arrêt sportif
orthèse plantaire à appui rétro -capital ou
avec zone d évidemment
plâtre
Chirurgie:
relèvement ± raccourcissement métatarsien
ablation de corps étrangers
227. MALADIE D’ ISELIN
Apophysite de la base du 5ème métatarsien
insersion du perone brevis(CPL)
10 - 12 ans
douleur élective
conflit avec la chaussure
repos sportif
modification chaussure
voire plâtre
229. MALADIE DE RENANDER
Rare, > 10 ans
Adolescente ;période pubertaire
lésion du ou des Sésamoïdes (externe surtout) de la 1ère MTP
douleur d’appui => marche sur le bord externe
sport avec mouvements de demi-pointes
(gym, danse) ou course
radio : ?? sésamoïde de bipartita
repos sportif,
orthèse soulageant l’appui interne
230. DOULEURS SESAMOIDE L'ostéonécrose aseptique de l'adulte =
chez l'adulte.
à distance d'un traumatisme.
plus souvent unilatérale
++++le sésamoïde médial.
évolution à moyen terme spontanément résolutive.
231. La fracture du sésamoïde
douleur intense ? un traumatisme.
L'impotence ++++
. RX= solution de continuité (different os bi-partita).
le scanner ++
TT=
-orthèses amortissantes,
-décharche stricte avec ou sans botte en résine.
-cerclage chirurgical au fil résorbable
232. fracture de stress du sésamoïde
milieu sportif.++++
progressivement.
RX=0
. Le scanner ou la RMN +++.
Le traitement de la fracture.
Des pathologies microcristallines (goutte, chondro-calcinose) au niveau des sésamoïdes,
maladies inflammatoires (polyarthrite rhumatoïde).
233. ALGONEURODYSTROPHIE très rare chez l'enfant.
peut succéder à n'importe quel traumatisme.
critères :
-douleur intense prolongée,
-perturbation motrice récente,
-guérison fonctionnelle retardée,
-troubles trophiques divers.
RX= discrète ostéopénie.
IRM = signes d‘oedème de l'os spongieux sous la forme d'hétérogénéités de signal quelles que soient les séquences.
234. HALLUX VALGUS = déformation complexe du premier rayon, caractérisée par :
- La déviation du gros orteil en dehors (angle B), qui passe au dessus ou au dessous du 2ème.
- La rotation du gros orteil, face plantaire regardant en dehors et ongle tourné vers l’intérieur.(R.E. inconstante)
- Le 1er métatarsien s’écarte en dedans : metatarsus varus ou adductus (angle A)
Étiologie:association d’ une insuffisance du premier métatarsien à un gros orteil long (pied égyptien)
- L’angulation augmentée par le jeu musculaire.
tendon extenseur propre du gros orteil, et le fléchisseur prennent la corde de l’arc» => accentue la déviation.
=> subluxation progressive de MP
Saillie de la tête du 1er métatarsien =>
- hygroma inflammatoire => risque infectieux
=>irritation du petit nerf collatéral sous-cutané => augmente les douleurs.
236. luxation de la tête du métatarsien / sésamoïdes,
=> arthrose entre sesamoides et métatarsien.
L'évolution => arthrose de la MP + métatarsalgies par défaut d'appui du gros orteil.
237. TRAITEMENT avant tout préventif++
Éviter le port de chaussures à talons hauts et à bouts pointus+++
Ostéopathie++
Podologie+++l’orthèse plantaire fine, l’orthoplastie et les contentions nocturnes( peu utiles selon Leny)
Physiothérapie (le froid),
Réadaptation à la marche+++
Chirurgie+++.
238. AUTRES DEFORMATIONS Orteils en griffes:
très fréquente.
association avec pieds creux++
griffes distales ou griffes totales.
=> appui exagéré de l'extrémité de l'orteil au sol,
=>formation de durillons.
corrections par arthrodèses, ou par résections arthroplasties.
239. ORTEILS EN GRIFFE
240. Orteils en marteau
? hyperextension de la M-P + flexion de P1/P2 + conflit dorsal avec la chaussure.
P2/P3 en extension=> l’orteil prend appui au sol par la pulpe.
hyperextension de P1=> subluxation, puis luxation de MP.
traitement chirurgical +++
? arthrodèses inter-phalangiennes proximales, en légère flexion.
241. ORTEIL EN MARTEAU