E N D
1. SEMIOLOGIE DU GENOU Docteur P. STERN
2. LE GENOU
3. ANATOMIE
4. ANATOMIE
5. L‘EXAMEN DU GENOU L'interrogatoire
1) antécédents traumatiques du genou
mécanisme de la lésion :++++ direct, indirect
symptomatologie initiale
Analogie avec OTAWA de cheville+++
impotence fonctionnelle
Signes majeur:
Douleur
Instabilité
Blocage
epanchement
6. MECANISMES
7. MECANISMES
8. EPANCHEMENT Trois catégories de liquide :
- liquide mécanique : clair, visqueux, pauvre en cellules (< 1 000 cellules/mm3)
- liquide inflammatoire : jaune foncé, trouble, parfois franchement purulent, contenant plus que 2 000 cellules/mm3
- Liquide d'aspect hémorragique.
9. PONCTION
10. AUTRES SIGNES Sensation de dérangement interne
Bruits articulaires
Niveaux d’ activité
11. EXAMEN PHYSIQUE Examen de la marche:
-Attaque du sol
-Bascule du genou
Examen debout:
-axe des M.I.
-Trophicité
-oedeme
12. EXAMEN PHYSIQUE En décubitus:
Recherche des points douloureux
mobilité
Choc rotulien
Laxités articulaires ( antero post ; latérales ;peroneale sup)
13. CHOC ROTULIEN
16. RADIOLOGIE
17. IMAGERIE
18. IMAGERIE
19. RADIOLOGIE L'incidence axiale à 30°. ++++pour mettre en évidence:
- une instabilité rotulienne
- une arthrose externe fémoro-patellaire débutante.
L'incidence axiale à 30deg. permet de calculer l'indice de Bernageau (distance tubérosité antérieure-gorge trochléenne)
normalement de 10 à 15 mm .
IRM=excellent moyen d'étudier les ménisques , les ligaments , les cavités articulaires et les éléments squelettiques .
23. Les coupes axiales permettent d'analyser la rotule, son positionnement et le cartilage entre rotule et fémur (fémoro-patellaire), les épanchements liquidiens apparaissent nettement, le tissus synovial est aussi bien vu.
24. Les coupes coronales montrent bien les ménisques, les ligaments latéraux (interne et externe, LLI et LLE), les cartilages fémoro-tibiaux, et a un moindre titre les ligaments croisés.
25. Les coupes sagittales permettent d'apprécier l'état des ménisques, des ligaments croisés, antérieur et postérieur. les tendon rotulien et quadricipital sont aussi très bien vus.
26. LES FRACTURES DU GENOU +++ si articulaire.
?risque de raideur, d'arthrose, de cal vicieux
Fracture non déplacée:
Stable
instable
=>-immobilisation simple
-fixation chirurgicale.
Fracture déplacées? complications
27. FRACTURES -fracture de Segond?
petit arrachement osseux et fibreux au bord externe du plateau tibial externe
+entorse avec rupture du croisé antérieur
-Idem pour fracture d’ une épine tibiale
- fracture du plateau tibial
28. FRACTURE DE SEGOND
32. FRACTURE DE ROTULE
33. Fissures et fractures osseuses ?fractures trabéculaires intra-osseuses
deux contextes :
fractures de fatigue
fractures par insuffisance osseuse
=>Douleurs localisées, mécaniques
à la palpation et surtout
à la percussion d'un élément osseux.
Le diagnostic ?imagerie
34. FRACTURE DE FATIGUE
35. ARTHROSE 3Xplus fréquente que coxarthrose.
= 40 % au-delà de 70 ans
Les lésions anatomiques des cartilages =70 % à 70 ans.
distinguer :
- la gonarthrose fémoro-tibiale
Primitive ou secondaire
- l'arthrose fémoro-patellaire
36. ARTHROSE L'ARTHROSE FEMORO-TIBIALE
1. Terrain
2. Clinique
Douleurs mécaniques +++
à la palpation
Diminution de la mobilité
Œdème +/-
Axe morphologique+/-
Laxité+/-
RX++++
37. ARTHROSE
38. ARTHROSE
39. ARTHRO SCANNER
40. ARTHROSE Evolution:
L'évolution de la gonarthrose se fait vers une aggravation lente, avec périodes de poussée
douloureuse.
En moyenne, la perte de l'interligne articulaire est de 0,2 mm par an, avec de très grandes variations individuelles++++
41. SYNDROME ROTULIEN signes fonctionnels
- escaliers
- à l'accroupissement
- signe du cinéma
- pseudo-blocage rotulien
signes d'examen
- le toucher rotulien : palpation de la face profonde de la rotule
- le signe du rabot :
- le signe de Zohlen
- la manœuvre de Smilie
42. SIGNE DE SMILIE
43. SYNDROME ROTULIEN Bilan radiographique
incidences axiales (défilé rotulien) réalisées à 30° de flexion.
clichés de profil.
Pour explorer les premiers degrés de flexion, le scanner est plus intéressant.
=>Recherche des signes d'atteinte du cartilage fémoro patellaire
44. SYNDROME ROTULIEN chondropathie rotulienne:
En général post-traumatique
sujets jeunes.
évolution variable
signes rotuliens positifs.
exceptionnellement arthro-scanner.
45. SYNDROME ROTULIEN Le déséquilibre rotulien latéral et ses conséquences:
=>- l'hyperpression rotulienne latérale
- la subluxation rotulienne latérale
- la luxation externe de la rotule récidivante, ou permanente.
46. SYNDROME ROTULIEN L'arthrose fémoro-patellaire:
chez la femme >40 ans,
suites d'une chondropathie traumatique
ou d'une instabilité rotulienne.
isolée ou associée.
Latérale+.
Clinique?syndrome rotulien.
RX?signes d'arthrose .
47. ARTHROSE FEMORO PATELLAIRE
49. PATHOLOGIE SYNOVIALE
- La synovite villo-nodulaire ?prolifération synoviale riche en pigments d'hémosidérine
le liquide articulaire =aspect hémorragique
la radiographie normale
biopsie synoviale+++
IRM++
- L'ostéochondromatose synoviale ?métaplasie de la synoviale qui
sécrète des corps cartilagineux dans l'articulation=>douleurs
Mécaniques
blocage articulaire
hydarthrose
diagnostic =radiographie.
Arthrographie+/-
50. ARTHRITE SEPTIQUE urgence.
cliniques :
fièvre (non spécifique)
frissons très évocateurs ;
existence d'un foyer infectieux,
biologiques :
liquide trouble contenant généralement plus que 20 000 cellules/mm3
isolement du germe.
plus souvent staphylocoque
plus rarement
streptocoque, bacille gram-, gonocoque.
En cas d'arthrite tuberculeuse, le tableau est moins aigu.
51. ARTHRITE Le diagnostic d'arthrite rhumatismale est retenu après l'élimination de l'étiologie
septique et micro-cristalline.
contexte:
polyarticulaire évocateur,.
atteinte du genou est isolée.
52. ARTHRITE
53. ANDR doul. spontanée et à la palpation
impotence fonctionnelle
aspect pseudo-inflammatoire
Radiographie++++
diagnostic confirmé par:
la scintigraphie :
hyperfixation diffuse du genou,
ou IRM : hypo signal en T1 et hyper signal en T2 .
54. ANDR
55. OSTEONECROSE surtout le condyle médial du genou.+++
-sujet âgé:
+genu varum
-Jeunes: corticothérapie +++
Douleurs souvent très vives localisées à la partie médiale du genou
réveillées par la palpation et la percussion
radiographie normale en début d'évolution.
IRM => diagnostic différentiel
56. OSTEONECROSE ASEPTIQUE
57. MALADIE DE PAGET caractérisée par un remaniement osseux excessif et anarchique
=> une désorganisation de la structure osseuse et de la morphologie des os.
phase de résorption ostéoclastique
une phase de reconstruction excessive =>densification et hypertrophie osseuse. hyper vascularisation de l'os pagétique
58. MALADIE DE PAGET L'étiologie inconnue.
arguments en faveur d'une infection virale en particulier du groupe paramyxovirus (inclusions dans les ostéoclastes).
prédisposition génétique
constatée chez environ 7 % de la population après l'âge de 60 ans.
asymptomatique ++
clinique :
• douleurs osseuses souvent dues à des complications (fissures).
• augmentation du volume du crâne
• déformation d'un membre :
incurvation du tibia, avec hyperthermie de la jambe traduisant l'hypervascularisation
59. MALADIE DE PAGET Aspects radiologiques fondamentaux : hypertrophie osseuse ;
Dédifférenciation cortico-médullaire ;
zone d’ostéolyse à la jonction de l’os sain, condensation;
désorganisation de l’architecture des travées osseuses.
- Localisations préférentielles : bassin, crâne, os longs, rachis.
60. MALADIE DE PAGET
61. OSTEOCHONDRITE DISSEQUANTE =MALADIE DE KONIG
nécrose osseuse sous-chondrale limitée
Sujet jeune
évolution :séquestre ostéo-cartilagineux
condyle fémoral interne,
Les signes cliniques diffèrent suivant le stade évolutif:
-douleurs mécaniques (au stade initial),
-blocage articulaire (séquestre libre).
RX ++ ; arthro scan; IRM
62. OSTEOCHONDRITE DISSEQUANTE Le traitement dépend
du stade en fonction de l'état du cartilage
de l’ âge
De l’ activité sportive =>
-repos
- stimulation de la vascularisation osseuse par des perforations osseuses.
-fixation.
-Greffes
63. OSTEOCHONDRITE
64. OSTEOCHONDRITE
65. OSTEOCHONDRITE
66. OSTEOCHONDRITE
67. TRAITEMENT
68. OSGOOD SCHLATTER = ostéochondrose de la TTA
?incapacité du centre secondaire d’ossification de l’apophyse tibiale antérieure à résister aux forces de traction appliquées sur celle-ci.
résulte de microtraumatismes
plus souvent les garçons entre 10 et 15 ans
-sportifs
unie ou bilatérale.
douleur mécanique:
Palpation ; percussion; étirement; contraction contrariée;
Tuméfaction
Diagnostic différentiel+++
RX = hypertrophie des parties molles
TTA fragmentée.
69. TRAITEMENT mise au repos relative du membre inférieur
antalgiques
Les activités en décharge sont permises.
jusqu’à disparition complète des signes cliniques.
reprise de l’activité doit être progressive
Rééducation= étirements
Chirurgie= exceptionnelle
Complications esthétiques
70. OSGOOD SCHLATTER
72. OSGOOD SCHLATTER
73. APOPHYSOSE DE LA POINTE DE LA ROTULE (SINDING-LARSEN-JOHANSEN) =ostéochondrose apophysaire de croissance
microtraumatismes répétés sur la zone d’insertion proximale du tendon rotulien.
activités impliquant des sauts.
unie ou bilatérale.
Entre: 8 à 10 ans chez la fille
10 à 12 ans chez le garçon.
74. APOPHYSOSE DE LA POINTE DE LA ROTULE (SINDING-LARSEN-JOHANSEN) chronique = douleur antérieure mécanique du genou,
discrète amyotrophie du quadriceps
discrète tuméfaction au niveau de la pointe de la rotule.
La douleur:
palpation pointe de la rotule.
à la contraction contrariée du quadriceps
à l'étirement passif de l'appareil extenseur du genou.
75. APOPHYSOSE DE LA POINTE DE LA ROTULE (SINDING-LARSEN-JOHANSEN) forme clinique =début brutal.
?forme aiguë évoluant vers une forme chronique.
vive douleur en regard de la rotule
brutale => arrêt des d’activités.
l’extension active du genou demeure possible.
Le reste du bilan clinique est comparable à la forme chronique.
RX =modification de la pointe de la rotule
Traitement = idem TTA
77. SINDING LARSEN
78. LA GOUTTE Définition
trouble du métabolisme des purines, ?augmentation du pool d'acide urique ?hyperuricémie=>précipitations uratiques
Goutte secondaire
peut être due soit :
- à une insuffisance d'élimination de l'acide urique :
- à un excès de production :
79. Goutte primitive
la plus fréquente.
surtout chez l'homme entre 30 et 50 ans.
origine est multifactorielle :
apport alimentaire excessif
mauvaise régulation enzymatique
déficit de l'élimination tubulaire.
80. La goutte aiguë : la crise de goutte
?réaction inflammatoire aiguë consécutive à la précipitation de cristaux d'urate de sodium dans l'articulation = arthrite microcristalline.
douleur est très violente avec des paroxysmes nocturnes.
Un fébricule de l'ordre de 38°+/-
La crise =environ une semaine.
si traitement =24 à 48 heures.
sans séquelle.
Formes cliniques
81. Signes biologiques
- signes inflammatoires :
légère hyperleucocytose
- hyperuricémie : supérieure à 70 mg/l (420 µmol/l) chez l'homme,
à 60 mg/l (360 µmol/l) chez la femme.
- le liquide articulaire =inflammatoire
82. La goutte chronique
? signes cutanés, articulaires et urinaires.
Signes cutanés:
Les tophus : =dépôts sous cutanés d'urate
Signes articulaires:
L'arthropathie chronique :
=douleurs chroniques plutôt mécaniques, ressemblant à celles de l'arthrose.
Signes urinaires:
La lithiase uratique se voit chez 20 % des goutteux.
83. Traitement de la crise de goutte
La colchicine est le médicament de référence
AINS utilisés chez les patients qui présentent une intolérance digestive à la colchicine ou ceux chez qui la colchicine est inefficace.
Traitement de fond = traitement de l'hyperuricémie
Conseils diététiques :
?Restriction calorique chez les obèses
Traitement medical=les inhibiteurs de la xanthine oxydase =seule alternative actuelle
84. CHONDROCALCINOSE DEFINITIONArthropathie métabolique caractérisée par l'infiltration calcique des (fibro-) cartilages.? arthropathie microcristalline due à la précipitation de critaux de pyrophosphate de calcium.La chondrocalcinose =affection très fréquente du sujet âgé.
diagnostic différentiel ++
surtout une affection primitive
incidence qui croît avec l'âge: 5% des sujets de plus de 70 ans.
85. asymptomatique
pseudo-goutte.
forme pseudo-rhumatoïde
forme pseudo-arthrosique.
formes pseudo-tabétiques
Diagnostic=
- mise en évidence des cristaux dans le liquide synovial+++
- signes radiologiques.+++
Traitement=
symptomatique : AINS, colchicine
Il n'y a pas de traitement de fond d'efficacité reconnue :.
86. CHONDROCALCINOSE
87. TUMEURS OSSEUSES siègent souvent au voisinage du genou.
bénignes (par exemple ostéome ostéoide)
de tumeurs malignes
(par exemple ostéosarcome).
L'examen radiographique attentif permet le diagnostic.
88. OSTEOSARCOME
89. OSTEITES Chez l'enfant:
l'ostéomyélite aiguë touche volontiers l'extrémité supérieure du tibia
90. TENDINOPATHIES Quatre stades de BLAZINA
STADE 1 douleur perçue uniquement apres l’ effort
STADE2 rythme douloureux à trois temps
STADE 3 douleur des le debut de l’ effort et allant crescendo
STADE 4 rupture tendineuse
91. TENDINOPATHIES Trois manœuvres qui reveillent la douleur
Mise en tension passive
Contraction contre resistance
Palpation tendineuse
92. TENDINOPATHIES REPOS
AINS
REEDUCATION :
- étirements passifs
-MTP
-Renforcement musculaire excentrique
CHIRURGIE tendinite chronique invalidante
93. TENDINITE ROTULIENNE Sport avec impulsion/ réception ( athlétisme volley hand ;patinage)
Douleur spontanée à la pointe de la rotule ou à l’ insertion tibiale du tendon
Douleur provoquée
Etirement passif en flexion du genou en DV
Contraction résistée du quadriceps
Palpation du tendon rotulien
94. DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL Bursite pré rotulienne ( echo+++)
Apophysite de croissance:
Sinding larsen
Osgood schlatter
95. TENDINITE QUADRICIPITALE Sports avec flexion/ extension
( cyclisme ;musculation ; volley)
Douleur spontanée à la base de la rotule partie externe
Douleur provoquée ( cf tend. Rot)
Diagnostic différentiel :
-Fracture de fatigue de la rotule
-Patella bipartita symptomatique
97. TENO BURSITE DU FASCIA LATA Sports: coureurs à pied ; randonnée
?Syndrome de l’ essuie glace
Douleur spontanée: compartiment externe du genou irradiant cuisse et jambe
Douleur provoquée:
Test de Noble
Test de renne
Test du tabouret => diag. diff. avec tendinite du poplité
98. TENDINITE DU BICEPS CRURAL Brutal par hyperextension ou flexion contrariée
Douleur spontanée : au dessus de la tete du peroné à son insertion
Douleur provoquée:
Extension maximale
Contraction resistée en FL+ RI
Palpation de la tete du peroné
99. TENO BURSITE DE LA PATTE D’ OIE Sport en traction- contraction( haies;ski; equitation ;water polo)
Douleur spontanée : interne à 2 travers de doigts sous l’ interligne entre la TTA et le LLI
( couturier ,demi tendineux; droit interne)
Douleur provoquée:
Genou extension +pied en RE MI en FL + ABD de hanche
Contraction resistée en FL +RI du genou
Palpation de la tumefaction
100. AFFECTION DES BOURSES SEREUSES - Hygroma et bursite pré-rotulienne
? épanchement et réaction inflammatoire d'une bourse
séreuse pré-rotulienne
micro trauma
l'hygroma pré-rotulien très souvent infecté.
101. KYSTE POPLITE=kyste de Baker. rempli de liquide synovial
volume variable =>
douleurs à type de tension,
difficulté à la marche,
limitation des mouvements de flexion
gonflement
fourmillements
brûlures au niveau de la jambe
peut se rompre =>
-douleur brutale,
-épanchement du mollet
Diagnostic différentiel++++
102. KYSTE POLPLITE
103. ARTHROGRAPHIE
104. échographie confirme
habituellement la conséquence d’une atteinte articulaire du genou :
il faut donc rechercher également sa cause au niveau de l’articulation :
il peut s’agir de lésions cartilagineuses, méniscales, synoviales, des suites d’un traumatisme etc…
105. On distingue deux formes de bourse poplitée :
la forme primaire
Essentiellement chez l'enfant, elle peut être bilatérale.
A partir de l'âge de 7 ans, 73 % des cas ont disparu.
Le traitement = abstention chirurgicale.
si gêne fonctionnelle, le kyste peut être ponctionné.
la forme secondaire
Elle est l'apanage de l'adulte et de la personne âgée.
La bourse poplitée posséde la même synoviale que l'articulation? souffrance articulaire
Les lésions articulaires en cause sont :
-une lésion méniscale dans 75 % des cas ;
- des lésions dégénératives dans 30 à 60 % des cas ;
- des lésions ligamentaires dans 30 % des cas.
106. IRM examen le plus performant pour l'étude du creux poplité
séquences en T2 avec un signal intense qui distinguent bourse et muscles.
L'IRM fait apparaître la communication entre l'articulation et la bourse dans plus de 90% des cas
L'IRM permet le diagnostic différentiel avec un anévrisme poplité, des varices ou une tumeur solide. Évolution spontanée, ou traitement
toujours bénin
persiste, et gênant, =>ponction et infiltration de produit cortisoné
rechercher et traiter sa cause
109. Moyens d’union
110. LCAE intervient lors des mouvements de pivot,
de rotation du corps par rapport au pied qui reste bloqué
Conséquences de la rupture du LCA
Risques :
-récidive de l'entorse,
-aggravation des lésions méniscales
-aggravation des lésions cartilagineuses.
111. LESIONS LIGAMENTAIRES
112. MECANISME LESIONNEL Valgus pur=>LLI
Hyper extension
RI pure => LCAE
Hyperflexion
Trauma direct ( tableau de bord )=> LCP
Valgus + FL + RE =>LLI+ LCA
Valgus+FL+RI => LCA +formations externes
113. LESIONS LIGAMENTAIRES
114. LESION DU LCAE le LLI se rompt en premier, suivi du ligament croisé antérieur et parfois du ménisque interne=>la " Triade malheureuse d'O'Donoghue ".
115. LESIONS LIGAMENTAIRES
116. LESION DU LCAE
117. LESIONS LIGAMENTAIRES La laxité frontale à 30° de flexiona) Laxité interne (VALFE)Le mouvement imprimé est davantage un valgus flexion que valgus flexion rotation externe : VALFE.
Une laxité en valgus flexion rotation externe signe une lésion du LLI.b) Laxité externe (VARFI)Le varus flexion rotation interne (VARFI) explore les formations externes.
118. LESIONS LIGAMENTAIRES arrêt «dur» ou «mou» du tiroir en fin de course lors de la manœuvre de Lachman.
La qualité de l’arrêt ou une différence de 3 à 5 mm par rapport au côté opposé affectent la cotation
L’arrêt mou est pathognomonique d’une rupture du LCA.
119. TEST DE LACHMAN
120. LESIONS LIGAMENTAIRES TESTS DES RESSAUTS
La mise en évidence du ressaut signe la rupture du LCA.
Le ressaut est parfois absent alors que le LCA n’est pas intact.
La cotation est habituelle : 1/3 ébauché, 2/3 franc, 3/3 explosif.
121. TEST DE DEJOUR 1) Le pied du patient est calé entre le tronc et le coude de l’examinateur. La main placée à plat sous le tibia translate celui-ci vers l’avant (force postéro-antérieure), genou en extension tandis que l’autre main, au niveau de la cuisse, exerce une force contraire antéro postérieure
2)Le membre inférieur est amené légèrement en abduction par le coude de l’examinateur, le ventre de celui-ci servant de bras de levier pour obtenir le valgus.3) L’examinateur imprime une flexion tout en maintenant la translation tibiale antérieure et le valgus.
=>A 20°-30° de flexion du genou le ressaut condylien externe apparaît avec réduction brutale du plateau tibial externe
122. TEST DE DEJOUR
123. TRAITEMENT Dans la majorité des cas le traitement est fonctionnel sur une rupture de type dilacération à la partie moyenne du LCAE
Immobilisation pendant 3 sem si lésions associées ( fracture ou arrachement osseux)
Physio+traitement med
Apres un mois de rééducation => chir pour les sports à pivots
124. LESIONS LIGAMENTAIRES L'indication de la chirurgie
fonction d'un certain nombre de critères :· les sports pratiqués et motivation,· l'importance de la laxité à l'examen clinique et radiologique · l'association de lésions méniscales, cartilagineuses ou ligamentaires· l'existence ou non d'une instabilité ou d'une appréhension lors du travail des appuis en kiné...
consultation à trois semaines après l'accident,
=>rééducation.
Résultats sur la stabilité
125. TRAITEMENT Le but est de reconstituer le ligament croisé antérieur rompu par l'entorse grave du genou. Le rôle de ce ligament est de stabiliser le genou lors des mouvements de pivot (flexion-rotation) qui se produisent lors des changements de direction à la marche, lors de la course en terrain inégal ou lors des réceptions de saut.
Deux techniques sont actuellement utilisées :
La technique de Kenneth-Jones, qui utilise un greffon os-tendon-os prélevé sur la rotule, le tendon rotulien et la tubérosité tibiale antérieure
La technique DIDT, qui prélève un greffon purement tendineux sur l'extrémité inférieure des muscles droit interne et demi-tendineux à la face interne de la cuisse.
126. LCPI
127. LCP Trauma violent par choc direct ant
Stade aigu=> doul+ œdème+ limitations
Stade chronique=>bien toléré+/- doul et/ou instabilité
Atteinte du LCP? lachman à arrêt dur retardé
+ tiroir post
TT= fonctionnel +++
128. TIROIR POSTERIEUR
129. TIROIR POSTERIEUR
130. LESIONS MENISCALES Le traumatisme, habituellement indirect.
le plus caractéristique =relèvement d’une position accroupie.
=>blocage du genou avec perte de l’extension ? rupture méniscale avec anse de seau.
d’accidents en torsion
rechercher lésion associée du ligament croisé antérieur.
Les lésions méniscales traumatiques les plus fréquentes sur genou stable sont :
l’anse de seau, la languette, une rupture longitudinale ou transversale
Avec genou instable:
Le plus svt=rupture associée LCAE++++
très rarement rupture LCP OU LL
131. LESIONS MENISCALES NON TRAUMATIQUES y penser chez des patients adultes
douleurs internes à début progressif.
L’évolution cyclique
associer à une usure cartilagineuse au niveau du fémur et du tibia (arthrose).
responsable de douleurs résiduelles,
peut éventuellement s'aggravrer,
diagnostic difficile => radiographie (arthroscanner), ou l’IRM.
132. CAS PARTICULIERS Kyste du ménisque externe
?formation d'un petit kyste à la périphérie du ménisque lui-même fissuré, à contenu gélatineux.
visible en extension et disparaissant en flexion
sur ou au voisinage de l’interligne articulaire externe.
parfaitement visualisé en semi-flexion.
disparaît en hyper-flexion réapparaissant lorsque l’on étend progressivement le genou et disparaît lors de l’extension complète.
Ménisque externe discoïde : ?ménisque en forme de disque
origine congénitale.
recouvre la totalité du plateau tibial externe.
fragile
peut se déchirer, en particulier chez l'enfant.
133. CLINIQUE blocage du genou. ?impossibilité brusque d'étendre complètement son genou, alors que sa flexion reste libre.
suite d'un accident avec torsion du genou.
lors d'un relèvement après une position accroupie prolongée.
douleur et position fléchie du genou => impotence fonctionnelle.
Ce blocage ?anse de seau.
134. TESTS par contrainte sur un ménisque lésé.
pression sur l genou à 90° de flexion pied au sol en déplaçant l’index sur l’interligne d’avant en arrière.
La douleur est le plus souvent réveillée en regard ou en arrière du LLI, le point douloureux méniscal interne
135. La compression de la corne postérieure se fait ainsi en hyper-flexion
La compression de la corne antérieure se fait en hyperextension.sensibilisées par la rotation tibiale qui fait avancer les cornes postérieures :
douleur interne en rotation externe (DI en RE),
douleur externe en rotation interne (DE en RI).
136. TESTS la manœuvre de Mac Murray : la flexion forcée en rotation externe avec compression de l’interligne interne réveille la douleur du ménisque interne. On peut percevoir un claquement avec la main qui palpe l’interligne. La manœuvre inverse permet de tester le ménisque externe.- le «Grinding test» de G. Apley, recherché en décubitus ventral genou fléchi. La compression en rotation externe et en rotation interne peut réveiller une douleur signant une lésion méniscale interne ou externe. Ce test s’accompagne toujours d’une contre épreuve. Les mêmes rotations sans compression ne s’accompagnent pas de douleur sauf s’il existe une lésion ligamentaire périphérique +++++
137. TESTS MENISCAUX
138. TESTS La manoeuvre de Cabot : le talon repose sur la crête tibiale controlatérale. Le genou est progressivement fléchi tandis que le talon suit la crête tibiale. Ce mouvement peut provoquer une douleur externe, le genou étant à 90° de flexion en position de Cabot (reposant sur l’autre membre). Le compartiment externe est mis en distraction par la pression sur le versant interne du genou, ce qui peut aussi provoquer la douleur.
139. TRAITEMENT Aucun traitement
Suture méniscale
Méniscectomie,
dépend:
l’importance des douleurs
la gêne fonctionnelle
la répétition de blocages éventuels
du souhait du patient d’être soulagé
140. Sur une IRM., le ménisque apparait sous la forme d'un triangle noir homogène ,cerné de rouge sur le cliché ci-dessus. La fissure est nette (trait jaune) Lésion méniscale
142. Arthro scan NL Fissure horizontale
143. Fissure verticale
144. LES MENISQUES
145. DOULEURS PROJETEES A distance
Mecanique ; neuro (L3/L4); neuro vascu( D8/L2)
coxo et bassin
pied cheville
L2 L3 L4
viscérales
diapragme
Foie
Intestin
uro
gyneco