Ordiméga (depuis 1986)

1. «  Objectif Croissance » :que sont devenues les entreprises créées depuis 1998 ?8 années de création d’entreprises en Franceet focus sur 58.000 entreprises personnes morales créées en 1998 :5 à 7 ans plus tard, sont-elles devenues brindille ou baobab ? Françoise SAVES – Présidente du Comité création et développement des entreprisesConseil Supérieur de l’Ordre des Experts Comptables André LETOWSKI – Directeur des Etudes APCE (Agence pour la Création d’Entreprises) Patrick SENICOURT - Directeur Général Ordiméga Salon des Entrepreneurs6 février 2008 www.ordimega.com - psenicourt@ordimega.com

2. Le Démoscope™ : une initiative d’Ordiméga Ordiméga (depuis 1986) • Méthodes et logiciels PREFACE™ d’appui aux PME et à leurs conseils (création, développement, diagnostic, évaluation, analyse géo-sectorielles…) • Près de 500 sites équipés en France et à l’étranger : experts comptables, CCI, collectivités territoriales, syndicats professionnels, entreprises grandes et petites, consultants en fusion-acquisition, enseignement supérieur… • Son dirigeant fondateur : Patrick Sénicourt, professeur en entrepreneuriat à l’ESCP-EAP pendant 35 ans www.ordimega.com - psenicourt@ordimega.com

3. Partenaires officiels 22 janvier 2008 Le Démoscope™, une inititiative d’Ordiméga soutenue par… • L’APCE en coopération étroite avec son Observatoire • LE CONSEIL SUPERIEUR DE L’ORDRE DES EXPERTS COMPTABLES et les conseils avisés de ses représentants • BUREAU VAN DIJK et l’historique de la base de données financières Diane sur 10 ans • LE SALON DES ENTREPRENEURS et la tribune qu’il ouvre à ces travaux www.ordimega.com - psenicourt@ordimega.com

4. Nombre de créations (nouveau concept) Evolution Une hausse de 50 % du nombre de créations depuis 2002 Source : fichier SIRENE de l’INSEE – exploitation APCE : estimations APCE 2007 basée sur les onze premiers mois 2007 • Le nouveau concept création : une définition d’Eurostat pour comparer l’évolution du nombre de créations dans les différents pays européens en vigueur depuis le 1er janvier 2007 www.ordimega.com - psenicourt@ordimega.com

5. STATISTIQUES DES CREATIONS D’ENTREPRISES 1987-2006INSEE AVANT 2007 ET EUROSTAT A PARTIR DU 1er JANVIER 2007 www.ordimega.com - psenicourt@ordimega.com

6. Création pures totales Création pures en sociétés Echantillon de chaque génération(75% des créations pures en sociétés) SINE 1998/1 SINE 1998/3 SINE 1998/2 SINE 2002/2 SINE 2002/1 Des entrants en nombre croissant, mais on en perd en route… COHERENCE AVEC LES ENQUÊTES SINE (INSEE/APCE) www.ordimega.com - psenicourt@ordimega.com

7. Un rappel : la pérennité des créations nouvelles, une situation plus favorable qu’on ne le dit habituellement • 72 % des créations pures (dont le dirigeant a l’intention d’en faire une activité durable) sont toujours en activité trois ans après leur création (Source : INSEE/SINE 2002-2005, exploitation APCE) • 15 % seulement des créations font l’objet d’une procédure de défaillance avant leur 5ème anniversaire (Source / Ministère des PME, étude 2004) • 19 % des créateurs ayant cessé au cours des cinq premières années, interrogés 18 après leur cessation d’activité, avaient à nouveau créé une entreprise et 24 % envisageaient de le faire dans les deux à trois ans (Source : Ministère des PME, étude 2004) www.ordimega.com - psenicourt@ordimega.com

8. L’emploi salarié (hors dirigeant) dans les créations nouvelles • La tendance est à la baisse du nombre d’employeurs • Au démarrage de l’entreprise : 20 % en 1998, 18 % en 2002, 15 % en 2006 • Trois ans après : génération 1998-2001 (43 %), génération 2002-2005 (31 %) • Mais l’emploi salarié dans les entreprises employeurs pérennes à trois ans a presque doublé : de 2,21 en moyenne au démarrage à 3,9 trois ans après. • A trois ans toujours, 40 % des emplois salariés sont localisés dans des entreprises de 10 salariés et plus. Source : INSEE/SIRENE et SINE 1998-2001 et 2002-2005, exploitation APCE www.ordimega.com - psenicourt@ordimega.com

9. Les créations sous forme de société ont doublé entre 1998 et 2007 90 % des créations en société sont des SARL : une importance qui ne varie pas entre 1998 et 2007 Une montée en puissance de la création en société, notamment sous forme d’EURL Source : INSEE/SIRENE, nouveau concept création, exploitation APCE www.ordimega.com - psenicourt@ordimega.com

10. Création sous forme d’entreprise individuelle ou de société :deux voies différentes pour entreprendre www.ordimega.com - psenicourt@ordimega.com

11. 21 % des entreprises individuelles ont plus de 76 300 € de chiffre d’affaires, contre la moitié des SARL et 90% des SA Près de 45 % des SA ont un chiffre d’affaires de plus de 763 000 €. Le chiffre d’affaires varie beaucoup selon la nature juridique des créations Source : INSEE/SINE 2002-2005, exploitation APCE www.ordimega.com - psenicourt@ordimega.com

12. Méthodologie, pour y voir clair dans un vaste entrepôt de données… En s’alimentant de • Conditionnement de 16 bases de données regroupant 8.000.000 de bilans. • Fouilles et extractions pour l’analyse financière en profondeur sur la période 1998-2005 • d’un référentiel du parc actif de 660.000 à 824.000 sociétés déclarantes • des générations successives 1998 à 2005 de nouvelles sociétés : 60.000 à 80.000 / an • soit quelque 500.000 sociétés créées sur la période • Choix de 1998 pour avoir suffisamment de recul et être en phase avec les enquêtes de l’INSEE-APCE : • SINE 2 (1998-2001-2003) • SINE 3 (2002-2005-2007) www.ordimega.com - psenicourt@ordimega.com

13. GENERATION 2002 GENERATION 2001 GENERATION 2003 GENERATION 2005 GENERATION 2000 GENERATION 2004 GENERATION 1999 1999 2001 2000 2002 2002 2001 2000 2003 2003 … … 2003 2004 2004 2004 2004 2004 2004 2005 2005 2005 2005 2005 2005 2005 Stock d'entreprises (INSEE, hors exploitations agricoles) Stock d'entreprises (INSEE, hors exploitations agricoles) Stock d'entreprises (INSEE, hors exploitations agricoles) Stock d'entreprises (INSEE, hors exploitations agricoles) Stock d'entreprises (INSEE, hors exploitations agricoles) Stock d'entreprises (INSEE, hors exploitations agricoles) Stock d'entreprises (INSEE, hors exploitations agricoles) 2 301 684 2 301 684 2 301 684 2 301 684 2 301 684 2 301 684 2 301 684 2 344 479 2 344 479 2 344 479 2 344 479 2 344 479 2 344 479 2 344 479 … … … … … … … 2 568 647 2 568 647 2 568 647 2 568 647 2 568 647 2 568 647 2 568 647 2 617 868 2 617 868 2 617 868 2 617 868 2 617 868 2 617 868 2 617 868 Stock d'entreprises en société (estimation) Stock d'entreprises en société (estimation) Stock d'entreprises en société (estimation) Stock d'entreprises en société (estimation) Stock d'entreprises en société (estimation) Stock d'entreprises en société (estimation) Stock d'entreprises en société (estimation) 874 640 874 640 874 640 874 640 874 640 874 640 874 640 902 624 902 624 902 624 902 624 902 624 902 624 902 624 … … … … … … … 1 053 145 1 053 145 1 053 145 1 053 145 1 053 145 1 053 145 1 053 145 1 086 415 1 086 415 1 086 415 1 086 415 1 086 415 1 086 415 1 086 415 Entreprises disponibles dans DIANE Entreprises disponibles dans DIANE Entreprises disponibles dans DIANE Entreprises disponibles dans DIANE Entreprises disponibles dans DIANE Entreprises disponibles dans DIANE Entreprises disponibles dans DIANE 663 392 663 392 663 392 663 392 663 392 663 392 663 392 679 509 679 509 679 509 679 509 679 509 679 509 679 509 … … … … … … … 800 973 800 973 800 973 800 973 800 973 800 973 800 973 824 808 824 808 824 808 824 808 824 808 824 808 824 808 Créations pures totales Créations pures totales Créations pures totales Créations pures totales Créations pures totales Créations pures totales Créations pures totales 166 174 166 174 166 174 166 174 166 174 166 174 166 174 169 661 169 661 169 661 169 661 169 661 169 661 169 661 … … … … … … … 223 944 223 944 223 944 223 944 223 944 223 944 223 944 224 830 224 830 224 830 224 830 224 830 224 830 224 830 Créations pures en sociétés Créations pures en sociétés Créations pures en sociétés Créations pures en sociétés Créations pures en sociétés Créations pures en sociétés Créations pures en sociétés 75 277 75 277 75 277 75 277 75 277 75 277 75 277 77 874 77 874 77 874 77 874 77 874 77 874 77 874 … … … … … … … 116 451 116 451 116 451 116 451 116 451 116 451 116 451 119 160 119 160 119 160 119 160 119 160 119 160 119 160 - dont Génération 1998 dans DIANE - dont Génération 1998 dans DIANE - dont Génération 1998 dans DIANE - dont Génération 1998 dans DIANE - dont Génération 1998 dans DIANE - dont Génération 1998 dans DIANE - dont Génération 1998 dans DIANE 57 557 57 557 57 557 57 557 57 557 57 557 57 557 54 586 54 586 54 586 54 586 54 586 54 586 54 586 … … … … … … … 35 674 35 674 35 674 35 674 35 674 35 674 35 674 17 038 17 038 17 038 17 038 17 038 17 038 17 038 Pour y voir clair, un vaste entrepôt de données… En s’alimentant de 16 bases de données regroupant plus de 8.000.000 de bilans. Analyse de quelque 500.000 sociétés créées, dont 200.000 pérennes en 2005. En phase avec :SINE 2 (1998-2001-2003) et SINE 3 (2002-2005-2007) www.ordimega.com - psenicourt@ordimega.com

14. Représentativité • % PERSONNES MORALES / TOTAL CREATIONS PURES • 1998 : 75.277 / 166.174 = 45,3% • 2001 : 53.597 / 105.354 = 50,9% • 2003 : 43.209 / 84.416 = 51,2% • % PERSONNES MORALES DEMOSCOPE / TOTAL PERSONNES MORALES SINE • 1998 : 57.552 / 75.277 = 76,5% • 2001 : 41.495 / 53.597 = 77,4% • 2003 : 32.402 / 43.209 = 75% • TAUX DE SURVIE QUASI SIMILAIRE ==> LE SOUS-ENSEMBLE DE 75% EST REPRESENTATIF CREATIONSPURES DEMOSCOPE www.ordimega.com - psenicourt@ordimega.com

15. Le Démoscope™ pluri-annuel des nouvelles entreprises :un nouveau référentiel national d’analyse récurrente… … pour mieux connaître et caractériser l’après-création, au-delà même des 5 ans traditionnels … pour positionner chaque caractère et indicateur par rapport à celui du parc d’entreprises existantes, afin de percevoir les similitudes/différentielles ainsi que les convergences/divergences … pour pouvoir mener des analyses de cohortes aussi bien que d’entreprises identifées, sur la base des déclarations comptables des entreprises, informations du domaine public permettant de s’affranchir du secret statistique … pour permettre ultérieurement des découpages multi-critères, notamment sectoriels et géographiques, sur des volumes statistiquement significatifs www.ordimega.com - psenicourt@ordimega.com

16. CROISSANCE OU PERFORMANCE ? • La croissance : le must de la compétition Elle ne concerne pas toutes les créations • La performance : efficacité économique et équilibre financier, gages de pérennité www.ordimega.com - psenicourt@ordimega.com

17. L’indice de performance :une note pour mesurer la santé financière… Combinaison d’une quarantaine de ratios selon trois critères principaux - Rentabilité (de l’exploitation, des capitaux…) - Solvabilité (trésorerie, endettement, délais de remboursement, besoin en fonds de roulement…) - Robustesse (capitaux permanents rapportés aux immobilisations, au total du bilan, au chiffre d’affaires…) 8 millions de bilans notés Cet indicateur multi-critères éprouvé est un véritable thermomètre du développement harmonieux et de la pérennité des entreprises. Il est notamment utilisé par Les Echos tous les mois depuis plus de 2 ans pour valider sa sélection du Prix de la Performance. www.ordimega.com - psenicourt@ordimega.com

18. Une note pour mesurer la santé financière… Un indicateur multi-critères d’efficacité individuelle et de hiérarchisation des entreprises.Fonction de la qualité de leurs équilibres économiques, il est le thermomètre de leur pérennité. www.ordimega.com - psenicourt@ordimega.com

19. Toutes entreprises Génération 1998 HORIZON DE MATURATION DES JEUNES SOCIETES :il a fallu 7 ans à la génération 1998 pour rattraper le parc d’entreprises 1 - Le parc de référence des 800.000 entreprises, sur la période 1998-2005, connaît une tendance générale à l’amélioration, la note moyenne évoluant de 5,4/10 à 5,7/10. 2 - La Génération 1998, dans ce contexte, réduit progressivement l’écart de sa note moyenne, qui part de 5,2/10 pour rattraper en 2005 la note moyenne de 5,7/10 du parc de référence. www.ordimega.com - psenicourt@ordimega.com

20. >= 6/10 < 4/10 à 2006 > Evolution de toutes les entreprises du parc < de 1999 La générations 1998 progresse et rejoint la conformité du parc existant en 7-8 ans… - Année après année, la proportion des entreprises de la génération 1998 notées >= 6 progresse, avec régression concomitante pour celles les moins performantes notées <6. - Il faut noter que l’évolution du parc d’ensemble (barres achurées pour 1999 et 2006) progresse également. 4 à <6/10 www.ordimega.com - psenicourt@ordimega.com

21. Les jeunes sociétés des générations récentesprogressent plus vite que leurs ainées - Les générations anciennes (1998, 1999, 2000) démarrent avec une note de 5,3/10, et mettent 5 à 7 ans à rattraper la note moyenne Toutes entreprises 2005 de 5,7/10 - Les générations les plus récentes (2002, 2003, 2004) démarrent plus fort (note de 5,5-5,6), pour rattraper et dépasser la note moyenne Toutes entreprises 2005 en 2 à 4 ans Age de la société => www.ordimega.com - psenicourt@ordimega.com

22. Un peloton de tête performant quasi-majoritaire :l’exemple de l’une des générations les plus récentes (2004) à la fin de son premier exercice Les performantes : pratiquement 50% de la génération 2004 affiche plus de 6/10 après un an d’activité (et 33% > 7/10) Les intermédiaires Plus : 18% ont une note « encourageante » entre 5 et 6/10. Les intermédiaires Moins : 12% ont une note « préoccupante » entre 4 et 5/10. Les fragiles : à peine plus de20% sont dans une position problématique en dessous de 4/10. www.ordimega.com - psenicourt@ordimega.com

23. >= 6/10 < 4/10 à 2006 > Evolution de toutes les entreprises du parc < de 1999 Les jeunes sociétés des générations récentesprogressent plus vite que leurs ainées… - Après un an d’activité, la proportion des entreprises de chaque génération notées >= 7 s’accroît plus rapidement que le parc existant, de 19% à environ 30%. - A l’opposé, la tranche 2-4 a un poids nettement plus fort que pour le parc existant. 4 à <6/10 www.ordimega.com - psenicourt@ordimega.com

24. ENTREES, SORTIES, CROISSANCE… • Fragiles, les jeunes sociétés ? • Créatrices d’emploi ? • Croître ou ne pas croître ? • Et les gazelles ?... www.ordimega.com - psenicourt@ordimega.com

25. Libre choix du capital social pour les SARL (« loi Dutreil 2003 ») :l’hécatombe redoutée par certains ne s’est pas produite Un choix raisonné et raisonnable (génération 2005) : - Capital > 7.600 € : 50% des SARL et 38% des EURL - Capital = 7.600 € : 18% des SARL et EURL - Capital entre 1.000 et 5.000 € : 21% des SARL et 28% des EURL - Capital = 0 ou 1 € : pratiquement jamais adopté Des performances non correlées au capital : Quel que soit le capital social retenu (supérieur ou inférieur à 7.600 €) : - 50 à 60% des sociétés ont une note > 6/10 - 20 à 22% ont une note entre 4 et 6/10 Cette répartition est très proche de celle du parc d’ensemble 80% de SARL et EURLMoins de 20% de SA et SAS www.ordimega.com - psenicourt@ordimega.com

26. EURL SARL Liberté de choix du capital des SARL et EURL depuis 2003 :en 2005, 30% des SARL et 44% des EURL démarrent sous l’ancien minimum de 7.600 € La loi Dutreil de 2003 d’initiative économique a ramené à 0 € le capital minimum des SARL et EURL. On observe : - une stabilité des sociétés fixant leur capital au-delà de l’ancien minimum de 7.600 € (50% pour les SARL, 38% pour les EURL) - une régression de l’ancien minimum de 7.600 € (40% à 18% pour les SARL, 48% à 18% pour les EURL) - les parts s’amplifient sur les tranches inférieures, plus particulièrement 1.000-5.000 € (atteignant 20% pour les SARL et 29% pour les EURL) - le capital à 0 ou 1 € n’a pratiquement jamais été adopté www.ordimega.com - psenicourt@ordimega.com

27. >6/10 SARL EURL CHOIX CONSEQUENCES CHOIX CONSEQUENCES >6/10 NOTES >5-6/104-5/10 <4/10 5-6/104-5/10 <4/10 CAPITAL SOCIAL Un capital minime sur-fragilise-t-il les jeunes société ? L’hécatombe redoutée n’a pas eu lieu Les SARL et EURL s’étant ajusté à un capital inférieur à l’ancien minimum de 7.600 € ont des équilibres sensiblement équivalents à celles disposant d’un capital supérieur à7.600 €. 51 à 63% ont une note supérieure à 6/10. www.ordimega.com - psenicourt@ordimega.com

28. dont près de la moitié de « phénix »1re-créateurs MODELE TYPIQUEDE PERENNITE / DISPARITIONS Cessations / Défaillances Ne plus jamais dire« 50% d’échecs après 5 ans »,mais plutôt« Environ 1 % sont mises en liquidation chaque année »… Liquidations / Continuation (1) Phénix ou entrepreneur qui « renaît de ses cendres » : serial entrepreneurs effectifs (19%) et intentionnels (24%) – Chiffres du Ministère des PME, étude 2004 Pérennes / Disparitions www.ordimega.com - psenicourt@ordimega.com

29. Dynamique de la génération 1998 : la proportion de « casse brutale » diminue sensiblement au fil du temps Année après année, à mesure de la maturation progressive des jeunes sociétés de la génération 1998, on observe que : - la proportion des liquidations judiciaires diminue sensiblement, de 1,4% puis 1,6% pour redescendre à 1,2% au bout de 5 ans, soit une contraction de 25% (le taux moyen de liquidations judiciaires du parc des sociétés est d’environ 1%) - les cessations volontaires se multiplient, de 8,5% à 11,7%, soit +38% Chiffres présentés après proportionnalisation d’un échantillon de 57.567 sociétés www.ordimega.com - psenicourt@ordimega.com

30. Un quasi-maintien des emplois créés par une génération Génération 1998 : 75.000 sociétés créent 241.000 emplois en 1998 3,2 emplois par entreprise 7 ans plus tard (2005) : 41.000 entreprises ont maintenu 206.000 emplois 5 emplois par entreprise => Grâce à leur développement, les emplois progressivement créés par les sociétés pérennes compensent pratiquement les emplois détruits par les éphémères… AU SURPLUS : certaines entreprises disparues entre temps ont été rachetées avec leurs salariés, et nombre de « phénix » régénèrent de l’emploi (les données du Démoscope™ ne permettent cependant pas d’en mesurer l’ampleur) NB : les volumes Sociétés et Emplois présentés ici sont proportionnalisés par rapport à l’échantillon des 57.557 sociétés de la génération 1998 issues de Diane (taux de 76,5%), pour rendre compte au mieux de sa contribution réelle à la création d’emploi. www.ordimega.com - psenicourt@ordimega.com

31. En 1998 En chemin 7 ans plus tard Les emplois progressivement créés par les sociétés pérennes compensent presque les emplois détruits par les éphémères… Sur quelque 240.000 emplois nouveaux créés par 75.000 jeunes sociétés de la Génération 1998, il subsiste en 2005 plus de 200.000 emplois portés par environ 40.000 entreprises, soit 5 emplois par jeune entreprise. www.ordimega.com - psenicourt@ordimega.com

32. La création-destruction d’emploi selon l’effectif www.ordimega.com - psenicourt@ordimega.com

33. Croissance :de la difficulté de sortir de la « cage de verre » Génération 1998 : quel développement à 7 ans ? • CA > 1 M€ : 9,4% en 1998 ==>> 16,4% en 2005 • Emploi > 10 : 6,4% en 1998 ==>> 11,2% en 2005 On observe une forme de pré-déterminisme : 78% des entreprises de la génération 1998 restent « piégées » dans leur tranche de taille d’origine (CA ou emploi). Des « verrous structurels » sont clairement à l’origine de cette rigidité (voir les clés pour ouvrir ces verrous en annexe 12), notamment : - Espaces dédiés difficilement reconfigurables (restaurants…) - Prestations de proximité non stockables ou transportables (produits frais, service à la personne…) - Marché étroit ou concurrence sévère - Psychologie frileuse de l’entrepreneur (esprit « artisan », faible propension au risque, auto-emploi…) - Seuils à franchir (emploi, export, technologies…) et moyens à mobiliser (financiers, humains…) En 2005, 5% (2.100 sociétés) satisfont à l’un des critères «  Gazelles » : plus de 20 emplois www.ordimega.com - psenicourt@ordimega.com

34. 90,6% 9,4% 93,7% 6,4% 77,7% 77,8% 16,4% 88,8% 11,2% 83,6% Réservoir des « gazelles » ? Et les jeunes sociétés pérennes qui croissent… Evolution du CA du premier exercice 1998 (en lignes) vers le CA 2005 (en colonnes) Les croissantes : 18% des sociétés (7.500) passent dans la tranche supérieure, contre 4% (1.700) qui régressent. Cage de verre : 78% (32.000) se maintiennent dans leur « cour » d’origine. Evolution des effectifs du premier exercice 1998 (en lignes) vers les effectifs 2005 (en colonnes) www.ordimega.com - psenicourt@ordimega.com

35. Des verrous et des clés pour leur croissance… www.ordimega.com - psenicourt@ordimega.com

36. Les plus petits chiffres d’affaires des entreprises individuelles pérennes Les plus gros chiffres d’affaires des entreprises individuelles pérennes Le chiffre d’affaires est lié à l’activité, mais aussi à la nature juridique : ici les entreprises individuelles Source : SINE 2002-2005, exploitation APCE www.ordimega.com - psenicourt@ordimega.com

37. Les plus petits chiffres d’affaires des sociétés pérennes Les plus gros chiffres d’affaires des sociétés pérennes Le chiffre d’affaires est lié à l’activité, mais aussi à la nature juridique : ici les sociétés Source : SINE 2002-2005, exploitation APCE www.ordimega.com - psenicourt@ordimega.com

38. 40 % des créateurs en sociétés se sont employés à développer leur entreprise, alors qu’ils étaient 66 % à vouloir le faire au démarrage. La démarche du créateur au cours des deux dernières annéesa été : Les deux tiers des créateurs en société, déclarant avoir fortement accru leur activité, ont réalisé un chiffre d’affaires d’au moins 153 000 €. La répartition par tranche de chiffre d’affaires à trois ans est la suivante : L’action du créateur sur le développement Source : INSEE/SINE 2002-2005, exploitation APCE www.ordimega.com - psenicourt@ordimega.com

39. 78 % des sociétés ont, trois ans après la création, 2 salariés au plus. La répartition des sociétés selon le nombre de salariés à trois ans est la suivante : La répartition du chiffre d’affaires selon l’effectif salariés à trois ans est : L’effectif salarié (hors dirigeant) et le chiffre d’affaires trois ans après la création Source : INSEE/SINE 2002-2005, exploitation APCE www.ordimega.com - psenicourt@ordimega.com

40. 61% des sociétés disent avoir réuni au démarrage au plus 16 000 € (prêts compris) La répartition des sociétés selon les capitaux initiaux réunis est : La fréquence d’un chiffre d’affaires d’au moins 153 000 € croît avec l’importance des moyens financiers au démarrage La répartition des chiffres d’affaires selon les capitaux initiaux réunis est la suivante : Chiffre d’affaires des créations en sociétéet moyens financiers au démarrage Source : INSEE/SINE 2002-2005, exploitation APCE www.ordimega.com - psenicourt@ordimega.com

41. La majorité des sociétés (62 %) ont réalisé au moins 7 500 € d’investissements au cours des deux dernières années. La répartition des sociétés selon le montant des investissements réalisés est : C’est à partir d’un montant d’investissements d’au moins 7 500 € que l’on observe une majorité de sociétés réalisant au moins 153 000 € de chiffre d’affaires La répartition des chiffres d’affaires selon les montants d’investissements réalisés au cours des deux dernières années est la suivante : Chiffre d’affaires des créations en sociétéet moyens financiers consacrés aux investissements après la création Chiffre d’affaires des créations en sociétéet moyens financiers consacrés aux investissements après la création Source : INSEE/SINE 2002-2005, exploitation APCE www.ordimega.com - psenicourt@ordimega.com

42. Cinq indicateurs de développement • Le chiffre d’affaires selon cinq caractéristiques, en lien avec le développement des créations en société pérennes à trois ans : Source : INSEE/SINE 2002-2005, exploitation APCE www.ordimega.com - psenicourt@ordimega.com

43. Sept caractéristiques de peu d’influencesur l’importance du chiffre d’affaires Source : INSEE/SINE 2002-2005, exploitation APCE www.ordimega.com - psenicourt@ordimega.com

44. Le Top 100 des « jeunes gazelles » 100 sociétés créées en 1998 ou 1999 satisfont les critères suivants : • Croissance continue du CA d’au moins 15% par an • Note de performance toujours > 5/10 dès la 3ième année • « Taille Gazelle » en 2005 : effectif > 20 ou CA > 1.000.000 € Les 100 champions • Tous les secteurs sont représentés • CA moyen : 12,5 M€ • Effectif moyen estimé : 23 • Note moyenne : 6,9 Le super-champion, une création « intrapreneuriale » : FREE (CA de 635 M€ en 2005, 876 M€ en 2006, note 7,25/10) www.ordimega.com - psenicourt@ordimega.com

45. Les 36 premières « jeunes gazelles » du Top 100 www.ordimega.com - psenicourt@ordimega.com

46. REPARTITION SECTORIELLE 60% pour le commerce et les services 12% pour la construction 9% pour l’industrie hors IAA www.ordimega.com - psenicourt@ordimega.com

47. LE POIDS DOMINANT DU COMMERCE (27-28%), DES SERVICES AUX ENTREPRISES (20-21%) ET DES SERVICES AUX PARTICULIERS (13-14%) www.ordimega.com - psenicourt@ordimega.com

48. Construction et commerce www.ordimega.com - psenicourt@ordimega.com

49. SERVICES AUX ENTREPRISES et SERVICES AUX PARTICULIERS www.ordimega.com - psenicourt@ordimega.com

50. REPARTITION GEOGRAPHIQUE CONFIRMATION DE LA HIERARCHIE DES REGIONS www.ordimega.com - psenicourt@ordimega.com