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La 1 e République, 1792-1799. Lors de la première séance de la Convention, la nouvelle assemblée constituante, les députés proclament solennellement l’abolition de la monarchie puis la naissance de la République.
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La 1e République, 1792-1799
Lors de la première séance de la Convention, la nouvelle assemblée constituante, les députés proclament solennellement l’abolition de la monarchie puis la naissance de la République. La Convention a donc pour tâche de donner à la France de nouvelles institutions, notamment afin de remplacer le roi.
Les nouveaux députés sont les premiers à avoir été élus au suffrage universel masculin. Le suffrage censitaire a été supprimé : désormais, tous les Français de plus de 21 ans, sauf les femmes, ont le droit d’élire leurs représentants. Les Conventionnels sont donc exclusivement des personnes qui veulent approfondir la Révolution, aller plus loin dans les réformes. Il y a pourtant des tendances importantes parmi les députés : - les Girondins ou « Brissotins », hostiles à l’intervention des masses populaires dans le jeu politique - les « Montagnards », plus démocrates et autoritaires - la « Plaine », entre les deux, qui peut voter avec les Girondins ou avec les Montagnards selon le sujet abordé à l’Assemblée
Les Montagnards La Plaine Les Girondins Robespierre Marat Sieyès Hérault de Séchelles Brissot Condorcet Danton Desmoulins L’abbé Grégoire Le comte de Boissy d’Anglas Daunou Philippe-Egalité Carnot
On peut distinguer désormais, comme aujourd’hui dans la vie politique, la « gauche » de l’Assemblée (les Montagnards) de la « droite » (les Girondins). Les occasions de dispute vont se multiplier dès lors entre les deux tendances. Plaine env. 400 députés Girondins env. 229 députés Montagnards env. 120 députés
La première grande tâche de la Convention est de décider du sort de Louis 16. Dès novembre 1792, les députés s’accordent pour le juger, d’autant plus que sont alors découverts des documents prouvant le double-jeu du roi dans une « armoire de fer » retrouvée au palais des Tuileries. Le procès s’ouvre le 11 décembre devant la Convention
Le « citoyen Louis Capet » est reconnu coupable du crime de conspiration contre l’Etat à l’unanimité. Il est condamné à mort sans appel au peuple par 387 voix, contre 334 voix pour la détention ou la mort sous condition. Le 21 janvier 1793, Louis 16 est décapité sur la place de la Révolution (aujourd’hui la place de la Concorde) à Paris.
L’exécution de Louis 16 provoque l’indignation de toutes les Cours européennes, y compris celles qui ne sont pas encore en guerre contre la France. Au début de l’année 1793, les Etats européens entrent en guerre les uns à la suite des autres contre la France.
Pour faire face à cette première coalition européenne, la France doit augmenter les effectifs de ses armées. Jusque là, seuls les volontaires s’engageaient dans l’armée de la République. Devant l’insuffisance de ce mode de recrutement, la Convention décide en février 1793 d’imposer une levée de 300 000 hommes supplémentaires. Tous les hommes de 18 à 40 ans, célibataires et veufs sans enfants, peuvent partir au combat, les départements ayant la charge de répartir l’effectif demandé parmi la population, si les volontaires sont insuffisants, souvent par tirage au sort. C’est l’ancêtre du service militaire.
L’exécution du roi, suivie par la levée des 300 000 hommes, c’en est trop pour une partie de la population. Des troubles éclatent à la fin de l’hiver 1793 un peu partout en France. Mais c’est en Vendée que ces troubles prennent une importance grave. Des groupes de paysans hostiles à la conscription militaire se forment, prennent pour chefs de petits nobles de province et des prêtres réfractaires. Ils créent l’ « armée catholique et royale », qui tient un moment en échec les forces de l’ordre républicaine et oblige à rappeler des troupes des frontières. La « guerre de Vendée », commencée en mars, ne sera gagnée par les armées républicaines qu’en décembre 1793 !
Pendant ce temps, à Paris, la population « sans-culotte » est de plus en plus mécontente de la politique girondine menée par la Convention. Elle est exaspérée par les attaques des députés girondins contre leurs confrères montagnards, plus populaires. Les Girondins cherchent ainsi à faire passer en jugement le journaliste et député Jean-Paul Marat, qui est finalement acquitté sous les acclamations de la foule en avril 1793. Il sera pourtant assassiné par Charlotte Corday en juillet 1793.
Les « sans-culottes » réclament en effet des mesures pour limiter la hausse des prix qui frappe alors les marchés. Ils s’organisent en bandes et imposent aux marchands de vendre en-dessous des prix du marché : c’est ce qu’on appelle la « taxation » des prix. En réaction, toute une autre partie de la population refuse de voir les « sans-culottes » imposer leurs idées et faire pression sur la Convention. Les deux courants s’affrontent, parfois violemment dans les villes de province.
Finalement, le 2 juin 1793, les « sans-culottes » obtiennent de la majorité de la Convention l’arrestation d’une trentaine des principaux députés girondins. La plupart seront exécutés en octobre, mais quelques-uns parviennent à s’enfuir en province et à soulever les habitants de plusieurs départements hostiles aux projets des montagnards. Ces révoltes sont appelées « révoltes fédéralistes » par la Convention, désormais dominée par les Montagnards.
De juin à octobre 1793, la France doit donc faire face non seulement à ses ennemis extérieurs qui l’attaquent de partout, mais aussi à des ennemis de l’intérieur, les révoltes « fédéralistes », voire royalistes comme à Lyon, et la guerre de Vendée !
Malgré tout, les Conventionnels parviennent à adopter une nouvelle Constitution, très démocratique, le 24 juin 1793. Mais la situation de la France est trop délicate pour que cette Constitution soit mise en œuvre. Elle ne le sera jamais !
A la tête de l’Etat, on trouve en réalité un groupe de députés à peu près fixe, qui forment le Comité de Salut Public. Ce sont ces 11 hommes qui dirigent la France de l’été 1793 à juillet 1794. Bertrand Barère de Vieuzac Jean Bon Saint-André Georges Couthon Pierre Louis Prieur Louis Antoine Saint-Just Jean-Marie Collot d’Herbois Lazare Carnot Claude Antoine Prieur Robert Lindet Jean Nicolas Billaud-Varenne
Le plus célèbre de ces membres du Comité de Salut Public, celui qui est souvent considéré à tort, comme le principal artisan de la politique française de cette époque, reste cependant Maximilien Robespierre (1758-1794)
La Convention met alors en place une politique destinée à satisfaire les revendications des « sans-culottes », à vaincre les ennemis de l’intérieur et à repousser le plus loin possible les ennemis de l’extérieur. Elle portera le nom de « Terreur ».
Pour mettre en place cette politique, les Conventionnels et le Comité de Salut public expérimentent de nouvelles méthodes de gouvernement. Tout d’abord, la Convention prend l’habitude d’envoyer en mission en province des députés, afin d’accélérer la mise en œuvre de la Terreur ou de surveiller les généraux dans les armées : ce sont les « représentants en mission ». Certains d’entre eux laisseront de très mauvais souvenirs de leur passage ! Jean-Baptiste Carrier, député en mission à Nantes du 8 octobre 1793 au 8 février 1794, responsable de la disparition de 3 000 personnes, dont certains noyés dans la Loire ! Joseph Fouché, député en mission à Lyon du 30 octobre 1793 au 27 mars 1794
Pour ne pas dégarnir les régiments sur les frontières ou en Vendée, on crée des « armées révolutionnaires », plus fidèles aux idéaux de la Terreur que les Gardes nationales bourgeoises des villes. De nombreux « sans-culottes » s’y engagent. Ce sont ces forces armées qui imposent sur les marché la « taxation » des produits et des salaires, ordonnée partout le 29 septembre 1793 et qui pourchassent les « suspects », c’est-à-dire toutes les personnes susceptibles de représenter un danger pour la République et la Révolution (d’après la loi du 17 septembre 1793). Pour les aider dans leurs tâches, la Convention ordonne dès le 21 mars 1793 la création d’un « comité de surveillance » dans chaque commune, afin de surveiller les étrangers et les suspects.
Par conséquent, les prisons françaises ne cessent de se remplir de « suspects », aux actes plus ou moins graves. Il suffit d’appartenir à une famille noble, de critiquer en public le gouvernement, de garder des réserves de nourriture cachées… pour être arrêté et amené devant le Tribunal révolutionnaire. Créé dès le 9 mars 1793, ce tribunal pratique une justice expéditive : il n’y a pas de défense, ni d’enquête ; il n’y a que deux sentences possibles : l’acquittement ou la guillotine !
Aussi le nombre des exécutions connaît-il un sommet lors de la Terreur : le Tribunal révolutionnaire envoie à la guillotine 1 251 condamnés en 14 mois. C’est sans compter les exécutions en province, surtout dans les grandes villes, près du front militaire du nord et dans les régions affectées par les révoltes vendéenne et fédéraliste (ouest, midi méditerranéen, Lyon…).
Cette épuration sanglante de la France n’épargne même pas les Jacobins, les députés montagnards ou les chefs du mouvement « sans culotte » ! Les membres du Comité de Salut public fixent la ligne politique à suivre. Tous ceux qui s’en éloignent, soit qu’ils veuillent aller plus loin dans les réformes comme les Hébertistes, soit qu’ils regrettent les excès de la Terreur comme les Indulgents, sont finalement exécutés en mars-avril 1794 ! Jacques Hébert, rédacteur en chef du journal Le Père Duchesne, principal journal « sans-culotte », exécuté le 24 mars 1794 Camille Desmoulins, député montagnard à la Convention, exécuté le 6 avril 1794 Georges Danton, député montagnard à la Convention, exécuté le 5 avril 1794
Il y a pourtant des résultats plus positifs de cette politique de Terreur. La Convention a en effet voté plusieurs lois pour tenter d’améliorer le sort des plus pauvres : • en permettant l’accès aux biens nationaux à de plus modestes personnes • en instituant le principe de la gratuité de l’enseignement primaire • en affectant le produit de la vente des biens des « suspects » à l’aide aux plus démunis • en abolissant l’esclavage dans les colonies.
Enfin, la Terreur est aussi marqué par un mouvement de « déchristianisation », qui consiste à multiplier les profanations d’église ou les gestes symboliques anti-religieux. L’exemple le plus célèbre réside dans l’abolition du calendrier traditionnel et par l’adoption du « calendrier révolutionnaire », dont les mois sont calés sur les saisons et qui ne respecte plus le rythme des semaines de 7 jours. Le début de l’An 1 de ce calendrier est fixé au 1er jour de la République.
Pour calmer les excès des « déchristianisateurs », Robespierre tente d’instituer à la place du christianisme le « culte de l’Etre suprême ». Le 8 juin 1794, on organise la Fête de l’Etre suprême, où Robespierre apparaît comme le seul homme fort du pouvoir. Cela n’est pas du goût de tout le monde, et déjà certains députés pensent qu’il faut mettre un terme à ce qui ressemble de plus en plus à une dictature personnelle.
Le 27 juillet 1794 (9 thermidor an 2), quelques députés de la Convention parviennent à convaincre les députés de la Plaine qu’il faut mettre fin à la Terreur. Ils empêchent Robespierre et ses amis de prendre la parole à l’Assemblée et les décrètent d’arrestation. Robespierre, Saint-Just, Couthon et d’autres chefs montagnards sont arrêtés et exécutés le lendemain.
Les députés qui sont venus à bout des Robespierristes, les Thermidoriens, ne veulent pas pour autant un retour en arrière complet : certains ont même fait partie du Comité de Salut public (ils seront rapidement arrêtés et condamnés au bagne en Guyane). Les autres s’appuient sur la Plaine pour reprendre en main la République et tenter de mettre en œuvre la Constitution de 1793. Joseph Fouché Jean-Lambert Tallien François Antoine de Boissy d’Anglas Marc Vadier Jacques Nicolas Billaud-Varenne Bertrand Barère de Vieuzac Jean-Marie Collot d’Herbois
Les Thermidoriens mettent aussitôt fin à tous les excès de la Terreur : les « suspects » sont relâchés ; la taxation générale des prix et des salaires est abandonnée ; les partisans de la Terreur sont éliminés des comités de surveillance, des armées révolutionnaires et du Tribunal révolutionnaire. La Convention rappelle même les quelques anciens députés girondins qui ont échappé à la guillotine et les réintègre. Enfin, le club des Jacobins, où les Robespierristes étaient il y a peu très écoutés, est définitivement fermé.
Pourtant, le mouvement « sans-culotte » n’est pas mort : à deux reprises durant l’année 1795, la Convention doit faire face à de graves émeutes parisiennes. La répression est impitoyable.
Mais, d’un autre côté, la fin de la Terreur marque aussi le relèvement des partisans du royalisme. Ils profitent en effet de lois qui autorisent certains Emigrés à rentrer en France. Dans le sud-est du pays, durant le printemps 1795, on parle même de « Terreur blanche » : les royalistes se vengent en traquant les « sans culottes » et les anciens jacobins et en massacrant ceux d’entre eux qui ont été mis en prison. La Convention a du mal à faire cesser ces désordres. C’est pour cela que les Thermidoriens estiment que la Constitution de 1793 n’est plus adaptée pour assurer l’ordre dans le pays. Il faut rédiger une nouvelle constitution, qui donne plus de pouvoir au pouvoir exécutif.
La Constitution de l’an 3, adoptée en 1795, affaiblit le pouvoir législatif en réaction aux excès de la Convention : désormais, il n’y a plus une seule chambre des députés, mais deux chambres, comme au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, le Conseil des Anciens ayant pour tâche de modérer les excès éventuels du Conseil des 500. Le suffrage censitaire est rétabli. Enfin, il existe à nouveau un vrai pouvoir exécutif, même s’il est partagé entre 5 directeurs. Ce sont eux qui donneront son nom à ce nouveau régime républicain : le Directoire.
Les hommes forts du nouveau régime sont pour la plupart des personnalités peu connues jusque là. Les directeurs changent régulièrement mais certains ont laissé une trace un peu plus importante que les autres. Jean-François Reubell, du 2 novembre 1795 au 16 mai 1799 Lazare Carnot, de novembre 1795 au 4 septembre 1797 Louis Marie de La Revellière-Lépeaux, du 2 novembre 1795 au 18 juin 1799 Paul-François de Barras, de 2 novembre 1795 au 9 novembre 1799 Philippe Antoine Merlin, du 8 septembre 1797 au 18 juin 1799 Nicolas François de Neufchâteau, du 8 septembre 1797 au 17 juin 1798 Emmanuel Sieyès, du 16 mai au 9 novembre 1799
Le principal souci des directeurs a été, pendant 4 ans, de maintenir la République éloignée, d’une part, de la Terreur jacobine et du mouvement « sans-culotte » et, d’autre part, de la réaction royaliste. Or, à plusieurs reprises, les néo-Jacobins et les royalistes ont remporté les élections au Corps législatif, mettant en péril le régime. Aussi les directeurs n’ont-ils pas hésité à casser les élections de façon illégale pour garder le pouvoir : ce sont les coups d’Etat du Directoire.
Les royalistes ne se contentent pas de tenter leur chance aux élections. Ils entretiennent toujours un danger sérieux pour la République, d’autant plus que la guerre avec les puissances européennes n’a pas cessé. Ainsi, du 23 au 27 juin 1795, des navires britanniques débarquent à Quiberon (Bretagne) des Emigrés et des armes pour relancer les troubles dans l’ouest de la France. C’est un échec : les royalistes sont encerclés par l’armée républicaine et faits prisonniers.
Cela suffit cependant pour relancer la résistance royaliste, notamment en Bretagne. Elle prend la forme de bandes armées de paysans ou de gens de condition modeste, commandées par des chefs souvent roturiers et qui pratiquent une forme de guérilla contre les armées républicaines. On appelle ces royalistes les « Chouans » et leur mouvement, la chouannerie. Jean-Nicolas Stofflet, chef chouan fusillé à Angers le 25 février 1796 François Charrette de La Contrie, chef chouan fusillé à Nantes le 29 mars 1796
Enfin, à Paris même, les royalistes se sentent suffisamment forts pour déclencher une insurrection armée le 5 octobre 1795 (13vendémiaire an 4), alors même que les nouvelles institutions sont en train de se mettre en place. Le nouveau régime confie son destin entre les mains d’un jeune général sans emploi, recruté pour disperser les insurgés, un certain Napoléon Bonaparte !
Si les actions des néo-Jacobins sont relativement moins nombreuses durant le Directoire, elles n’en sont pas moins dangereuses pour la République. C’est surtout le cas de la « Conspiration des Egaux » de 1796, qui a pour but de renverser les directeurs, avec l’aide d’éléments recrutés dans les forces de l’ordre parisiennes. Au centre du complot se trouve François-Noël Babeuf, surnommé « Gracchus » du nom d’un homme politique romain de l’Antiquité considéré comme un révolutionnaire. Les idées de Babeuf (le « babouvisme ») affirment qu’il faut mettre en commun les biens et les travaux et mieux répartir les richesses entre les gens. Il veut créer un « parti » révolutionnaire dont le but est la prise du pouvoir par l’insurrection du peuple. Le complot est cependant révélé et les babouvistes sont jugés et exécutés le 27 mai 1797.
Malgré ces dangers, le Directoire tente de continuer l’œuvre politique de la Révolution. Les réalisations les plus marquantes concernent les domaines de l’économie et de l’éducation. - les finances publiques sont à nouveau au plus mal au lendemain de la Terreur, d’autant plus que les assignats, toujours en circulation, ont perdu la confiance des Français et ne valent presque plus rien. Le Directoire met donc fin à cette expérience. Pour remplir les caisses de l’Etat, de nouveaux impôts sont créés et l’administration fiscale est améliorée. • Les écoles gratuites créées sous la Terreur ne fonctionnant pas très bien, l’obligation scolaire est supprimée, ainsi que la gratuité. Par contre, c’est le directoire qui a créé l’ancêtre des collèges d’enseignement secondaire, les « écoles centrales », ainsi qu’une école de formation des instituteurs, l’Ecole normale. L’Ecole polytechnique date aussi de cette époque.
En fait, la plus grande réussite du Directoire réside surtout dans la politique extérieure, puisque les armées françaises combattent désormais bien au-delà des frontières nationales. En fait, depuis la Terreur, les armées de République occupent la Belgique et l’Allemagne rhénane et imposent leurs volontés à pratiquement toute l’Italie. Ces succès, le Directoire les doit à de jeunes généraux sortis du rang, dont Napoléon Bonaparte n’est qu’un exemple. Le problème, c’est qu’au fur et à mesure des victoires, ces généraux ont tendance à ne plus obéir aux ordres des directeurs. Napoléon Bonaparte Charles Jean-Baptiste Bernadotte Jean-Victor Moreau Jean-Baptiste Jourdan Jean-Charles Pichegru
C’est d’ailleurs un coup d’Etat militaire qui met fin au Directoire le 9 novembre 1799 (18 brumaire an 8). En fait, c’est un ancien directeur, Emmanuel Sieyès, qui prépare ce coup d’Etat et qui recherche un général pour le mener à bien. Après le refus de plusieurs candidats, le choix tombe sur Napoléon Bonaparte. On pense alors que Bonaparte pourra facilement être manipulé. Il n’en sera rien…