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Observation de billes depolystyrne dans l'eau. Billes de polystyrne. Observation d'un mouvement !!. Taille des billes : 3mLiquide : eauTemprature : ambiante. Pour modliser, faire varier les paramtres. Variation de la taille des billes. 1 m3 m10 m. 19,5 px.s-19,3 px.s-1Immobile. L'ag
E N D
1. Approche expérimentale Le mouvement Brownien
2. Billes de polystyrène Taille des billes : 3µm
Liquide : eau
Température : ambiante
Pour identifier et modéliser un phénomène observé, une solution consiste a faire varier les différents paramètres du milieu.
On observe alors les variations du phénomène.
Pour identifier et modéliser un phénomène observé, une solution consiste a faire varier les différents paramètres du milieu.
On observe alors les variations du phénomène.
3. Variation de la taille des billes 1 µm
3 µm
10 µm 19,5 px.s-1
9,3 px.s-1
Immobile
4. Variation de la viscosité du liquide eau
glycérol 19,5 px.s-1
3 px.s-1
5. Observation des trajectoires
6. Historique Le mouvement Brownien
7. Robert Brown (1773-1858) Le mouvement brownien a été ainsi nommé en hommage au botaniste écossais Robert Brown (1773-1858).
Au cours de ses études, Robert Brown observe des particules de pollen sur la surface de l’eau. Il s’aperçoit que ces particules sont animés d’un incessant mouvement aléatoire. Il en déduit donc que les particules de pollen sont vivantes.Le mouvement brownien a été ainsi nommé en hommage au botaniste écossais Robert Brown (1773-1858).
Au cours de ses études, Robert Brown observe des particules de pollen sur la surface de l’eau. Il s’aperçoit que ces particules sont animés d’un incessant mouvement aléatoire. Il en déduit donc que les particules de pollen sont vivantes.
8. Un mouvement d'origine physique et non biologique Mais quelques années plus tard, en observant des roches, il trouve une goutte d’eau emprisonnée dans du quartz, un minéral transparent.
Il la place sous sont microscope et observe les mêmes incessants mouvements aléatoire que lorsqu’il observe le pollen. Mais cette fois-ci, la goutte d’eau est enfermée depuis trop longtemps dans le minéral pour qu’il y ait quelques traces de vie…
Cela l'amène à proposer que l'origine du mouvement de ces particules, comme du mouvement des grains de pollen, est d'origine physique et non biologique.
Il n’a pas poussé pas plus loin son analyse mais on sait aujourd'hui qu’il avait raison. Mais quelques années plus tard, en observant des roches, il trouve une goutte d’eau emprisonnée dans du quartz, un minéral transparent.
Il la place sous sont microscope et observe les mêmes incessants mouvements aléatoire que lorsqu’il observe le pollen. Mais cette fois-ci, la goutte d’eau est enfermée depuis trop longtemps dans le minéral pour qu’il y ait quelques traces de vie…
Cela l'amène à proposer que l'origine du mouvement de ces particules, comme du mouvement des grains de pollen, est d'origine physique et non biologique.
Il n’a pas poussé pas plus loin son analyse mais on sait aujourd'hui qu’il avait raison.
9. Einstein et Perrin Plus tard Albert Einstein a modélisé le mouvement en proposant une relation permettant d'exprimer le coefficient de diffusion des particules en fonction de la viscosité du liquide, de la température, du nombre d'Avogadro, et de la taille des particules.
En 1912, Jean Perrin réalise des expériences dont les résultats confirmèrent totalement la théorie d'Einstein et, du même coup, la théorie atomiste.Plus tard Albert Einstein a modélisé le mouvement en proposant une relation permettant d'exprimer le coefficient de diffusion des particules en fonction de la viscosité du liquide, de la température, du nombre d'Avogadro, et de la taille des particules.
En 1912, Jean Perrin réalise des expériences dont les résultats confirmèrent totalement la théorie d'Einstein et, du même coup, la théorie atomiste.
10. Fonctionnement Le mouvement Brownien
11. Définition On observe essentiellement le mouvement Brownien dans les fluides (liquides, gaz)
Les fluides sont composés de molécules qui bougent dans tous les sens, de manière aléatoire, ce que l'on appelle le mouvement Brownien.
On peut voir un fluide comme du sable dont les grains (molécules) seraient en perpétuelle agitation.
À un instant donné, chaque grain a une vitesse différente, le mouvement global est donc nul ;
et si l'on suit un grain donné, il se cogne aux autres grains et rebondit mais va en ligne droite entre deux chocs,
il a donc un mouvement continu aléatoire sous la forme d'une ligne brisée, et ce mouvement est globalement nul (il ne va pas dans une direction préférentielle).
a - vitesse nulle en moyenne sur tous les grains
b - mouvement aléatoire et nul en moyenne pour un grain
La différence entre les liquides et les fluides est la distance moyenne entre deux chocs, encore appelé libre parcours moyen :
liquide : le libre parcours moyen est un peu plus grand que la taille des molécules,
On peut dire que les molécules "glissent" les unes sur les autres ;
gaz : le libre parcours moyen est très grand devant la taille des molécules,
On peut dire que les molécules "volent".
On observe essentiellement le mouvement Brownien dans les fluides (liquides, gaz)
Les fluides sont composés de molécules qui bougent dans tous les sens, de manière aléatoire, ce que l'on appelle le mouvement Brownien.
On peut voir un fluide comme du sable dont les grains (molécules) seraient en perpétuelle agitation.
À un instant donné, chaque grain a une vitesse différente, le mouvement global est donc nul ;
et si l'on suit un grain donné, il se cogne aux autres grains et rebondit mais va en ligne droite entre deux chocs,
il a donc un mouvement continu aléatoire sous la forme d'une ligne brisée, et ce mouvement est globalement nul (il ne va pas dans une direction préférentielle).
a - vitesse nulle en moyenne sur tous les grains
b - mouvement aléatoire et nul en moyenne pour un grain
La différence entre les liquides et les fluides est la distance moyenne entre deux chocs, encore appelé libre parcours moyen :
liquide : le libre parcours moyen est un peu plus grand que la taille des molécules,
On peut dire que les molécules "glissent" les unes sur les autres ;
gaz : le libre parcours moyen est très grand devant la taille des molécules,
On peut dire que les molécules "volent".
12. Le mouvement brownien est un double phénomène aléatoire L'explication correcte du mouvement brownien est maintenant bien connue :
un grain de pollen ou de poussière suspendu dans un fluide est soumis à un bombardement incessant par les molécules qui constituent le fluide.
La quantité de mouvement d'une molécule isolée n'est jamais suffisamment importante pour que son effet sur la particule suspendue soit visible au microscope.
Cependant, si un plus grand nombre de molécules frappent en même temps la particule d'un côté, elles peuvent déplacer celle-ci de façon notable.
Par conséquent, le mouvement brownien est un double phénomène aléatoire :
le trajet de la particule suspendue est rendu aléatoire par les fluctuations aléatoires des vitesses des molécules voisines.
De plus, comme le microscope constitue un filtre qui ne visualise que les effets des fluctuations relativement importantes de l'environnement moléculaire local, le mouvement observé ne permet que d'entrevoir la complexité du vrai trajet.
Si le pouvoir de résolution du microscope pouvait être augmenté d'un facteur dix, cent ou mille, les effets, dus aux bombardements par des groupes de molécules de plus en plus petites, seraient détectés.
À chaque agrandissement, les parties de la trajectoire de la particule qui semblent rectilignes apparaîtraient irrégulières et erratiques.L'explication correcte du mouvement brownien est maintenant bien connue :
un grain de pollen ou de poussière suspendu dans un fluide est soumis à un bombardement incessant par les molécules qui constituent le fluide.
La quantité de mouvement d'une molécule isolée n'est jamais suffisamment importante pour que son effet sur la particule suspendue soit visible au microscope.
Cependant, si un plus grand nombre de molécules frappent en même temps la particule d'un côté, elles peuvent déplacer celle-ci de façon notable.
Par conséquent, le mouvement brownien est un double phénomène aléatoire :
le trajet de la particule suspendue est rendu aléatoire par les fluctuations aléatoires des vitesses des molécules voisines.
De plus, comme le microscope constitue un filtre qui ne visualise que les effets des fluctuations relativement importantes de l'environnement moléculaire local, le mouvement observé ne permet que d'entrevoir la complexité du vrai trajet.
Si le pouvoir de résolution du microscope pouvait être augmenté d'un facteur dix, cent ou mille, les effets, dus aux bombardements par des groupes de molécules de plus en plus petites, seraient détectés.
À chaque agrandissement, les parties de la trajectoire de la particule qui semblent rectilignes apparaîtraient irrégulières et erratiques.