E N D
1. BAMAKO (MALI) du 5 au 8 Septembre 2011 CONFERENCE REGIONALE
BATIR SUR LES MEILLEURES PRATIQUES POUR ACCELERE L’AMELIORATION DE LA QUALITE DE L’ENSEIGNEMENT DE L’APPRENTISSAGE ET DE LA RECHERCHE DANS L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR EN AFRIQUE
ET
LANCEMENT OFFICIEL DU PROJET DU BUREAU MULTI PAYS DE BAMAKO FINANCE PAR L’UEMOA
2. REESAO RESEAU POUR L’EXCELLENCE DE L’ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR EN AFRIQUE DE L’OUEST
3.
LE R E E S A O FACE
AUX DEFIS DU 21è SIECLE
par
Professeur Cossi Norbert AWANOU
Recteur de l’Université d’Abomey-Calavi
01BP 526 COTONOU (BENIN)
Président en exercice
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4. PLAN Introduction:
1 - Présentation du REESAO
2 - Missions
3 - Activités
4 – Contraintes et limites
5 - Attentes
Conclusion:
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5. introduction Trois remarques:
1- siècle de la connaissance
2- Processus dé Bologne
3- Etat de l’Enseignement Sup dans nos pays. SOMMET MONDIAL DES UNIVERSITES 5
6. INTRODUCTION1 Le 21è siècle caractérisé par la mondialisation ou la globalisation
Siècle de la compétence , de la connaissance
Siècle de la course au savoir
Siècle de l’économie du savoir
Le monde devient un marché dans lequel ne pourront survivre que ceux qui ont le savoir à vendre : siècle du marche du savoir, de l’économie de la connaissance (comparable au train rapide)
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7. INTRODUCTION 2 Depuis 1998, avec le processus de Bologne du 19 juin 1999, les pays européens, et donc la France ont décidé de s’engager dans la réforme Licence - Master - Doctorat (LMD).
Objectif « faire de l’Europe l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde, capable d’une croissance économique durable assortie d’une amélioration de l’emploi et d’une plus grande cohésion sociale ».( 19 septembre 2003 Berlin).
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8. INTRODUCTION 3 L’enseignement supérieur dans les pays francophones d’Afrique de l’Ouest est caractérisé par:
formation livresque,
absence de formation professionnelle,
formation conduisant au renversement des pyramides des fonctions (trop de cadres supérieurs mais très peu de techniciens)
gouvernance mal définie et sans objectif clair sans feuille de route
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9. Initroduction Que devons nous faire, face à ces réalités ?
Nous faut-il simplement nous aligner sur le mouvement mondial ?
N’est-il pas mieux et opportun pour nous d’en tirer les avantages ?
N’est-il pas possible de transformer la réponse en opportunité de rendre l’E. S. africain plus crédible et plus compétitif ? SOMMET MONDIAL DES UNIVERSITES 9
10. I- Présentation du REESAO Face à ces trois réalités de ce 21è siècle, la réponse a été la création du Réseau pour l’Excellence de l’Enseignement Supérieur en Afrique de l’Ouest ( REESAO) le 5 octobre 2005.
Le REESAO a vu le jour grâce à la volonté de certains recteurs et présidents d’universités pour arrimer les offres de formation de leurs institutions avec celles du monde entier autant que possible.
Les institutions universitaires d’Afrique de l’Ouest (zone UEMOA) ont choisi d’aller à la réforme en étant réunies dans le REESAO
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11. I- Présentation du REESAO Face à cette ambition de « la reconfiguration des programmes universitaires et à l’organisation des universités et Écoles suivant le modèle LMD »:
Nous avons bénéficié d’appuis politiques:
la résolution du conseil des ministres du CAMES (avril 2006) et
la directive de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) en 2007.
Ces engagements politiques ont renforcé et encouragé les institutions d’enseignement supérieur des pays concernés dans leur basculement dans le système LMD.
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12. I- Présentation du REESAO 2 Le Réseau pour l’Excellence de l’Enseignement Supérieur en Afrique de l’Ouest (REESAO) est un:
- ensemble des Universités des pays francophones de la zone en vert de la carte ci dessus à savoir le Bénin (2), le Burkina Faso(4), la Côte d’Ivoire(3), le Mali(1), le Niger(1), le Sénégal (4 sauf l’UCAD) et le TOGO(2); soit 17 universités.;.
ensemble Ecoles de formations techniques d’ingénieurs: Ecole d’ingénieur de Yamoussokro EISMV de Dakar, le CESAG de Dakar; 2IE de Ouaga
Ce sont les universités et les grandes écoles de la zone UEMOA sauf le Cap Vert
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13. I- Présentation du REESAO 3 Les membres fondateurs ont été rejoints par:
École Normale Supérieure (ENS) d’Abidjan, Côte d’Ivoire,
Université de Ouagadougou 2, Burkina Faso,
Université de Thiès, de Ziguinchor, Bambey (Sénégal)
École Inter-Etat de l’Eau et de l’Environnement (2iE) de Ouagadougou, Burkina Faso?
Adhésion en cours pour:
Université Cheik Anta Diop de Dakar(UCAD)? SOMMET MONDIAL DES UNIVERSITES 13
14. I- Présentation du REESAO 4 Objectif:
Promouvoir une nouvelle politique de coopération universitaire axée prioritairement sur la modernisation de l’offre de formation en vue de faciliter la mobilité et l’insertion professionnelle.
Il s’agit également pour les universités membres d’accroître leur efficacité et d’en faire des pôles d’excellence régionaux et des instruments d’appui au développement de leurs pays.
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15. les établissements privés ne sont pas pris en compte I- PRésentation du REESAO 5 Zone UEMOA en vert
7/8 pays de l’UEMOA
21 Institutions d’En. Sup
> 800 000 étudiants
> 8 000 enseignants
> 3 500 Personnel n. e.
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16. II- MISSIONS 1 Le processus de Bologne, décidé le 19 Juin 1999 par les ministres de l’Enseignement Supérieur des pays européens, apparaît à première vue comme une simple harmonisation des diplômes européens avec ceux des pays anglo-saxons.
Elle est plutôt une réforme en profondeur de tout le système de l’Enseignement Supérieur à savoir la gouvernance de tout le système : administration, finance, scolarité, calendrier universitaire, enseignement/ apprentissage, évaluation, recherche… SOMMET MONDIAL DES UNIVERSITES 16
17. II- missions 2 Ce processus est un cadre déstabilisateur de l’ancien système d’enseignement, qui faisait de l’enseignant, l’unique détenteur du savoir à inculquer à l’étudiant qui, lui, n’avait d’autre rôle que de l’absorber. Cette façon de comprendre le rôle de l’enseignant à laquelle nous avons été pendant longtemps habituée relève de nos jours d’un passé pas très lointain. Nous nous retrouvons de nos jours, à une époque de remise en cause totale des anciennes pratiques dans lesquelles pendant très longtemps nous avons été moulés.
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18. II- MISSIONS 1 Le processus de Bologne, décidé le 19 Juin 1999 par les ministres de l’Enseignement Supérieur des pays européens, apparaît à première vue comme une simple harmonisation des diplômes européens avec ceux des pays anglo-saxons.
Elle est plutôt une réforme en profondeur de tout le système de l’Enseignement Supérieur à savoir la gouvernance de tout le système : administration, finance, scolarité, calendrier universitaire, enseignement/ apprentissage, évaluation, recherche… SOMMET MONDIAL DES UNIVERSITES 18
19. II- Missions 3 Le processus de Bologne apparaît aujourd’hui comme une injonction à la modernisation des systèmes éducatifs du supérieur des pays francophones et aussi comme un défi pour ces derniers de prouver leur capacité à adopter les grandes mutations en cours et à s’adapter aux nouvelles exigences qui en découlent.
C’est le défi principal du 21è siècle que le REESAO doit relever.
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20. II- missions 4 C’est pour cette raison que les recteurs et présidents des universités et les directeurs généraux des institutions d’enseignement supérieur francophones de l’Afrique de l’Ouest, ayant pris conscience du rôle qui est le leur dans ce processus, ont décidé de se constituer indubitablement en un réseau appelé Réseau pour l’Excellence de l’Enseignement Supérieur en Afrique de l’Ouest (REESAO). C’est dans ce creuset que s’effectue la mise en place progressive du système LMD dans notre sous-région. SOMMET MONDIAL DES UNIVERSITES 20
21. III- Missions 5 Définir, dans un esprit de solidarité et de synergie, les voies et moyens indispensables à la mise en place du LMD en partenariat avec les institutions nationales et internationales. On la décline comme suit:
Harmoniser les systèmes de diplômes avec le processus de Bologne
Corriger les disfonctionnements au niveau des offres de formation
Rechercher les solutions à l’inadéquation formation-emploi
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22. III- MissionS 7 Maîtriser l’offre de formation initiale et fournir une offre de formation tout au long de la vie.
Accompagner le parcours de formation et augmenter le taux de réussite.
Donner d’égales possibilités d’accès à l’enseignement supérieur, quelle que soit l’origine sociale ou géographique des jeunes.
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23. II- MISSIONS 8 Assurer une meilleure insertion professionnelle des diplômés de l’enseignement supérieur.
Donner une chance à nos produits finis pour s’essayer sur le plan international comme tant d’autres et réussir;
Mettre en place des pôles d’excellence régionaux
Créer un espace commun de formation pour faciliter la mobilité des facilitateurs (enseignants) et des apprenants (étudiants)
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24. II- MISSIONS 9 Mettre en place et entretenir une coopération sud-sud
Renforcer la coopération entre les universités membres du REESAO et les universités du nord
Asseoir une coopération entre les universités membres du REESAO et les universités des pays émergents
Le REESAO a donc un programme très vaste et très ambitieux qui constitue les grands défis auxquels il doit faire face.
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25. III- Activités 1 Structure de fonctionnement du REESAO
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26. III- Activités 2 Légende:
Conférence des Recteurs, Présidents et Directeurs Généraux (CRPG) dirigée par un président en exercice
Secrétariat Général
Trésorier Général
Commission LMD
Commission TIC
Commission Documentation
Rôle : Réflexion sur les grands thèmes du système LMD et proposer des pistes de solutions SOMMET MONDIAL DES UNIVERSITES 26
27. III- Activités 3 Moyens d’action
Notre volonté, notre désir d’offrir un autre type de formation à notre jeunesse
Rencontres périodiques de la CRPDG
Rencontres périodiques des trois commissions
Organisation de séminaires itinérants
Formation des groupes thématiques
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28. III- Activités 4 Acquis du REESAO
Définitions d’un programme annuel d’activités
Définition d’un calendrier pour le basculement
au système LMD (septembre 2011)
Définition des standards , des domaines, des types d’UE
Harmonisation de la compréhension de certains thèmes : enseigner autrement, étudier autrement,
Gérer autrement, évaluer autrement , recherche dans le système LMD, assurance qualité…… SOMMET MONDIAL DES UNIVERSITES 28
29. III- Activités 5 Programme d’action
Septembre 2006- Juin 2007
Mise en place des structures de pilotage
Information et formation des acteurs
Septembre 2007- Juin 2008
Mise en place de la phase pilote
Évaluation
Préparation de la mise en œuvre générale
Mise en place du cadre juridique
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30. III- Activités 6 Septembre 2008- Juin 2009
Semestrialisation des cours et maîtrise des semestres,
Évaluation des unités d’enseignement en crédits à la fin des semestres,
Mobilisation de toutes les catégories de la communauté universitaire,
Association du monde professionnel aux formations,
Participation des étudiants et du Personnel non enseignant à tous les niveaux de la mise en œuvre
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31. III- Activités 7 Septembre 2008 – Juillet 2011
Phase de mise en œuvre
Septembre 2011
Date buttoir pour que toutes les Universités du REESAO pour basculer dans le LMD
La date butoir suivant la directive de l’UEMOA est 31 décembre 2009
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32. III- Activités 8 SOMMET MONDIAL DES UNIVERSITES 32
33. III- Activités 9 SOMMET MONDIAL DES UNIVERSITES 33
34. IV- Activités SOMMET MONDIAL DES UNIVERSITES 34
35. III- Activités 10 Contribution du projet ARHES (Appui à la Recherche et à l’Harmonisation de l’Enseignement Supérieur):
Harmonisation des points de vue des structures de formation aux sciences de la santé (juillet 2008 Natitingou, Bénin )
Séminaire sur le basculement vers le système LMD des Facultés des Sciences Exactes et Techniques des institutions membres du REESAO : 13-16 Octobre 2008 - Cotonou
Séminaire sur le basculement vers le système LMD des Facultés des Sciences Biologiques, Sciences Agronomiques et des Sciences de la Terre des institutions membres du REESAO :16- 21 novembre 2008 – Cotonou
Impression de deux documents importants sur le LMD SOMMET MONDIAL DES UNIVERSITES 35
36. III- Activités 11 Acquis du REESAO
Comment professionnaliser l’enseignement,
Structuration de la formation tout au long de la vie,
La reforme des grades : charpente et exigences
Notion de crédits: rapport avec les durées des UE
Elaboration de la fiche descriptive d’une UE SOMMET MONDIAL DES UNIVERSITES 36
37. IV- Contraintes et limites 1 Le REESAO est né de la volonté des Recteurs, des présidents d’universités et Directeurs Généraux d’offrir
une formation de qualité
Une formation compétitive
Une formation adaptée au marché de l’emploi
Le REESAO bénéficie de l’appui surtout politique de la part des gouvernants
L’insuffisance du financement des activités est l’une des premières contraintes à lever.
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38. IV- Contraintes et limites La BAD a financé l’étude et la réforme de l’enseignement supérieur par l’intermédiaire de l’UEMOA pour près de 17 milliards de F CFA:
Plus de 60% vont à la consultance
C’est maintenant que l’UEMOA lance la période de sensibilisation pour le LMD, alors que Le REESAO est sur le point du basculement total dans le système LMD
Ce manque de compréhension, d’harmonisation de synchronisation des actions est une contrainte et une limite aux actions du REESAO SOMMET MONDIAL DES UNIVERSITES 38
39. IV- Contraintes et limites Le REESAO doit être le bras armé de l’UEMOA dans le cadre de la mise en œuvre du processus de modernisation de l’enseignement supérieur en Afrique de l’Ouest
Mais le décalage de temps entre les dates de lancement des activités de la mise en place du LMD et la conception de la procédure de conduite du processus constituent les points d’incompréhension entre le REESAO et l’UEMOA
Le manque de financement des activités est notre réel problème SOMMET MONDIAL DES UNIVERSITES 39
40. VI- ATTENTES 2 Accès à moindre coût aux formations en ligne , aux bibliothèques virtuelles
La mise en ligne des institutions membres du REESAO
L’intégration des institutions dans les programmes des autres espaces régionaux d’enseignement supérieur SOMMET MONDIAL DES UNIVERSITES 40
41. CONCLUSIONS L’ambition est noble mais trop vaste. Il ne peut en être autrement vu le fossé qui se crée au jour le jour surtout en science et en technologie.
.
Nous avons besoin de votre appui.
Nous sommes convaincus qu’Il ne nous fera pas défaut SOMMET MONDIAL DES UNIVERSITES 41
42. CONCLUSION Nous sommes convaincus que: « l’innovation constitue le fer de lance de la dynamique managériale de toute entreprise ».
C’est pourquoi les innovations qu’induira la mise en application du concept du système LMD donneront plus d’espoir aux produits qui sortent de nos universités.
Nous devons comprendre aujourd’hui que la mise en œuvre du système LMD est pour le REESAO un défi historique majeur que nous avons l’obligation de relever, avec, bien entendu, l’appui indispensable, l’onction et la bénédiction bien sûr de nos gouvernants mais aussi de vous tous ici présents. SOMMET MONDIAL DES UNIVERSITES 42
43. FIN MERCI POUR VOTRE ATTENTION SOMMET MONDIAL DES UNIVERSITES 43