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REPUBLIQUE TUNISIENNE MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE OFFICE NATIONAL DE L’ENVIRONNEMENT L’Assainissement pour un développement durable en Tunisie Défis et Perspectives: Défis d’investissement. 18 Mars 2008. SOMMAIRE.
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REPUBLIQUE TUNISIENNE MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE OFFICE NATIONAL DE L’ENVIRONNEMENT L’Assainissement pour un développement durable en Tunisie Défis et Perspectives: Défis d’investissement 18 Mars 2008
SOMMAIRE Les acquis et les perspectives du développement du secteur de l’assainissement en Tunisie Les défis des années à venir Les programmes d’investissement durant la décennie 2007-2016
Un taux de branchement au réseau public d’assainissement très significatif • 87% en 2007 • 91% en 2011 • 94% en 2016
Une évolution importante du nombre d’abonnés ONAS-SONEDE • 1,370 millions d’abonnés en 2007 • 1,570 millions d’abonnés en 2011 • 1,800 millions d’abonnés en 2016
Un important réseau public de collecte et de transfert d’eaux usées • 13800 Km en 2007 • 16000 Km en 2011 • 18500 Km en 2016
Des stations d’épuration implantées dans de nombreuses villes du pays • 98 STEP en 2007 (756 000 m3/j) • 125 STEP en 2011 (1000 000 m3/j) • 150 STEP en 2016 (1300 000 m3/j)
Production d’importantes quantités d’eaux épurées • 225 millions de m3 en 2007 • 264 millions de m3 en 2011 • 300 millions de m3 en 2016
Des investissements importants sont alloués au secteur de l’assainissement 1,540 Milliards de DT jusqu’à la fin de l’année 20072,030 Milliards de DT jusqu’à la fin de l’année 2011 2,630 Milliards de DT jusqu’à la fin de l’année 2016
Les défis des années à venir • Défis technico-économiques • Défis financiers • Défis écologiques
Les défis technico-économiques • La consolidation des acquis du secteur et de leur durabilité • Satisfaire les demandes actuelles et futures en service d’assainissement • La recherche des solutions adaptées aux villes de petites tailles et aux agglomérations rurales • La maîtrise des nouvelles technologies d’épuration pour s’orienter davantage vers des procédés moins énergivores • L’élaboration de schémas directeurs d’assainissement intégrés prenant en considération l’étendue géographique de la région ou du bassin versant (économie d’échelle) • Assurer une meilleure participation du secteur privé
Les défis financiers • Un secteur budgétivore nécessitant un effort financier toujours important • L’amélioration des ressources, la maîtrise des coûts et l’optimisation de l’allocation des moyens afin de préserver les équilibres financiers et par conséquent la pérennité du secteur.
Les défis écologiques • Anticiper pour prévenir les problèmes engendrés par les rejets des eaux épurées dans des milieux récepteurs fragiles avec des risques de dégradation notamment dans les golfes (Tunis, Hammamet, Sousse-Monastir et Gabes) et les zones humides • Choix stratégiques pertinents et économiquement viables pour le transfert des EUT vers les zones arides et semi-arides
2016 C’est demain Il faut agir aujourd’hui
I- Programme de développement de l’infrastructure d’assainissement • Le développement des capacités d’épuration dans le Grand – Tunis et les régions du Cap Bon et du Sahel pour couvrir les besoins des nouveaux pôles d’urbanisation projetés • La mise en place de 40 nouvelles stations d’épuration (25 dans les villes côtières et 15 dans les villes d’intérieur) engagées au cours du 11ème Plan • L’identification et la réalisation d’un programme d’assainissement des petites villes (moins de 10 mille habitants) sur la base d’une étude stratégique qui sera engagée au cours du 11èmePlan • La poursuite de la réalisation du programme d’assainissement des quartiers populaires engagé depuis 1989
II- Programme d’extension et de réhabilitation des infrastructures d’assainissement • L’extension et la réhabilitation de 36 stations d’épuration et 150 stations de pompage • La réhabilitation de 1000 Km de canalisations • La pose d’environ 500 Km de conduites par an
III- Réalisation des Stations d’Epuration D’EL ALLEF & D’EL ATTAR 2 dans le Cadre d’une Concession • La Conception, la Construction, le Financement et l’Exploitation : des stations d’épuration d’El Allef et d’El Attar 2 ainsi que les systèmes de transfert et les ouvrages annexes y afférents • L’exploitation des stations d’épuration Sud Meliane II et Choutrana II (travaux en cours d’achèvement), de la station d’épuration El Attar I et de ses systèmes de transfert
IV- Programme d’assainissement des eaux usées industrielles • L’élaboration d’une étude de faisabilité institutionnelle, juridique et financière du traitement des eaux usées dans les zones industrielles • La mise en place de stations d’épuration communes pour le traitement des eaux usées industrielles (5 zones industrielles ont été identifiées: Utique, Moknine, Sfax, Bassin Oued Bey, Enfidha • La réalisation d’une station d’épuration de traitement des eaux usées industrielles dans la zone El Fejja)
V- Programme de gestion des boues • Equiper les stations d’épuration d’unités de déshydratation mécanique de boues permettant ainsi leur mise en décharge • Réorienter les filières boues vers la méthanisation et la production du bio-gaz et de bénéficier des opportunités offertes par le Fonds Carbone • Utiliser les boues produites par les stations d’épuration à dominance domestique pour l’épandage agricole
VI- Programme d’économie d’énergie • Orienter la conception des procédés d’épuration vers des systèmes non énergétivores (système à fines bulles) • La méthanisation des boues des stations d’épuration pour la production d’énergie électrique à partir de bio-gaz de façon à satisfaire partiellement les besoins en énergie de ces stations
VII- Transfert des eaux épurées vers les zones arides et semi-arides • L’augmentation du taux de réutilisation des eaux usées épurées pour atteindre 60% en 2016 • Le développement du couvert végétal pour lutter contre la désertification • La contribution à l’adaptation de ces zones aux impacts des changements climatiques par le transfert des réserves en eaux pour les besoins socio-économiques • Le développement des cultures fourragères
Tous ces différents programmes nécessiteraient: • Une enveloppe d’investissement d’environ 1200 millions de DT (~ 700 millions d’euros) durant la décennie 2007-2016 • La mobilisation de pas moins de 800 millions de DT (~ 450 millions d’euros) de financement extérieur à des conditions concessionnelles