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L’ENFANT. RS.O8. LIBIDO INFANTILE (FREUD). Avant le stade adulte (acceptation de soi et amour tourné vers l’autre), l’enfant passe par 3 stades narcissiques où il est centré sur lui-même Les 3 stades prégénitaux se succèdent sans s’exclure (strates)
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L’ENFANT RS.O8
LIBIDO INFANTILE(FREUD) • Avant le stade adulte (acceptation de soi et amour tourné vers l’autre), l’enfant passe par 3 stades narcissiques où il est centré sur lui-même • Les 3 stades prégénitaux se succèdent sans s’exclure (strates) • Chaque stade est nommé d’après la zone érogène prévalente. Le développement psychologique repose sur le corps.
LIBIDO INFANTILE Stade oral (1ère année) • Zone érogène privilégiée = sphère buccale et oesophagienne, étayée sur l'activité motrice de succion, par la tétée • Mais aussi les organes sensoriels (odorat, vision, toucher): l’enfant « mange le monde des yeux ». • La fonction alimentaire = support à la relation mère/enfant. Interactions centrées, entre autres, sur la nourriture et les difficultés relationnelles peuvent avoir des traductions alimentaires (anorexie, vomissements…)
Stade oral • Relation « mère suffisamment bonne »/bébé primordiale • Mais le bébé interagit avec son environnement, ne fonctionne pas que sur le plaisir (cf: enfant de mère psychotique) • Développement sur le modèle de la peau (Moi-Peau): identité primaire, stade du miroir
LIBIDO INFANTILE Stade anal (2ème année) • Plaisir lié à l’excrétion devient prévalent. Zone érogène centrée autour des sphincters • L'enfant découvre le plaisir que lui procure le fait de retenir les matières fécales ou de les expulser • Double but pulsionnel: satisfaction auto-érotique (excitation anale) + « choix » de donner les selles ou non. • Maîtriser l’environnement et en premier lieu la « Mère » • Début d’affirmation d’une propriété + monnaie d’échange dans la relation • Période d'opposition et de contrôle
LIBIDO INFANTILE Stade urétral ou prégénital (3ème année) • Zone érogène = urètre (laisser couler ou se retenir) • Découverte de la différences des sexes. Masturbation se développe. Curiosité sexuelle s’aiguise. • Les garçons et filles avant ce stade sont dans la croyance en un seul sexe (masculin). Opposition phallique / castré
COMPLEXE D’OEDIPE Entre 4 et 7 ans. L’enfant comprend que ses parents sont aussi des êtres sexués. Il développe en même temps: • Une séduction / parent du sexe opposé • Une compétition / parent du même sexe Importance de la Loi symbolique (naissance du « Sujet »)
PéRIODE DE LATENCE Les conflits oedipiens s’atténuent ou s’effacent . Redistribution des énergies vers d’autres lieux d’investissement (apprentissages, champ social, culture, sport…)
COMPETENCES SOCIALES PRéCOCES ENTRE 0 et 2 ANS • Mimétisme • Le cri • Discrimination des expressions émotionnelles (exp du pont) • Rythmicité dans les interrelations (Mère interprète les réponses et les inclut dans la communication)
ENTRE 3 et 6 ANS • Apparition du « je » • Acquisition de la temporalité et des relations spatiales • Organisation de la relation aux autres • Prise de conscience de son autonomie
Développement cognitif (PIAGET) Stade de l’intelligence sensori-motrice (0-2 ans) • Ni langage, ni fonction symbolique • Constructions s'effectuent en s'appuyant exclusivement sur des perceptions, des mouvements et des actions sans qu'interviennent la représentation et la pensée. • Indissociation entre le corps propre et le milieu extérieur • Fin : accès à la fonction symbolique: bébé capable de se représenter des objets et situations non directement perceptibles à l'aide de signes (mots) ou de symboles (dessin).
Acquisition de la permanence de l'objet • 0-1 mois: aucune réaction suite à la disparition de l'objet • 2-4 mois: manifestation d'émotions (pleurs, cris, tend les bras...) • 5-7 mois: émergence de la permanence pratique (l'enfant est capable d'anticiper le point de chute d'un objet) • 8-10 mois: véritable début de la permanence de l'objet, • 10-12 mois: retrouve l'objet quand il voit son déplacement • 12-18 mois: permanence de l'objet établie, retrouve l'objet sans qu'il ne voit son déplacement
Jean PIAGET Stade de l’intelligence pré-opératoire (2 - 6 ans) • Acquisitions diverses (capacités langagières, notion de quantité) • Egocentrisme = incapacité qu'a l'enfant de se décentrer et à coordonner son point de vue avec celui d'autrui. • Peut affirmer une chose et son contraire immédiatement après sans que cela le gêne. • Capable de classer ou de sérier des objets mais sans notion de réversibilité = incapable de faire une opération et son inverse.
L’ACQUISITION DU LANGAGE • Débute bien avant 1 an et se poursuit au delà de la petite enfance • 1-3 ans : transformations les + remarquables tant en compréhension qu'en production • En parallèle avec le développement de nombreuses autres aptitudes cognitives
L’ACQUISITION DU LANGAGE • Précédé par des modes de communication non-verbaux (imitations réciproques entre la mère et le bébé • Bébé détecte si personnes en train d'interagir avec lui. Répond + stimulé par cette interaction (communication préverbale) • Communication non-verbale reste présente lors de la communication verbale
L’ACQUISITION DU LANGAGE • Possibilité de manipuler des signes linguistiques est préparée par un travail qui commence très tôt. • Acquisition du langage se fait par le biais des 5 sens qui aident à la structuration du cerveau afin de reconnaître les stimuli
L’ACQUISITION DU LANGAGE • 1er mot (9-12 mois) = intention de signification précise et correspond à l'accès au langage • Pas de mot apparaissant + systématiquement que d'autres (même si papa et maman sont les mots les plus fréquents) • « mot-phrase » ne renvoie pas seulement à un objet, mais à une action ou une situation (« Maman » peut signifier « elle arrive », « cet objet lui appartient » ou « c'est sa voix que j'entends »). Intention de signification dépasse la capacité d'expression.
L’angoisse chez l’enfant • Plasticité de la psychopathologie de l’enfant • Angoisse majoritairement sur un mode somatique et/ou comportemental (bébé et jeune enfant) • Puis expression plus mentalisée (phobies, cauchemars…)
Psychopathologies • Troubles de l’incorporation orale : l’enfant s’identifie à un objet vécu comme volontairement incompréhensif et donc déstructurant (vomissements psychogènes, coliques, mérycisme, anorexie) • Troubles de l’expression psychomotrice (manque de tonus ou hyperactivité et dysharmonies évolutives) • Troubles du sommeil (hypervigilance)
Psychopathologies • Troubles des acquisitions (déficiences intellectuelles, difficultés scolaires) • Troubles liés à l’angoisse de séparation et d’individuation (troubles du comportement, tics, obésité psychogène, rétention des matières fécales…) • Névroses (hystérie, phobies, traits obsessionnels), états-limites, psychoses, autisme