380 likes | 693 Views
53
E N D
3.
Nouveautés thérapeutiques des MICI
OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
Comment prescrire un anti-TNF dans les MICI ?
Quel anti-TNF choisir en 2006 dans la maladie de Crohn
Quel est le rapport bénéfice/risques pour les anti-TNF dans les MICI ?
11. Anti-TNF et maladie de Crohn:11 larges essais randomisés contrôlés !
12. Nouveautés dans la maladie de Crohn:Adalimumab et certolizumab
14. Peut-on comparer ces 3 anti-TNF dans la maladie de Crohn ? Induction (mise en rémission)
Essai randomisé contre placebo
Objectif :4 ou 12 semaines
Randomisation 1:1:1:1 (3 doses pour l’anti-TNF)
Réponse (? 70 ou 100 points du CDAI)
Rémission (CDAI < 150)
Maintien de la rémission
Essai ouvert puis randomisation des répondeurs contre placebo
Objectif:6 ou 12 mois
Réponse (? 70 ou 100 points du CDAI)
Rémission (CDAI < 150)
15. Peut-on comparer ces 3 anti-TNF dans la maladie de Crohn ? Maintien de la rémission
Essai ouvert puis randomisation des répondeurs contre placebo
Objectif:6 ou 12 mois
Réponse (? 70 ou 100 points du CDAI)
Rémission (CDAI < 150) Induction (mise en rémission)
Essai randomisé contre placebo
Objectif :4 ou 12 semaines
Randomisation 1:1:1:1 (3 doses pour l’anti-TNF)
Réponse (? 70 ou 100 points du CDAI)
Rémission (CDAI < 150)
18. Peut-on comparer ces 3 anti-TNF dans la maladie de Crohn ? Induction (mise en rémission)
Essai randomisé contre placebo
Objectif :4 ou 12 semaines
Randomisation 1:1:1:1 (3 doses pour l’anti-TNF)
Réponse (? 70 ou 100 points du CDAI)
Rémission (CDAI < 150)
Maintien de la rémission
Essai ouvert puis randomisation des répondeurs contre placebo
Objectif:6 ou 12 mois
Réponse (? 70 ou 100 points du CDAI)
Rémission (CDAI < 150)
19. Maintien de la rémission à 1 mois avec les anti-TNF
22. Malades inclus dans les essais ACT 1 et 2 364 malades dans chaque étude (ACT1 et ACT2)
Malades avec RCH active :
Mayo score de 6 à 12 points
Sous-score endoscopique =2
Malgré un traitement par, ou un échec à, ou une intolérance à:
ACT1: Corticoïdes ou azathioprine/6-MP
ACT2: Corticoïdes ou azathioprine/6-MP, ou aminosalicylés 364 patients with active colitis were enrolled at 55 sites.
The inclusion criteria included:
1. Evidence of moderate to severe disease, indicated by a Mayo score of 6 to 12 points, with an endoscopic subscore of at least 2.
The Mayo score is an assessment of ulcerative colitis activity, the total Mayo score ranging from 0 to 12 points, higher scores indicating more severe disease. The Mayo score is a composite of four measurements including stool frequency, rectal bleeding, findings of flexible proctosigmoidoscopy, and physician's global assessment . (Schroeder KW et al. N Engl J Med 1987;317:1625-9)
2. AND either concurrent treatment with corticosteroids, azathioprine, 6-MP, or aminosalicylates OR failure to tolerate or respond to at least one of the aforementioned therapies.
The difference between the patient population of ACT 1 and ACT 2 lies in the broader patient base in ACT 2, as it allowed for the inclusion of patients who were also being treated with aminosalicylates or had failed to respond or tolerate such treatment.
364 patients with active colitis were enrolled at 55 sites.
The inclusion criteria included:
1. Evidence of moderate to severe disease, indicated by a Mayo score of 6 to 12 points, with an endoscopic subscore of at least 2.
The Mayo score is an assessment of ulcerative colitis activity, the total Mayo score ranging from 0 to 12 points, higher scores indicating more severe disease. The Mayo score is a composite of four measurements including stool frequency, rectal bleeding, findings of flexible proctosigmoidoscopy, and physician's global assessment . (Schroeder KW et al. N Engl J Med 1987;317:1625-9)
2. AND either concurrent treatment with corticosteroids, azathioprine, 6-MP, or aminosalicylates OR failure to tolerate or respond to at least one of the aforementioned therapies.
The difference between the patient population of ACT 1 and ACT 2 lies in the broader patient base in ACT 2, as it allowed for the inclusion of patients who were also being treated with aminosalicylates or had failed to respond or tolerate such treatment.
23. Essai ACT 1 : Schéma de l’essai
24. Rémission Clinique à S8, S30 et S54
25. Rémission clinique sans corticostéroïdes à S54
26. Cicatrisation endoscopique à S8, S30 et S54
27. Amélioration de la qualité de vie :
28. Réduction du nombre d’hospitalisations
31. Natalizumab (TysabriTM): anticorps monoclonal humanisé dirigé contre les intégrines ?4 (molécule d’adhésion) IgG4 was selected due to its inability to fix complementIgG4 was selected due to its inability to fix complement
32. ENACT-1 et -2: Schémas des essais Phase 3, randomized, double-blind, placebo-controlled, parallel-group study
Eligible patients were re-randomized 1:1 to either natalizumab (300 mg, n=168) or placebo (n=171) and received up to 6 monthly infusions in addition to the 3 monthly infusions during ENACT-1 (ENACT-2 continued through 12 monthly infusions in addition to the 3 monthly infusions during ENACT-1)Phase 3, randomized, double-blind, placebo-controlled, parallel-group study
Eligible patients were re-randomized 1:1 to either natalizumab (300 mg, n=168) or placebo (n=171) and received up to 6 monthly infusions in addition to the 3 monthly infusions during ENACT-1 (ENACT-2 continued through 12 monthly infusions in addition to the 3 monthly infusions during ENACT-1)
33. ENACT-2: Maintien de la rémission clinique
34. Le natalizumab en traitement d’attaque de la maladie de Crohn en cas de PCR élevée : essai ENCORE 509 maladies de Crohn (MC) actives (CDAI : 220 - 450) avec PCR > 2,87 mg/l
Randomisation natalizumab [300 mg à S0, S4, S8] versus placebo
Après l’étude ENACT-1 (1) [plus de 900 patients inclus], où le natalizumab (Nat) n’a pas fait la preuve de son efficacité dans le traitement de la maladie de Crohn (MC) en poussée (taux de réponse : Nat 56 % versus 49 % placebo ; NS – plus fort effet placebo observé dans les essais contrôlés sur la MC active !), un autre essai dans la MC a été réalisé, restreint aux MC actives avec PCR élevée.
Le critère principal – taux de rémission à S8 et S12 – était plus fréquemment observé dans le groupe Nat (48 % versus 32 %).
1. Sandborn WJ et al. N Engl J Med 2005;353:1912-25.Après l’étude ENACT-1 (1) [plus de 900 patients inclus], où le natalizumab (Nat) n’a pas fait la preuve de son efficacité dans le traitement de la maladie de Crohn (MC) en poussée (taux de réponse : Nat 56 % versus 49 % placebo ; NS – plus fort effet placebo observé dans les essais contrôlés sur la MC active !), un autre essai dans la MC a été réalisé, restreint aux MC actives avec PCR élevée.
Le critère principal – taux de rémission à S8 et S12 – était plus fréquemment observé dans le groupe Nat (48 % versus 32 %).
1. Sandborn WJ et al. N Engl J Med 2005;353:1912-25.
35. Réévaluation du risque de LEMP induit par le natalizumab Natalizumab (Nat) :3 cas sur 3 523 cas de leucoencéphalite multifocale progressive (LEMP), dont 2 fatals, observés sous Nat (2SEP, 1 MC) ont conduit à l’arrêt du développement de la molécule
But
recherche systématique de nouveaux cas de LEMP chez tous les patients traités à ce jour (+ de 7 000)
examen neurologique, IRM, PL avec recherche virus JC
validation par un comité d’experts
3 826 patients examinés, 396 PL
Aucun nouveau cas identifié
? Conclusion: En l’absence de nouveau cas identifié, risque de LEMP sous Nat estimé à 1/1 000 (1/1 000 000 dans la population générale) Trois cas de LEMP sous natalizumab (Nat) ont conduit à l’arrêt du développement de la molécule.
Tous les malades ayant été traités ont été rappelés. Il leur a été proposé un examen neurologique, une IRM et une PL (que seuls 396 ont acceptée) à la recherche de l’agent de la LEMP, le virus JC.
Aucun nouveau cas n’a été identifié.
Le risque de LEMP sous Nat est donc estimé à 1/1 000 (contre 1/1 000 000 dans la population générale !).
L’objectif est, bien entendu, la reprise de développement du Nat, en premier lieu dans la SEP. Trois cas de LEMP sous natalizumab (Nat) ont conduit à l’arrêt du développement de la molécule.
Tous les malades ayant été traités ont été rappelés. Il leur a été proposé un examen neurologique, une IRM et une PL (que seuls 396 ont acceptée) à la recherche de l’agent de la LEMP, le virus JC.
Aucun nouveau cas n’a été identifié.
Le risque de LEMP sous Nat est donc estimé à 1/1 000 (contre 1/1 000 000 dans la population générale !).
L’objectif est, bien entendu, la reprise de développement du Nat, en premier lieu dans la SEP.
36. Le visilizumab en traitement d’attaque de la maladie de Crohn : essai de phase 1 Le visilizumab (Vis) [Ac anti-CD3] a démontré une efficacité et une tolérance acceptables dans la poussée sévère de RCH (5-10-15 mg/kg à J1-J2)
But
tolérance et efficacité du Vis (10 mg/kg à J1 et J2) dans la maladie de Crohn (MC)
14 MC luminales sévères (médiane CDAI : 400), dont 13 avaient déjà reçu de l’infliximab
avec PCR élevée et signes d’activité endoscopique
Le visilizumab (Vis) [Ac anti-CD3] a démontré une bonne efficacité en phase 1 dans la poussée sévère de RCH (colite aiguë grave) au prix d’une tolérance acceptable marquée surtout par la survenue d’un orage cytokinique (cytokine releasing syndrome) dans les jours suivant l’injection.
Il s’agit ici d’une phase 1 dans la maladie de Crohn (MC), destinée à évaluer surtout la tolérance du Vis (deux injections de 10 µg/kg à J1 et J2).
Les 14 MC incluses étaient toutes très actives (CDAI médian 400), réfractaires aux autres traitements : 13 déjà traitées par infliximab et 10 par AZA), présentant une activité biologique (PCR élevée) et endoscopique.
La tolérance du traitement était comparable à celle observée dans la RCH, jugée acceptable : pas d’infection systémique grave ni d’infection opportuniste au cours des 89 jours de suivi.
En termes d’efficacité, qui n’était pas l’objectif primaire de cette phase 1, il était observé 2 rémissions à J14 (CDAI < 150) et 8 réponses (baisse du CDAI d’au moins 100 points). Cette réponse se maintenait jusqu’à J89. Le visilizumab (Vis) [Ac anti-CD3] a démontré une bonne efficacité en phase 1 dans la poussée sévère de RCH (colite aiguë grave) au prix d’une tolérance acceptable marquée surtout par la survenue d’un orage cytokinique (cytokine releasing syndrome) dans les jours suivant l’injection.
Il s’agit ici d’une phase 1 dans la maladie de Crohn (MC), destinée à évaluer surtout la tolérance du Vis (deux injections de 10 µg/kg à J1 et J2).
Les 14 MC incluses étaient toutes très actives (CDAI médian 400), réfractaires aux autres traitements : 13 déjà traitées par infliximab et 10 par AZA), présentant une activité biologique (PCR élevée) et endoscopique.
La tolérance du traitement était comparable à celle observée dans la RCH, jugée acceptable : pas d’infection systémique grave ni d’infection opportuniste au cours des 89 jours de suivi.
En termes d’efficacité, qui n’était pas l’objectif primaire de cette phase 1, il était observé 2 rémissions à J14 (CDAI < 150) et 8 réponses (baisse du CDAI d’au moins 100 points). Cette réponse se maintenait jusqu’à J89.