680 likes | 1.34k Views
Microbiologie. Formation correspondants 2010 Dr C. Simac. Écologie. Origine des microorganismes. Flore endogène : flore propre à l’individu (flore cutanée, muqueuse, digestive…) Flore exogène : Autre individu : soignant, patient Environnement : eau, air, surfaces….
E N D
Microbiologie Formation correspondants 2010 Dr C. Simac
Origine des microorganismes • Flore endogène : flore propre à l’individu (flore cutanée, muqueuse, digestive…) • Flore exogène : • Autre individu : soignant, patient • Environnement : eau, air, surfaces…
Réservoir : Patient Personnel environnement µ-org : Bactérie, virus, champignons.. Receveur : patient transmission
Classification des virus • Acide nucléique : ADN – ARN • Enveloppe ou non : virus nus beaucoup plus résistants • Forme : cylindrique, cubique, hélicoïdale • Diagnostic : culture difficile (cellules), PCR, sérologie
VIRUS • Transmission par le sang et liq biologique : • Hépatites B et C, HIV, CMV…… • Transmission respiratoire : • VRS, RhinoV, VZV, grippe… • Transmission par contact cutanéo-muqueux • Herpesv, VZV, AdénoV (kératoconjonctivite)…. • transmission par voie digestive : • RotaV…. • Transmission interhumaine • TTT lourds (anti-viraux), vaccins
Parasites et champignons • Parasites : • Ectoparasites : poux, gale, puces… • Transmission inter-humaine (poux – gale…) • Environnement : poux de poules…. • Transmission – épidémie – traitement contraignant en cas d’épidémie
Champignons : • Levures : Candida albicans…. • Ch. filamenteux : Aspergillus
Champignons • Environnement : Aspergillus, • Pneumopathies • Infections systémiques graves • ISO • Flore endogène : Candida • Infections localisées • Infections généralisés
BACTERIES Staph aureus : 19 % Ecoli : 25 % Pyo = P aeruginosa : 11 %
Classification des bactéries • Forme : • Cocci • Bacilles • Propriétés tinctoriales : GRAM • Gram + • Gram – • Pouvoir respiratoire : • Aérobie • Anaérobie • Aéro-anaérobies
Cocci à Gram + • Staphylocoques • Aureus • Epidermidis • Autre Staph blanc • Streptocoques • Strepto A • Strepto B • Pneumocoque • Autre Strepto • Enterocoque
Bacilles à Gram + • Corynébactéries • Anaérobie : Clostridium difficile
Bacilles gram - • Enterobactéries : • Ecoli • Klebsiella • Enterobacter • Proteus • Salmonelles, …. • Autres BGN : • P aeruginosa • A baumannii • Haemophilus… • Legionella
Autres bactéries : • Peu concernés par les IAS • Mycobactéries • Chlamydiae • Mycoplasmes
BACTERIES BG+ CG+ BG-
Flore endogène Corps humain : 1013 cellules – 1014 bactéries Peau : Staphylocoques Coryne… VAS : Strepto, Neisseria, ana… Flore digestive : Enterobactéries, Ana (CD) Enterocoque… Flore génitale : Lactob, strepto, enteroB…
Principales espèces • S aureus : • Habitat : flore cutanée (nez) • Infections sur matériel (KT, SU, prothèse…) • ISO, pneumopathies, infect° cutanée…. • S epidermidis • Habitat : Flore cutanée • ILK, ISO (os)…. • Clostridium difficile : • Habitat : Flore digestive • colite • enterocoque • Habitat : Flore digestive • IU, septicémie, inf abdominales, (ISO…)
E coli : • Habitat : Flore digestive, génitale • IU, septicémie (ISO, inf° cut-muq…) • Autres entérobactéries : Kpne, E aerogenes, E cloacae, Proteus mirabilis…) • Habitat : Flore digestive • IU, septicémie, pneumoP (ISO, inf° cut-muq…)
Pseudomonas aeruginosa • Habitat : Environnement • Peu pathogène • ISO, Pneumopathie, IU, septicémie, peau… • Acinetobacter baumannii : • Habitat : Environnement / peau • Peu pathogène • ISO, Pneumopathie, IU, septicémie, peau…
définition • Les bactéries sont dites multirésistantes aux antibiotiques (BMR) lorsque, du fait de l'accumulation des résistances naturelles et acquises, elles ne sont plus sensibles qu'à un petit nombre d'antibiotiques habituellement actifs en thérapeutique.
Les principales BMR • SA résistant à la méticilline (SARM) • S aureus résistant aux glycopeptides • Entérobactéries résistant aux C3G (BLSE) • P aeruginosa résistant à la ceftazidime • Entérocoque résistant à la vancomycine • A baumannii résistant aux βlactamines
Risques liés aux BMR • Virulence proche souches sauvages • Mais erreur TTT +++ • Impasses TTT • Diffusion +++ • Coût +++ • Transfert de résistances
SARM en Europe 2002 (EARSS) Pas de données < 1 % 1 à 5 % 5 à 10 % 10 à 25 % 25 à 50 % > 50 % EARSS data. Available at: http://www.earss.rivm.nl
Pas de données < 1 % 1 à 5 % 5 à 10 % 10 à 25 % 25 à 50 % > 50 % EARSS data. Available at: http://www.earss.rivm.nl
P aeruginosa CAZ R en Europe 2005 (EARSS) Pas de données < 1 % 1 à 5 % 5 à 10 % 10 à 25 % 25 à 50 % > 50 % EARSS data. Available at: http://www.earss.rivm.nl
E coli C3G R en Europe 2005 (EARSS) Pas de données < 1 % 1 à 5 % 5 à 10 % 10 à 25 % 25 à 50 % > 50 % EARSS data. Available at: http://www.earss.rivm.nl
E faecium VancoR en Europe 2005 (EARSS) Pas de données < 1 % 1 à 5 % 5 à 10 % 10 à 25 % 25 à 50 % > 50 % EARSS data. Available at: http://www.earss.rivm.nl
Maitrise des BMR • Limiter l’apparition des BMR : • Bon usage des antibiotiques : le bon Atb à la bonne dose, au bon moment • Limiter l’utilisation des ATB, à l’hôpital et en ville
Maitrise des BMR • Limiter la diffusion des BMR • Précautions standard • +/- précautions complémentaires • Dépistage • Signalement • Utilisation des SHA
Exemple de BMR : E coli BLSE : Diminution du Ø d’inhibition « bouchon de champagne » sauvage
Exemple de BMR :P aeruginosa sauvage Multi R
Coût des IAS • Coût humain : • 5 à 10 % des patients hospitalisés • ≈ 4000 DC par an en France • Coût économique • Direct : 300 à 700 M € / an • 75 % : ↑ hospitalisation • 20 % : antibiotique • 5 % : biologie • Indirect ?
Surveillance épidémiologique • Définition: Système d ’information consistant à collecter, analyser et interpréter des données dans le cadre de programmes de prévention. • BUTS : Il est utilisé comme outil d’évaluation et de réduction du risque infectieux. Il permet de définir des objectifs quantifiés de prévention
Programme de prévention • Étape diagnostic = identification du problème (surveillance) • Étape « Thérapeutique » : mise en place de mesures correctives, protocoles, formations… • Étape de suivi : • Audit : évaluation des pratiques • surveillance des IN : évaluation des résultats
Pourquoi surveiller • détecter et quantifier un risque • Détecter les événements inhabituels = outil d’alerte • Détecter les dérives = outil de vigilance • Évaluer les mesures mises en place = outil d’évaluation • définir des priorités, des objectifs • améliorer la qualité des soins • Sensibiliser l’ensemble du personnel
Comment surveiller les IAS • Indicateurs simples et pertinents • Méthode rigoureuse : • Définir la période : continue, discontinue • Avoir un (des) référentiel(s) • Définir : • les IN surveillées • Les actes à risque • Les patients • La population de l’étude (numérateur)…
Les enquêtes • Prévalence : • Photographie à un instant (réservoir) • Enquête « un jour donné » = transversale • Incidence : • Film (durée) • Évolution = longitudinale
Les enquêtes • Taux de prévalence = nbre de cas / nbre patients présents X 100 • Taux d’incidence = nbre de Nx cas / nbre JH X 1000 (ou nbre de patients présents X 100) t1 t0 P P = 2/4 I = 3/7
prévalence • Enquête un jour donné, transversale • Inclus tous les cas « actifs » • Peu précise, estimat° des IN • Ne permet pas de voir les bouffées épidémiques • Facile à mettre en œuvre • sensibilise
incidence • Surveillance longitudinale : au moins 3 mois ou 100 patients inclus • Détermination plus précise des IN • Bouffées épidémiques • Identification des facteurs de risque • Très lourde, temps +++
réseaux • Surveillance globale • Surveillance ciblée sur une population à risque ou un facteur de risque : • Ex : taux d’incidence des IU rapporté à 100 jours de sondage • Ex : prévalence des ISO / 100 patients opérés • Participation à un réseau de surveillance (CCLIN SE) : BMR, réa, bactériémies, mater, dialyse, ISO, AES… • Méthodologie • Comparaison • Transparence