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D?finition du m?dicament. Article L115 du Code la Sant? PubliqueOn entend par m?dicament toute substance ou composition pr?sent?e comme poss?dant des propri?t?s curatives ou pr?ventives ? l'?gard des maladies humaines ou animales , ainsi que tout produit pouvant ?tre administr? ? l'homme ou ? l'a
E N D
1. Pharmacologie Science des drogues
Etude des médicaments
2. Définition du médicament Article L115 du Code la Santé Publique
On entend par médicament toute substance ou composition présentée comme possédant des propriétés curatives ou préventives à l’égard des maladies humaines ou animales , ainsi que tout produit pouvant être administré à l’homme ou à l’animal en vue d’établir un diagnostic médical ou de restaurer, corriger ou modifier les fonctions organiques.
3. Fonction du médicament Fonction thérapeutique
Fonction préventive: individuelle ou collective
Fonction curative: étiologique, substitutive, symptomatique
Fonction diagnostique
4. Origine des médicaments Origine végétale ( morphine, mucilage…)
Origine animale
Les hormones, les enzymes, les insulines
Les excipients pharmaceutiques
Origine synthétique: synthèse ou hémisynthèse
Origine biogénétique
Méthode de génie génétique
5. Dénomination des Médicaments Un nom chimique
Une DCI ou dénomination commune internationale
Un nom de marque ou de spécialité
6. Prescription et délivrance Rédaction de l’ordonnance par un médecin
Individuelle: nom et prénom du patient
Age et poids pour les enfants
Durée du traitement
Délivrance de l’ordonnance par un pharmacien ou un préparateur ( sauf certains médicaments)
Prescriptions limitées pour certains médicaments
7. Dénomination Règlementation Médicaments liste I
Médicaments liste II
Médicaments stupéfiants
Règle des 7, 14, 28 jours
Médicaments à prescription particulière
8. Dictionnaire VIDAL Résumé des caractéristiques d’un produit ou RCP
Données cliniques
Propriétés pharmacologiques
Données pharmaceutiques
Posologies
Mode d’emploi
Contre -indications
10. Eléments de pharmacocinétique Devenir du MD dans l’organisme à partir de son administration
Voie d’administration la plus adaptée
Posologie efficace et non toxique
Marge thérapeutique de certains MD
Rythme d’administration
Surveillances biologique et clinique
Recherche de formes galéniques nouvelles
11. Eléménts de pharmacocinétiques Etapes physiologiques
Absorption
Distribution
Métabolisation
Elimination
12. PharmacocinétiqueAbsorption Transfert du principe actif de son lieu d’administration dans le sang
Voies d’administration
VO,IV,nasal,perlingual,pulmonaire…..
13. PharmacocinétiqueDistribution Distribution du sang aux différents tissus
Principe actif dans le sang sous 2 formes
Forme libre = forme active
Forme liée aux protéines plasmatiques pouvant entrainer des interactions médicamenteuses par phénomènes de compétition
Cas des AVK……….
14. PharmacocinétiqueMétabolisation But
Rendre les PA liposolubles suffisamment hydrosolubles pour permettre leur élimination par les urines ou la bile
Transformation du PA en métabolites grace au foie sous l’effet d’enzymes spécifiques
15. PharmacocinétiqueMétabolisationinteractions médicamenteuses
Les systèmes enzymatiques
50 CYT P450 dans foie et intestin
L’induction enzymatique
L’inhibition enzymatique
17. Systèmes enzymatiques Inducteurs
Phénobarbital
Carbamazépine
Rifampicine
Corticoïdes
Barbecue
Griséofulvine
Alcool faible dose Inhibiteurs
Macrolides
Dextropropoxyphène
Conazolés
Cimétidine
Fluoxétine,fluvoxamin
Nelfinavir
Jus de pamplemousse
Alcool forte dose
18. PharmacocinétiqueElimination Directement par le rein principal organe d’excrétion
Soit le plus souvent après métabolisation particulièrement par le foie ( bile )
Elimination dans lait maternel
Poumons, glandes salivaires,glandes sudoripares
19. PharmacocinétiqueElimination Paramètres d’élimination
Demi-vie : temps nécessaire pour que la quantité de principe actif présent dans l’organisme ait diminué de moitié
Notion de clairance
S’applique à un organe(rein, foie…)
Volume de sang que cet organe peut épurer d’une substance donnée par unité de temps
20. Voies d’administration des médicaments Voies d’administration immédiates ou parentérales
Effet thérapeutique très rapide
Intolérance du md par VO
Inactivation du md par les acides de l’estomac
Pas de passage hépatique
IV,IM,SC,ID……
21. Voies d’administration des médicaments Voies d’administration médiates
Digestives
Perlinguale, orale,rectale
Pulmonaire
aérosols
Cutanée
Muqueuses
Nasale,oculaire,vaginale,utérine
23. Les Antibiotiques
24. AntibiotiquesNotions de bactériologie Classification des germes
Les virus
Les bactéries: une seule cellule sans noyau
Cocci(staphylocoques,gonocoque)
Bacilles(bacille diphtérique,entérobactéries)
Spirochètes
Chlamydia et rickettsie
Les champignons microorganismes agents de mycoses
La découverte des ATB a constitué une véritable révolution dans le domaine des maladies infectieuses.
L’antibiothérapie a sauvé un très grand nombre de vies et on a cru que les maladies infectieuses seraient un jour toutes jugulées: à tort
Mais l’apparition et l’extension rapide du phénomène de résistance aux ATB a assombri ce tableau:
Les ATB perdent de leur efficacité et les maladies que l’on croyaient maitrisées réapparaissent.
Les BACTERIES appartiennent au vaste ensemble des microbes qui comprennent: virus, champignons et parasites. Elles sont constituées d’une seule cellule dépourvue de noyau,contiennent un seul chromosome qui se présente sous forme d’un long filament d’ADN.
Les bactéries pathogènes sont à l’origine de multiples maladies infectieuses et en 1995 responsables de 17millions de décès dans le monde.
Les ATB sont des substances naturelles produites par des bactéries du sol et certains champignons qui à faible concentration agissent sur d’autres bactéries sans être toxique pour l’homme.
Pour se protéger de l’action des ATB, les bactéries ont du développer des mécanismes de résistance.
Premiers agents antibactériens= sulfamides en 1937
Premier ATB découvert en 1928 par Fleming et introduit en thérapeutique en 1941: la PENICILLINE G produite par un champignon qui avait contaminé une culture de laboratoire.
1er ANTITUBERCULEUX efficace= LA STEPTOMYCINE en 1943 puis de nouvelles familles d’ATB sont apparues.
VIRUS: petites particules invisibles au MO
1 seul type d’acide nucléique
ne se x qu’à l’intérieur des cellules vivantesLa découverte des ATB a constitué une véritable révolution dans le domaine des maladies infectieuses.
L’antibiothérapie a sauvé un très grand nombre de vies et on a cru que les maladies infectieuses seraient un jour toutes jugulées: à tort
Mais l’apparition et l’extension rapide du phénomène de résistance aux ATB a assombri ce tableau:
Les ATB perdent de leur efficacité et les maladies que l’on croyaient maitrisées réapparaissent.
Les BACTERIES appartiennent au vaste ensemble des microbes qui comprennent: virus, champignons et parasites. Elles sont constituées d’une seule cellule dépourvue de noyau,contiennent un seul chromosome qui se présente sous forme d’un long filament d’ADN.
Les bactéries pathogènes sont à l’origine de multiples maladies infectieuses et en 1995 responsables de 17millions de décès dans le monde.
Les ATB sont des substances naturelles produites par des bactéries du sol et certains champignons qui à faible concentration agissent sur d’autres bactéries sans être toxique pour l’homme.
Pour se protéger de l’action des ATB, les bactéries ont du développer des mécanismes de résistance.
Premiers agents antibactériens= sulfamides en 1937
Premier ATB découvert en 1928 par Fleming et introduit en thérapeutique en 1941: la PENICILLINE G produite par un champignon qui avait contaminé une culture de laboratoire.
1er ANTITUBERCULEUX efficace= LA STEPTOMYCINE en 1943 puis de nouvelles familles d’ATB sont apparues.
VIRUS: petites particules invisibles au MO
1 seul type d’acide nucléique
ne se x qu’à l’intérieur des cellules vivantes
25. Notions de bactériologie Défenses naturelles
La phagocytose
Intervention des globules blancs
La fabrication d’anticorps
Par des cellules spécialisées: les lymphocytes PHAGOCYTOSE: LES GB DU SANG PEUVENT DETRIURE LES GERMES PATHOLOGIQUES
PHAGOCYTOSE: LES GB DU SANG PEUVENT DETRIURE LES GERMES PATHOLOGIQUES
26. Notions de bactériologieDéfinitions Germes saprophytes et pathogènes
Infections communautaires et nosocomiales TOUT INDIVIDU HEBERGE DE NOMBREUX GERMES SUR LA PEAU , LES MUQUEUSES ET L’INTESTIN.
Ces germes qui vivent en bonne entente avec l’organisme sont dis SAPROPHYTES
Certains sont toujours pathogènes
Un germe saprophyte peut devenir pathogène à l’occasion d’un déséquilibre de la flore normale ( traitements antibactériens ou en cas de déficit immunitaire par exemple)TOUT INDIVIDU HEBERGE DE NOMBREUX GERMES SUR LA PEAU , LES MUQUEUSES ET L’INTESTIN.
Ces germes qui vivent en bonne entente avec l’organisme sont dis SAPROPHYTES
Certains sont toujours pathogènes
Un germe saprophyte peut devenir pathogène à l’occasion d’un déséquilibre de la flore normale ( traitements antibactériens ou en cas de déficit immunitaire par exemple)
27. Antibiotiques Historique
1928 observation de Flemming:la Penicilline G produite par un champignon ayant contaminé une culture de laboratoire
1941 La pénicilline fait son apparition en thérapeutique
1943 la streptomycine premier antituberculeux
28. AntibiotiquesCaractéristiques Origine naturelle, produites par des bactéries du sol et certains champignons
Origine semi-synthétique
Origine synthétique
29. Antibiotiquescaratéristiques Un Atb agit à un niveau précis
Sur certaines structures
Sur des réactions métaboliques
Cible spécifique: la bactérie
Toxicité sélective
30. Antibiotiquesmécanisme d’action Inhibition de la synthèse de la paroi bactérienne (penicillines)
Altération de la membrane cytoplasmique
Inhibition de la synthèse des protéines (streptomycine) ( tetracyclines)
Inhibition de la synthèses des acides nucléiques ( quinolones)
31. Antibiotiques5 catégories 1- inhibiteurs de la synthèse de la paroi bactérienne
les béta- lactamines
Pénicillines et céphalosporines
Fosfomycine
Glycopeptides
bacitracine
32. Antibiotiques 2- Antibiotiques actifs sur les enveloppes membranaires
Polymixines
Gramicidines et tyrocydine
33. Antibiotiques 3- Antibiotiques inhibiteurs des synthèses protéiques (ribosomes)
Aminosides
Macrolides, lincosamides,streptogramines
Tétracyclines
Chloramphénicol
Acide fusidique
34. Antibiotiques 4- Antibiotiques inhibiteurs des acides nucléiques
Rifamycines
quinolones
novobiocine
5-nitroimidazoles
nitrofuranes
35. Antibiotiques 5- Antibiotiques inhibiteurs de la synthèse des folates (métabolisme énergétique de la bactérie)
Sulfamides
Triméthoprime
associations sulfamides-triméthoprime
36. Antibiotiquesmesure de l’action d’unantibiotique en fonction de son spectre d’activité
Spectre large
Spectre limité
Spectre étroit L’étendue de l’activité antibactérienne d’un ATB définit son spectre. Plus un ATB détruit de types de bactéries différentes, plus son spectre est large.L’étendue de l’activité antibactérienne d’un ATB définit son spectre. Plus un ATB détruit de types de bactéries différentes, plus son spectre est large.
37. AntibiotiquesDéfinitions Concentration minimale inhibitrice ou CMI
plus petite concentration d’ATB qui inhibe toute culture visible après 18 heures de culture à 37°C
38. ANTIBIOTIQUESDéfinitions Antibiotique bactériostatique
inhibe ou ralentit la croissance bactérienne. Son élimination est assurée par des processus de défense de l’organisme
Antibiotique bactéricide
détruit totalement les germes
39. AntibiotiquesDéfinitions Effet antagoniste
Atb bactériostatique + Atb bactéricide
Addition d’effets
Recherchée: synergie avec 2 Atb
Non recherchée: augmentation des effets indésirables
40. AntibiotiquesRésistance
Définition
Croissance en présence d’une concentration d’Atb supérieure à la concentration qui inhibe normalement les souches sensibles de l’espèce
41. AntibiotiquesRésistance FATALE illusion! Véritable MENACE!
Résistantes du jour au lendemain!
Multirésistances!
Nombre croissant d’échecs thérapeutiques
Grands pouvoirs d’adaptation des bactéries
Situation pouvant devenir critique!
42. Antibiotiquesrésistance En 20 ans la consommation d’Atb a doublé
Prescription à grande échelle et inapropriée
Traitements trop courts, trop longs,et mauvais dosages
Recours intensifs à des Atb dans l’élevage animal industriel
43. Antibiotiquesrésistance Mécanismes mise en jeu par la bactérie
Bloquer l’Atb et l’empécher de pénétrer dans sa structure (perméabilité)
Excréter l’Atb qui a réussi à pénétrer mais sans pouvoir agir
Modifier la cible que cherchait à atteindre l’Atb
Inactivation de l’Atb par une enzyme
44. Antibiotiquesrésistance Comment une bactérie devient-elle résistante?
Sur le plan génétique
Par mutation sur le chromosome bactérien
(la résistance est transmise à la descendance)
Acquisition par la bactérie d’une information génétique provenant d’une autre bactérie déjà résistante ( résistance transmise d’une bactérie à une autre)
45. AntibiotiquesSensibilité et résistance Classification des bactéries en fonction des résultats de l’antibiogramme en
Espèces sensibles
Espèces résistantes
Espèces modérément sensibles
Inconstamment sensibles voire effet imprévisible
ANTIBIOGRAMME: TECHNIQUE DE LABO POUR DETERMINER LA SENSIBILITE D’UNE BACTERIE.
Méthode: diffusion en gélose: un disque en buvard imprégné d’ATB est déposé dans une boite de gélose où pousse une culture de germes à étudier. L’ATB se diffuse dans la gélose et s’il est actif sur le germe inhibe la croissance de celui-ci en suivant un cercle concentrique plus ou moins grand selon la sensibilité du germe à l’antibiotique en question. .Cet examen se fait avec plusieurs disques contenant des ATB différentsANTIBIOGRAMME: TECHNIQUE DE LABO POUR DETERMINER LA SENSIBILITE D’UNE BACTERIE.
Méthode: diffusion en gélose: un disque en buvard imprégné d’ATB est déposé dans une boite de gélose où pousse une culture de germes à étudier. L’ATB se diffuse dans la gélose et s’il est actif sur le germe inhibe la croissance de celui-ci en suivant un cercle concentrique plus ou moins grand selon la sensibilité du germe à l’antibiotique en question. .Cet examen se fait avec plusieurs disques contenant des ATB différents
46. Antibiotiquescritères de choix Nature du germe
Sensibilité de la bactérie déterminée par antibiogramme
Localisation de l’infection
Mode d’administration
Posologie et durée du traitement
Contre-indications du médicament
47. Antibiotiquescritères de choix Effets indésirables
Ecologie microbienne (spectre)
Coût du traitement
48. AntibiotiquesCritères de choix Contre-indications
Allergie
IR pour les Atb éliminés par voie urinaire
IH pour les Atb éliminés par le foie
Grossesse et allaitement
Nourrissons
IAM
49. AntibiotiquesCritères de choix Effets indésirables
Réactions allergiques
Démangeaisons, éruptions cutanées, oedèmes, voire un état de choc rare
Troubles digestifs
Par destruction de la flore intestinale d’où l’émergence de mycoses
50. Antibiotiquesconclusion Médicaments destinés aux infections bactériennes, inefficaces sur les virus
Grand choix mais des échecs parfois dus à la résistance de certaines bactéries
CLINS = comités de lutte contre les infections nosocomiales surveillent son évolution en milieu hospitalier
51. Médicaments de la coagulation
52. Médicaments de le Coagulation Rappels Physiologiques de l’Hémostase
53. Médicaments de la coagulation Numération formule sanguine – NFS
Globules rouges
Globules blancs
Plaquettes (témoin de la coagulation)
Dernière étape de la coagulation
Fibrinogène ? fibrine (caillot) ? lyse du caillot
thrombine plasmine
GR = 3.8 5.8
GB = 4 à 10 000
PLAQUETTES = 150 000 à 450 000
Fibrinogène = protéine soluble
Fibrine = protéine insoluble
GR = 3.8 5.8
GB = 4 à 10 000
PLAQUETTES = 150 000 à 450 000
Fibrinogène = protéine soluble
Fibrine = protéine insoluble
54. Médicaments de la CoagulationDéfinitions Thrombose: formation d’un caillot
Embolie: migration d’un caillot à point de départ artériel ou veineux
Artériel: hémiplégie à partir de la carotide
Veineux: embolie pulmonaire à partir du réseau saphène (migration du caillot au niveau de l’artère pulmonaire)
Les thromboses sont veineuses ou artérielles
55. Médicaments de la coagulationRappels physiologiques de l’hémostase Coagulation
Changement d’état physique du sang
Passage de l’état liquide à celui de gel résistant: le caillot
Plusieurs mécanismes successifs lors d’une lésion:
Temps vasculaire: vasoconstriction
Temps plaquettaire: agrégation de plaquettes
Temps plasmatique: formation d’un caillot de fibrine
56. Médicaments de la coagulationLes thromboses veineuses Obstruction de la veine par le caillot ou phlébite
Membres chauds augmentés de volume
Jambes +++
Douleur sur le trajet de la veine
Tachycardie
57. Médicaments de la coagulationLes thromboses veineuses 3 grands facteurs la favorisent:
Stase veineuse: alitement,compression axe veineux
Altération de la paroi veineuse (valvules)
Hypercoagulabilité (déficit antithrombine III, protéine C, protéine S)
Circonstances favorisantes
immobilisation
58. Médicaments de la coagulationLes thromboses veineuses voyage
Obésité
Age > 40ans
Période post opératoire
Grossesse, contraception orale, THS
Cancers
Anomalies biologiques congénitales ou acquises de l’hémostase
59. Médicaments de la coagulationLes thromboses artérielles Obstruction de l’artère par le caillot ou plaque d’athérome
Membre froid et décoloré
Circonstances favorisantes
Tabac
Perturbation du métabolisme des lipides
Hypertension artérielle
60. Médicaments de la coagulationThromboses Les anticoagulants sont destinés
à prévenir la thrombose
à limiter son extension, son aggravation
ne dissolvent pas les caillots mais empêchent la formation de nouveaux caillots.
61. Médicaments de la coagulation héparines et pentasaccarhide
Héparines standards ou non fractionnées HNF (Calciparine R)
Héparines fractionnés de bas poids moléculaires HBPM
Pentasaccarhide (Fondaparinux)
62. Médicaments de la coagulationHéparines Substance anticoagulante naturelle(foie)
HNF et HBPM sont des anticoagulants à action rapide
Utilisées dans le traitement prophylactique et curatif des thromboses veineuses profondes Recherche a pour but: conserver l’activité antithrombotique de l’héparine tout en réduisant le risque hémorragique et celui de thrombopénie immunoallergique;
Thrombopénie: diminution des plaquettes en dessous de 150 000/mm3
Efficacité des HBPM est au moins identique à celle de HNF, leur tolérance semble meilleure, ajustements posologiques rarement nécessaires et la surveillance biologique allégée
Recherche a pour but: conserver l’activité antithrombotique de l’héparine tout en réduisant le risque hémorragique et celui de thrombopénie immunoallergique;
Thrombopénie: diminution des plaquettes en dessous de 150 000/mm3
Efficacité des HBPM est au moins identique à celle de HNF, leur tolérance semble meilleure, ajustements posologiques rarement nécessaires et la surveillance biologique allégée
63. Médicaments de la coagulationHéparines Utilisation
administration par voie IV ou SC
Pas d’effet anticoagulante par VO
IV: en discontinue(toutes les 4,6,12h) ou en continu avec une seringue électrique
SC: au niveau de la ceinture abdominale
Ne pas administrer en IM
64. Médicaments de la coagulationHéparines Actions pharmacologiques
Action anticoagulante
Action antithrombotique
Pharmacocinétique
Métabolisées au niveau du foie
Ne traverse pas le placenta
Ne passe pas dans le lait
65. Médicaments de la coagulationHéparines Indications thérapeutiques
À titre préventif et curatif
Traitement préventif de la maladie thrombo-embolique
En chirurgie à risque modéré ou élevé (orthopédique ou gynécologique)
Traitement des thromboses veineuses profondes constituées
Traitement de l’angor instable et de l’infarctus du myocarde
66. Médicaments de la coagulationHéparines Indications thérapeutiques (suite)
Prévention de la coagulation du circuit de la coagulation extracorporelle au cours des dialyses
67. Médicaments de la coagulationHéparines Surveillances des traitements hépariniques
HBPM : NFS, plaquettes avant le traitement puis 2 fois par semaine pendant 3 semaines puis 1 fois par semaine
HNF: NFS,plaquettes, avant traitement puis 2 fois par semaine
68. Médicaments de la coagulationHéparines Surveillances des traitements hépariniques
Toute baisse (30à50%) de la numération plaquettaire (thrombopénie)doit être prise en compte (entre le 5e et 21e jour)
Contrôle immédiat de cette numération
Suspension du traitement héparinique
Relais par AVK si possible
69. Médicaments de la coagulationHéparines Effets indésirables
Hémorragiques
Dus soit à un surdosage,soit à une maladie associée soit à
une IAM
Mineurs: ecchymoses,épistaxis,gingivorragies
Graves: hématomes,saignements allongés
Traitement: diminuer ou supprimer l’héparine
Retour à une coagulabilité normale en quelques heures
Injection IV de sulfate de protamine si nécessaire
70. Médicaments de la coagulationHéparines
Effets indésirables(suite)
Non hémorragiques
Allergie
Thrombopénies rares
71. Médicaments de la coagulationHéparines Contre-indications
Antécédents de thrombopénie
Pour les HBPM en traitement curatif dans IR sévère (élimination rénale – risque d’accumulation et augmentation du risque hémorragique)
Evaluation systématique de la fonction rénale chez le sujet agé
Traitement > 10 jours
LES HBPM ETANT PRINCIPALEMENT ELIMINES PAR LE REIN TOUTE ALTERATION SEVERE DE LA FONCTION RENALE PROVOQUE UN RISQUE D’ACCUMULATION ET DONC AUGMENTE LE RISQUE HEMORRAGIQUE.
EN CAS D’ INSUFFISANCE RENALE LES HBPM SONT CI A POSOLOGIES ELEVEE EN TRAITEMENT CURATIF.
UNE HEPARINE NON FRACTIONNEE PEUT ETRE PRESCRITE CAR PAS D’INTERVENTION RENALE DANS SON ELIMINATION.LES HBPM ETANT PRINCIPALEMENT ELIMINES PAR LE REIN TOUTE ALTERATION SEVERE DE LA FONCTION RENALE PROVOQUE UN RISQUE D’ACCUMULATION ET DONC AUGMENTE LE RISQUE HEMORRAGIQUE.
EN CAS D’ INSUFFISANCE RENALE LES HBPM SONT CI A POSOLOGIES ELEVEE EN TRAITEMENT CURATIF.
UNE HEPARINE NON FRACTIONNEE PEUT ETRE PRESCRITE CAR PAS D’INTERVENTION RENALE DANS SON ELIMINATION.
72. Médicaments de la coagulationHéparines Interactions médicamenteuses(IAM)
Aspirine
Anti inflammatoires
AVK
Corticoïdes
73. Médicaments de la coagulation Pentasaccarhide ou Fondaparinux Fondaparinux ou ARIXTRA?
Anti-thrombotique uniquement
Prévention des thromboses veineuses profondes après chirurgie orthopédique
Traitement des thromboses veineuses profondes et des embolies pulmonaires aigües
74. Médicaments de la coagulation Pentasaccarhide ou Fondaparinux Effets indésirables
Hémorragies
Troubles digestifs, hépatiques et cardiovasculaires
Posologie
Fonction du risque: préventif ou curatif
Fonction du poids
75. Médicaments de la coagulationPentasaccarhide ou fondaparinux Avantages
- Pas de thrombopénie avec Arixtra?
- Pas de surveillance biologique
- Alternative à la prescription des HBPM
76. Médicaments de la coagulationAntivitamines K ou AVK Action
Ralentissent la coagulation du sang
Actifs par VO après un délai de 18 heures
Utilisés dans la prévention de la maladie thrombo-embolique en relais de l’héparinothérapie
Traitement de longue durée
77. Médicaments de la coagulationAntivitamines K ou AVK Surveillance biologique
Premier bilan de coagulation au bout de 48 heures
Équilibre biologique : 6 à 8 jours
Posologies variables d’un patient à l’autre
Mesure de l’INR toutes les 48heures pendant 6 jours puis 1 fois par semaine pendant 1 mois puis 1 fois par mois (INR entre 2 et 3)
INR cible = 2,5 dans la plupart des indications
78. Médicament de la coagulationAntivitamines K ou AVK Surveillance biologique: TP/INR
Pourquoi le TP ?
Le taux de prothrombine explore la voie extrinsèque de la coagulation et donc les facteurs II,(V),VII,X dont 3 sont vitamine K dépendants.
Le TP est donc le test de surveillance aux traitements antivitamine K
79. Médicaments de la coagulationAntivitamines K ou AVK Pourquoi l’INR
L’INR ou International Normalized Ratio est une correction mathématique du TP pour les différences de sensibilité des thromboplastines
INR=(TQ du patient/TQ témoin)puissance ISI
INR=1 correspond à un patient normal sans traitement
Standardisation des TP
80. Médicaments de la coagulationAntivitamines K ou AVK Surveillance biologique
Zone d’efficacité thérapeutique à atteindre et à maintenir défini par rapport au risque thrombo embolique
Valeurs normales sans traitement
TP= 70-100%
INR=1
SEUL l’INR DOIT ETRE REALISE POUR SURVEILLER LES TRAITEMENTS PAR AVK
81. Médicaments de la coagulationAntivitamines K ou AVK
82. Médicaments de la coagulationAntivitamines K ou AVK Effets indésirables
Accidents hémorragiques
Surdosage : posologies ou IAM
Arrêt du traitement ou si risque hémorragique injection IV de vitamine K
Accidents non hémorragiques
Hépatite
Agranulocytose
Allergie
Arrêt du traitement
83. Médicaments de la coagulationAntivitamines K ou AVK Indications thérapeutiques
Traitement de longue durée (VO)
Prévention de la maladie thrombo embolique
Prévention des embolies
84. Médicaments de la coagulationAntivitamines K ou AVK Contre – indications
Antécédents d’accidents aux AVK
Atteinte hépatique sévère
Existence d’une lésion susceptible de saigner ( angiome)
Grossesse
85. Antivitamines KPrécautions et conseils de prescription Risques hémorragiques et signes évoquant un surdosage
Ecchymoses, gingivorragies, épistaxis d’apparitions spontanées, hémorragies conjonctivales
Hématurie, douleurs lombaires, ménorragies, rectorragies, hémoptysies
TP<20% ou INR>5 = contrôle biologique rapide et CS auprès du médecin
86. Antivitamines KPrécautions et conseils de prescription A ne pas faire
Pas d’injection IM sous AVK, pas de ponctions, pas d’injections articulaires
En cas d’oubli, ne pas doubler la dose
Associations médicamenteuses ( aspirine, allopurinol, thyroxine, antibiotiques, oestrogènes…
87. Antivitamines KPrécautions et conseils Informez et éduquez votre patient
Contrôles biologiques réguliers de l’INR
l’indication pour lequel ce traitement lui a été prescrit
l’INR cible
Prendre son AVK le soir au repas
Alimentation
Riche en Vit K: oignons, choux, épinards, thé vert
Pauvre en Vit K: céréales, fruits
88. AVKPrécautions et conseils Informez et éduquez votre patient(suite)
Connaître les risques hémorragiques liés au traitement et les signes annonciateurs d’un surdosage
connaître le risque lié à l’automédication (1ère cause d’accident iatrogène)
500 000 patients sous AVK (1% de la population)
89. ANTIVITAMINES K
COUMADINE? ou warfarine
SINTROM? ou MINISINTROM?
(acénocoumarol)
PREVISCAN? ( fluindione)
90. ANTI INFLAMMATOIRES
91. Anti inflammatoires
92. AINSRappels Médicaments capables de diminuer ou de supprimer les réactions inflammatoires
Phase vasculaire initiale: chaleur, rougeur, œdème et douleur
Phase secondaire d’inflammation cellulaire ou temps cellulaire
Phase tardive de réparation
93. AINSRappels Les réactions anti inflammatoires sont sous la dépendance de médiateurs de l’inflammation: les Prostaglandines
Anti inflammatoires = inhibition de la synthèse des prostaglandines (PG)
94. AINSDéfinitions Hétérogènes par leur appartenance à 4 classes chimiques différentes
Homogènes par leurs effets:
Anti inflammatoires
Anti pyrétiques
Analgésiques
Anti agrégant plaquettaire
95. AINSMécanisme d’action
Inhibition de la synthèse des Prostaglandines
96. AINSEffets pharmacologiques Inhibition de la cyclooxygénase dont il existe 2 isomères:
La cyclooxygénase 1 ou COX 1, enzyme synthétisant les PG participant à la protection de la muqueuse gastrique
La cyclooxygénase 2 ou COX 2 , enzyme synthétisant préférentiellement les PG impliquées dans la réaction inflammatoire
97. AINSEffets pharmacologiques
AINS bloquent la Cox 1 et la Cox 2
COXIBS inhibent sélectivement la Cox 2 mais effets indésirables cardiovasculaires non négligeables
98. AINSUtilisation thérapeutique Etats inflammatoires
Rhumatologie
Traitement symptomatique de longue durée dans l’arthrose douloureuse , invalidante et dans les rhumatismes inflammatoires
Traitement symptomatique de courte durée: lombalgie, tendinite……..
Traitement de la fièvre
99. AINSEffets indésirables
Toxicité gastro duodénale
Hypersensibilité
Troubles neurologiques
Toxicité rénale
Perturbation de la fonction plaquettaire
100. AINSEffets indésirables Toxicité gastro duodénale
Principal effet indésirable des AINS
Simples nausées, épigastralgies, ulcération, hémorragies digestives
Accidents dose – dépendant
Favorisée par des antécédents de lésions digestives dont les ulcères
Toxicité fonction de la galénique, du patient, de la posologie
101. AINSEffets indésirables Hypersensibilité
Réactions cutanées: urticaire,dermatoses bulleuses, œdème de Quincke
Incidence respiratoire
Bronchospasme
Troubles neurologiques
Troubles auditifs, céphalées, vertiges, syndrome de Reye (encéphalopathie)
102. AINSEffets indésirables Toxicité rénale
Malades âgés, déshydratés ou en insuffisance rénale
augmentation de la toxicité de certains md
Perturbation de la fonction plaquettaire
Tous les AINS ont des propriétés
anti agrégant plaquettaire AU NIVEAU CARDIOVASCULAIRE
Les AINS peuvent entrainer une rétention hydrosodée:ce risque doit être pris en compte chez les patients présentant des atcd d’HTA , d’insuffisance cardiaques et d’oedèmes
AU NIVEAU RENAL
Comme d’autres md connus pour inhiber la synthèse des PG, les AINS peuvent induire une IR aigue
Attention au sujets traités par diurétiques, présentant un risque d’hypovolémie ou une altération de la fn rénale
Attention aux épisodes de gastroentérites et de déshydratation par fortes chaleurs
AU NIVEAU CARDIOVASCULAIRE
Les AINS peuvent entrainer une rétention hydrosodée:ce risque doit être pris en compte chez les patients présentant des atcd d’HTA , d’insuffisance cardiaques et d’oedèmes
AU NIVEAU RENAL
Comme d’autres md connus pour inhiber la synthèse des PG, les AINS peuvent induire une IR aigue
Attention au sujets traités par diurétiques, présentant un risque d’hypovolémie ou une altération de la fn rénale
Attention aux épisodes de gastroentérites et de déshydratation par fortes chaleurs
103. AINSInteractions médicamenteuses 1/Associations déconseillées
Anticoagulants
Héparine
DIU
2 AINS, aspirine
Hypoglycémiants
Lithium 2/Précautions d’emploi
Diurétiques (IR)
Antihypertenseurs
Béta bloquants
104. AINS/COXIBBon usage des AINS Avant de prescrire
Evaluer le risque digestif
Antécédents d’ulcère gastroduodénal ou d’effets indésirables sous AINS
Spécifiques des coxibs:
Évaluation du risque cardiovasculaire (antécédents récents d’infarctus du myocarde et d’AVC)
105. AINS/COXIBSBon usage des AINS Lors de la prescription:
Respect des indications et des posologies
Pas de traitement systématique au long cours
Respect des contre-indications
Ulcère gastro duodénal évolutif
Saignement gastro intestinal
Début du 6iéme mois de grossesse
106. AINS/COXIBSBon usage des AINS Précautions d’emploi
Pas de coprescriptions: 2 AINS ou AINS+Coxib ou AINS+ aspirine
Prendre en compte le risque hémorragique si associé à un anticoagulant ou un antiagrégant plaquettaire
Pas de prescription en cas d’insuffisance rénale
107. AINS/COXIBSBon usage des AINS Lors de la prescription – spécifique des Coxibs
Uniquement dans arthrose et polyarthrites rhumatoïdes
CI au cours de la grossesse
AINS+COXIBS jamais
Continuation du traitement antiagrégant plaquettaire conjointement
108. AINS/COXIBSBon usage des AINS Surveillance du traitement
Rechercher les effets indésirables surtout digestifs imposant l’arrêt du traitement par AINS classiques
Evaluation du risque cardiovasculaire avant et pendant le traitement en cas de prescription de Coxibs
109. AINS/COXIBSConseils pratiques Au moment de la délivrance
Médicaments pas anodins
Nombreuses interactions
Efficacité et tolérance
Variable selon les molécules
Tolérance individuelle
Prise médicamenteuse au milieu du repas, ou avec un IPP
110. AINSUtilisés par voie générale Arylcarboxyliques
Surgam*, Voltarène*, Biprofénid*, Apranax*
Fénamates
Nifluril*
Oxicams
Mobic*, Feldène*
Anti cox 2
Celebrex*
111. CORTICOÏDESGénéralités Anti-inflammatoires stéroïdiens ou corticostéroïdes
Hormone naturelle (cortisone) synthétisée par les glandes surrénales, isolée en 1930
Molécules synthétisées utilisées pour leurs effets immunosuppresseurs et anti-inflammatoires
112. Corticoïdespropriétés pharmacologiques
Anti-inflammatoires
Immunosuppresseurs
Antiallergiques
113. CorticoïdesPropriétés pharmacologiques Anti-inflammatoires
Agissent à tous les stades de l’inflammation, inhibant toutes les phases du processus inflammatoire quelque soit la cause( chimique,traumatique, infectieuse, immunologique)
Effet spectaculaire sur l’inflammation locale
( rougeur, chaleur, douleur)
Effet spectaculaire sur les signes généraux
( fièvre, VS)
114. CorticoïdesPropriétés pharmacologiques Immunosuppresseurs
Diminuent la réponse immunitaire de l’organisme
Conséquences:
Contre-indication en cas d’infection
Indication dans les greffes d’organes pour éviter le rejet
Utilisés dans les maladies auto immunes
115. CorticoïdesPropriétés pharmacologiques Antiallergiques
Médicament antiallergique très puissant
Formes pharmaceutiques
Comprimés, injectables, crèmes, pommades aérosols, collyres
116. CorticoïdesEffets pharmacologiques Traitements courts
< à 1 semaine même à forte dose peu de risque d’effets indésirables – pas de régime -
Traitements longs
> à 15 jours et à fortes doses
Développement d’effets indésirables dont les effets métaboliques
régime
117. CorticoïdesEffets indésirables Effets métaboliques généraux
Effet immunosuppresseur
Freination hypophysaire
Troubles digestifs
Troubles oculaires
Troubles neuropsychiques
Troubles endocriniens
118. CorticoïdesEffets indésirables Effets métaboliques généraux
Redistribution des graisses: obésité face, cou, tronc
Hyperglycémiant et donc diabétogène
Augmentation du catabolisme protéique avec une fonte musculaire, une diminution de la trame protéique de l’os et une fragilité osseuse
119. CorticoïdesEffets indésirables Effets métaboliques généraux(suite)
Fuite calcique avec déminéralisation osseuse l’ostéoporose est une complication majeure de la corticothérapie
Fractures et tassements vertébraux
Effets minéralocorticoïde: rétention hydrosodée (œdème et hypertension) et fuite urinaire du potassium
120. CorticoïdesEffets indésirables Effet immunodépresseur
Vérifier l’absence de toute infection
Freination hypophysaire
Risque d’insuffisance surrénalienne lors d’un traitement prolongé
Troubles digestifs
Nausées, vomissements
Ulcérogène en association avec un AINS
121. CorticoïdesEffets indésirables Troubles oculaires
Risque d’aggravation si existence d’une infection préalable
Troubles neuro psychiques
Effets stimulant, euphorie, troubles du sommeil, état dépressif possible à l’arrêt du traitement
Troubles endocriniens: aménorrhée et retard de croissance chez l’enfant
122. CorticoïdesConseils lors de la prescription Régime désodé strict
Inutile pour une corticothérapie < 15 mg par jour
Apport de potassium inutile pour une corticothérapie < 15 mg par jour
Régime pauvres en glucides rapides
Régime riche en protéines
123. CorticoïdesConseils lors de la prescription Apport calcique suffisant alimentaire ou médicamenteux
Maintien d’une activité physique
Prévention des accidents digestifs pas systématique mais en cas de forte dose préférable
124. CorticoïdesTraitements Prednisone 1mg, 5mg, 20mg comprimés
Cortancyl*
Prednisolone 5mg, 20mg comprimés
Solupred*
Traitement d’attaque:0,35 à 1,2mg/kg/jour
Traitement d’entretien: 5 à 15mg/jour
Maladies inflammatoires 0,75 à 1,2mg/kg/jr
125. CorticoïdesTraitements Equivalence entre prednisone et prednisolone
Dose quotidienne en 1 seule fois le matin
Dès amélioration, diminution progressive des doses
Traitement court < 10 jours: peu de risque d’effets indésirables même à forte dose
Traitement long > 10 jours: effets indésirables +++ : régime et diminution progressive des doses
126. CorticoïdesUtilisation thérapeutique Traitement substitutif de l’insuffisance corticosurrénalienne
Traitement anti-inflammatoire et/ou immunosuppresseur
Traitement antiallergique en cas d’urgence
127. Corticoïdescontre - indications Infections non contrôlées
Tuberculose
Infections virales ( zona, grippe, varicelle, herpès)
Ulcère en poussée
Diabète, hypertension, insuffisance rénale
Grossesse 1er trimestre
128. CorticoïdesInteractions médicamenteuses Associations déconseillées
Médicaments donnant des torsades de pointe
Précautions d’emploi
Aspirine, anticoagulants oraux, hypokaliémiants, insulines, antidiabétiques oraux
A prendre en compte
Antihypertenseurs, vaccins vivants atténués
129. CorticoïdesVoies d’administration La plus couramment utilisée: IM
Voie IV pour les urgences
Voie orale en prise unique le matin
Voie locale (crèmes, pommades, lotions, gels) effet de passage systémique
Collyres, gouttes, sirop
130. CorticoïdesBon usage des corticoïdes Résultats spectaculaires mais avec un effet rebond si arrêt brutal d’un traitement de longue durée à forte dose ( diminution progressive)
Risque de candidoses ( se rincer la bouche quand corticoïdes par voie inhalée)
Risques infectieux toujours possibles
131. La douleuret ses médicaments LUTTE CONTRE LA DOULEUR: VOLONTE ETHIQUE ET HUMANISTE
CHAQUE ETRE HUMAIN A FAIT L’EXPERIENCE DE LA DOULEURLUTTE CONTRE LA DOULEUR: VOLONTE ETHIQUE ET HUMANISTE
CHAQUE ETRE HUMAIN A FAIT L’EXPERIENCE DE LA DOULEUR
132. Les douleursDéfinitions La douleur
La comprendre, identifier sa cause, les moments où elle survient, l’évaluer…
Une sensation = stimulus nocif
Une émotion désagréable
Caractère pluridimensionnelle de la douleur
La souffrance
Réactions engendrées par la douleur mettant en jeu des mécanismes affectifs, intellectuels et instinctifs
La douleur: expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à une lésion tissulaireréelle ou potentielle ou décrites en terme d’une telle lésion
La douleur est une plainte extrêmement fréquente, sans parralélisme avec l’intensité des lésions originelles.La douleur: expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à une lésion tissulaireréelle ou potentielle ou décrites en terme d’une telle lésion
La douleur est une plainte extrêmement fréquente, sans parralélisme avec l’intensité des lésions originelles.
133. Les douleursDéfinitions La douleur totale
Anxieté
Douleurs somatiques
Colère
Dépression
« la douleur est ce que le malade affirme qu’elle est et non ce que les autres croient qu’elle devrait être »
134. La douleurLes différents types de douleurs Douleurs liées à des excès de nociception
Douleurs neuropathiques ou de désafférentation
Douleurs idiopathiques
Douleurs d’origine psychogène
135. La douleurLes différents types de douleurs Douleurs par excès de nociception
Stimulation excessive des récepteurs périphériques
Les plus fréquentes
Douleurs aiguës, mécaniques ( fractures), infectieuses, dégénératives, ischémique( angine de poitrine), morphinosensibles
Antalgiques classiques
136. La douleurLes différents types de douleurs Douleurs neuropathiques ou de désafférentation
Lésion ou destruction d’une structure nerveuse, sur un trajet nerveux ou médullaire
Atteinte des systèmes de contrôle de la douleur
Fond douloureux permanent dès le réveil
Brûlures, troubles de la sensibilité, picotements, hypoesthésie ou hyperesthésie
137. La douleurles différents types de douleurs Douleurs neuropathiques ou de désafférentation ( suite)
Douleurs des amputés, douleurs postzostériennes, névrite
Peu sensibles aux antalgiques classiques, pas sensibles à la morphine
Antiépileptiques, antidépresseurs, neurostimulation
138. La douleurLes différents types de douleurs Douleurs idiopathiques
Typiquement : douleurs abdominales récurrentes
Bilan puis diagnostic d’élimination
Antalgiques classiques
139. La douleurLes différents types de douleurs Douleurs d’origine psychogène
Somatisation
Reconnu après un bilan complet
Pas de lésion précise, douleur atypique variable en intensité et en fréquence
Antalgiques classiques et thérapeutiques non médicamenteuses (relaxation……….)
140. La douleurDiagnostic Signal d’alarme sur un dysfonctionnement de l’organisme
Aide le médecin à faire le diagnostic
Douleur aigüe
Apparition brutale, un signal d’alarme avec un commencement et une fin, d’intensité modérée à forte
141. La douleurDiagnostic Douleur aigüe(suite)
Un retentissement sur l’appareil locomoteur
Un retentissement sur le système neurovégétatif
Une mémorisation de la douleur et ses conséquences
Douleurs dentaires, lombalgies,coliques néphrétiques, infarctus du myocarde
142. La douleurDiagnostic Douleur chronique
Au delà de 3 à 6 mois
Devient une véritable maladie avec son traitement
Sans début ni limite
Diminution de la tolérance à la douleur, le patient a tendance à tout ramener à ses douleurs
Arthrose, rhumatismes
143. La douleurInterrogatoire Sa ou ses localisations, son étendue,ses irradiations ou douleurs projetée
Son type: brûlure, élancements,décharge électrique,tiraillements, coup de poignard, fourmillements,épuisante, angoissante….
Son rythme: diurne, nocturne, été, hiver, chaud, froid, humidité
144. La douleurInterrogatoire Ses circonstances d’apparition et ses facteurs déclenchants
Les facteurs d’amélioration,de soulagement, d’aggravation
Son caractère aigüe ou chronique
Son intensité
Les conséquences sur la qualité de vie
145. La douleurInterrogatoire Les conséquences psychologiques sur l’humeur, le comportement du malade, sur l’entourage
146. La douleurEvaluation de l’intensité de la douleur Questionnaires
Echelles d’autoévaluation
Echelle verbale simple
Echelle numérique
Echelle visuelle analogique
Rapides, simples,permettent des mesures répétées afin d’étudier la réponse au traitement
147. La douleurExamen clinique Examen complet
Allongé, debout, à la marche
On note:
Les impotences fonctionnelles
Les mouvements signalant la douleur
Les attitudes antalgiques
Examen de la sensibilité cutanée
148. La douleurConduite du traitement Prescription d’antalgiques selon l’intensité de la douleur
OMS a établi une échelle et classe la douleur selon 3 paliers
A chaque palier correspond une classe d’antalgiques
Évaluation clinique régulière de l’efficacité et de la tolérance de l’antalgique
149. La douleurPaliers de l’OMS 3 paliers définis par:
Intensité de la douleur ( modérée à très sévères)
Classes d’antalgiques différentes
Association d’antalgiques de palier différent est fréquent
Douleur chronique traitement chronique
150. La douleurPalier I Antalgiques non opioïdes ou antalgiques
périphériques – douleurs faibles à modérées
151. La douleurPalier I Paracétamol
Efféralgan*, Doliprane*, Dafalgan*
Différents dosages et présentations ( adultes et enfants)
Antalgique, antipyrétique, pas anti-inflammatoire
Effets indésirables: risque d’hépatotoxicité à forte dose
152. La douleurPalier I Noramidopyrine (retiré)
ACUPAN* ou Nefopam
antalgique puissant dans les douleurs post op
EI: sueurs, somnolence, nausées, vertiges…
Spasmolytiques
Relaxant des fibres musculaires lisses des systèmes digestif et urinaire ( spasfon*)
153. La douleurPalier II Antalgiques opioïdes faibles – douleurs
modérées à sévères
154. DEXTROPROPOXYPHENE = ANTALVIC*
10 fois moins puissant que la morphine de synthèse
Efficace pendant 4 à 6h
EI: constipation, nausées, somnolence
+ Paracétamol = Diantalvic*
+ Paracétamol + Caféine = Propofan*
La douleurPalier II
155. TRAMADOL
Douleurs sévères post traumatiques
Douleurs chroniques rhumatismales
EI: vertiges, nausées, somnolence, bouche sèche, constipation, fatigue
Topalgic*
TRAMADOL + PARACETAMOL
Zaldiar*, Ixprim*
La douleurPalier II
156. OPIUM
+ Paracétamol = Lamaline*
La douleurPalier II
157. Antalgiques opioïdes forts – douleurs fortes à
très fortes, intenses
La douleurPalier III
158. MORPHINE
Libération prolongée sur 12 h
Skénan LP* gélules 10,30,60,100,200mg
Moscontin* comprimés 10,30,60,100,200mg
2 prises par 24h
Libération prolongée sur 24 h
Kapanol LP* 20,50,100
1 prise par 24h
Libération immédiate
Actiskénan*, Sévredol*
La douleurPalier III
159. La DouleurAdaptation de la Morphine Douleurs de fond soulagées correctement par une morphinothérapie LP + accès douloureux:
Augmenter la dose de base est à l’origine d’EI
On prescrira des interdoses de Morphine à la demande entre les prises à heures fixes
160. La douleurAdaptation de la Morphine Interdose de morphine
1/6 de la dose de morphine LP par jour
Permet si nécessaire d’augmenter la dose quotidienne de base: au delà de 4 interdoses recalculer la dose de morphine LP nécessaire sur 24 heures
Utile dans les douleurs instables
Délai d’action: 30 à 40 minutes
Durée d’action: 4 heures
161. La douleurPalier III FENTANYL ou Durogésic*
Dispositif transdermique 25, 50, 75, 100µg
1 patch toutes les 72h (peau saine, non pileuse)
Alternative à la VO dans les douleurs cancéreuses chroniques, intenses ou rebelles
75 à 100 fois plus puissant que la morphine
Couverture antalgique possible par de la morphine à libération immédiate pendant la période d’adaptation
162. La douleurPalier III HYDROMORPHONE ou SophidoneLP
1 prise toutes les 12h
4,8,16,24mg
Activité 7,5 fois plus puissant que la morphine
Traitement de 2ème intention dans la douleur cancéreuse en cas d’intolérance à la morphine
OXYDONE ou OxycontinLP*
Douleurs intenses d’origine cancéreuse
163. La douleurPalier III EFFETS INDESIRABLES COMMUNS
Troubles gastro-intestinaux
La constipation persiste tout au long du traitement
Prise en charge systématique par des laxatifs et des mesures hygièno-diététiques
Les nausées et les vomissements fréquents en début de traitement et disparaissent au bout de 5 à 6 jours (utilisation d’un antiémétique possible)
164. La douleurPalier III EFFETS INDESIRABLES COMMUNS
Somnolence
Survient en début de traitement et disparaît en quelques jours
La persistance ou la réapparition d’une somnolence doit faire penser à un surdosage
Confusions, hallucinations
Diminution des doses ou changement de traitement
Prurit (face et tronc)
165. La douleurPalier III EFFETS INDESIRABLES COMMUNS
Rétention urinaire
Cauchemars, sensations vertigineuses
Effets respiratoires
Effet dépresseur respiratoire: signe de surdosage
166. La douleurPalier III Dédramatiser et rassurer:le mythe!
Informer le patient que les morphiniques ont une très grande efficacité et ne conduisent à aucun phénomène de dépendance dans les contextes de maladies douloureuses
Rappeler les principaux effets indésirables et les moyens médicamenteux de les combattre
167. La douleurPalier III Accoutumance aux opioïdes
Augmentation des doses pour obtenir le même effet
Dépendance physique
Apparition d’un syndrome de sevrage à l’arrêt d’un traitement: anxiété, irritabilité, frissons, sudation, vomissements, diarrhées
Diminution progressive des doses
Assuétude
Dépendance psychologique et toxicomanie
168. La douleurPalier III Contre-indications absolues
Insuffisance respiratoire décompensée
Insuffisance hépatocellulaire sévère
Epilepsie
Alcool
Allaitement
Enfants en fonction de l’âge et des produits utilisés
169. La douleurPalier III Alternatives thérapeutiques
Accroître l’efficacité des antalgiques
Massages, kinésithérapie, balnéothérapie
Relaxation +++
Utilisations de certains antiépileptiques ou antidépresseur
Myorelaxants
Corticoïdes
170. La douleurPalier III Texte de loi
Il n’existe pas de limite supérieure pour les doses administrées tant que les effets secondaires sont contrôlés
Arrêté du 25 août JO 24 septembre 1997