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Le Sommeil Normal : définitions. Périodes récurrentes, spontanées et réversibles de : Diminution de l'activité motrice Augmentation du seuil de réponse sensoriel Diminution de la mémorisation Diminution de la continuité mentale Probabilité augmente avec la privation
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Le Sommeil Normal : définitions Périodes récurrentes, spontanées et réversibles de : Diminution de l'activité motrice Augmentation du seuil de réponse sensoriel Diminution de la mémorisation Diminution de la continuité mentale Probabilité augmente avec la privation Surviennent dans des sites et des postures propres à chaque espèce
Les Etats de Conscience La veille Le sommeil lent Le sommeil paradoxal Les limites de ces trois états sont floues Les outils permettant de les séparer sont multiples Observation des comportements : agendas de sommeil, mouvements … Electroencéphalogramme : polysomnographie
Enregistrement de l’alternance veille – sommeil : actimétrie
Aspect Quantitatif Chez l’adulte jeune Eveil + Stade 1 = 5% du TTS Stade 2 = 50% du TTS Stade 3 + 4 = SLP = 20% du TTS Sommeil Paradoxal = SP = 25% du TTS Efficacité du sommeil Temps dormi / Temps passé au lit > 85%
Fonctions Végétatives SL SP Fréquence cardiaque rég. irrég. Fréquence respiratoire rég. irrég. Pression artérielle rég. irrég. Tonus musculaire ++ -- Consommation d’O2 basse haute Réaction au CO2 = éveil -- Erection rare ++
Typologie du dormeur Courts et longs dormeurs Court dormeur < 6 h par jour Long dormeur > 10 h par jour Typologie du Soir ou du Matin Type vespéral : couche tard - lève tard Type matinal : couche tôt – lève tôt
Long dormeur Dormeur moyen Court dormeur SLP SP Stade 2 Stade 1 et éveil Structure du sommeil chez les courts et les longs dormeurs Sommeil normal Long dormeur Dormeur moyen Court dormeur Sommeil de récupération après privation de sommeil
Les Fonctions du Sommeil Sommeil Lent profond Récupération physique Synthèse protéique Sommeil paradoxal Récupération psychique Consolidation mnésique En fait : interaction des deux états dans la plupart des processus fondamentaux
Rythmes Biologiques Mesure interne du temps Anticipation des changements périodiques de l’environnement : jour / nuit Adaptation physiologique prédictive Synchronisation optimale des fonctions biologiques
Localisation de l’horloge biologique : SCN C. Gronfier – Eurosom 2005, Paris
Propriétés de l’horloge biologique 2- synchronisation par la lumière 1- rythme endogène
Maturation du Sommeil Du Nouveau-né à L’Adulte
LE SOMMEIL DE L’ADOLESCENT Au moment de la puberté : Augmentation des besoins de sommeil Modification de l’horloge interne Décalage vers des heures plus tardives du moment propice à l’endormissement avec pour conséquence des levers plus tardifs MANQUE CHRONIQUE DE SOMMEIL
MANQUE CHRONIQUE DE SOMMEIL 85% des adolescents < 8 h 1/2 de sommeil nécessaire Ils ont des rythmes de sommeil irréguliers : - Tendance à se coucher plus tard - Privation de sommeil les jours scolaires - Récupération du sommeil sur les week-ends et les vacances CERCLE VICIEUX DU SOMMEIL
COUCHER TARDIF Sieste en soirée Accumulation de la dette de sommeil Problèmes de vigilance la journée Lever tardif le week-end LE CERCLE VICIEUX DE L’ADOLESCENT Sommeil réduit la semaine Renforcement du décalage du rythme circadien Difficultés d’endormissement
Vieillissement du Sommeil De la Maturité à la Sénescence
Vieillissement du Sommeil • Sommeil stable sur 24 heures • Endormissement peu modifié • Augmentations des éveils • Diminution du sommeil lent profond • 16-25 ans : 20 % du TTS • 36-50 ans : 3.4 % du TTS • Sommeil paradoxal stable • De plus en plus matinaux
Sommeil et Age Adolescent Eveil SP 1 2 3 4 PSP Adulte jeune Eveil SP 1 2 3 4 PSP Personne âgée Eveil SP 1 2 3 4 PSP Temps (min)
Continuum de la naissance au grand âge … Nouveau-né 1 an Adulte Aînés
Augmentation de l’amplitude des rythmes (température) par l’entrainement Synchronisation
Exercice et sommeil Amélioration du sommeil > 60% VO2max Endormissement plus rapide Moins d’éveils Moins de changements de stade Augmentation de la durée du sommeil Augmentation du SOL Diminution du SP (exercice tardif) Meilleure forme au réveil
Augmentation su SLP Maintien de l’équilibre physiologique après un exercice musculaire intense Diminution de l’excitabilité musculaire Elimination des toxines Consolidation des apprentissage gestuels Evacuation de la charge thermique Sécrétion d’hormone de croissance Stimulation des défenses immunitaires Exercice et sommeil
Chez le sujet entraîné Court dormeur Pseudo-insomnie : sommeil plus profond Arrêt brutal de l’entraînement Augmentation de la durée de sommeil Moins bonne qualité : symptômes diurnes Compenser par un autre exercice Thermothérapie : perte calorique Surentraînement Insomnie d’endormissement : stress
Performance et chronobiologie Performances Meilleures : max de la température centrale Fin d’après-midi (environ 17h) Mauvaises : min température centrale Entre 3h et 4h du matin Dépend du chronotype du sujet Trop ou trop peu de sommeil : perf. Programme individuel +++