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Biotechnologie/OGM en Afrique du nord

ONU Commission Économique pour l’Afrique Réunion de groupe spéciale d’experts sur « La promotion de la Recherche et Développement (R&D) en Afrique du Nord » Rabat (Maroc), 15-17 juillet 2008. Biotechnologie/OGM en Afrique du nord

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Biotechnologie/OGM en Afrique du nord

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Presentation Transcript


  1. ONUCommission Économique pour l’AfriqueRéunion de groupe spéciale d’experts sur « La promotion de la Recherche et Développement (R&D) en Afrique du Nord »Rabat (Maroc), 15-17 juillet 2008 Biotechnologie/OGM en Afrique du nord Comment Réussir le Challenge des Biotechnologies et de la R &D en Afrique du Nord? IREKTI HOCINE Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural Institut National de la Recherche Agronomique d’ Algérie

  2. Définition Biotechnologie • "toute application technologique qui utilise des systèmes biologiques, des organismes vivants, ou des dérivés de ceux-ci, pour réaliser ou modifier des produits ou des procédés à usage spécifique". (Convention sur la diversité biologique -1992) • Les biotechnologies se réfèrent ici à l'application des cultures de tissus, des techniques immunologiques, de la génétique moléculaire et des techniques de l'ADN recombiné à tous les domaines de la production agricole et de l'agro-industrie

  3. Principaux avantages comparatifs des biotechnologies • Outil qui permet de lever certains obstacles au développement rural durable et à la sécurité alimentaire par l’augmentation de la productivité agricole • Permet une connaissance précise des ressources biologiques, leur préservation et leur valorisation • La biotechnologie peut ajouter de nouvelles dimensions aux approches intégrées existantes pour complémenter et renforcer l’efficacité des stratégies de sélection traditionnelles • Économie de temps dans les programmes de sélection et d’adaptation des espèces aux diverses contraintes (stress, maladies…) • D’accroître la qualité et la quantité des aliments et des produits de façon soutenable • Les vaccins et le matériel végétal sain produits et testés par biotechnologie sont porteurs d’un grand potentiel pour garantir la sécurité alimentaire • Les outils de diagnostic basés sur la biotechnologie peuvent aider à identifier rapidement beaucoup de micro-organismes pathogènes d’origine virale, fongique et bactérienne chez le végétale et l’animale, des fois même en plein champs • Meilleure exploitation des zones écologiques marginales par l’adaptation des espèces des races et des techniques face aux contraintes biotiques et abiotiques • La dépollution et la préservation de l’environnement (eaux usées, hydrocarbures…) • Le G8 soutient le rôle des biotechnologies pour la sécurité alimentaire mondiale et plus spécialement en Afrique (opportunité de financement)

  4. Principaux risques liés aux biotechnologies • Risques biologiques • Sécurité sanitaire des aliments sur la santé humaine et animale • Préoccupations liées à la toxicité et l’allergénicité possibles des aliments et des produits génétiquement modifiés. • Développement de résistances pathogènes et l’évolution possible incontrôlée de la résistance des organismes nuisibles • Les risques pour l’environnement sont notamment l’impact de l’introgression de transgènes dans le paysage naturel, l’impact des flux de gènes et la perte de la diversité biologique • Les effets nuisible à la santé (cancérigènes) dues à la manipulation des produits phytosanitaires spécifiques et leurs rémanence dans les sols et/ou dans produits consommés • Risques économiques et sociaux • Brevetage des gènes et la restriction de l’accès aux ressources génétiques et aux nouvelles techniques et perte de la propriété intellectuelle et le droit du savoir des paysans. • le monopole du secteur privé (multinationales), la perte des revenus des pays et/ou des agriculteurs disposant de peu de ressources et la création de dépendances Agro-économique chroniques • La perte des traditions agricoles vitaux pour les populations pauvres, comme la conservation des semences et la gestion des risques notamment liés au climat • Développement des biotechnologies pour les besoins propres des pays riche (OGM actuellement) loin des préoccupations des régions et des populations les plus nécessiteuses en terme de cultures prioritaires, de systèmes de productions agricoles et de fléaux (biotique et abiotique). • Préoccupations d’ordre social et éthique liées aux manipulations transgéniques • Le remplacement de l’agriculture traditionnelle par un système fondé uniquement sur le marché

  5. Généralités sur Afrique du Nord • Continuum géographique et géologique • Partage un héritage historique, culturel, économique et sociale • Aspire à une Unité sociale, économique et politique (UMA) • Constitue un interface naturel et reconnu entre l’Europe et l’Afrique (UPM…) • Grandes similitudes socio-agro-écologiques et climatiques • Riche bassin de biodiversité végétale et animale (similaire et/ou complémentaire entre pays) • Soumis aux mêmes problématiques agricoles dans les zones agro-écologiquement comparables (Montagnes, oasis, littorales, plaines, steppes…) • Soumis aux mêmes défis socio-économiques du développement (sécurité alimentaire, santé, eau, énergie, nouvelles technologies, changements climatiques, Biotechnologies…) • Possède des capacités Humaines (population jeune, niveau d’instruction en évolution positive…) définie par les sociologues et les économistes comme un facteur et un atout majeur au développement et à l’émergence des nations • En plus de l’agriculture, l’Af du N est Caractérisée par une diversité des ressources économiques (tourisme, artisanat, Industries, énergie…) • Zone de mutation et de vulnérabilité (climatique, sociale, économique…)

  6. Quelques postulats • Malgré les diversités des ressources et filières économiques, la majorité des analystes s’accordent à dire que : • l’Agriculture et son environnement direct restent, la pierre angulaire et la locomotive de toute possibilité d’émergence socio-économique durable de cette région • Les stratégies de développement socio-économiques ne pourront êtres concurrentielles avec les autres régions du monde, et dans les conditions actuelles du marché, qu’a la condition d’une approche consultative, cumulative et compensatoire (échanger les expériences, cumuler les atouts et compenser les faiblesses réciproquement entre partenaires de la région) • Enfin il est primordial d’unifier les efforts (regrouper les moyens et compétences, additionner les expertises, ériger les centres d’excellences et d’expertises, négocier en commun « OMC, UE, préparer des cadres juridiques concertés… » )

  7. L’Agriculture en Afrique du Nord • Afrique du Nord possède des Agricultures et non une Agriculture, ceci est vrais aussi dans les mêmes unités agroécologiques et agro-pédologiques • Elle offre une diversité de produits agricoles animales et végétales • Une diversité de systèmes de production qui nécessite des approches adaptés au cas par cas et non des programmes centralisés et homogénéisés, peu adaptés aux contraintes mais aussi aux attentes locales et régionales • Une diversité de terroirs agricoles qui bien gérés (approche intégrée et programme de développement local et spécifique) , peuvent générer une plus-value et une forte valeur ajouté car sans ou avec très peu de concurrences sur le marché international (produits du terroirs, matériel autochtones, spécifiques, agriculture biologiques…) elles peuvent aussi améliorer les revenues des populations et les stabiliser pour assurer sa reproduction économique et donc sa durabilité • Agriculture est soumises à différentes contraintes, structurelles, naturelles, biotiques et abiotiques (érosion des sols, changements climatiques, désertification, rareté de l’eau, maladies et ravageurs, manque de matériels biologiques adaptés, matériels mécanique et de production, problèmes du foncier et morcellement des exploitations …) • Cherté des intrants agricoles (semences, engrais, produits phytosanitaires…) et dépendance de l’extérieur • Soumise à la pression démographique et anthropique ( pression des autres secteurs économiques, immobilier, industrie …) et la réduction des surfaces arables • Soumise à la concurrence du marché et des espaces économiques unifiés (UE…) • Faible adoption des innovations par les utilisateurs (éleveurs, agriculteurs…)

  8. Les conséquences • Faiblesse et/ou instabilité des Rendements dans les cultures vivrières et les cultures stratégiques (Céréales, oléagineux, légumineuses à graines, fourrages, lait, viandes …) • Faibles maîtrise des maillons des filières agricoles et agroalimentaire • L’objectif de la sécurité alimentaire n’est que partiellement atteint et sa durabilité reste continuellement compromise et remise en cause par les nombreuses contraintes

  9. Les enseignements à exploiter • Une grande marge de progrès reste possible dans le développement agricole de l’Afrique du Nord • Pour cela, les biotechnologies sont non seulement un outil porteur d’espoirs pour l’agriculture de l’Afrique du Nord mais surtout une nécessité pour envisager et promouvoir des mutations agricoles, des solutions adaptées, rapides et durables • Condition • Les biotechnologies, pour êtres efficaces, doivent êtres orientées vers la recherche de solutions aux contraintes spécifiques liées au développement agricole dans cette zone, seule condition pour pouvoir apporter le saut qualitatif, quantitatif et compétitif de son agriculture et son développement en général

  10. Afrique du Nord et biotechnologie • Politiques de formation des pays de l’Afrique du Nord ont très tôt injecté dans les programmes, les thématiques et les disciplines liées aux biotechnologies Une • Formation quantitative et qualitative de la ressource humaine; localement ou à l’étranger • Plusieurs pays ont consacré les Biotechnologie dans leur politique de recherche • Érigé les biotechnologies en programme de recherche spécifique • Érigé les biotechnologies en programme prioritaire (agriculture et agro-alimentaire, santé humaine et animale, environnement…) • Niveaux de financement de la recherche en générale et des biotechnologie en particulier ont atteint pour certain pays des taux non négligeable (1% du PIB) • Renforcement des capacités et d’expertise (centres d’excellence, laboratoires de contrôle et d’expertise…) • Mise en place de structure consultatifs, d’accompagnement et d’aide à la décision dans le domaine des biotechnologies (comités de biotechnologies, comité de biosécurité, de bioéthique, société savante …) • Engagement et ratification de nombreuses conventions, protocoles et accords internationaux (protocole de Carthagène…) en connaissance de cause, soumis donc à la mise en place des outils d’accompagnement et de mise en oeuvre • Élaboration de cadres juridiques nationaux liées aux biotechnologies, à la biosécurité, à la protection des ressources biologiques, à la protection de la propriété intellectuelle (loi cadre, décrets, arrêtés…)

  11. Pourquoi alors l’émergence des biotechnologies en Afrique du Nord dans la R&D reste modeste?

  12. A l’intérieur de chaque pays • Malgré les efforts les financements sont encore faibles et dispersés • Cloisonnement de la recherche et une faible connection et interconnection (équipes, universités, centre de recherche, secteurs d’activités…) • Approches pluridisciplinaires et multi-institutionnelles peu favorisées • Approches intégrées rarement sollicitées (recherche fondamentale-recherche appliquée et expérimentale-entreprise économique, plate forme commune de développement…) • Dispersion des moyens humains et matériels, alors que les coût de cette recherche et plus chère qu’une recherche classique • Faible couplage entre le secteur économique, surtout le privé, avec le secteur de la recherche (faible financement provenant du privé…) • Déperdition de la ressource humaine compétente et qualifiée (immigration, notamment choisie…) • Faible expression explicite de la demande sociale • Faible niveau de résultats et d’innovations transférables (matériels biologique spécifique et adapté répondant aux exigences du terrain…) • Faible taux de transfert vers le secteur économique des résultats et des innovation produites (interface recherche-développement-exploitation peu dynamique) • Les systèmes d’accès rapide à l’information reste encore modeste en dépit des efforts des politiques de l’information et des nouvelles technologies de communications • Domination des thématiques traitants de problématiques hors zone (influence des états développées …) • Masse critique des chercheurs souvent en dessous des normes • Faible management professionnelle de la recherche en générale et des biotechnologies en particuliers

  13. Entre les pays de la région • Malgré quelques efforts louables de collaborations celles-ci restent souvent informelles, basées sur des relations personnelles ce qui limite leur efficacité et leur durabilité • Les actions d’élaboration de problématique de recherche en biotechnologies commune ( sud-sud), restent négligeables • Inexistence de programme de recherche commun ni d’appel d’offre de projets ouvert par et pour l’Afrique du Nord • Faible transfert technologique horizontale des résultas ( connaissances et innovations biotechnologiques, matériel végétal et animal, technologies, expériences…) • Faible espaces de concertations sur les enjeux et les défis de la recherche en générale et des biotechnologies en particulier (séminaires et congrès communs, forum d’innovation, foires scientifiques, techniques et technologiques…) • Inexistence de centre d’excellence et/ou de laboratoire commun • Faible concertation (élaboration des cadres juridiques, lois cadres…) • Faible mobilité des chercheurs à l’intérieur de cette zone

  14. Comment Réussir le Challenge des Biotechnologies et de la R&D en Afrique du Nord? • Prise de conscience que notre destin et nos chances de réussite ne peuvent être que communes • Regroupement des compétences et des moyens humains matériels, financier, liées aux biotechnologies • Mettre en œuvre une stratégie de Concertation et d’échange à tout les niveaux (formation, recherche développement, réglementation) pour le renforcement des capacités sur les problématiques spécifiques aux biotechnologies adaptés aux exigences du développement régional • Montage de programmes et de projets de recherche et de recherche développement commun et/ou complémentaires entrer les pays de l’Afrique du Nord • Montage de plateforme d’innovation et d’investissement en biotechnologies commune et/ou complémentaire pour consacrer l’efficience • Création de pôles d’excellences en biotechnologies spécifiques à l’Afrique du Nord • Exploitation des nouvelles technologies (banques de données) pour le transfert rapide et organisé des innovations en biotechnologie exploitables par et pour le développement de la zone • Acquisition du management de la gestion participative à objectif concerté et commun et de la bonne gouvernance • Favoriser la flexibilité des relations (homogénéiser les statuts de chercheur, faciliter les déplacements « année sabbatique…) • Ouverture aux autres espaces sous régionaux, régionaux et internationaux • Recherche de financements locaux et internationaux en tant qu’espace de développement pour augmenter les opportunités et les chances

  15. Le mot de la fin • Une main ne peu applaudir toute seule (adage populaire) • Merci

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