350 likes | 628 Views
Lithiase biliaire inhabituelle. Catherine A, 19/09/1972, 1 fille de 3ans . Mai-juin 2008 : 3 crises douloureuses d’allure biliaire . Juillet 2008 : hospitalisation . Biologie : GGT 260 UI, PA x 2N. Echographie : lithiase vésiculaire + calcifications intra-hépatiques. Bili IRM.
E N D
Catherine A, 19/09/1972, 1 fille de 3ans . Mai-juin 2008 : 3 crises douloureuses d’allure biliaire . Juillet 2008 : hospitalisation. Biologie : GGT 260 UI, PA x 2N Echographie : lithiase vésiculaire + calcifications intra-hépatiques Bili IRM
Sténose biliaire Empierrement
Catherine A, 19/09/1972, 1 fille de 3ans (grossesse sans problème) . Mai-juin 2008 : 3 crises douloureuses d’allure bilaire . Juillet 2008 : hospitalisation. - Biologie : GGT 260, PA 2 N - Echographie : calcifications intra-hépatiques - Bili IRM : sténose biliaire segmentaire empierrement en amont de la sténose. - Biopsie hépatique : absence de fibrose hépatique ou de lésion de CS. Diagnostic ? CAT ?
Chantal F, née le 20/10/52 . Mars 1986 : cholecystectomie pour lithiase . Décembre 1986 : récidive des douleurs. Cathétérisme biliaire normal. . Novembre 1995 : récidive des douleurs. EES : calcul cholédocien Ø 6 mm. Sphinctérotomie endoscopique. . Octobre 1996 : récidive des douleurs Sténose orifice sphinctérotomie : dilatation. . Octobre 1996 à juin 2009 : crises multiples. . Juin 2OO9 : extraction d’un calcul cholédocien.
Catherine A, 19/09/1972, 1 fille de 3ans (grossesse sans problème) . Mai-juin 2008 : 3 crises douloureuses d’allure bilaire . Juillet 2008 : hospitalisation. - Biologie : GGT 260, PA 2 N - Echographie : calcifications intra-hépatiques - Bili IRM : sténose biliaire segmentaire empierrement en amont de la sténose. - Biopsie hépatique : absence de fibrose hépatique ou de lésion de CS. LPAC (Low Phospholipid Associated Cholelithiasis) Mécanisme : mutation sur le gène MDR3 Traitement : Delursan
Le syndrome LPAC est du à un défaut de sécrétion de phosphatidylcholine dans la bile Maladie de l’hépatocyte à l’origine de pathologies biliaires: « toxic bile concept » D’après O Chazouillère
Syndrome LPAC Précipitation de calculs cholestéroliques dans les canaux biliaires intrahépatiques
Juillet 2008 Juillet 2009
Maladies Associées à un déficit MDR3 Déficit génétique causal Cholestase familiale progressive intra-hépatique de type 3 (maladie de Byler) Lithiase intrahépatique cholestérolique(LPAC syndrome) Susceptibilité génétique Cholestase gravidique à γGT élevée Cholestase médicamenteuse Trauner et al, Semin Liver Dis 2007
Pathologies liées aux troubles de la secretion biliaire Hépatocyte Canalicule Biliaire CIFP* 1 FIC1 CRB** Phospholipide s GGT N CIFP* 2 BSEP Acides biliaires CIFP* 3 MDR3 Phosphatidyl choline GGT LPAC Ch. gravidique * Cholestase intrahépatique familiale progressive - ** Cholestase récurrente bénigne
Cholestase Récurrente Bénigne (BRIC)Critères diagnostiques • Au moins deux épisodes d’ictère à plusieurs mois ou années d’intervalle • Cholestase biologique • Prurit • GGT normale ou peu élevée • Cholestase centrolobulaire histologique • Absence d’obstacle biliaire • Absence d’autre caus e de cholestase Luketic et al, Clin Liver Dis 2004
Syndrome LPAC(Low Phospholipid Associated Cholelithiasis) • Symptômes biliaires avec au moins un des • critères suivants (Sexe ratio: 3 femmes pour 1 homme) : • Début des symptômes avant 40 ans * • Récidive des symptômes après cholécystectomie * • Matériel échogène dans les voies biliaires intrahépatiques * • Antécédents personnels de cholestase gravidique • Antécédents familiaux de lithiase biliaire avant 40 ans * forte association à présence mutation ABCB4 Rosmorduc et al, Gastroenterology 2001, 2003
Conclusion . Un trouble héréditaire de la secrétion bilaire doit-être évoqué devant une lithiase avant 40 ans, récidivante après cholécystectomie, “familiale”. . Le diagnostic génétique de mutation sur le gène MDR3 confirme le diagnostic . Le traitement repose sur l’AUDC qui permet de prévenir la récidive de lithiase et la fibrose hépatique
Diagnostic différentiel Pseudokystes : 80 % des lésions kystiques du pancréas - pancréatite aigue - pancréatite chronique)
Cystadénomes séreux du pancréas Microkystique : 75 %
Cystadénomes séreux du pancréas Solide : 5 % Macrokystique : 20 %
Caractéristiques des cystadénomes séreux du pancréas Fréquence : 4 à 10 % des lésions kystiques du pancréas Siège céphalique : 40 % Femme > 60 ans Douleurs abdominales : 75 % Amaigrissement : 15 % Risque de cancer : exceptionnel Diagnostic différentiel : Cystadénome mucineux, TIPMP
Caractéristiques des cystadénomes mucineux Sex ratio F / H : 6 Siège : corps queue du pancréas Tumeur unique à paroi épaisse Risque de cancérisation + (végétations intra-kystiques)
Tumeurs intracanalaires papillaires et mucineuses du pancréas TIPMP
Canaux secondaires Canal principal Tumeurs intracanalaires papillaires et mucineuses du pancréas Prolifération papillaire de l’épithélium des canaux pancréatiques qui devient mucosécrétant
Clinique 15 % des lésions kystiques du pancréas (tête et isthme : 70 %) Hommes / Femmes : 2,2 ; âge moyen : 65 ans Découverte fortuite ou douleurs abdominales (pancréatite) Exploration - Echographie - Scanner abdominal - Bili-wirsungo-IRM Pronostic : risque de cancer à 5 ans - Canaux secondaires : 15 % - Canal principal : 40 %
Surveillance Protocoles en cours d'évaluation - initialement EES + biliIRM - TIPMP du canal principal suivi annuel - TIPMP des canaux secondaires : 1er contrôle à 1 an puis tous les 2 ans Niveau de preuve modeste....