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ETUDE DE LA PRODUCTION ECRITE AU BACCALAUREAT 2009

ETUDE DE LA PRODUCTION ECRITE AU BACCALAUREAT 2009. Séminaire de Versailles 19 février 2010. Plan général de l’étude. Descriptif de l’épreuve et objectifs de la grille de correction

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ETUDE DE LA PRODUCTION ECRITE AU BACCALAUREAT 2009

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Presentation Transcript


  1. ETUDE DE LA PRODUCTION ECRITE AU BACCALAUREAT 2009 Séminaire de Versailles 19 février 2010

  2. Plan général de l’étude • Descriptif de l’épreuve et objectifs de la grille de correction • Les niveaux de compétence constatés à partir de l’analyse de 2773 copies : 1397 copies de LV1 et 1376 copies de LV2 • Points forts et points faibles des candidats • Le contenu lexical des copies : Analyse approfondie à partir de 50 copies • Etendue du lexique • Précision du lexique • Caractéristiques du lexique commun selon le niveau de compétence • Composition de ce lexique commun

  3. Annexe 2 : Sujets de LV1, séries L, S et ES – session 2009

  4. Tableaux de conversion en notes

  5. Critères d’évaluation • Impression générale sur la réalisation des tâches = 6 PS • Compétences pragmatiques : 12 PS - question 1 = récit/description (6 PS) • question 2 = argumentation (6PS) • Compétences linguistiques : 18 PS • Correction grammaticale : 6 PS • Richesse lexicale : 6 PS X 2 = 12 PS

  6. PS et niveaux du CECRL

  7. Les résultats constatés

  8. Que peut-on en déduire ? • Seule une minorité des candidats atteint le niveau visé en fin de second cycle (B1/B2) • 33,49% en L et 29,21% en ES-S pour la LV1 • 17,29% en L et 14,60% en S pour la LV2 • Les élèves de L obtiennent de meilleurs résultats que ceux des autres séries • Les 37,38% d’élèves de L LV1 et 44,05% de S-ES LV1 qui se situent au niveau A2 ne peuvent pas bénéficier d’un enseignement leur permettant de passer de B1 à B2. • Quid d’un enseignement ciblé vers les élèves « moyens » d’une classe ? • Nécessité de développer les groupes de compétence au-delà de la classe de seconde ?

  9. Comparaison internationale

  10. Composantes pragmatique et linguistique de la compétence communicative

  11. Analyse de ce tableau • Sauf pour le premier groupe, peu de distorsions entre le niveau des composantes pragmatique et linguistique • La compétence communicative ne peut progresser que sur la base d’une amélioration dans chacune des deux composantes • A partir d’un niveau de compétence linguistique suffisant (B1/B2), les compétences pragmatiques se développent de façon convaincante

  12. Compétences grammaticale et lexicale

  13. Qu’en déduire ? • Sauf pour le groupe 1, la compétence lexicale est prépondérante • C’est le développement de la compétence lexicale qui crée le passage qualitatif de B1 à B2 • Plus que sur la grammaire, c’est sur l’acquisition, la mémorisation et la maîtrise du lexique qu’il faut mettre l’accent dans la discipline (cf coefficient 2 dans la grille)

  14. Comparaison description-récit/argumentation

  15. La réussite dans la construction du récit ou de la description est supérieure à celle dans la conduite de l’argumentation, sauf pour les candidats B2

  16. Le contenu lexical des copiesMéthodologie • Objectif : Examiner la réalité lexicale des productions écrites au passage A2/B1 et B1/B2 • Observation de 20 copies ayant obtenu entre 17 et 23 PS (A2/B1), de 20 copies ayant obtenu entre 27 et 33 PS (B1/B2), et de 10 copies ayant obtenu entre 34 et 36 PS (niveau B2 et au-delà) • Copies de L, S, ES LV1 ayant traité le même sujet et les mêmes questions • L’analyse porte sur tous les lexèmes présents dans les copies à l’exception des « mots grammaticaux » (auxiliaires de temps, marques du comparatif, des cas,…) et des articles des substantifs. • N’ont pas été pris en compte les lexèmes présents dans les consignes, ni les mots du texte ayant fait l’objet d’une note de traduction

  17. Le contenu lexical des copies Etendue du lexique 1/3

  18. Le contenu lexical des copies Etendue du lexique 2/3

  19. Quelles conséquences en tirer ? • Après 7 années d’apprentissage commun, le bagage lexical commun est très réduit • On note une très grande dispersion du lexique utilisé, alors que les champs sémantiques visés sont relativement « classiques » • L’acquisition lexicale semble davantage liée aux opportunités lexicales qu’à un projet pédagogique construit dans le domaine lexical

  20. La précision lexicale 1/3Ratio moyen entre le nombre d’erreurs lexicales et le nombre de lexèmes différents utilisés

  21. La précision lexicale 2/3

  22. La précision lexicale 3/3Les enseignements à tirer • L’imprécision lexicale porte non sur la valeur sémantique, mais sur l’emploi • Le groupe A2/B1 commet le taux d’erreurs lexicales maximum observé dans le canton de Vaud, alors que 37% des élèves de la série L et 44% de ceux de S/ES ont un niveau de compétence encore inférieur. Un effort particulier s’impose donc quant au soin à apporter à la précision lexicale • D’autant que ce critère est un levier puissant de la performance lexicale et communicative

  23. Les caractéristiques du bagage lexical observéClassement du lexique utilisé par niveau du Cecrl(Profile deutsch)

  24. Les caractéristiques du bagage lexical observéClassement du lexique utilisé par niveau du Cecrl(Profile deutsch)

  25. Quelle analyse ? • Le lexique de base (A1 et A2) reste quantitativement majoritaire dans les trois groupes (de 66% à 82%) • La plus grande réussite est liée à l’augmentation de lexèmes classés B1 et B2 dans le répertoire actif • Si nous voulons améliorer le niveau des élèves, il nous faut intégrer cette dimension

  26. La composition du lexique

  27. Les enseignements à en tirer • La progression entre les trois groupes tient moins à l’acquisition d’un vocabulaire thématique qu’à l’enrichissement des moyens lexicaux liés aux notions générales • La discipline doit accorder davantage de poids aux Allgemeine Begriffe et donner des orientations plus claires pour le choix du thematischer Wortschatz

  28. Fréquence des connecteurs B1/B2Extrait

  29. Fréquence des connecteurs B1/B2Analyse • Les 2/3 des connecteurs utilisés par les 3 groupes les plus performants (19 sur 30) sont de niveau B1 et B2 • Ils constituent pour les trois groupes un levier de progression important(respectivement 12, 19 et 27 connecteurs B1 et B2 utilisés) • Un levier important même pour le groupe A2/B1 (17 à 23 PS) : la proportion de connecteurs B1 y est de 50% alors que les lexèmes de ce niveau ne représentent que 18% du corpus • Le groupe B1/B2 (27 à 33 PS) utilise deux fois plus de connecteurs B1 et B2 que le précédent • Le groupe B2 et + utilise 40% de plus de connecteurs B1 et B2 que le groupe B1/B2 lui-même • Dans l’acquisition des « Allgemeine Begriffe », le rôle des connecteurs logiques et chronologiques est déterminant

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