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Solutions de gestion de l'eau agricole Bruxelles, 13 avril 2011 Charlotte de Fraiture.
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Solutions de gestion de l'eau agricole Bruxelles, 13 avril 2011 Charlotte de Fraiture
Les désignations et la présentation de matériel sur la/les carte(s) ne reflètent aucunement l'opinion de la FAO sur le statut juridique ou constitutionnel de tout pays, territoire ou mer, ou sur la délimitation des frontières. 240 millions en Afrique sub-saharienne
Pénurie d'eau 2000 1 milliard de personnes vivent dans des zones en pénurie physique d'eau. 1,5 milliard vivent dans des zones où l'accès à l'eau est problématique.
pluvial irrigué Dont 62 % dans seulement trois pays : Afrique du Sud, Madagascar et Soudan
Grand potentiel non exploité d'irrigation privée dans les petites exploitations ou de gestion de l'eau agricole, parfois appelé secteur informel de l'irrigation • Technologies pour les petits agriculteurs : • Appareils de puisage de l'eau à faible coût (pompes) • Technologies d'application à faible coût (goutte-à-goutte) • Technologies de captage et d'entreposage de l'eau de pluie dans des réservoirs, de l'eau souterraine ou au niveau des racines. • Technologies de conservation du sol et de l'eau • Gestion des versants • ET • Tous les facteurs d'utilisation : politiques, institutions, finances, formation, etc.
Lancée et financée par les petits agriculteurs eux-mêmes. • Détenue et gérée de manière individuelle ou au sein de petits groupes informels. • Dynamique, motivée par le marché et non régulée. • Jusqu'à il y a peu, reconnaissance et soutien limités des gouvernements, des ONG et des donateurs. • Diversité des sources aquifères : rivières, lacs, réservoirs et eau souterraine fragile • Cultures de rente pour les marchés locaux.
Contexte de la gestion de l'eau agricole par les petits exploitants • Le secteur privé des petites exploitations est en plein essor. • En Inde, plus de 50 % des zones irriguées reçoivent leur eau de pompes et de réseaux de tuyaux détenus et gérés par les petits agriculteurs. • Dans de nombreux pays africains, le secteur privé des petits exploitants est plus important que l'irrigation publique au niveau du nombre d'agriculteurs impliqués et de la valeur de la production. Comparaison des secteurs formel et informel de l'irrigation au Ghana
Gestion agricole de l'eau dans les petites exploitations privées : Accès renforcé à l'eau et revenus supplémentaires lorsque les agriculteurs en ont le plus besoin Éthiopie : 70 % d'agriculteurs dans 2 districts dépendent uniquement des cultures pluviales de base alors que 30 % obtiennent des revenus supplémentaires en irrigant des légumes à valeur élevée. Ghana : La petite irrigation privée fournit entre 200 et 840 USD de revenus supplémentaires aux petits agriculteurs. Tanzanie : Une gestion améliorée de l'eau de pluie peut augmenter les rendements >150 %. 50 % des revenus liquides proviennent de légumes cultivés en saison sèche. Madhya Pradesh, Inde : Les structures décentralisées de collecte de l'eau de pluie peuvent augmenter les revenus > 70 % en étendant les cultures de saison sèche et les options d'élevage. ASS : La plupart des petits exploitants utilisent des méthodes manuelles (seaux, arrosoirs) La demande de technologies abordables est importante et l'information et les finances sont les principaux obstacles.
L'investissement dans ce secteur peut bénéficier à des millions d'hommes et de femmes pauvres grâce à des revenus complémentaires et une meilleure sécurité alimentaire et nutrition. • Absence de données sur la gestion de l'eau agricole au niveau des petites exploitations pour orienter le politique et l'investissement. • De nombreuses statistiques agricoles nationales ne donnent pas d'informations sur les zones irriguées via une gestion de l'eau agricole privée à petite échelle. • Manque de choix et d'information sur les types de gestion de l'eau agricole, leur qualité, leur prix et l'O & M pour la prise de décision des agriculteurs. • Des stocks limités et/ou la promotion d'une technologie unique limitent souvent les choix. Les négociants des zones rurales manquent souvent de connaissances pour conseiller les agriculteurs sur les technologies les plus adaptées à leur situation, et les sevices formels d'extension se concentrent souvent sur les utilisateurs de canaux. • Absence de financement abordable pour les agriculteurs et les négociants • Contrainte essentielle mise en lumière dans les études. Parmi les défis spécifiques, citons : • Des variations de prix importantes pour le même modèle (jusqu'à 50 % en Zambie). • Les taxes sur la gestion de l'eau agricole importée (>37 % pour les pompes motorisées en Éthiopie) • Des taux d'intérêt élevés (en Inde, certains types de gestion de l'eau agricole ne peuvent faire l'objet de prêts agricoles (concessionnaires), le financement n'étant disponible que via des taux commerciaux beaucoup plus élevés). La meilleure stratégie consiste à considérer les agriculteurs comme des consommateurs en informant leurs décisions et en leur donnant un large choix d'alternatives (prix, qualité et financement), les choix technologiques leur appartenant (ainsi qu'au marché).
Donateurs, gouvernement et secteur privé Pistes de solution Améliorer la chaîne de valeur Repenser l'énergie et la gestion de l'eau agricole Adopter une perspective de versant Garantir l'accès technologique pour tous Renforcer le flux de connnaissances Activité 2a Réduire les barrières et les taxes à l'importation 2 1 5 3 4 Activité 3a Explorer et diriger les instruments financiers Activité 1a Responsabiliser les agriculteurs en leur fournissant l'information leur permettant de prendre des décisions informées sur leurs choix technologiques. Activité 4a Stimuler les sources alternatives d'énergie Activité 5a Évaluer les impacts environnementaux possibles à diverses échelles Activité 2b Développer le registre des négociants Activité 3c Concept pilote de fourniture de services d'irrigation Activité 4b Envisager la gestion de l'eau agricole dans les plans et les politiques d'électrification Activité 5b Reconnaître et faire face aux conflits pour les ressources Activité 2c Fourniture de crédit aux négociants afind d'élargir leur stock Activité 1b Garantir l'accès des agriculteurs à l'horticulture et à l'information sur la commercialisation Activité 2d Améliorer les infrastructures de marché et faire face au monopole des intermédiaires
Améliorer la chaîne de valeur 2 • Ce qui doit être amélioré : • Les droits et taxes à l'importation • Pas de contrôle de la qualité, relation prix-qualité biaisée • Choix très limité sur le marché local Gouvernement et secteur privé Améliorer la chaîne de valeur Activité 2a Réduire les barrières et les taxes à l'importation Activité 2b Développer le registre des négociants Activité 2c Fourniture de crédit aux négociants afin d'élargir leur stock Activité 2d Améliorer les infrastructures de marché et faire face au monopole des intermédiaires
Donateurs, gouvernement et secteur privé Pistes de solution Améliorer la chaîne de valeur Repenser l'énergie et la gestion de l'eau agricole Adopter une perspective de versant Garantir l'accès technologique pour tous Renforcer le flux de connnaissan-ces Activité 2a Réduire les barrières et les taxes à l'importation 2 1 5 3 4 Activité 3a Explorer et diriger les instruments financiers Activité 1a Responsabiliser les agriculteurs en leur fournissant l'information leur permettant de prendre des décisions informées sur leurs choix technologiques. Activité 5a Évaluer les impacts environnementaux possibles à diverses échelles Activité 2b Développer le registre des négociants Activité 4a Stimuler les sources alternatives d'énergie Activité 3c Concept pilote de fourniture de services d'irrigation Activité 5b Reconnaître et faire face aux conflits pour les ressources Activité 2c Fourniture de crédit aux négociants afind d'élargir leur stock Activité 1b Garantir l'accès des agriculteurs à l'horticulture et à l'information sur la commercialisation Activité 4b Envisager la gestion de l'eau agricole dans les plans et les politiques d'électrification Activité 2d Améliorer les infrastructures de marché et faire face au monopole des intermédiaires
Adoption d'une approche de versant 5 • Ce qui doit être amélioré : • Questions environnementales • Conflits pour les ressources • Absence de réglementations Adoption d'une approche de versant Gouvernement et donateurs Activité 5a Évaluation et suivi des impacts environnementaux potentiels Activité 5b Reconnaître et faire face aux conflits pour les ressources Activité 5c Interventions multiples et approche à utilisations multiples
Passer à la vitesse supérieure en Tanzanie : Priorité à la gestion de l'eau agricole par les petits agriculteurs • Où l'eau est-elle importante pour les subsistances rurales ? • Où sont les populations rurales et quel est leur degré de pauvreté ? • Y a-t-il assez d'eau ?