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La signification clinique et psychosociale de l'histoire du traumatisme pour des personnes souffrant de schizophrénie

La signification clinique et psychosociale de l'histoire du traumatisme pour des personnes souffrant de schizophrénie. Paul H. Lysaker Ph.D. Roudebush VA Medical Center Indiana University School of Medicine Indianapolis, Indiana

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La signification clinique et psychosociale de l'histoire du traumatisme pour des personnes souffrant de schizophrénie

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Presentation Transcript


  1. La signification clinique et psychosociale de l'histoire du traumatisme pour des personnes souffrant de schizophrénie Paul H. Lysaker Ph.D. Roudebush VA Medical Center Indiana University School of Medicine Indianapolis, Indiana Research funded by the Department of Veteran Affairs, Rehabilitation, Research, & Development Service

  2. Vue d'ensemble de la présentation • Incidence de l'histoire du trauma • Corrélations cliniques et psychosociales du trauma • Implications pour la conceptualisation de cas • Implications pour l'évaluation et l'intervention • Conclusions

  3. Incidence de l'histoire du trauma • Les expériences traumatiques peuvent être communes dans la population générale : • 60.7% pour les hommes • 51.2% pour les femmes(Kessler, Sonnega, Bromet, Hughes, & Nelson, 1995).

  4. Incidence de l'histoire du trauma • Resnick et autres (2003) ont trouvé 3/4 de leur échantillon ont rapporté l'exposition à un événement traumatiqueet 13% ont répondu à des critères pour un PTSD • Les types communs de trauma étaient un accident, un contact sexuel non désiré en tant qu'enfant, une agression avec ou sans une arme, être témoin d'un meurtre, etc.

  5. Incidence de l'histoire du trauma • Le type et l'impact du trauma sur des individus ne sont pas uniformes. • Il y a beaucoup de différentes formes de trauma, et l'intensité du trauma dépend de beaucoup de facteurs qui ne sont pas facilement mesurés.

  6. Incidence de l'histoire du trauma Pour focaliser, la recherche s'est concentrée sur l'abus sexuel durant l’enfance. • Examinant 8.580 adultes Bebbington et autres (2004) ont trouvé que les individus souffrant de psychose avaient 15.5 fois plus de probabilité d’avoir vécu un abus sexuel que des individus sans trouble psychiatrique.

  7. Incidence of Trauma history • Les évaluations de plus petits échantillons ont rapporté que 1/3 de personnes souffrant de schizophrénie ont une histoire d'abus sexuel durant l’enfance (par exemple Lysaker et autres, 2001). • Whitfield et autres, (2005) ont trouvés que le risques de psychose était 5 fois plus grand si les individus vivait 7 ou plus expériences négatives durant l’enfance.

  8. Incidence de l'histoire de trauma • Spauwen et autres (2005) : l'abus durant l'enfance a été associé à une psychose 3 ans et demi après les faits • Janssen et autres (2004) : l'exposition à une fréquence élevée d’abus rends 30 fois plus probable le développement d’une psychose 2 ans après.

  9. Incidence of Trauma history • La psychose implique la perte de contact de la réalité, alors devrions-nous douter de la validité de l’auto-déclaration ? • Aucune évidence que la psychose mène à exagérer les déclarations de trauma. • Les rapports de l'abus dans la psychose sont fiables (Goodman, et al., 1999).

  10. Vue d'ensemble de la présentation • Incidence de l'histoire du trauma • Corrélations cliniques et psychosociales du trauma • Implications pour la conceptualisation des cas • Implications pour l'évaluation et l'intervention • Conclusions

  11. Clinical / Psychosocial correlates • Ross et al (1994): l'abus a un pouvoir prédictif pour des niveaux graves d’ hallucinations et d’idées délirantes. • Blankertz et al (1993): 90% de l'échantillon a reconnu une certaine forme de trauma d'enfance et l'histoire d'abus était un facteur de risque pour l'abus de substance et la précarisation. • Lysaker et al., (2001): abus sexuel est associé avec la qualité du travail et la fonction psychosociale

  12. Clinical / Psychosocial correlates • Lysaker et al., (2005b): l'histoire d'abus sexuel a prospectivement prédit des symptômes plus élevés et de la fonction plus pauvre après 4 mois de réhabilitation. • Hardy et al (2005): le contenu et la forme des hallucinations a été lié à l'histoire du trauma.

  13. Clinical / Psychosocial correlates • Lysaker et al (2005a): abus + schizophrénie = des niveaux plus élevés dedissociation, expériences intrusives et anxiété que pas d’abus + schizophrénie . • Calhoun et al., (2006): PTSD + schizophrénie = ont diminué la qualité de vie et une plus grande utilisation des services médicaux.

  14. Clinical Psychosocial correlates • Lysaker & Salyers (soumis) ont cherché à déterminer avec une analyse automatique si • Nous pouvions identifier un groupe qui a eu des niveaux graves d’anxiété • Si ce groupe a également eu une qualité de vie plus pauvre, plus d'hallucinations, peu d'espoir et unehistoire de traumatisme.

  15. Corrélations psychosociales cliniques • Questionnaire multidimensionnel d‘anxiété(Reynolds, 1999) • Echelle des symptômes positifs et négatifs (Kay et al., 1987) • Echelle de qualité de vie(Heinrich et al., 1984) • Mesure de l’ histoire du trauma (Cusak et al., 2004 • Echelle de désespoir de Beck (Beck et al 1974) • Hopkins test verbal de mémoire(Brandt, 1991)

  16. Caractéristiques de fond des groupes marqués par le niveau d‘anxiété(n = 128) __________________________________________________________________________ Groups F Comparaisons de groupes 1 2 3 LSD p < .05 n =37 n= 55 n =36 MoyenneModererGrave __________________________________________________________________________ Age 47 (9.7) 47 (8.6) 45 (10.7) 0.47 ns Éducation 12 (1.9) 12 (2.1) 12 (1.9) 0.60 ns Hospitalisations durant vie 10 (14.2) 10 (11) 17 (21.1) 3.24* 3 > 2, 1 Âge première hospitalisation 28 (7.9) 25 (9.8) 25 (10.5) 1.26 ns MAQ t Scores Panique physiologique 52 (9.0) 69 (14) 98 (19.2) 91** 3>2>1 phobie Sociale 53 (6.1) 63 (7.7) 86 (13.9) 114** 3>2>1 Craintes, soucis 56 (9.4) 76 (11) 102 (15) 128** 3>2>1 Humeur Negative 50 (8.1) 61 (7.7) 71.2 (9.5) 58** 3>2>1 __________________________________________________________________________ * p < .05; ** p < .0001

  17. Background characteristics of groups labeled by anxiety level (n = 128) _________________________________________________________ Groups X2 1 2 3 n =37 n= 55 n =36 MoyenneModérerGrave _________________________________________________________ Genre Homme 33 52 27 7.73* Femme 04 03 09 Diagnostic Schizophrénie 25 27 21 3.12 Schizoaffective 12 28 15 Origine groupe VAMC 28 44 25 1.32 CMHC 09 11 11 ________________________________________________________ * p < .05; ** p < .0001

  18. Symptôme, espoir, fonction et niveaux de mémoire verbal __________________________________________________________________________ Groups F Group Comparisons 1 (n =37) 2 (n= 55) 3 (n =36) LSD p < .05 MoyenneModéréeGrave __________________________________________________________________________ PANSS Illusions 2.9 (1.5) 3.1 (1.5) 3.6 (1.3) 2.32 ns PANSS Hallucinations2.3 (1) 2.4 (1) 3.4 (1) 7.08* 3 > 1,2 PANSS Retrait passif 2.6 (0.9) 2.6 (0.9) 3.0 (1.5) 1.68 ns PANSS Affect émoussé 3.1 (1.1) 2.9 (1.5) 3.1 (1.2) 0.30 ns PANSS Manque d’insight et jugement3.8 (1) 3.6 (1) 3.0 (1) 4.27* 3 > 1, 2 PANSS Humeur déprimée2.5 (1) 3.8 (1) 4.3 (1) 15.60*** 3, 2 > 1 PANSS Inquiétude2.6 (1) 3.5 (1) 3.9 (1) 10.89*** 3, 2 > 1 Echelle de désespoir16 (3) 14 (4) 10 (6.6) 11.16*** 3 < 2 < 1 HVLT rappel totalt score 33 (11) 32 (11) 34 (11) 0.47 QOL Score totaux55 (18) 56 (13) 47 (14) 4.65* 3<1,2 __________________________________________________________________________ * p < .05; ** p < .0001

  19. Frequencies of sexual, physical and combined sexual or physical assault _________________________________________________________ Group 1 (n =37) 2 (n= 55) 3 (n = 36) X2 Average Moderate Severe Anxiety Anxiety Anxiety ________________________________________________________ Reporting Sexual assault 16 (43%) 23 (42%) 24 (67%) 6.11* Not Reporting Sexual assault 21 (57%) 32 (58%) 12 (33%) _______________________________________________________ Reporting Physical assault 15 (41%) 31 (56%) 25 (69%) 3.51 Not Reporting Physical assault 22 (59%) 24 (44%) 14 (31%) _________________________________________________________ Reporting sexual or physical assault 16 (43%) 38 (69%) 32 (89%) 8.18* Not Reporting sexual or physical assault 21 (57%) 17 (31%) 04 (11%) _________________________________________________________ * p < .05

  20. MAQ points pour des participants par rapport a une agression sexuel et/ou physique ________________________________________________________ Sexual No F P or physical assault assault (n = 92) (n = 36) _________________________________________________________ Panique physiologique175.52 (23.3) 65.25 (20.3) 5.3 .022 Phobie sociale 69.54 (17.1) 61.56 (10.6) 6.7 .010 Soucis et craintes180.91 (21.7) 69.97 (16.7) 7.3 .008 Affectivité négative 62.29 (10.8) 57.86 (12.2) 4.02 .047 Total 84.08 (22.7) 74.44 (15.7) 7.93 .006 __________________________________________________________________________ 1These analyses were ns when only males were considered

  21. Vue d'ensemble de la présentation • Incidence de l'histoire du trauma • Corrélations cliniques et psychosociales du trauma • Implications pour laconceptualisation de cas • Implications pour l'évaluation et l'intervention • Conclusions

  22. Purcell : Mâle, 40s • Type désorganisé de schizophrénie. • La parole est forte, rapide, avec desassociations relâchées • L'affect s'étend d'émoussé àinadéquat. • Expressions mal modulées d'inquiétude. • Modèle de l'autodestruction brute. • Croit que d'autres peuvent entrer dans son corps etcauser de la douleur. • Hallucinations auditives.

  23. Purcell : Mâle, 40s • Précédemment hospitalisé pendant plus de 20années. • Aucun ami proche, emploi et oucontacts familiaux. • Problèmes légaux multiples. • Physiquement en mauvaise santé, douleur chronique. • Déficits neurocognitifs multiples graves.

  24. Case conceptualisation « Puisqu’il est difficile de se retrouver soi-même. N’importe qui peut proposer une question et déformer complètement la situation. N’importe qui peut trouver une réponse et ils ne peuvent pas vous sentir. Mais si vous avez quelque chose à quoi tenir, quelque chose que vous pourriez tenir contre eux, ça vous réduira en miettes et ça les réduira en miettes. Et quelqu’un peut vous soutenir dans votre vie d’un coté et d’un autre côté, ça peut être votre propre famille. Ils ne veulent pas qu’ils prennent votre parti. »

  25. Case conceptualisation « Je me suis absenté plusieurs fois du service sans l’annoncer, tandis que j’étais là-dedans. Je ne sais pas pourquoi… c’était de ma faute, parce que, de l’une ou de l’autre manière, si je n’étais pas en fugue, si j’étais resté là-dedans, j’étais en grand danger. J’ai déjà eu un truc qui clochait chez moi, les accidents qui m’étaient infligés et accidentels, et dans les modes de vie, j’ai eu des difficultés parce qu’il y avait une grande occasion à ce moment-là par les compagnies autour et autres trucs. Une personne peut gagner de quoi vivre en dehors de la compagnie et ne doit pas travailler pour la compagnie, ce qui est mauvais dans un sens et bon dans l’autre. C’est mélangé, mais je ne peux pas aligner les histoires correctement, parce qu’elles sont toutes dans des tranches de temps différents. »

  26. Conceptualisation de cas • Purcell ne répond pas à des questions directesmais note que quelque chose était « faux » avec lui et que cela lui « a été infligé. » • Beaucoup de références aux « accidents » • Purcell reconnaît qu'il avait été unevictime d'une agression sexuelle : « Nous sommes allés regarder les livres dans sa bibliothèque et il m'a attaqué… comme un animal. »

  27. Case conceptualization L'histoire de trauma semble raisonnable car • Hallucinations et anxiété sont intensifiées • Le retrait peut le protéger contre la re-expérience intrusive de son traumatisme. • Avec l'amélioration liée à sa psychothérapie, il est soudainement proie à la re-expérience, à l’angoisse et à la fureur traumatiques, qui mène à l'abus d'alcool et au retrait. • Son auto destruction a du sens comme qqch qui le protège.

  28. Vue d'ensemble de la présentation • Incidence de l'histoire du trauma • Corrélations cliniques et psychosociales du trauma • Implications pour laconceptualisation de cas • Implications pour l'évaluation et l'intervention • Conclusions

  29. Interventions • Le trauma possible devrait être évalué de façon continue et avec délicatesse. • En devenant davantage engagés avec d'autres et la vie quotidienne, les clients souffrant de traumatisme peuvent éprouver plus d'angoisse, de douleur, de dépression ou d’anxiété. • Les rapports thérapeutiques peuvent être orageux.

  30. Interventions • Pendant la réhabilitation la psychothérapie, l'expérience de l‘anxiété parfois motivante, peut également être immobilisante et dévastatrice. • Les cliniciens ne devraient pas se replier et protéger leur clients et les décourager de l'essai d'améliorer leurs vies.

  31. Vue d'ensemble de la présentation • Incidence de l'histoire du trauma • Corrélations cliniques et psychosociales du trauma • Implications pour laconceptualisation de cas • Implications pour l'évaluation et l'intervention • Conclusions

  32. Conclusions • L'histoire de trauma est inhabituellement commune chez les personnes avec des psychoses. • L'histoire de trauma est liée avec des symptômes et des déficits intensifiés dans la fonction sociale. • Il peut être difficiles d’évaluer le trauma. • Le traitement est possible.

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