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Programme de Développement Stratégique de l’Education de Base PDSEB 2012 - 2021. Présentation atelier de Validation 29 Mai 2012. EDUCATION DE BASE AU BURKINA. EDUCATION FORMELLE. Enseignement secondaire et supérieur. 6 à 11 ans. ENSEIGNEMENT POST PRIMAIRE. PRESCOLAIRE. 12 à 16 ans.
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Programme de Développement Stratégique de l’Education de BasePDSEB 2012 - 2021 Présentation atelier de Validation 29 Mai 2012
EDUCATION DE BASE AU BURKINA EDUCATION FORMELLE Enseignement secondaire et supérieur 6 à 11 ans ENSEIGNEMENT POST PRIMAIRE PRESCOLAIRE 12 à 16 ans 14 ans et + 3 à 5 ans ENSEIGNEMENT PRIMAIRE FORMEL EFTP NON FORMEL MARCHE DU TRAVAIL PETITE ENFANCE EDUCATION NON FORMELLE ADOLESCENTS 09 – 15 ans ALPHABETISATION JEUNES ET ADULTES +15 ans EDUCATION NON FORMELLE
SITUATION AU PRIMAIRE en 2011 • Les écoles en milieu rural scolarisent 70% des effectifs du primaire et le taux d’achèvement des élèves y est 2,18 fois moins élevé que celui des élèves en milieux urbains (28% contre 61%). • le secteur privé qui scolarise 15% des effectifs avec une tendance ascendante • Sur 1000 écoliers inscrits en première année du cycle primaire, seuls 397 atteignaient la dernière année du cycle sans redoublement en 2010 avec 262 diplômés, contre 248 en 2002 avec 174 diplômés. Ce qui veut dire que 33,6% des ressources consacrées à l’éducation pour permettre aux élèves d’atteindre la fin du cycle sont gaspillées (car elles ont servi à financer les redoublements et les abandons).
SITUATION AU POST PRIMAIRE en 2011 • Tutelle MESS • Capacité d’accueil: 456 743 élèves (public et privé) • Le ratio élèves / classe: 67 dont 78 au public contre 54 au privé et 69 dans le général contre 26 pour le technique et professionnel. • Le taux de succès au BEPC est passé de 38,71% en 2008 à 28,30% en 2009 puis à 30,70% en 2010. • sur 100 élèves qui entre en 6ème , seuls 61 arrivent en classe de 3ème et 25 environ obtiennent le BEPC
SITUATION AU POST PRIMAIRE en 2011 • Tutelle MESS
SITUATION DE L’ENF EN 2011 • Tutelle MENA
SITUATION FORMATION PROFESSIONNELLE 2010 Tutelle MJFPE Nombre de jeunes formés: Centres ANPE et Programme 10 000 jeunes
VISION DU PDSEB Le format du PDSEB respecte le document gouvernemental de présentation des politiques et programmes adopté en 2011. VISION: « la formation de citoyens responsables, créatifs, producteurs, ayant le sens des valeurs universelles et dotés de compétences nécessaires pour soutenir le développement économique et social du pays » conformément aux finalités définies dans la Loi d’orientation de l’éducation de juillet 2007.
Les NOUVELLES ORIENTATIONS DU GOUVERNEMENT POUR L’EDUCATION DE BASE: PDSEB 2012 - 2021 • Développement du préscolaire en passant de 3% en 2010 à au moins 25% en 2021 • Réalisation de l’enseignement primaire universel en 2021 (100% de Taux d’achèvement) dont 75,1% en 2015 • Suppression du goulot d’étranglement entre le primaire et le post primaire (général et technique, formels et non formels) avec un taux de scolarisation post primaire de 93% en 2015 et 95% en 2021 et 100% en 2025 • Accélération de l’alphabétisation avec pour ambitions, d’une part, l’élimination de l’analphabétisme à sa source à travers une stratégie hardie de prise en charge de 90% des adolescents de 09-15ans et d’autre part, l’alphabétisation/formation des plus de 15ans avec une attention particulière pour au moins 75% des jeunes de 15-24ans en 2021 dont 60% en 2015 • Renforcement/capitalisation des innovations éducatives formelle et non formelle , notamment du bilinguisme et de l’éducation inclusive à tous les niveaux dans le sens d’une amélioration continue de la qualité de l’éducation
Les PROGAMMES PDSEB • Accroissement de l’accès à l’éducation de base formelle • Amélioration de la qualité de l’éducation de base formelle • Développement de l’éducation non formelle • Pilotage du secteur de l’éducation de base • Gestion efficace du PDSEB
Niveau préscolaire • Création d’une section d’initiation • Développement de nouveaux programmes intégrant la notion de continuum entre le préscolaire et le primaire • Capitalisation des acquis des structures non formelles par la professionnalisation des animateurs-trices communautaires • Formation des enseignants du préscolaire dans les ENEP à partir de 2013-2014 • Subvention de la prise en charge des dépenses sociales pour 50% en 2015 et 100% en 2021
NIVEAU PRIMAIRE • Promotion de l’équité du genre et entre les régions • Formation des enseignants en 2 ans à partir de 2013 • Relèvement du niveau de recrutement des enseignants à partir de 2015/ Transformation des ENEP en Institut supérieur Spécialisation des enseignants 2015 • Recentrage du programme sur les compétences clés / Mesure en fin de chaque sous cycle des acquis scolaires au niveau déconcentré permettant la rémediation et la réduction du redoublement Reforme du CEP • Généralisation du bilinguisme comme support d’apprentissage • Introduction de l’anglais et des TIC dans l’enseignement dès le primaire • Généralisation de l’accès des élèves en milieu rural à l’électrification solaire • Généralisation des projets d’école
NIVEAU POST PRIMAIRE • Promotion de l’équité du genre et entre les régions • Diversification des filières de Formation des enseignants à partir de 2013 • Recentrage du programme sur les compétences clés • Mise en œuvre de la stratégie de complexe éducatif (primaire + post primaire) permettant la mutualisation des infrastructures et des économies d’échelle.
EFTP (ET + FP) formel et non formel • Promotion de l’équité du genre et entre les régions • Harmonisation du concept de Formation Professionnelle en faisant une option valorisée • Recentrage des programmes sur les compétences clés et adaptées aux zones d’intervention et aux secteurs porteurs • Mise en place d’une stratégie d’orientation permettant de professionnaliser les sortants du primaire et du post primaire • Mise en œuvre de la réforme d’intégration de l’enseignement technique qu’après la classe de 5ème • Diversification des filières et modes de formation avec une priorité à la valorisation de l’apprentissage en milieu du travail • Implication des professionnels dans le processus de formation/qualification
Coût et financement du PDSEB • Le coût global de la mise en œuvre du PDSEB est estimé à 4 612,27 milliards de FCFA. • Le coût moyen annuel pour la période 2012-2015 est évalué à 344 milliards et le coût total de la 1ère phase (2012 – 2015) est estimé à 1 376,57 milliards. • Le coût moyen annuel de la période 2016-2021 est évalué à 539 milliards aboutissant à un coût total de la 2ème phase équivalent à 3 235,6 milliards. • Cependant la capacité nationale annuelle moyenne de financement actuelle est de 183 milliards de FCFA .
Coût et financement du PDSEB • Le financement du PDSEB sera assuré sur les ressources propres du budget de l’Etat, les ressources nationales privées et sur les ressources extérieures. • Adopter le principe et consacrer réellement au moins 20% le plus tôt possible au secteur de l’éducation de base et non à l’ensemble du secteur de l’éducation. • Pour garantir le financement du PDSEB, l’Etat burkinabé (gouvernement et collectivités) en assurera au moins 75%, laissant ainsi le financement du gap aux ressources, privées nationales et extérieures. • Pour les ressources privées, elles proviendront de la mobilisation des ressources de la communauté éducative (APE, AME/COGES) y compris celles des Burkinabè de l’extérieur et par le mécanisme du partenariat public-privé.
Coût et financement du PDSEB • Nécessité de trouver de nouvelles sources publiques de financement et de nouvelles stratégies de dépenses permettant de faire des économies d’échelle sur par exemple: • Réforme de l’ensemble des niveaux de l’éducation de base pour former un continuum • Mode de formation et de recrutement du personnel; • Mode de réalisation des infrastructures; • Recentrage/Allègement des programmes pour développer des compétences réelles et optimiser l’intervention des ressources humaines; • Spécialisation des enseignants pour réduire le nombre d’enseignants et les motiver davantage; • Révision du niveau de recrutement au BAC à partir de 2016 pour éliminer tout gap et valoriser la fonction; • Maîtriser le taux de suppléance à 5% pour réduire le nombre d’enseignants non titulaires de classes; • Implication des ressources propres des collectivités décentralisées • Instauration de prélèvements obligatoires exceptionnels dédiés exclusivement au secteur de l’éducation compte tenu de son rôle moteur dans le développement du pays • Etc.
LES RISQUES • Financier: baisse de l’aide, concurrence sectorielle, capacité d’absorption, etc. • Non adhésion des acteurs aux différentes réformes proposées: maintien des clivages • Faible capacité des acteurs à mettre en œuvre les réformes: faible appropriation des directives, mobilité des cadres, etc.