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Guyane française. Capitale: Cayenne Population: 200 000 Langue officielle: français Groupe majoritaire: les créoles (60 %) , soit guyanais (38 %), martiniquais, guadeloupéen (6,4 %), haïtien (8 %), saint-lucien, sranan-tongo (6,4 %), surinamien
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Capitale:Cayenne • Population:200 000 • Langue officielle:français • Groupe majoritaire: les créoles (60 %), soit guyanais (38 %), martiniquais, guadeloupéen (6,4 %), haïtien (8 %), saint-lucien, sranan-tongo (6,4 %), surinamien • Groupes minoritaires: français (14,4 %), portugais (6,9 %), hindoustani (4 %), chinois hakka (3,9 %), taki-taki (3 %), langues amérindiennes (4 %: arawak, emerillon, kalihna, palikour, wayampi, wayana), hmong (1,3 %), etc. • Système politique:département et région d'outre-mer Situation géographique
Drapeau des indépendantistes La Guyane n'a pas de drapeau officiel, si ce n'est le tricolore français.
Ses frontières sont délimitées à l'est par l’Oyapock, à l'Ouest par le fleuve Maroni, au sud par les monts Tumuc-Humac et au nord par l'océan Atlantique. La Guyane est entourée par le Suriname à l'ouest et le Brésil à l'est et au sud. La Guyane forme le plus vaste (équivalant à 16 % du territoire de l’Hexagone: 547 030 km²) et le moins peuplé des départements français d’outre-mer (150 000 hab.).
Géographie • Le relief de la Guyane s'est modelé à partir d'un socle ancien bordé par une plaine littorale. L'essentiel de la région se trouve à une altitude comprise entre 100 et 200 mètres, signe d'une très ancienne évolution morphologique et géomorphologique dont résulte la faiblesse des contrastes topographiques. • Montagnes Sommet Tabulaire(830 m) Massif du Mitaraka(690 m) Mont Saint-Marcel(635 m) • Fleuves et rivières Maroni, frontière naturelle avec le Suriname, est aussi un lieu de passage et d'échanges entre les populations d'origines amérindiennes ou africaines, les Bushinegues — littéralement, les noirs des forêts — installés sur l'une ou l'autre des rives du fleuve. Oyapock, frontière naturelle avec le Brésil • Îles Liste des îles de la Guyane - Îles de Rémire - Îles du Salut
Les îles du Salut sont constituées par trois îlots d'origine volcanique rattachés à la Guyane, et situés à sept kilomètres au large de Kourou. Îles du Salut
Vue depuis le fleuve Kourou Ile Royale Ile du Diable
Le Climat • C'est un climat équatorial humide qui règne en Guyane. Il existe deux saisons : une saison sèche de juillet à décembre et une saison humide, de janvier à juin, exception faite du mois de mars, en général moins pluvieux (petit été de mars) La température moyenne est de 27° C, avec de faibles écarts (24° C à 32° C) • L'humidité est très importante, surtout en saison des pluies. Elle varie de 70 à 95 % environ.
Hydrographie • Le réseau hydrographique est très développé. De nombreux fleuves sillonnent le département. Ils servent très souvent de voie de communication entre les villages reculés. Les rivières, appelées ici criques, se jettent dans les grands fleuves. Ceux-ci sont au nombre de 5 : on peut citer, d'est en ouest : • L'Oyapock : il marque la frontière est avec le Brésil. Ses rives sont surtout peuplées par les amérindiens Emérillon et Wayampi. La rivière Sikini, un de ses principal affluent, est une zone d'orpaillage illégal très active. • L'approuague : très beau fleuve, très connu pour ses sauts tels que saut Athanase, saut Grand Machicou ou saut Grand Canori. Ceux-ci sont bordés de camps touristiques plus ou moins bien équipés pour des séjours en forêt. • Le Mahury : il abrite le port de commerce de Dégrad des Cannes. Son affluent, la Comté, comporte sur ses rives de nombreux carbets. • Le Kourou : petit fleuve dont l'estuaire est bordé du port spatial. De nombreux carbets privés, d'entreprises et administrations bordent sa rive. • Le Sinnamary : il alimente en eau de barrage hydroélectrique de BPS (Barrage de Petit Saut). Celui-ci, construit en 1997 a provoqué l'inondation de 300 Km2 de forêt. Son estuaire est un lieu d'observation privilégié des Ibis Rouges.l'Iracoubo : petit fleuve tranquille. • La Mana : le fleuve au 99 sauts est surtout connu pour être la voie d'alimentation principale des sites d'orpaillage clandestin de son bassin hrodrologique. Pour cette raison, il est particulièrement pollué. • Le Maroni : c'est le plus grand fleuve du département. Il marque la frontière ouest avec le Suriname. Il sert de voie de communication pour les village bushiningués d'Apatou, Grand-Santi, Papaïchton et Maripassoula ainsi que plus haut, pour les villages amérindiens de Twenké et Antécum Pata. C'est le plus long (520 km) et le plus habité de Guyane. De nombreux sauts barrent son chemin.
Administration territoriale de la Guyane La Guyane comprend 2 arrondissements (Cayenne et Saint-Laurent du Maroni), 22 communes et 19 cantons. Elle est représentée au Parlement par deux députés et un sénateur, et par un conseiller au Conseil Économique et Social. L'État est représenté par le Préfet à Cayenne et un sous-préfet à Saint-Laurent du Maroni. Département français d'Outre-mer, la Guyane fait partie de l'Union Européenne, et bénéficie de mesures spécifiques qui adaptent le droit communautaire à la situation du département.
Cayenne Capitale du département Cayenne est une ville du littoral atlantique guyanais. Située aux bords de l'estuaire de la Rivière de Cayenne, la ville occupe une partie de l'Ile de Cayenne. Cayenne est située à 268 km de Saint-Laurent-du-Maroni, 64 km de Kourou.
Données démographiques • Population: 200 000 habitants (51 000 à Cayenne) • Densité (estimation 2005): 1,8 habitant par km² • Espérance de vie: 78 ans pour les femmes et 71 ans pour les hommes (France : 83 et 76 ans)
Principales villes • Cayenne57 643 habitants • Saint-Laurent-du-Maroni, 35 631 habitants • Kourou, 25 934 habitants • Matoury, 25 629 habitants • Rémire-Montjoly, 18 817 habitants • Mana, 8 697 habitants • Macouria, 8 583 habitants • Maripasoula,6 556 habitants • Apatou, 6 458 habitants • Grand-Santi, 3 973 habitants • Saint-Georges-de-l'Oyapock, 3 858 habitants • Sinnamary, 3 151 habitants
Les habitants de la Guyane sont appelés les Guyanais et les Guyanaises.
Amérindiens : ils représenteraient un peu moins de 12 % de la population. • les Kalinas (région de Saint-Laurent-du-Maroni) • les Lokonos (région de Saint-Laurent-du-Maroni) • les Palikurs (région de Saint-Georges-de-l'Oyapock) • Émerillons (sud de la Guyane) • Wayanas (sud de la Guyane) • Wayampis (sud de la Guyane) • Noirs marrons: ce terme désigne en Guyane et au Surinam tous les esclaves noirs qui se sont révoltés et enfuis des plantations du XVIIe siècle au XIXe siècle pour se réfugier dans la forêt et sur les fleuves. • Créoles : les créoles descendants des esclaves noirs (guyanais, antillais, surinamiens, haïtiens), majoritaires en Guyane. De nos jours, ils occupent des emplois dans tous les catégories professionnelles en Guyane et sont environ 71 000 personnes (38 % de la population). • Européens: les populations d'origine européenne représentent environ 12 % de la population guyanaise. Les français de métropole sont appelés des « métros » sont employés à la base spatiale, fonctionnaires ou tiennent des agences de voyage ou des centres de tourisme dans la jungle. Il existe également une population européenne native descendant des colons ou des bagnards. • Libanais : Le nombre de Libanais en Guyane s’eleverais de 5000 à 10000. Il s’agit surtout de commerçants et d'employés dans le tourisme. • Brésiliens : Orpailleurs et employés des centres de tourisme. Ils sont venus massivement dès 1965 (10 000 personnes, la 3e communauté étrangère). • Chinois : l’immigration chinoise est ancienne (depuis le 19e siècle), artisans et commerçants • Surinamiens : l’immigration relativement récente surinamienne a atteint un maximum sans parallèle pendant le milieu des années 1980 lors de la guerre civile au Surinam. • Haïtiens: communauté étrangère. L’immigration massive et clandestine a eu lieu dans les années 1970
Langues • Le français est la langue officielle de la Guyane mais de nombreuses autres langues locales sont aussi utilisées. La langue la plus parlée, par une grande majorité de la société, est le créole guyanais, une langue à base de français, d'anglais, d'espagnol, de portugais, de langues africaines et amérindiennes.
Économie de la Guyane • La situation économique de la Guyane est jugée difficile, avec un fort de taux de chômage de 20,6 % et un taux de couverture des importations par les exportations de 13,4 % en 2007. Les transferts sociaux ont un poids important dans l'économie.
La pêche, notamment crevettière, est traditionnellement un secteur important de l’économie guyanaise. La production agricole (légumes, canne à sucre, fruits, riz) demeure difficile en raison de la végétation et des dimensions de l’espace guyanais. • L’économie guyanaise est tirée par les activités spatiales, la bonne tenue de la commande publique et l’investissement privé.
Bateaux de pêche au port du Larivot Rampe de lancement d'Ariane 5
Par ses caractéristiques géographiques, la Guyane est fortement dépendante des équipements de transport (les ports, les aéroports, les routes et les transports urbains et fluviaux) dans tous les aspects de sa vie économique et sociale. Des interventions prioritaires sont programmées sur des superstructures vitales pour l’accessibilité, le désenclavement et l’ouverture de la Guyane. C’est sur la qualité de ces infrastructures que repose une bonne part des capacités de développement de la Guyane. Infrastructure
Voie aériennes La Guyane dispose d'un Aéroport international "Rochambeau" situé à Matoury Réseau de pistes forestières Ces pistes sont parfois difficilement praticables et souvent interdites à la circulation. Ce sont des voies de communication normalement réservées aux activités d'exploitation forestière et d'orpaillage légal, mais leur accès étant rarement contrôlé, elles sont souvent empruntées par des personnes non autorisées.
La Culture • Carnaval de Guyane Le Carnaval est l'un des événements majeurs de Guyane. Il se déroule, les après-midi de dimanche, entre l'Épiphanie au début de janvier, et le Mercredi des Cendres en février ou mars. Des groupes déguisés selon la thématique de l'année, y défilent autour de chars décorés, au rythme des percussions et des cuivres. La préparation des groupes dure des mois avant le carnaval. Les groupes défilent devant des milliers de spectateurs qui se massent sur les trottoirs et les gradins aménagés pour l'occasion.
Guyane française Stamen Ana-Maria XII-F Prof. Zaharia Bogdan